Le monde selon « El Chapo »

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Le monde selon « El Chapo »
LE MONDE | 16.01.2016 à  07h40 • Mis à  jour le 16.01.2016 à  12h16 | Par Frédéric Saliba (Mexico, correspondance)


http://s2.lemde.fr/image/2016/01/16/534x0/4848374_6_1582_el-chapo-a-mexico-apres-son-arrestation-le_e24c8f2190e5f8ed72f3cdc35e9679ac.jpg

C’est le plus célèbre narcotrafiquant de la planète : Joaquà­n Guzman Loera, chef du cartel de Sinaloa, surnommé « El Chapo » (« le petit »), de par sa taille (1,64 m) inversement proportionnelle à  son envergure mafieuse. Parti de rien, ce Mexicain presque analphabète a révolutionné le narcotrafic mondial. Remis sous les verrous le 8 janvier, après son évasion spectaculaire d’une prison mexicaine, le 11 juillet 2015, le criminel a su profiter de la mondialisation pour partir à  la conquête de la planète.

Misant sur des innovations technologiques pour transporter la drogue, la diversification des stupéfiants et l’extension des marchés grâce à  des alliances stratégiques à  l’international, « El Chapo » a créé une multinationale du crime, implantée sur les cinq continents. « La présence du cartel de Sinaloa a été identifiée dans cinquante-huit pays », souligne  ­Edgardo Buscaglia, spécialiste du narcotrafic à  l’université Columbia, à  New York. Selon lui, l’organisation criminelle est la plus puissante dans son pays d’origine et la troisième au niveau mondial, après les yakuzas japonais et la mafia russe.
Le cartel de Sinaloa porte le nom de son fief, un Etat du nord-ouest du Mexique, berceau du narcotrafic. Aujourd’hui, l’organisation s’étend sur dix-sept des trente et un Etats mexicains, la plupart situés à  l’ouest du pays. Elle est leader aux Etats-Unis, premier marché mondial de la drogue, y détenant le tiers du trafic de cocaïne et plus de 60 % de ceux de l’héroïne et des méthamphétamines. Son ouverture sur le Pacifique lui a aussi permis de renforcer sa présence en Asie et en Océanie.

Grâce au contrôle des routes internationales de la drogue, autrefois détenues par les cartels colombiens, « El Chapo » a pris pied en Europe, en Afrique et, plus récemment, au Moyen-Orient. « A la différence du défunt Pablo Escobar, chef du cartel colombien de Medellin tué en 1993, El Chapo ne s’implique pas dans la vie politique de son pays, commente M. Buscaglia. Il gère son gigantesque empire comme un homme d’affaires. »

L’histoire de ce champion du crime organisé débute dans l’Etat de Sinaloa. Selon les sources, « El Chapo » est né le 25 décembre 1954, ou le 4 avril 1957, à  La Tuna, un hameau perdu dans les montagnes. C’est dans cette région escarpée que se situe le « triangle d’or » de la production et du transport de la marijuana et du pavot. La plupart des grandes familles mafieuses mexicaines – les Carrillo Fuentes, Arellano Félix et Beltran Leyva –, viennent de cette zone stratégique du narcotrafic qui chevauche les Etats de Sinaloa, de Durango et de Chihuahua.


La « Sicile du Mexique »
« La région a fourni légalement de la morphine aux soldats américains durant la seconde guerre mondiale, raconte Alejandro Hope, ancien membre des services secrets mexicains. Après, la prohibition des stupéfiants a plongé les paysans locaux dans l’illégalité. “El Chapo” est l’héritier de ces villageois de la Sierra Madre occidentale avec leur culture clanique de contrebandiers. »

Dans cette « Sicile du Mexique », l’enfance d’« El Chapo » est marquée par la misère. Ce fils de paysans pauvres arrête sa scolarité en primaire pour vendre des fruits sur les marchés. « J’ai grandi à  La Tuna, a-t-il raconté à  Sean Penn, dans une interview publiée par le magazine Rolling Stone, le 9 janvier, le lendemain de son arrestation. Dans cette zone, il n’y avait pas et il n’y a toujours pas d’emplois. La seule façon d’obtenir de l’argent pour acheter de quoi manger et survivre est de cultiver du pavot, de la marijuana. A 15 ans, j’ai donc commencé à  en planter et à  en vendre. »


Un oncle l’initie au narcotrafic, seule possibilité d’ascension sociale dans la région. Le jeune loup rejoint vite les rangs du cartel de Guadalajara, dirigé par Miguel Angel Felix Gallardo, alias « El Padrino » (« le parrain »), un ancien policier. L’organisation produit et exporte de la marijuana et de l’héroïne aux Etats-Unis. Mais elle reste l’intermédiaire logistique des cartels colombiens de Medellin et de Cali pour le trafic de cocaïne, plus lucratif.

En 1989, « El Padrino » est arrêté. Son organisation éclate en trois cartels concurrents, ceux de Tijuana, Ciudad Juarez et Sinaloa. « Le cartel d’“El Chapo” est une fédération de barons de la drogue, tous issus des villages du “triangle d’or”, explique M. Buscaglia. Chacun gère sa propre organisation avec le soutien des autres. La structure n’est pas pyramidale, mais horizontale, avec un management basé sur les liens du sang, gage de loyauté. »

« El Chapo » n’est alors qu’un des sous-chefs de cette fédération mafieuse. Sa créativité et son culot lui permettent de vite prendre du galon en gérant la zone frontalière de la ville de Mexicali, dans le nord-ouest du pays. Sa cocaïne arrive de Colombie à  bord d’avionnettes, de navettes rapides ou de sous-marins, équipés de vannes pour couler quand les gardes-côtes apparaissent. Pour passer la frontière américaine, la poudre est ensuite cachée à  l’intérieur de concombres en plastique, de galettes de maïs fourrées ou de planches de surf à  double fond.

Mais son coup de génie reste l’invention des « narcotunnels ». Son premier souterrain est découvert en 1990 par l’agence antidrogue américaine (DEA). Il relie la ville d’Agua Prieta dans l’Etat mexicain de Sonora à  celle de Douglas en Arizona. Au Mexique, un robinet dans le jardin d’une maison actionne un levier qui ouvre une trappe dissimulée sous une table de billard donnant accès à  un tunnel de  ­100 mètres de long qui mène de l’autre côté de la frontière dans un entrepôt américain.

Le « Seigneur des tunnels »

En quinze ans, la DEA a identifié plus de 170 souterrains identiques, dont la plupart sont attribués à  « El Chapo ». Certains sont équipés d’ascenseurs, d’un système de ventilation, de portes hydrauliques et de rails pour transporter les paquets de stupéfiants sur des wagonnets pilotés électroniquement. Cette technicité, qui intensifie le trafic de drogue vers les Etats-Unis, lui vaut le surnom de « Seigneur des tunnels ».

Dès les années 1990, alors qu’« El Chapo » est encore un second couteau, son succès croissant suscite la convoitise. Le 24 mai 1993, il aurait échappé de justesse à  un attentat à  l’aéroport de Guadalajara, capitale de l’Etat de Jalisco, dans l’ouest du pays. Selon le ministère public, l’attaque aurait été commanditée par les frères Arellano Félix, à  la tête du cartel concurrent de Tijuana. Lors de l’attentat, le cardinal de Guadalajara, Juan Jesus Posadas Ocampo, meurt sous les balles.

Contestée par l’Eglise catholique, la version officielle fera sortir de l’ombre « El Chapo ». Ce dernier est alors contraint de fuir au Guatemala, où il est arrêté quelques jours plus tard. Extradé au Mexique, il est condamné à  vingt ans de prison, puis enfermé dans le pénitencier de haute sécurité de Puente Grande, dans l’Etat de Jalisco.  ­Selon son profil psychologique, élaboré par le ministère public, l’homme possède un goût prononcé pour l’exercice du pouvoir et une tolérance limitée à  la frustration.

La prison devient vite son royaume. Il soudoie les gardiens et même le directeur. Derrière les barreaux, « El Chapo » transmet ses consignes à  ses avocats, à  son frère, Arturo Guzman Loera, alias « El Pollo » (« le jeunot ») et à  l’un de ses fils, Ivan Archivaldo Guzman. A l’extérieur, ses associés, Ismael « El Mayo » (diminutif de « Mario », son deuxième prénom) Zambada et Juan José Esparragoza, surnommé « El Azul » (« le basané »), assurent les affaires courantes. Pour échapper à  une demande d’extradition aux Etats-Unis, il s’évade, le 19 janvier 2001, dans un chariot de linge sale.

Sa cavale durera treize années durant lesquelles il prendra son envol international grâce à  des alliances avec les principales mafias de la planète. Profitant du déclin des cartels colombiens, « El Chapo » se lance à  la conquête des principales routes de la drogue. Ce fin négociateur nouera d’abord des liens avec les gangs colombiens, dont Los Urabeà±os et La Oficina de Envigado, nés de la fragmentation des cartels de Medellin et de Cali.

« El Chapo » s’alliera ensuite à  la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), impliquées dans le trafic de drogue. Il tissera aussi des liens avec les gangs centraméricains, Maras ou Texis, devenus ses intermédiaires pour acheminer sa drogue jusqu’au Mexique. « Parallèlement, “El Chapo” développe les marchés des méthamphétamines et de l’héroïne, moins chères que la cocaïne et plus rentables que la marijuana », explique M. Hope en précisant que le récent boom des drogues de synthèse et la légalisation du cannabis dans certains Etats américains lui ont donné raison.


Emprise sur les cinq continents
Dans les années 2000, Chicago devient sa principale plate-forme de distribution aux Etats-Unis, où sa tête est mise à  prix 5 millions de dollars par le gouvernement. Peu à  peu, le cartel de Sinaloa ne se contente plus de livrer la drogue de l’autre côté de la frontière. « Il dispose de relais locaux chargés du transport, de la distribution et de la vente de drogue dans presque chacun des cinquante Etats américains », s’inquiète un rapport de la DEA déclassifié en 2015.

Aujourd’hui, le réseau mafieux d’« El Chapo » s’étend de l’Argentine au Canada. Une position dominante que Guzman utilise comme tremplin pour gagner des marchés sur les autres continents. « C’est par la mer que passe plus de 70 % du trafic de drogue à  l’échelle mondiale, explique la journaliste Ana Lilia Perez, auteure du livre Mares de cocaina (« les mers de la cocaïne », 2014, non  ­traduit). Le cartel de Sinaloa crée des sociétés-écrans qui transportent la drogue cachée dans leurs embarcations ou dans leurs cargaisons. »

« C’EST PAR LA MER QUE PASSE PLUS DE 70 % DU TRAFIC DE DROGUE À L’ÉCHELLE MONDIALE », EXPLIQUE LA JOURNALISTE ANA LILIA PEREZ

La route de l’Atlantique mène directement aux ports européens ou passe par ceux d’Afrique du Nord et de l’Ouest, moins contrôlés. « Pour atteindre l’Europe, “El Chapo” privilégie les pays de transit, où les institutions sont faibles et poreuses à  la corruption politique », souligne Mme Perez. Le 8 août 2012, le cousin d’« El Chapo », Jesus Manuel Gutiérrez  ­Guzman, est arrêté en Espagne, accusé de superviser le transport d’un chargement de 373 kilos de cocaïne en provenance du Brésil.
Des rapports du ministère public mexicain identifient la présence d’autres cellules du cartel de Sinaloa en Grande-Bretagne, en  ­Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie et même en France. Pour M. Buscaglia, « des accords avec les mafias italiennes’Ndrangheta et Sacra Corona Unita lui ont ouvert les portes de l’Europe. “El Chapo” a aussi tissé des liens avec de plus petites organisations locales, comme la mafia corse et celle des Asturies, en Espagne ».

Face à  la recrudescence des contrôles douaniers, « El Chapo » mise sur une deuxième route maritime de la drogue passant par l’Afrique du Sud jusqu’au canal de Suez, pour atteindre les pays d’Europe de l’Est par la mer Méditerranée avec l’appui de la mafia russe. Récemment, son cartel a été détecté au Moyen-Orient, où le narcotrafiquant tente de pénétrer de nouveaux marchés.

L’autre route de la drogue privilégiée par « El Chapo » passe par le Pacifique, menant jusqu’en Asie et en Océanie, grâce à  l’aide des mafias chinoise, les triades, et japonaise, les yakuzas. Sa drogue se vend en masse en Australie, où le prix de la cocaïne bat des records. Selon la DEA, les triades envoient en sens inverse des produits chimiques, comme l’éphédrine, à  la base des drogues synthétiques, que le cartel de Sinaloa réceptionne sur la côte pacifique du Mexique.
L’ultime maillon de la chaîne mafieuse reste le blanchiment de l’argent sale, profitant des failles du système financier mondial. En 2012, l’affaire HSBC a révélé que la première banque britannique avait blanchi durant des années les milliards du cartel de Sinaloa.

« A partir d’un enchevêtrement de sociétés-écrans, basés dans des paradis fiscaux, “El Chapo” place aussi son argent dans des fonds d’investissement ou des bons émis par le gouvernement mexicain, explique Edgardo Buscaglia. Il se fait également payer en nature ses cargaisons de cocaïne, important ainsi légalement au Mexique des produits venant de Chine ou d’Afrique du Nord. »

Le spécialiste précise que le cartel de Sinaloa étend alors ses activités à  d’autres activités licites ou illicites, de la piraterie au trafic d’armes, du BTP aux casinos. Selon ses recherches, 70 % à  80 % de l’argent sale est ainsi blanchi dans l’économie légale mexicaine.

En vingt ans, « El Chapo » a ainsi bâti un empire international, dont la base arrière reste le Mexique. En 2000, l’élection du président  ­Vicente Fox, du Parti d’action nationale (PAN, droite), marque la fin de soixante et onze ans de pouvoir sans partage du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, centre). A la faveur de l’alternance démocratique, la fédération de Sinaloa modifie les rapports entre le crime organisé et l’Etat, devenant le plus puissant des cartels mexicains.
« Pouvoir corrupteur au sein des institutions locales »

Pour M. Hope, « “El Chapo” a profité de l’arrivée au pouvoir du PAN, qui a fait voler en éclats l’accord tacite entre les cartels et les gouvernements successifs du PRI, qui assurait la domination du politique sur le narcotrafic. Cette perte de contrôle de l’Etat central sur le crime organisé a ouvert une brèche dans laquelle le cartel de Sinaloa s’est engouffré en dopant son pouvoir corrupteur au sein des institutions locales. » Une analyse confirmée par les recherches de M. Buscaglia, qui révèlent que plus de sept municipalités sur dix sont désormais infiltrées par les cartels, contre un tiers seulement en 2001.
Sa position hégémonique au Mexique, « El Chapo » l’obtiendra aussi en déclarant la guerre à  ses concurrents. Quelques jours après sa première évasion en 2001, le narcotrafiquant réunit les chefs de sa fédération pour définir une stratégie de conquête des routes mexicaines de la drogue aux mains des cartels du golfe, de Ciudad Juarez et de Tijuana. En représailles, le cartel du golfe assassine, en 2004, le frère d’« El Chapo », Arturo Guzman. Ce meurtre déclenche une vendetta.

Face à  la hausse des violences qui menace l’ordre public, le nouveau président, Felipe Calderon (2006-2012), du PAN, déploie 50 000 militaires sur le territoire pour lutter contre le narcotrafic. Le remède s’avère pire que le mal. « Ce nouveau front contraint les cartels, implantés traditionnellement au nord, à  étendre leur influence à  tout le territoire », raconte Alejandro Hope.


Guerre marketing

La redistribution des cartes du narcotrafic provoque, début 2008, un schisme au sein du cartel de Sinaloa. La faction d’« El Chapo » s’oppose à  celle de la fratrie des Beltran Leyva, qui l’accuse d’avoir livré aux autorités leur frère, Alfredo Beltran Leyva, alias « El Mochomo » (du nom de la fourmi rouge du désert, réputée très résistante). Le 8 mai 2008, le fils d’« El Chapo », Edgar Guzman, 22 ans, est assassiné à  son tour, ce qui met le feu aux poudres.

En juillet 2012, l’élection du président Enrique Peà±a Nieto, qui a marqué le retour au pouvoir du PRI, ne calme pas les esprits.  ­Selon M. Hope, « le nouveau président a juste changé la rhétorique sécuritaire, ne parlant plus de guerre, mais de lutte contre l’insécurité, sans démilitariser le conflit ». Bilan : la guerre des cartels entre eux et contre le gouvernement a fait plus de 100 000 morts et 26 000 disparus depuis 2006.

Le cartel de Sinaloa en sort néanmoins renforcé.

« Les organisations concurrentes ont été démantelées ou affaiblies, constate M. Hope. En outre, “El Chapo” a su conclure des pactes de non-agression avec ses anciens ennemis, les cartels de Juarez et de Tijuana, prenant le contrôle de leurs principaux points stratégiques du trafic de drogue à  la frontière américaine. A la différence des autres cartels, qui se sont militarisés, à  l’image du gang sanguinaire des Zetas, “El Chapo” a toujours privilégié la corruption à  la violence, évitant de s’affronter directement à  l’Etat. »

Ainsi, le cartel de Sinaloa est resté sur pied, alors que les autres se sont fragmentés en dizaines de groupes antagonistes. Mais cette stratégie sera fragilisée à  l’occasion de l’arrestation d’« El Chapo », le 22 février 2014. Durant ses dix-sept mois d’emprisonnement, une nouvelle organisation mafieuse est montée en puissance. Créé dans le sillon de la fédération de Sinaloa, le cartel Jalisco Nueva Generacion s’est retourné en 2010 contre lui. Depuis, les deux adversaires se livrent une lutte sans merci.

Violente, la guerre des cartels est aussi marketing. Un domaine dans lequel « El Chapo » excelle. Sa nouvelle évasion spectaculaire, cet été, dans un tunnel de 1,5 kilomètre, renforce sa légende mafieuse. Des dizaines de chansons et de films racontent la vie et les exploits de ce père de neuf enfants, marié à  trois reprises. En 2009, son entrée dans le classement des hommes les plus riches du monde du magazine Forbes avait dopé sa renommée mondiale.
Pour Alejandro Hope, « El Chapo” peaufine son image de héros populaire, un peu comme on construit une marque qui perdurera après l’arrestation ou la mort de l’intéressé ». A Mexico, lors de la fête d’Halloween, le masque le plus vendu était celui à  l’effigie d’« El Chapo ». Il était assorti d’un costume rayé de bagnard et d’une pelle pour construire des tunnels.

Frédéric Saliba (Mexico, correspondance)

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article … gT7m2W4.99

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CiZuM
Nouveau Psycho
Inscrit le 21 Dec 2015
131 messages
Hello, j'ai lu aussi vaguement que certains médias avaient tenté de donner un côté "hype" à  l'arrestation en ayant évoqué une interview de Sean Penn, qui me déçoit pour le coup. Si cet acteur avait un tant soit peu joué dans son arrestation il serait déjà  mort... et puis pour une "interview" je pense que c'est mieux de laisser ça aux flics...

Mais c'était surtout pour dire que ce narco-trafiquant est une des grosses putes sur Terre ( avec tant d'autres évidemment ) et que je regrette d'avoir découvert un site comme Best-gore ( je n'y vais plus ) mais il faut voir comment ils se torturent et s'égorgent entre cartels pour les mettre au même niveau que ces extrêmistes radicaux de merde qui sévissent principalement en Irak Syrie et Iran.

J'ai lu le mot "légende mafieuse" donc ça m'a fait réagir...désolé... mais placer ce mec en tant que légende...thinking

Polé Polé

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PSYCHOCRACK
la poupé qui se tue
Inscrit le 27 Dec 2013
2899 messages
sans la prohibition mondial cette homme ne serais jamais devenue ce qu'il est!

"sometime i scared myself!"
"tu peu mettre un slip vert si tu veux à condition qu'il soit noir!"
"ont chourave des verres sur l'parking, ricard jacking" mc circullaire

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LLoigor
Modérateur
Inscrit le 08 Aug 2008
10035 messages
Disons que c'est le narcotraffiquant avec Escobar qui aura fait le plus parler de lui.

Ps: il voulait racheter le club de Chelsea lol

Lloigor

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gigilamoroso
Nouveau membre
Inscrit le 09 Jan 2016
7 messages
El Chapo..?? El Chapi Chapo plutôt ouais...Il a beau être le narco le plus riche,celui qui distribue les plus de came à  travers le monde entier,le plus....tout quoi,ben il en reste pas moin un homme qui réfléchi quelques fois avec sa bite au lieu de son cerveau.Et apparement c'est ce qu'il l'aurait fait tomber: Il n'a pas pu s'empêcher de correspondre avec Kate del castillo,actrice mexicaine dont il est folement amoureux.C'est aussi elle qui a pris contact avec Sean Penn afin qu'il puisse interviewer El Chapeau.Juste après sa dernière évasion il avait déjà  failli se faire prendre après avoir publié,sur twitter,un selfie avec son fils,selfie duquel il avait oublié de masquer les infos géographiques...comme quoi,pas très futfut El Chameau!!!

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Acid Test
PsychoAddict
Inscrit le 28 Sep 2014
2966 messages
C'est son ego qui l'a fait tomber, ses reves de célebrité au cinéma ...

Dernière modification par pleasurepulse (23 janvier 2016 à  10:56)

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