Prescripteur (bonsoir!), tu connais un peu mon avis et mon vécu avec le baclo, ça a marché, et j'ai merdé.
La question que je me pose, toi qui est médecin, est un peu celle qu'on pouvait se poser avec les "visiteurs médicaux", qui étaient des représentants de commerce, souvent très peu formés et qui plaçaient leur camelote, avant que les dispositions ne changent, en offrantde généreux cadeaux aux gentils prescripteurs! Même moi en temps que simple IDE libéral, je "touchait" de la part des labos.
Si le baclo avait fonctionné comme le
nalméfène, Cà D un labo aux grandes largesses, ça n'aurait fait qu'un feu de paille, or il y a eu une prise en main des gens concernés, absolument pas lucrative, alors que le
selincro, malgré ses effets peu convaincants par rapport aux études VS placebo, n'est qu'une question d'argent.
Pour ce qui est de l'aotal, un de tes confrères avec qui j'ai travaillé en alcoologie, me disait (grosso modo), je me demande si ça n'en tue pas plus que ça en guérit!
Même très chère, la pilule miracle n'existe pas!
Le baclo doit avoir un taux de réussite inférieur à 40% (je ne sais pas exactement), mais les EI sont parfois très dur, j'ai donné.
Le plus lucratif et le moins efficace, sont les "cures de
sevrage", ou la clinique a un client pour un mois, et où l'on marque sur le cahier de transmission: "Sortie définitive"! Quelle hypocrisie.
Toi tu le sais, mais pour les amis qui lisent, le baclo procure une "indifférence" à l'
alcool, et n'empêche pas d'en boire; Mais quand tu n'as pas envie, c'est toujours ça de gagné, quand ça fonctionne.
Amicalement.
ZW.
"SOLA DOSIS FACIT VENENUM." Paracelse
(Seule la quantité fait le poison).
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Ex "hard-droguiste"