C'est un peu con parfois de reprendre alors qu'on s'est arrêté, je suis comme toi, le genre anxieuse, antécédents psy & cie, je sais que la fume ne m'aide pas et je persiste malgré tout ( c'te dépendance ) alors que j'ai décroché 6 mois dans un bonheur des plus absolu et un grand sentiment de libération, un moral beaucoup plus agréable à vivre malgré mes sautes quotidiennes.
J'ai envie de dire, tout le monde est différent, mais à la reprise j'ai eu ce même sentiment, et fumer seul accentuait l'effet, j'ai repris bêtement de façon sociale, en fumant avec une ex qui m'a remise dedans parce qu'elle s'est connement ramenée avec un pochon sans trop penser à mal, en me proposant qu'on s'en roule un, et devant la chose, prise au dépourvu, mon cerveau en mode off " Pourquoi pas? "
Maintenant ça fait 4 ans que j'ai repris mais je gère mon rapport différemment et j'arrive quand même à me dire stop des fois, à ne plus être au bout de ma vie quand je me retrouve à sec 3/4 jours.
mais l'idée, c'est que ce serait beaucoup mieux d'arrêter, je sais que la fumette est une dépendance ça crée déjà une sorte d'angoisse en moi, ensuite quand je fume, c'est aléatoire, et probablement très dépendant de mes humeurs, je précise ça fait 15 ans que je suis fumeuse et pratiquement 10 ans que je suis fumeuse quotidienne, avec une période de gros nimp ou en plus de la conso je m'auto-finançais et j'arrivais a des quantités délirantes ( 6/7g par jours ) ce qui m'a totalement flingué le cerveau.
Aujourd'hui, ça me détends comme je peux finir en pleine crise d'angoisse, 36 milliards de pensées dans la tête, des insomnies qui s'étalent sur des périodes prolongées, des nuits qui ne reposent pas malgré 10h de sommeil, un cercle vicieux tout ça.
Après bien entendu c'est mon expérience, pas forcément la tienne, mais mon avis sincère c'est qu'il vaut mieux s'en passer un maximum quand on est pas dans un top moral.
Pour prendre un autre exemple, la même ex qui m'a fait reprendre était une fumeuse plus occasionnelle que régulière, elle est aux études, plutôt brillante au début, avec moi sa conso était augmentée et plus régulière pour devenir quasi quotidienne, j'ai bien senti qu'elle perdait pied aussi à un moment, le surmenage du travail le stress, les angoisses et les soucis quotidiens, et une envie de fumer++ pour se détendre qui la conduisait finalement à ne plus réussir son boulot, ou mal le faire, à se sentir mal, devenir irritable et agressive avec le temps, au bout du compte ça ne l'a pas réussie, je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui mais j'imagine que la diminution voir l'arrêt n'est que positif dans ce genre de période.
Si ça provoque des angoisses, dis-toi que ce n'est peut-être pas le moment idéal, ou le contexte adapté.
je ne ressens pas du tout la même chose si je fume solo chez moi, ou si je suis avec des potes et que quelques splifs tournent, même si quelques fois ça me replie malgré tout sur moi même et je fini souvent par avoir envie d'être seule et ne plus rien faire.
On ne sait jamais trop ce qu'on fume non plus quand on achète à la sauvette, une variété n'est pas une autre, les effets aléatoire, la puissance aussi... on ne sait jamais trop si ça n'a pas été "coupé" avec des saloperies, trempé dans des cochonneries pour alourdir etc, le teush idem on ne sait jamais trop ce qu'il peut contenir, et je pense que tout ça contribue aussi à rendre les choses compliquées et à ce que ça ne se passe pas toujours bien.
Je ne sais pas si ma réponse réponds vraiment à tes interrogations, c'est plus un retour d'expériences et d'avis personnel mais j'imagine qu'il contribuera à t'offrir un éclaircissement dans tes questionnements.