Sevrage au lexomil

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Renard0323 femme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 16 Jan 2019
3 messages
Bonjour à tous
Je prends du lexomil 6mg 3 barrettes par jour et un anti depresseur depuis des années. Depuis une vingtaine d'années j'ai pris différents anti depresseur et du valium etc.
Je vois un psychiatre 1 fois tous les 2 mois.
La dernière fois que je l'ai vue il m'a baissée le lexomil à 1/2 le matin et 1/2 le soir puis 1/2 en si besoin.
Il m'a augmentée l'anti depresseur 2 le matin et 1 le soir au lieu de 1 le matin et 1 le soir.
C'est ce que je fais mais je me sens mal je fais quelque crise d'angoisse sévère j'ai mal partout je prends du paracétamol 1g pour les douleurs je manque d'air par moment.
Pensez vous que cela peut être dangereux ?
Je souffre de diabète de type 2 et j'ai le syndrome du côlon irritable ce qui n'aide pas du tout.
J'essaie de me decontracter comme je peux.
J'ai dû mal à dormir.
Quelqu'un peut m'aider svp ?
Vous remerciant par avance

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Lilas24 femme
Bavarde
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 31 Jul 2017
344 messages
Bonjour,

Je ne suis pas consommatrice de lexomil mais je prends 10mg de valium depuis 1 an.

Avec les benzos, le souci c'est qu'on développe une accoutumance plus ou moins rapide mais 20 ans, il ne fait pas de doute que tu en es dépendante.

Je trouve donc ton psy très dur avec toi car passer de 3 barrettes par jour à 3 fois une demi, c'est donc un total d'une barrette et demi par jour.

Bref, il t'as réduis le médoc de moitié d'un coup, ce qui pourrait se concevoir si tu prenais 1/2 barrette par jour et que tu passais à un petit quart, mais là, c'est normal que tu sois dans un état pas possible. Bref, sauf s'il a fait ça parce que ta santé est en danger, c'est quand même très dur ce qu'il t'impose. Je n'en reviens pas qu'un psy puisse faire ça car ce n'est pas en montant ton antidépresseur qu'il va couvrir le manque.

En effet, c'est le manque que tu ressens et il peut prendre plein de manifestations diverses, insomnie, angoisse, irritations, troubles physiques (tension, tiraillement, douleurs...). Plus tu réduis vite et fort et plus le manque est dur. Je ne connais pas le lexomil mais il n'est pas impossible que s'il était passé à 2 barrettes et demi ou 3/4, peut être que tu n'aurai rien ressenti. Et comme ça, doucement tu aurais baissé ton médoc, même s'il faut savoir qu'un jour ça aurait quand même été dur passé un certain stade qui est différent chez chacun.

Je vais te donner mon exemple avec mes 10mg de valium depuis un an. On peut en prendre jusqu'à 30 mg. Je vais commencer à le réduire avec ma généraliste qui a pris le relais de mon addictologue. On va retirer 1mg par 1 mg et on prendra le temps qu'il faut. Un jour ça deviendra plus dur, ça ne pourra jamais l'être plus que mon sevrage dégressif de la codéine qui a été d'une très grande difficulté physique.

Pourquoi ne pas retourner vite voir ton psy ?

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Renard0323 femme
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Inscrit le 16 Jan 2019
3 messages

Lilas24 a écrit

Bonjour,

Je ne suis pas consommatrice de lexomil mais je prends 10mg de valium depuis 1 an.

Avec les benzos, le souci c'est qu'on développe une accoutumance plus ou moins rapide mais 20 ans, il ne fait pas de doute que tu en es dépendante.

Je trouve donc ton psy très dur avec toi car passer de 3 barrettes par jour à 3 fois une demi, c'est donc un total d'une barrette et demi par jour.

Bref, il t'as réduis le médoc de moitié d'un coup, ce qui pourrait se concevoir si tu prenais 1/2 barrette par jour et que tu passais à un petit quart, mais là, c'est normal que tu sois dans un état pas possible. Bref, sauf s'il a fait ça parce que ta santé est en danger, c'est quand même très dur ce qu'il t'impose. Je n'en reviens pas qu'un psy puisse faire ça car ce n'est pas en montant ton antidépresseur qu'il va couvrir le manque.

En effet, c'est le manque que tu ressens et il peut prendre plein de manifestations diverses, insomnie, angoisse, irritations, troubles physiques (tension, tiraillement, douleurs...). Plus tu réduis vite et fort et plus le manque est dur. Je ne connais pas le lexomil mais il n'est pas impossible que s'il était passé à 2 barrettes et demi ou 3/4, peut être que tu n'aurai rien ressenti. Et comme ça, doucement tu aurais baissé ton médoc, même s'il faut savoir qu'un jour ça aurait quand même été dur passé un certain stade qui est différent chez chacun.

Je vais te donner mon exemple avec mes 10mg de valium depuis un an. On peut en prendre jusqu'à 30 mg. Je vais commencer à le réduire avec ma généraliste qui a pris le relais de mon addictologue. On va retirer 1mg par 1 mg et on prendra le temps qu'il faut. Un jour ça deviendra plus dur, ça ne pourra jamais l'être plus que mon sevrage dégressif de la codéine qui a été d'une très grande difficulté physique.

Pourquoi ne pas retourner vite voir ton psy ?

Je le revois en mars et pour le moment je ne me sens pas de prendre la voiture pour le revoir.
J'ai des soucis avec ma vue et il faut que je me concentre 2 fois plus pour faire les choses.
Mon anti depresseur c'est du venlafaxine.
Je n'ai aucune sensation j'ai l'impression d'avoir mal à la tête mais je ne sais plus ce qui est réel.
Ce matin j'ai pris 1 venlafaxine et 1/2 lexomil à midi j'ai pris 1/2 lexomil et ce soir je vais prendre 1 venlafaxine et 1/2 lexomil je ne sais pas si ça ira.
Ce que j'ai peur c'est que mes angoisses reviennent j'ai un lourd passé, je suppose que tout le monde ici en a un, à cause de celui-ci je suis devenue agoraphobe malgré moi.
Je ne sors pas par crainte surtout en ce moment.
Aidez moi j'ai très peur

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Dextro homme
Psychocitoyen
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420 messages
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Renard0323 a écrit

Je ne sors pas par crainte surtout en ce moment.
Aidez moi j'ai très peur

J'ai lu toute la conversation. Je tiens juste à t'apporter mon soutien.
Moi aussi j'ai peur, peur du manque (de benzo) qui sera plus fort demain matin quand je me réveillerai. Plus fort encore après demain si je me tiens à la réduction de mes dosages rapides pour des raisons évoquées dans une autre conversation ouverte ce soir.

Je ne te connais pas mais quand tu parles du "lourd passé" qu'on a tous ici je reconnais quelqu'un qui a vécu des choses similaires à ce que j'ai vécu. Peut être en pire, peut être pas. Mais tu sais que tout problème à sa solution, toute souffrance a son apaisement et tout emprisonnement (dans l'addiction par exemple) a sa libération.

C'est ma vision des choses. Je ne vois pas toute dependance comme une prison (mon TSO me rend bien service), mais pour les benzos, on a vite fait de se sentir emprisonné et de ne plus en tirer aucun bénéfice.
Le manque est le signe que ton cerveau travaille pour revenir à l'équilibre initial. Courage à toi

Dextro


"Les pommes, les poires, certes... mais... les scoubidou-bidou-wap."

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Renard0323 femme
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Dextro a écrit

Renard0323 a écrit

Je ne sors pas par crainte surtout en ce moment.
Aidez moi j'ai très peur

J'ai lu toute la conversation. Je tiens juste à t'apporter mon soutien.
Moi aussi j'ai peur, peur du manque (de benzo) qui sera plus fort demain matin quand je me réveillerai. Plus fort encore après demain si je me tiens à la réduction de mes dosages rapides pour des raisons évoquées dans une autre conversation ouverte ce soir.

Je ne te connais pas mais quand tu parles du "lourd passé" qu'on a tous ici je reconnais quelqu'un qui a vécu des choses similaires à ce que j'ai vécu. Peut être en pire, peut être pas. Mais tu sais que tout problème à sa solution, toute souffrance a son apaisement et tout emprisonnement (dans l'addiction par exemple) a sa libération.

C'est ma vision des choses. Je ne vois pas toute dependance comme une prison (mon TSO me rend bien service), mais pour les benzos, on a vite fait de se sentir emprisonné et de ne plus en tirer aucun bénéfice.
Le manque est le signe que ton cerveau travaille pour revenir à l'équilibre initial. Courage à toi

Dextro

Bonjour et merci pour ton soutien hier j'ai pleuré je me sentais pas bien comme entre le réel et l'irréel.
J'étais perdu et après avoir pleuré je me suis sentie redescendre comme si jouvrais enfin les yeux bon ce n'est pas encore le top mais je vais un peu mieux et j'ai pas mal de soutien autour de moi .

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