Bonjour,
Je suis actuellement dans une situation très similaire. J'ai arrêté complètement début décembre (de manière un peu sauvage, du coup j'ai morflé un peu les premiers jours).
Le syndrome de
sevrage aux
opioïdes est un peu brutal, mais ne dure pas très longtemps. Le soucis avec le
tramadol, c'est qu'il a le double effet kiss cool, une fois que tu t'es remis de ce premier syndrome, t'as la facette antidépresseur qui prend la relève et qui te fous le moral en vrac et le tonus dans les chaussettes.
A un mois et demi de l'arrêt, c'est pas encore tout a fait ça, y a des hauts et des bas, mais c'est vrai que la douleur psychique est beaucoup plus dur à endurer que la douleur physique. Comme toi, j'ai aucun soutien, ma femme est trop intolérante pour aborder le sujet, et au travail, je suis dans un service très exigeant ou on a pas vraiment le temps pour les petites complaintes personnelles.
A J+15 de l'arrêt, j'aurais aussi dit que je n'en prendrais plus et que c'était de l'histoire ancienne, mais maintenant, quand t'es au creux de la vague la tentation revient, et il faut réussir à tenir bon, à se dire que c'est juste un mauvais moment à passer et que ça va se réguler au fur et à mesure.
Je te souhaite bon courage pour la suite, et essaye de te ménager et de prendre soin de toi (car il faut savoir prendre le temps de se reposer pour pouvoir avancer).