Bonjour à tous les soignants
J'ai conscience que tous ici, médecins, psychologues, infirmiers, etc. n'ont pas forcément de passé ou de présent avec les
psychotropes disons... peu valorisés dans notre société et notre époque actuelle.
Cependant je m'adresse à tous ceux qui comme moi font des consultations et des suivis de patients alors qu'en parallèle, de retour à votre vie privée, vous prenez rdv, enrôler le statut de patient, bien sûr en vérifiant 200 fois que ce n'est pas un collègue qui vous accueillera.
Tout ce paradoxe parce que la réalité c'est que je soigne, parfois ceux qui ont le même problème que moi et je suis incapable de me défaire de mon fardeau.
Bref, comment organisez-vous votre double vie ? Arrivez-vous à gérer la neutralité médicale ? La distance ? L'identification limite l'hypocrisie quand vous stabilisez quelqu'un alors que vous en êtes incapable vous même ?
Dernière modification par Heashka (10 décembre 2019 à 16:48)