[ Arrêt & Sevrage ]

GerardCoked

Bonjour, j'ai besoin de votre aide

J'ai 20 ans et j'ai été accro à la codéine pendant 2 ans, jusqu'en juillet 2017, ensuite je suis passé au sub 8mg, en diminuant progressivement jusqu'à 3,2 mg (4 CP de 0.4mg matin et soir)

J'ai décidé de me sevrer et lundi, à 10h30, j'ai pris mes derniers 1,6mg. Depuis je survis au doliprane et immodium. Aujourd'hui c'est très dur, je suis à deux doigts de lâcher ça devient vraiment insoutenable. J'ai un mal de crâne atroce, je baille des larmes acides, je transpire, et le pire reste le syndrome des jambes sans repos (que j'ai dans tout le corps). Aucune position n'est confortable. De plus, j'ai dormi 5h en tout depuis lundi, avec quelques microsiestes.

Alors voilà, j'ai lu tout les témoignages sans trouver de réponse, quand cette souffrance physique va telle cesser ? Ou du moins diminuer ? Je ne vais plus tenir longtemps

J'ai une autre question. J'ai du tramadol 50mg et des codoliprane, je n'y ai pas touché. Si j'en prend 1 ou deux CP, cela va soulager le manque, mais cela va t'il ruiner mon sevrage ? (Ps je ne compte pas prendre de benzodiazepine, je suis trop mal pour aller chez le doc de toute façon)

Merci d'avance pour vos réponses !!

GerardCoked

Mister No

Tu as certainement majoré les symptômes de sevrage en arrêtant à un si haut dosage.
Le mieux serait de suivre un protocole de diminution et de te sevrer à un bas dosage et de te faire accompagner par un médecin spécialisé ou bien formé au sevrage des opis.
Bien entendu si tu enchaînes avec du tram, tu vas reculer pour mieux sauter même si un switch permet en principe de réduire un peu le dosage équivalent théorique sans le ressentir.
Ce qui peut ruiner un sevrage c'est sauter du troisième étage, alors qu'en attendant d'être au rez de chaussée l'atterrissage sera plus confortable et donc plus de chances d'être durable.
Passé le cap physique le paws risque de s'installer, il faut un suivi pour l'après idéalement.
Tu peux faire un sevrage dégressif en reprenant du sub au dosage le plis bas sans inconfort et descendre progressivement par paliers surtout à la fin où il faut y aller doucement avant de franchir le pas.
Le risque du sevrage brutal, c'est de repartir de plus belle ou de compenser avec ce que tu auras sous la main.

Dernière modification par Mister No (16 janvier 2020 à 07:55)

GerardCoked

Merci pour cette réponse, j'ai rdv avec mon prescripteur dans 1h, on verra ce qu'il en pense. Je vous tiendrai au courant

Amicalement

GerardCoked

Du coup il m'a prescrit du Valium 10mg ce qui aiderait à soulager les impatiences musculaires (?)
J'étais plutôt contre les benzo (mauvaise expérience) mais il m'a dit "une heure de sommeil gagnée c'est une heure de souffrance en moins", il n'en fallait pas plus pour me faire changer d'avis lol

Du coup actuellement j'entame mon 3eme jour sobre, encore plus mal qu'hier physiquement (j'ai envie de frapper contre les murs) mais le moral est revenu, et je suis très motivé.

Pour ceux que ça intéresse je prend : doliprane (4/j) j'essaie de m'en garder un pour la nuit + immodium (très efficace contre les diarrhées)+ magnésium + Valium du coup, je verrai si ça améliorelque chose.

Merci pour votre lecture et/ou vos réponses drogue-peace

GerardCoked

Bon alors je fais un petit retour pour ceux que ça intéresse
Je suis exactement à j+7 de ma dernière prise de subutex 1.6mg en sublingual. Le Valium qu'on m'a prescrit aide énormément (avec doliprane et immodium).
Disons que quand j'ai gobé tous ces cachetons les seuls symptômes de manque que je ressens sont les bâillements, larmoiements, transpi et surtout énorme fatigue, comme une grippe quoi.

Je prend 1cp de 10mg de Valium matin pour éviter le SJSR et un le soir, qui aide à dormir quelques heures en calmant les jambes big_smile

. J'ai un peu peur de tomber accro à ce truc, sachant que je le prend vraiment uniquement pour éviter les jambes sans repos que je ne supporte pas (les insomnies à la limite sans ça, cela ne me pose pas de pb)

Donc si vous avez des conseils pour éviter une addiction aux benzos après sevrage, je suis preneur. Sachant que sur certains topics sur ce site ou d'autres on peut lire "le SJSR disparaît en quelques jours" mais aussi "2 mois pour le sevrage physique" . Je sais pas trop quoi faire, surtout que je prend le Valium en sublingual avant de dormir, ça me rappelle la burpe qui fond sous la langue enfin voilà quoi..

Pour les bonnes nouvelles j'ai le moral, je suis super motivé et très rarement de craving (ayant tout de même du sub du tram et de la codé dans mon placard) mais c'est vraiment gérable, avec un bon footing ou quelques pompes lol

Voilà je vous remercie pour vos réponses et conseils, ça me fait du bien de parler sachant que c'est mon premier sevrage.

Pernez soins de vous, amicalement.

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