Educateur cherche échanges avec des professionnels et des usagers.

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La_Brebis homme
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Bonjour, je suis éducateur dans un CSAPA depuis peu de temps. L'addictologie est donc un domaine assez récent pour moi et je suis toujours dans un questionnement vis-à-vis de l'accompagnement éducatif que je peux faire avec les usagers du CSAPA.

J'ai parfois l'impression d'avoir du mal à définir/faire mon travail. Je m'interroge sur les besoins/envies des usagers d'un point de vue éducatif. Certains usagers que j'accompagne ne semblent saisir l'intérêt du CSAPA que d'un point de vue médical et/. ou purement administratif... Du coup ça me met parfois dans une position où moi-même je m'interroge sur l'accompagnement que je peux avoir avec eux... Et donc l'accompagnement n'est pas optimal.

Pour ceux qui sont concernés par le "constat" que je fais  il ne ressort aucune demande de leur part et c'est un peu là qu'est mon questionnement. Comment travailler avec des personnes qui ne formulent aucune demande/ne voit pas l'intérêt d'un travail éducatif ?
Voir même sont réticent à l'idée d'avoir un suivi éducatif ?

Le but est de continuer à me remettre en question et améliorer mon accompagnement vis à vis des usagers.

Que vous soyez travailleur social / Usager d'un CSAPA / Ex usager /etc... Vos avis et les échanges m'intéressent
Merci d'avance

(Educateur_en_CSAPA)

Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme.

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Ocram homme
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Bonsoir,

je pense que ce soit dans but d'accompagnement social et ou thérapeutique il est contre productif de précéder les demandes.

En tant que TS notre devoir est de laisser la porte ouverte au dialogue en tendant parfois des perches. Nous sommes dans une société de l'immédiateté et bien souvent on aimerais aller plus vite que la musique. Hors dans un lieu comme un CSAPA (mais c'est valable dans bcp d'endroit, foyer, hôpital, MJC etc) il est important de laisser du temps au temps pour que la relation s'installe… et ça peut être long.

Evidemment être ouvert, bien connaitre le tissus social qui entoure le CSAPA ou tu travail est primordial.

Je pense qu'il est également important de ne pas se poser et se présenter en tant que spécialiste. Ne jamais oublier que les usagers du CSAPA sont les propres expert de leur situations.

Il faut être vigilant et être capable de saisir au vol la bonne occasion de crée du lien. La personne vient pour du pur administratif, soit fais en ton outil de médiation principal, il vient pour du matos pareil… C'est rarement des avancée éclatantes mais des petites victoires qui font que le lien se crée. c'est délicat et fragile le travail de TS.

Bon courage.

Ocram

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La_Brebis homme
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Merci de ta réponse Ocram. En effet il faut savoir se servir du "petit truc" que l'usager nous donne pour tisser du lien et travailler sur la problématique.

(Educateur_en_CSAPA)

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prescripteur homme
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Comment travailler avec des personnes qui ne formulent aucune demande/ne voit pas l'intérêt d'un travail éducatif ?
Voir même sont réticent à l'idée d'avoir un suivi éducatif ?

La formulation même signifie clairement que les usagers sont dans l'erreur (et toi du côté de la morale et de la raison)  et qu'ils doivent etre éduqués, voire rééduqués.
Penses à tous ceux qui ont eu dans le passé des comportements interdits (homosexualité, alcool du temps de la prohibition) et dont les soignants se désolaient qu'ils étaient résistants à toute démarche éducative.
Un film récent rappelle l'histoire de cette "médecine curative" de l'homosexualité.

Et peut etre dans un avenir assez proche ceux que tu veux "éduquer" seront simplement des consommateurs comme les autres. Vois ce qui se passe au Canada et au Portugal avec le cannabis.

Donc poses toi la question de ce que tu attendrais des soignants si tu étais dans leur situation et comment tu peux leur apporter une aide personnelle et pas une morale plus ou moins cachée. Essaie de raisonner comme si l'usage de drogues était toléré et de voir ce que tu apporterais comme soignant dans ce cas.

Amicalement
PS je suis médecin retraité et notamment je travaillais en CSAPA.


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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La_Brebis homme
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Merci Prescripteur (on a déjà échangé sur un post concernant l'alcool...) Je ne pense pas (n'espère pas) être dans la morale et le jugement (mais autant rester vigilent ...) quand je parle de "demande" ou de "non demande" je ne parle pas nécessairement de l'arrêt ou de la diminution de la consommation mais d'un point de vue plus général.

Je n'ai aucun soucis (et l'équipe du CSAPA dans lequel je travaille non plus je pense) avec le fait de vouloir continuer à consommer MAIS lorsqu'un usager passe par le CSAPA il a forcément (?) une demande/une attente... Qu'elle soit dans la RDR ou dans la gestion, ou l'arrêt "peu importe".

Je n'attend pas de demande de leur part du style "sauvez moi de cette drogue" (je ne suis personne pour "sauver" qui que ce soit...et qui parle de "sauver"..) mais peut être des choses plus "pratique"... exemple "J'ai besoin de savoir comment m'occuper de mon logement seul..." pour faire dans le caricatural ou dans le "simple"...

En tout cas ta réponse a le mérite de soulever des questions de ma part et me faire réfléchir... sur mon point de vue sur les produits/la consommation etc... Finalement le problème vient peut être de mes attentes et pas de celles des usagers ... A réfléchir ...

(Educateur_en_CSAPA)

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Mister No homme
Pussy time
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lorsqu'un usager passe par le CSAPA il a forcément (?) une demande/une attente

La prise en charge qu'elle que soit l'attente ne nécessite pas forcément l'intervention d'un educ spé.


Just say no prohibition !

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Serrah homme
Pr. de Neurothérapies intégratives | Chercheur
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Salut Brebis !

D'ailleurs quel joli pseuso aha ! Trèves de billevesées ! Cela dit, je suis Président-Fondateur d'une association qui s'appelle Association RDR (trouvable sur Facebook et autres). :)

Bref, en tout cas ta situation me rappelle la mienne et celle de mes dirigeants au début, en réalité on s'engage, on est prêt à donner de sa personne et on l'impression que le tissu social est très fin.

Alors je ne sais pas si tu es ou as été ne serait-ce que consommateur de tabac ou d'alcool voire de cannabis ou autres, mais en tout cas il faut faire quelques distinctions :

- Les usagers : ce sont des personnes qui consomment des substances stupéfiantes, mais là encore on ne parle pas de toxicomane. (Attention grosse nuance)
- Le toxicomane : ce sont des accrocs, voire des dépravés dans certaines situations et ils ont besoin d'accompagnement mais eux-seuls peuvent le demander et c'est là où je veux en venir :
On ne peut pas forcer l'aide, on ne peut aider quelqu'un que s'il veut réellement être aidé et est prêt à recevoir de l'aide, cette démarche pédagogique et sociale est longue et la fenêtre thérapeutique est moindre.
- Les polyconsommateurs : ce sont des gens qui consomment régulièrement, ou à intervalles contrôlées plusieurs substances différentes. Ou alors parfois ils pratiquent des mélanges.

Encore une fois, comme l'a dit mon confrère Ocram, la question/problématique qui se soulève est la suivante : Il y a bien autant de cas à traiter et de tissus pédagogiques à adopter qu'il y a de consommateurs et/ou de toxicomanes (voire polytoxicomanes). :)

Pour ce qui est de ta situation en propre, celle d'éducateur, il faut savoir prendre le temps de recevoir les signaux sociaux de la personne. Cela peut prendre immédiatement, en quelques jours, semaines, voire des mois.... Pour une personne cela à pris 12 ans avant qu'elle accepte de recevoir un accompagnement éducatif et pédagogique. ^^


Bien à toi,
Serrah
Reputation de ce post
 
Distinction arbitraire, fausse et faussée à mon avis. Et dangéreuse...
 
Des "dépravés" ??? C'est quoi ton asso, que je n'y envoie personne ??? /Cub
 
ok boomer /Agartha
 
pas fort mon oncle hyrda
 
Vous n'avez rien compris / Blast

"C'est bien plus qu'une question. C'est bien mieux qu'une réponse." (Flash, ou le Grand Voyage, écrit par Charles Duchaussois)

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cependant
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Salut,

je ne travaille pas dans le social ou quoi, mais j'ai fréquenté quelques structures en tant qu'usagère.

Ta distinction me hérisse !!!!!!!!! mur

Serrah a écrit

Alors je ne sais pas si tu es ou as été ne serait-ce que consommateur de tabac ou d'alcool voire de cannabis ou autres, mais en tout cas il faut faire quelques distinctions :

- Les usagers : ce sont des personnes qui consomment des substances stupéfiantes, mais là encore on ne parle pas de toxicomane. (Attention grosse nuance)
- Le toxicomane : ce sont des accrocs, voire des dépravés dans certaines situations et ils ont besoin d'accompagnement mais eux-seuls peuvent le demander et c'est là où je veux en venir :
On ne peut pas forcer l'aide, on ne peut aider quelqu'un que s'il veut réellement être aidé et est prêt à recevoir de l'aide, cette démarche pédagogique et sociale est longue et la fenêtre thérapeutique est moindre.
- Les polyconsommateurs : ce sont des gens qui consomment régulièrement, ou à intervalles contrôlées plusieurs substances différentes. Ou alors parfois ils pratiquent des mélanges.

Elle me semble totalement fausse et faussée de morale.
Ça sert à quoi faire une distinction entre usagers et polyconsommateurs et toxicomanes ??

On a tous des trajectoires personnelles qui nous sont propres à un moment T de notre vie.
À mon avis on a pas à être classé dans des cases que je ne vois pas ce que nous apportent.

Je peut être usagère et avoir envie d'arrêter, être accro psy et non physique ou être accro et ne pas avoir envie d'arrêter...Avoir eu des dépendances à un moment et être passée à une conso raisonnée, ou avoir tout arrêté ou au contraire, maîtriser parfaitement pendant des lustres et puis perdre le contrôle à un moment avec un produit précis...

Je crois fortement que de telles classifications vont à l'encontre d'un rapport édifiant dans des structures sociales/éducatives. J'avais été prise en charge par un psy de CSAPA qui direct m'a classé dans la case polytox en me rabaissant, en me faisant culpabiliser  et surtout sans écouter que mes problèmes à ce moment là ne venaient pas du tout de mes consos (qui ne me posaient pas problèmes ni socialement ni financerèment).

Je ne veux pas par là nier qu'on peut entraitenir des rapports plus ou moins problèmatiques avec nos consos, que des fois on est dans des situations fort précaires (socialement et physiquement), mais je crois fortement que c'est à l'usager de formuler ses problèmes, de définir ses envies et non pas à un travailler sociaux de prendre des décisions à sa place en faisant des distinction que, pour moi, sont fort contreproductives !!

Voilà désolée, mais je n'ai pas pu me rétenir de réagir à ces propos, je me sens personnellement concernée.

Dernière modification par cependant (10 janvier 2020 à  15:18)


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Rick
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cependant a écrit

Ta distinction m'hérisse !!!!!!!!! mur

    Serrah a écrit

    - Les usagers : ce sont des personnes qui consomment des substances stupéfiantes, mais là encore on ne parle pas de toxicomane. (Attention grosse nuance)
    - Le toxicomane : ce sont des accrocs, voire des dépravés dans

J'ai un doute @cependant, je ne suis pas certain que Serrah expose son point de vue quand il utilise le mot "dépravé" mais celui de la (vision de la) société

le mot toxicomane est d'ailleurs un "concept à la con" très années 60-80, qui n'est plus utilisé par personne de sérieux dans le domaine médical ou qui est compétent.. même dans le milieu associatif, civil etc.

car toxicomanie=> toxiques ("drogues" -"manie" (maniaque, folie) , étymologiquement c'est brutal

Ce serait vraiment étonnant pour une personne qui est

Président-Fondateur d'une association qui s'appelle Association RDR

de parler de "dépravés" ou de toxicomanes lol
J'ai l'impression qu'il y a un qui pro quo


edit 10.01.20 14h39 /ps : en fonction de sa réponse, je reviendrai vers toi cependant pour retirer le champi ou le passer en rouge ou vert enfin ce que tu veux^^

Dernière modification par Rick (10 janvier 2020 à  17:30)

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cependant
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Serrah a écrit

mais en tout cas il faut faire quelques distinctions :

moi j'avais compris que ça venait de Serrah....et non pas de la société...

assez ambigu pour réagir pour moi
mais des fois je suis un peu trop quart de tour...boulet

EDIT

rick a écrit

en fonction de sa réponse, je reviendrai vers toi cependant pour retirer le champi ou le passer en rouge ou vert enfin ce que tu veux^^

yes en effet...on attend de voir !

Dernière modification par cependant (10 janvier 2020 à  14:48)


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bloodistory
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Serrah a écrit

- Le toxicomane : ce sont des accrocs, voire des dépravés dans certaines situations et ils ont besoin d'accompagnement mais eux-seuls peuvent le demander et c'est là où je veux en venir :
Serrah

Pour ta gouverne Président-Fondateur, le toxicomane n'existe pas.

N'existent que de multiples et complexes formes de toxicophilies, souvent nommées,(improprement), toxicomanies.

Ainsi que des usagers présentant des modes de fonctionnements, pour le moins, polymorphes.

Pas de structure particulière, ni personnalité spécifique.

Juste des consommateurs inscrits dans des conduites donnant lieu à de nombreuses catégorisations.

Stigmatisantes, délétères et contre-productives, camarade.


Longue vie à PA

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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour
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salut La Brebis

ayant bossé en CSAPA de nombreuses années, y compris avec des éduc, ma première question serait  : pourquoi avoir choisi l'addictologie ?

je te laisse y réfléchir...

il y a quelques "notions de base" on va dire
notamment ne pas procéder à une forme de phénotypes des personnes qui viennent passer la porte du CSAPA comme le fait Serrah (ou alors il l'a fait de façon provocante ?)

comme le souligne bloodistory : les addictions sont transnosographiques, il n'y a donc pas de "personnalité toxico", c'est une pure création sociale...et donc on retrouve des addictions, des dépendances, des addictions avec et sans dépendances, des addictions avec et sans produits (le jeu d'argent par exemple)...c'est donc domaine où la complexité est de mise et les représentations toutes faites aussi, donc c'est à remettre en question sans arrêt (bienvenue en addicto)

pour le "travail social" proprement dit, il y a quantités de choses possibles :
- la prévention, ça c'est super important et ça peut faire partie des activités des travailleurs sociaux en CSAPA
- la RdR hors les murs (maraudes, lien avec les CAARUD)
- la formation aussi (mais il faut un peu de bouteille, haha)
- les activités de groupe : des collègues éduc animent des ateliers de bricolage, des ateliers d'écriture ou de sculpture, des sorties organisées,...tout ce qui peut permettre une amélioration de la qualité de vie, avec ou sans produit
- les entretiens de soutien sont en CSAPA du rôle...d'un peu prêt tout le monde ! de la secrétaire au médecin en passant par les psychologues, les AS, les CESF...et donc les éduc !!

"L'aller vers" est une notion assez fondamentale en addicto : faire l'avance d'une demande, faire l'avance de la parole, ça peut faire parti de l'accompagnement

aller vers les usagers, ça peut faire émerger une demande
et parfois non

la priorité quand on débarque en addicto, c'est déjà d'être au clair avec ses propres représentations
et ça ramène à ma question de départ : pourquoi l'addicto plutôt qu'un IME par exemple ?

bonne gamberge à toi

il y a des jours étranges
il y a des jours, j'm'étrangle
Surtout...ne pas se biler sur la route...
Psychoactif ? Faut s'abonner là, vite !!

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Agartha homme
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Serrah a écrit

Cela dit, je suis Président-Fondateur d'une association qui s'appelle Association RDR (trouvable sur Facebook et autres).

bim argument de pouvoir into plug dans la deuxième phrase mdr bv garçon

quand je lis la section "à propos" de ta page FB, monsieur le président, on peut lire :

Association qui aide, lord de festivals et/ou de fêtes, les consommateurs de produits stupéfiants à réguler leur prises, afin de les accompagner dans une démarche de modération et de sécurité à la fois personnelle et collective.

Alors, outre la faute d'orthographe au quatrième mot (bon là je suis taquin parce que je fais blindé de fautes aussi mdr), on comprend bien d'où vient la divergence d'opinion entre les participants de ce topic et votre ligne "éditoriale" si je puis dire.

En employant des terminologie telles que :


-"Démarche de modération", c'est pas le principe de ce forum. Ici, on te conseil la modération si c'est ce que toi tu veux. Je crois que le distinguo entre les deux entités (psychoactif et ton asso) se fait ici.
On va pas dire à n'importe quelle personne "attonssionnnnnn consomme moins la drojjjjj (quelle qu'elle soit??)", non, c'est au cas par cas. Si un type qui juge que fumer ses 4 joints de beuh par jour c'est bénéfique pour lui, on va pas lui sauter à la gorge en lui disant "tu devrais diminuer!" automatiquement. Pareil pour celui qui s'injecte sa morph tous les jours par exemple, on va pas automatiquement diriger la personne vers LA REDUCTION ou L'ARRÊT. Y'a un contexte et la personne avec tout ça. La RdR, c'est pas l'hygiènisme et la consommation au niveau zéro. Ca, c'est utopique et contre-productif. Par contre, j'pense que l'information neutre et objective, le partage d'expériences, le non-jugement par exemple, eux, se placent clairement en clé de voûte dans une optique RdR.

-"[...] et de sécurité à la fois personnelle et collective", mokay, honnêtement c'est assez rare, de mon expérience, les gens défoncés qui sont dangereux pour le "collectif". For real, alcool exclu on va dire vu qu'on en consomme PARTOUT, y'a raaaarement des prods qui inhibent ton envie de te bastonner la gueule, que ça soit en teuf, en festival, peut y'avoir des gens agressifs, mais honnêtement je crois pas que la proportion soit plus élevée qu'en temps normal. Donc en gros tu pars d'un postulat sur lequel tu es confiant aka "les toxicomanes représentent un danger pour la sécurité collective" et tu ponds ça. okdakormek
Autant, pour la sécurité personnelle, là je pense que y'a plus à faire en effet. Parce que, bien souvent, si quelqu'un est dangereux pour les autres, il le sera pour lui-même, l'inverse n'est pas vrai dans la majorité des cas (quelqu'un de dangereux pour lui-même ne sera pas forcément dangereux pour les autres). 

Bref en gros avec la présentation de ton asso on comprend assez vite où les avis divergent, et, honnêtement, je pense pas que tu aies compris la réelle ligne directrice du forum, c'est pas un crachat à la gueule, simplement un constat et une critique que j'essaye de formuler de manière constructive et cohérente.



Tu le dis toi-même (bon, sans la formulation pourrie)

Il y a bien autant de cas à traiter et de tissus pédagogiques à adopter qu'il y a de consommateurs et/ou de toxicomanes (voire polytoxicomanes).

Il y a autant de cas à traiter qu'il n'y a de consommateurs !

Alors pourquoi, bordel de diable de cul, faire des CASES, ENCORE DES CASES, et pas plutôt se foutre en tête que tout ça c'est plus un spectre qu'autre chose??? Alors, je veux bien que des fois, ça aide et rassure les gens, de les foutre dans des cases. Tu prends un autiste asperger qui est mindfuck depuis sa tendre enfance sur pourquoi il est si "chelou", tu le détectes et lui fait comprendre les "spécificités" de son mode de raisonnement, de son fonctionnement, de ses forces, de ses faiblesses, je veux bien, là, le foutre dans une case ça peut l'aider à mieux se connaître et se comprendre.
Mais dans le cas de l'addiction, vraiment, j'ai du mal à voir à quoi ça sert. Ah, peut-être leur lâcher à la gueule qu'ils sont voleurs, dépravés et qu'ils font souffrir leur famille? Bien vu champion

genre je sais pas, si je fume de la beuh tous les jours depuis dix ans, que j'ai aucun problèmes sociaux/financiers, ma famille ma maison trql, "MAIS", que je fume 2 grammes par jour. Je suis quoi, un consommateur, un vil toxicomane ?

Mais de l'autre côté, si j'ai un usage où je consomme par exemple seulement le week-end 0.5g, mais que je me sens infiniment triste en semaine et que je ne vie que pour ces deux jours par semaine, que j'suis agressif hors week-end, que ça me pourrit la vie, je suis quoi, un usager ou un connard de dépravé de toxicomane?


J'essaye legit de comprendre, mais je ne saisis tellement pas l'intérêt de ces classifications arbitraires qui sont sorties tout droit de TA vision des choses, de TON prisme avec lequel tu vois les usagers, complètement empirique et subjectif.
Genre, "ah, t'aurais pu être un classé dans la catégorie neutre des "usagers", mais vu que JE juge que ta consommation est trop élevée, et vu que JE juge que tu te gères pas bien, JE vais te qualifier comme toxicomane, avec la bonne définition pré-faite que j'ai dessus >:]"


On ne peut pas forcer l'aide, on ne peut aider quelqu'un que s'il veut réellement être aidé et est prêt à recevoir de l'aide, cette démarche pédagogique et sociale est longue et la fenêtre thérapeutique est moindre.

Encore une fois, tu fais une généralité toute droit sortie de ton prisme et ton expérience.
Non.
Y'a des gens qui aiment avoir une main tendue. Y'a des gens qui aiment se "faire bouger le cul", j'en fais parti. Y'a des gens qui ont besoin de ça pour remettre en question leur conso, pour prendre du recul.

Perso, j'pense que la fenêtre thérapeutique comme t'appelles ça, c'est pas, justement "une fenêtre", mais plutôt un continuum. La "fenêtre thérapeutique", pour moi, c'est la globalité de l'accompagnement, du début à la fin.

bref jsuis trigger ptdr


a+


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i wish i could stall it out but i can't from within,
but you're not real,
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blastfunk homme
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Agartha a écrit

Alors pourquoi, bordel de diable de cul, faire des CASES, ENCORE DES CASES

En grande partie pour ça, bien certainement :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Soif_de_structure
Notre nouvel ami Président nous montre un bon exemple d'une très mauvaise compréhension de la problématique.
Un cas d'école.
Je n'ai plus de vert mais tu as bien dit, Agartha.

Cordialement,
Blast.

PS: au vu du message suivant, il s'avère que nous avons visiblement mal compris l'auteur.
Bonne continuation à lui.

Dernière modification par blastfunk (10 janvier 2020 à  18:18)


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Serrah homme
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Salut à tous,

Je crois qu'il y a mépris, premièrement expliciter mon statut n'avait pour but que d'affirmer que j'étais un professionnel du monde médico-social et médico-légal.

Deuxièmement, je ne pense pas faire des cases, seulement expliquer celles qui sont définies dans les préceptes sociétaires. Que ce soit clair, et c'est ce que je me tue à dire aux forces de l'ordre que nous formons : Il y a autant de cas à traiter qu'il y a de consommations, de consommateurs, et/ou d'évènements.

Ensuite, tant de réaction irréfléchies (champis rouges quand même) alors que l'on parle d'un "échange" (donc l'expression irrémédiable de points de vue différents et voire de points de vue menant à des assertions divergentes en tous points). Qui plus est "échange entre PROFESSIONNELS", à la base je ne suis pas un professionnel, je me suis converti là-dedans après un Doctorat dans ce domaine, puis de longues périodes de consommations et de fréquentations des milieux junkies Londoniens, puis les raves parties françaises, et ensuite les festivals psychédéliques, j'ai même commencé le LSD à 17ans pour tout le monde comprenne mon Background personnel.

Enfin, je ne pense pas avoir été compris, les principes de mon association sont avant tout de faire de la prévention et de l'accompagnement social. Donc des consommateurs différents on en voit tous les jours, toutes les semaines...

Pour ce qui est de mettre des "cases" ça n'existe pas, vous les avez vu par vous-mêmes de ce que vous avez déduit. Les "cases" comme vous dites ne sont que des distinctions sociales logiques, personne n'est pareil, je passe ma vie à le répéter à des centre de formation de gendarmerie.

Ensuite concernant ma phrase "on ne peut forcer l'aide" je vous parle ici de législation : la loi dicte bien que toute aide médico-légale ou médico-sociale passe avant tout par la démarche du patient UNIQUEMENT. C'est la loi c'est tout c'est comme ça, la seule raison qui peut vous faire prendre une initiative avant le patient c'est si vous êtes médecin, or ce n'est pas forcément le cas pour tout le monde ici ni même moi même si j'y aspire dans un sens.
Conclusion : non Monsieur le modérateur je n'ai pas fauté, c'est seulement un raisonnement logique "professionnel" comme se prétend cet "échange". Ce n'est pas le retour de mon "expérience" ou de mon "prisme". Désolé pour votre prise de parole à l'envers.

Le terme de dépravé ne vient pas de mon analyse personnelle, seulement d'une identification sociétaire bien trop répandue en effet, mais ce n'est pas ce que je pense personnellement.

Dernièrement, je n'ai jamais cessé de donner des conseils à des gens qui m'ont remercié, soit pour des broutilles, soit pour leur avoir sauvé la vie, soit pour autre chose de réellement essentiel : comme expliquer à un usager pourquoi il faut bien changer de seringue même si "c'est ma copine qui l'a utilisée avant" ou alors le "pourquoi je dois pas utiliser la même paille qu'un autre". Bref ça paraît essentiel pour vous, pour certains usagers, ça ne l'est pas, beaucoup de gens ne connaissent pas encore PA.

Pour conclure, merci Rick d'avoir compris ma parole, tu as l'air assez compréhensif. Concernant les "red react" je considère ça comme une incompréhension plutôt que comme une divergence de points de vue car il semble que nous soyons d'accord.

Merci à vous,
Bonne soirée.

"C'est bien plus qu'une question. C'est bien mieux qu'une réponse." (Flash, ou le Grand Voyage, écrit par Charles Duchaussois)

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cependant
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Salut,

je pense que c'est important, sur des plateformes publiques, d'éviter au possible des formulations ambigues qui finissent par relater "la pensé dominante", sans la remettre en question, surtout quand on est actifs dans le domaine de la RdR...

S'il y a eu autant de champis rouges c'était vraiment pas clair (moi j'avais mis jaune dans le bénéfice du doute)...et je suis quand même contente d'être adhérente d'une assos (PA) qui ne laisse pas passer des affirmations contre lesquelles on se bat tous les jours en tant qu'UD (ou « sales toxicos » ?) wink

Et juste une dernière curiosité, pourquoi tu met tant en avant ton doctorat ?

Serrah a écrit

à la base je ne suis pas un professionnel, je me suis converti là-dedans après un Doctorat dans ce domaine,

je pense que c'est super cool de partager ses connaissance et extrèmement positif de partager un travail/des études/ou des expériences qu'on a faites, mais de mettre en avant des titres ça n'a pas particulièrement d'intérêt à mes yeux si c'est juste pour donner du poids à ce qu'on dit sans le documenter et/ou l'argumenter...

un doctorat dans quelle discipline exactement ?
et surtout chapeau à avoir réussi à décrocher un bac+8 à 21 ans...!

je dis ça car ce que j'ai trouvé regrettable dans mon expérience en tant qu'usagère de structures/assos sociales c'est exactement cette posture de supériorité que, désolée, je ressens quand même malgré tout en lisant tes interventions (ce n'est peut-être pas voulu, mais c'est mon ressenti).

En tout cas, je suis contente que tu es conscient de la diversité des conso et des UD et fort rassurée de savoir que votre association ne classifie pas les gens avec qui elle bosse !


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Rick
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Serrah a écrit

Le terme de dépravé ne vient pas de mon analyse personnelle, seulement d'une identification sociétaire bien trop répandue en effet, mais ce n'est pas ce que je pense personnellement.

ça manquait de clarté, maintenant c'est fait
merci-1

Je suis navré que les membres du forums aient cru que c'était ton opinion personnel (dépravés, les toxicos, etc.) , Serrah. Je t'invite à être plus explicite par écrit, l'interprétation est plus difficile qu'AFK car on a pas le language verbale et non verbale comme les mimiques, le ton, les gestes, les corps, le rythme etc.


Sinon pour rappel : le sous forum s'intitule

"Echanges entre professionnels et usagers"

et le topic :

"Educateur cherche échanges avec des professionnels et des usagers."

Donc les usagers qui travails ou non dans le secteur addicto, sont les bienvenus aussi drogue-peace




Message édité 10.01.20 21h32

Dernière modification par Rick (10 janvier 2020 à  21:32)

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Heashka
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Alors, sans vouloir approfondir un débat déjà presque abouti par d'autres réponses : je me sens obligé de revenir sur quelques points sans pourtant chercher la polémique.

Première correction (désolé...)

Serrah a écrit

"- Les usagers : ce sont des personnes qui consomment des substances stupéfiantes."

Faux archi faux, les usagers (notamment accueillis en CAARUD) pour un encadrement des pratiques et une approche de réduction des risques ne consomment pas forcément des stupéfiants que tu lui donnes l'étymologie juridique ou sociétale.

En effet, on accueilli des buveurs d'alcools tout comme des personnes de rue accro à d'autres choses, tabac, etc. bref.

Serrah a écrit

- Le toxicomane : ce sont des accrocs, voire des dépravés dans certaines situations et ils ont besoin d'accompagnement mais eux-seuls peuvent le demander et c'est là où je veux en venir :

Objectivement je vois ce que tu veux dire et c'est une population démunie on va pas se mentir.
Par contre quand tu dis "c'est eux-seuls qui peuvent demander l'accompagnement" alors excuse moi mais tu nous fais retourner la médecine psychiatrique 60 ans en arrière allez j'exagère, début année 80. C'est archi-faux, il faut que tu changes ta façon de soutenir la personne sous ta responsabilité.

Je ne sais pas si tu es soignant, doctorant, chercheur ou n'importe mais la première chose qu'on apprend dans l'addictologie en médecine expertise c'est que JUSTEMENT ça ne doit pas systématiquement venir de l'usager, on NE DOIT PAS attendre bêtement qu'il vienne vers nous.

Je m'explique, je reprend l'exemple du CAARUD comme on parle d'usagers. On ne parle de patient ! Parce qu'on ne cherche pas à soigner, ni eux. Notre objectif la-bas c'est qu'il pratique mieux, qu'il arrête d'injecter les coupes sans filtrer avant, qu'il lèche la seringue pour la dernière goutte de prod' alors que des alternatives sanitairements meilleures offrent le même résultat.
La différence est primordiale entre CAARUD et CSAPA (dans ce dernier, la personne veut une démarche de soin et de traitement).

Je sais que historiquement, l'asymétrie de la blouse blanche est diaboliquement ancrée mais il faut à tout pris mettre de côté ton envie de le soigner s'il n'est pas prêt ou n'en a pas envie. Historiquement c'était l'abstinence ou rien. De même, il faut considérer leur contexte de vie et si l'objectif n'est que de réduire c'est déjà un grand pas pour nous.

Tu n'aurais donc eu aucune formations sur nos périodes sombre où le soin se faisait sur le soin à tout prix, où l'avis de notre blouse blanche était sacré sans remise en question ? Il faut oublier tout ça si tu veux comprendre l'usager comme le patient consommateur.

Serrah a écrit

"On ne peut pas forcer l'aide, on ne peut aider quelqu'un que s'il veut réellement être aidé et est prêt à recevoir de l'aide, cette démarche pédagogique et sociale est longue et la fenêtre thérapeutique est moindre."

Là je suis d'accord, la motivation est essentiel mais il est PRIMORDIAL de nuancer que ce n'est pas qu'une question de volonté de s'en sortir (réseaux neuronaux de la volonté détruits, l'amotivation pathologique peut être acquise, etc.

Encore une fois, je ne sais pas si tu es soignant mais je prend la pire situation et j'imagine que tu l'ais. Je ne cherche pas la condécence je t'en assure mais s'il te plaît si tu ne fait pas évoluer ta pratique en addiction, enfin reconnue populairement comme une maladie neurobiologique.

Bref, tu ne construiras rien avec l'usager ou le patient. Si tu imposes ta vision, si tu n'essayes pas de changer pour comprendre son regard, alors ta thérapeutique ne sert à rien.

Dernière modification par Heashka (10 janvier 2020 à  22:11)


Je cours entre l'hôpital, le laboratoire et les services neuropsychiatriques quand je ne suis pas en conférence à la faculté de médecine pour écouter l'actualité sur l'addictologie.

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Sambkh homme
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Heashka a écrit

Serrah a écrit

- Le toxicomane : ce sont des accrocs, voire des dépravés dans certaines situations et ils ont besoin d'accompagnement mais eux-seuls peuvent le demander et c'est là où je veux en venir :

Objectivement je vois ce que tu veux dire et c'est une population démunie on va pas se mentir.
Par contre quand tu dis "c'est eux-seuls qui peuvent demander l'accompagnement" alors excuse moi mais tu nous fais retourner la médecine psychiatrique 60 ans en arrière allez j'exagère, début année 80. C'est archi-faux, il faut que tu changes ta façon de soutenir la personne sous ta responsabilité.

Je ne sais pas si tu es soignant, doctorant, chercheur ou n'importe mais la première chose qu'on apprend dans l'addictologie en médecine expertise c'est que JUSTEMENT ça ne doit pas systématiquement venir de l'usager, on NE DOIT PAS attendre bêtement qu'il vienne vers nous.

Je m'explique, je reprend l'exemple du CAARUD comme on parle d'usagers. On ne parle de patient ! Parce qu'on ne cherche pas à soigner, ni eux. Notre objectif la-bas c'est qu'il pratique mieux, qu'il arrête d'injecter les coupes sans filtrer avant, qu'il lèche la seringue pour la dernière goutte de prod' alors que des alternatives sanitairements meilleures offrent le même résultat., etc.

La toxicomanie et de plus la polytoxicomanie ne se définissent pas aussi aisément. Certains toxicomanes refusent qu'on les qualifie de la sorte, au vu du terme péjoratif. Si demain je consomme une quelconque drogue et que ce soit par injection, nasal, ou autre, je ne serai pas pour autant toxicomane. Et même si je consomme le weekend régulièrement je ne suis pas toxicomane. Il y a une qualité obligatoire pour qu'on puisse qualifier de toxicomane : il faut que le sujet ne puisse se passer de ses produits. Il y a la notion de nécessité, de dépendance.

Je voulais juste revenir sur ce point car on parle à tort de (poly)toxicomanie dans le jargon alors qu'on en abuse.

Dernière modification par Sambkh (17 janvier 2020 à  16:25)


Tout est bon dans le pochon

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