[ Addiction ]
Je me sent dans un brouillard constant

#1 
Fennecto homme
Nouveau membre France
14 février 2020 à  16:57
Hello à tous, je suis nouveau sur psychoactif en tant que membre même si je suis pas mal en mode visiteur.
Je suis un peu dans une spirale en ce moment, j'ai cherché un forum qui correspondrait à ce qu'il m'arrive mais je ne l'ai pas trouvé, l'alcool fait parti d'un tout, je poste donc dessus, j'espère que ce n'est pas grave.
J'ai 19 ans, j'ai des bonnes notes, je suis bien entouré et personne dans mon entourage peut se douter que j'ai des problèmes car selon la plupart d'entre je suis trop joyeux pour avoir des problèmes.
Mais c'est pas ce que dit ma famille, mes parents, apparemment je bois trop, et je suis assez d'accord avec eux, le week-end est mon moment à moi, je me permet de me mettre des murges monumentales, chaque occasion est la bonne pour boire. J'ai le goût du vin, de la bière qui est dans ma bouche toute la journée, je salive en y pensant comme si c'était une entrecôte, ou une clope comme si j'avais pas fumé depuis 2 semaines.
Au bout d'un moment ça suffisait plus, j'ai découvert la md, j'ai eu des expériences différentes, jamais mauvaises, et je fait toujours gaffe d'être dans un environnement sain et à espacer mes prises de 6 semaines au minimum, j'ai tiré deux potes là dedans, mais qui sont encore plus prudents que moi.
Sauf que j'ai pas de thunes, influencé par les pubs des premiers paris sportif remboursés je me suis lancé, je perd plus que je gagne.
Je fait des angoisses nocturnes quasi chaque nuits, je me sent seul niveau fille et je ne fait rien pour changer cela même quand j'ai l'occasion. J'ai l'impression d'être dans un épais brouillard tout le long de la journée, mes cernes grossissent de jours en jours et j'ai une constante envie de pleurer.
En plus c'est pas comme si mes parents avaient une mine d'or de médocs : codé, tramadol, veratran, et c'est ce dernier qui a attiré mon attention, ma seule obsession était de ressentir quelque chose qui me met à distance d'une vie remplie de stress, et de stopper ces foutues crises d'angoisses.
La défonce est pas forcément dingue, c'est peut être même du placebo même si des fois j'oublie ce que j'ai fait la veille, et que j'ai eu pas mal de pertes d'équilibre, le problème c'est que là même en parlant j'en salive.
J'ai l'impression d'avoir un tas d'addictions mineures sur le dos, et j'ai personne à qui parler, car mes potes sont loin de cet univers, j'ai peur d'être jugé, je sais vraiment pas quoi faire j'ai l'impression de m'enfermer dans une spirale, de plus pouvoir sortir de ce brouillard constant du lundi au vendredi.
Si mes parents s'en rendent compte ça posera problème, ma soeur à eu des problèmes avec l'héro dans le passé, ils sont assez à l'affût maintenant.
Dire tout ça à des inconnus ça me fait du bien, j'ai vu à quel point le forum est bienveillant, alors merci de m'avoir lu, si vous avez des petits tips je prends.
En tout cas bon week end :)

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Je fait des angoisses nocturnes quasi chaque nuits, je me sent seul niveau fille et je ne fait rien pour changer cela même quand j'ai l'occasion. J'ai l'impression d'être dans un épais brouillard tout le long de la journée, mes cernes grossissent de jours en jours et j'ai une constante envie de pleurer.



Hello ! Je suis dans la même situation que toi mon pote, la mélancolie qui me suit depuis un bon moments.. la sensation de ne pas s'épanouire sans alcool, un manque de confiance en soi ou une tristesse insistante qui pèse beaucoup et empêche d'avancé vers un destin colorée.. J'aime me détruire mentalement pour un moment de tranquillité.. un moments de solitude éternel héhé !
J'ai 19 ans de même et la vie sera rude si on ne lève pas la tete! les bons moments sont toujours présent, suffit de les accepté et de s'intégré réellement.. ce n'est que m'on point de vue. Courage et force a toi mon amis ne baisse pas les bras !

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#3 
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Ocram homme
PsychoAddict Suisse
14 février 2020 à  17:29

Fennecto a écrit

Fennecto 

Bonsoir,

Lire ton témoignage me fait un peu impression d être en présence de quelqu’un qui fait une dépression.

La dépression ça touche tout les âges et toutes les classes sociales, et parfois, la personne qui en souffre est capable de donner le change vis à vis de son entourage... les manifestations de là dépressions sont multiples et parfois pas faciles à voir ou à accepter de prime abords.

Le rapport que tu as avec les produits c est clairement une forme d automédication... et effectivement ça peut déraper...

Bref, tout ça pour te dire que si j étais toi j essaierais de trouver un professionnel avec qui parler pour essayer de te sortir la tête de ce brouillard, ne laisse pas cette situation pourrir trop longtemps. Il y a des psy très bien, il faut juste trouver celui avec lequel tu te sens bien.

C est bien d être venue en parler ici, c est un premier pas, ne t arrête pas en si bon chemin mets les choses en place pour que ça avance.

Prend soins de toi.

Ocram

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#4 
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Hilde femme
Adhérent PsychoACTIF France
14 février 2020 à  18:01

Fennecto a écrit

J'ai l'impression d'avoir un tas d'addictions mineures sur le dos, et j'ai personne à qui parler, car mes potes sont loin de cet univers, j'ai peur d'être jugé, je sais vraiment pas quoi faire j'ai l'impression de m'enfermer dans une spirale, de plus pouvoir sortir de ce brouillard constant du lundi au vendredi.

Coucou Fennecto et bienvenue sur PsychoACTIF!

Je suppose que si tu emploies le mot addiction tu as probablement essayé de mettre fin, d'espacer davantage, ou tout simplement de freiner tes consommations, pour sortir du brouillard dont tu parles, mais n'as pas réussi?

Le contexte de stress et d'anxiété que tu évoques rend certainement tout changement plus difficile mais tu peux être assuré que si tu réussis, par exemple à renoncer aux murges du week-end en te limitant, mettons, à quelques verres en soirée, après coup tu te sentiras beaucoup mieux physiquement, et plus lucide bien entendu. Progressivement et toute chose égale par ailleurs, ton niveau d'anxiété devrait se réduire naturellement avec la diminution de la consommation d'alcool, du moins après une petite période de sevrage, autrement dit de baisse de ta tolérance.

C'est difficile de te conseiller car je ne vois pas de solution facile à mettre en oeuvre : réussir à baisser ses consos exige beaucoup de motivation pour supporter les moments difficiles liés au sevrage. Mais si c'est l'excès de consommation qui met à mal ta santé physique et mentale à un moment il faudra sérieusement envisager d'en passer par là. Au moins ton entourage ne te pousse pas à la consommation et peut t'offrir un cadre adapté pour commencer à mieux la contrôler.

Il faut aussi que tu vois s'il est possible de modifier certaines choses dans ta vie pour rendre le niveau de stress auquel tu es exposé plus compatible avec un niveau auquel tu te sentirais de faire face au quotidien. 19 ans n'est pas l'âge le plus facile et si tu considères que tu as besoin de l'aide d'un professionnel de santé pour faire face à tes angoisses actuelles tu peux aussi consulter, ce serait peut-être plus raisonnable que de piocher des benzos dans l'armoire à pharmacie de tes parents. wink


Faut pas chercher midi à quatorze heures -
"19 heures c'est un peu tôt"

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#5 
Fennecto homme
Nouveau membre France
17 février 2020 à  19:10
Salut, merci pour vos messages.
J'ai fait un petit pas ce week end, j'ai réussi à parler à ma mère mais c'était très confus, je ne lui ai parlé que de la forme du mal être, elle n'a pas vraiment besoin de savoir le reste, et je me suis effondré avant d'avoir pu continué. On a conclu que un rdv avec un pro était à mettre en place, du coup c'est fait.
Pour répondre à Hilde, je n'ai jamais vraiment essayé de mettre fin à quoi que ce soit, ce n'est jamais allé plus loin que la prise de conscience, je ne pense pas que ce soit tout ça qui me mette dans un état "dépressif" pour reprendre le terme d'Ocram, mais que ça accentue fortement, évidemment.
Samedi j'ai reçu un message très violent de mon ex, c'était la nuit et j'étais éclaté, j'ai failli perdre mon sang froid car j'étais au bout, je sais pas si j'écrirais ce message si une goutte s'était rajoutée dans ce vase de problèmes.
Je me suis confié à une amie, qui me paie le train jusqu'à sa ville pour j'aille passer un peu de temps avec elle et me changer les idées, je ne suis vraiment pas motivé mais si je me bouge pas je m'en sortirai pas.
Ça fait toujours du bien d'en parler, et d'être lu, avec ou sans réponses, merci de votre attention et bonne soirée à vous :)

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#6 
Fennecto homme
Nouveau membre France
17 février 2020 à  19:12
Hello ! Je suis dans la même situation que toi mon pote, la mélancolie qui me suit depuis un bon moments.. la sensation de ne pas s'épanouire sans alcool, un manque de confiance en soi ou une tristesse insistante qui pèse beaucoup et empêche d'avancé vers un destin colorée.. J'aime me détruire mentalement pour un moment de tranquillité.. un moments de solitude éternel héhé !



Alors, en plus d'avoir le même âge, on est sans doute un peu dans la même situation ^^. Courage à toi l'ami

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Je suis passé par la et s'est compliqué comme situation l'anxiété génére le stress et comme tu dis s'est un cercle vicieux un engrenage, la base de mes addictions d'ailleurs, et tu est loin d’être tout seul dit toi bien ça, s'est compliqué à comprendre le pourquoi  du comment mais en mettant des choses en place petit à petit tu reprend conscience de la chance que tu as, et qu'on a tous d’être la, chacun à faire ce qu'il a à faire pour se construire une vie mais dans l'ensemble tout le monde en est réduit à l'existence, la solitude et tout ce qui va avec , voila moi aussi j'avais envie de partager ce petit paragraphe assez vide de sens fume_une_joint mais qui correspond le mieux à ce que je voulais exprimer par rapport à ta situation, l'impression d'étre trise en permanence, sensation de vide ça dépend des personnes ok, mais au fond s'est pour les même raisons, relationnel, image de soi, et situation social, et l'alcool ou autre qui vient nous réconforter du moins un moment face à ce monde ou cette vie qui nous donne l'impression d'étre des caisses à empiler, bon j'espère que s'est lisible (désolé si s'est autocentré)
le fait que tu en est parlé à ta famille et en plus a des proches, s'est une excellente chose, pareil pour le professionnel de santé, s'est dure au début d'annoncer ça et de tout déballer mais s'est justement ce qui va t'aider à pouvoir te sentir en confiance, la transparence entre ses proches c'est très important, et désolé pour ceux qui n'en n'ont plus.. essaye aussi de te rapprocher de tes amis ou d'un ami en particulier qui ne consomme pas ou peu et en qui tu as confiance, ça peut vraiment aider, et je serai toi j'arrêterai la MD disons 2 ou 3 mois, histoire de reposer ton cerveau, la encore s'est un avis personnel.

prend soin de toi
Bloodys

Dernière modification par Bloodysoin (17 février 2020 à  23:47)

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