Maud, comme d'habitude on se retrouve,
Je suis d'accord avec toi, moi aussi j'ai pris 10mg le soir en me couchant pour les effets myorelaxant du
valium.
Il est très utile pour calmer les manifestations physiques des
sevrages, pour moi la
codéine.
Personnellement, je n'ai ressenti d'effet négatif que lorsque le manque physique a régressé. Le
valium m'a alors fait plonger dans un sommeil plus lourd et des réveil avec un bon mal de tête, signe qu'il était temps de commencer à le réduire (je l'ai pris un an et demi donc j'y était accoutumé).
Sa demi vie longue c'est très utile face au manque physique, mais aussi lorsqu'il faut arrêter de prendre du
valium si on l'a fait un bon petit bout de temps.
Si tu le prends toujours Maud, je termine ma réduction: 10mg en juin dernier, 1mg actuellement. J'ai pris mon temps mais ça n'est pas un
sevrage comparable aux
opiacés. Je n'ai vraiment eu de gêne qu'à partir de 3mg. De 2 à 1 ça a été 6 semaines d'insomnies, d'impatiences nocturnes et d'agitation physique et mentale mais ça c'est moi (j'ai manifestement une sensibilité un peu exacerbée aux produits psychoactifs mais tout fini par rentrer dans l'ordre) et c'était 100 fois pire pour la
codéine.
D'ici un ou deux mois (mon psy ne veut plus que je réduise pour l'instant), je vais enfin arrêter pour me retrouver uniquement avec mon antidépresseur que je ne peux pas arrêter pour l'instant et peut être jamais d'ailleurs mais c'est un autre sujet.
Ah, pour Julien, si tu te sens en difficulté avec ton
sevrage, va voir ton médecin car le
valium n'est pas un médoc anodin et 10mg en auto médication ce n'est pas rien, même si tu es tombé sur une molécule utile.