[ Venlafaxine ]
Effexor - expériences de colère ou d’agressivité avec un AD ?

#1 
IsadoraD femme
Borderline et brodeuse de lignes France
22 août 2020 à  02:04
Bonjour à tous,

Après plusieurs années difficiles, addictions et comportements borderline, j’ai commencé à expérimenté plusieurs traitement début 2017 : prozac et abilify, tercian, avant de trouver un équilibre avec l’ad et brintellix combiné au lamictal un antiépileptique.
J’ai arrêté tout traitement vers mars 2019 et j’ai réussi à trouver un équilibre.
Même si j’avais encore des difficultés j’avais trouvé une stabilité émotionnelle  et comportementale.

Suite au confinement et au deconfinement j’ai été pas mal perturbé et le mois de juin a été compliqué.
Crise d’angoisse, troubles paniques, toujours à fleur de peau, insomnies crises de larmes, anxiété , tension permanente etc ...

Ma psychiatre m’a prescris un nouvel antidépresseur Effexor que j’ai commencé mi juillet.

Je ressens beaucoup d’effets positifs, me sens énergique, positive, avec des envies.
Plus du tout de crises de larmes de pleurs pour rien

Par contre plusieurs fois de suite, lors de soirées, souvent après conso d’alcool mais pas toujours, j’ai eu un comportement étrange qui ne me ressemble pas et a déstabilisé mes proches.
Je me suis montrée très dans le conflit, à créer des gros débats pour un rien , vite en colère , emportée , dans l’exces

Pas non plus « agressive «  mais avec une attitude un peu sur le qui vive et énervée
Comme si la colère avait remplacée la tristesse ...

Ça ne me ressemble pas du tout et je me demande si cela est dû à mon actualité personnelle ou si cela a un lien avec l’effexor

Avez vous déjà remarqué cela suite à cet antidépresseur (ou un autre ) ?

Merci d’avance pour vos témoignages

Tout ce qui monte redescend.
Sauf Laïka.

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Régular Psyché a écrit

bah c'est la dure loi des anti dépresseurs. Sa te calme un certains temps puis au bout d'un moment du pètes un plomb ..

comment ça peter un plomb ? Car si elle n'a plus de tristesse et qu'elle se sent positive j'appelle pas ça peter un plomb perso.

Moi ça me fait pareil, je prend Sertraline qui est un ISRS. Je dirai pas que c'est de la colère mais plus un "reveil" de mon ego dans le bon sens du terme. Avant mon traitement j'étais dans l'auto-flagellation, voir me considérer comme quelqu'un de mauvais, même diabolique sans raison, culpabiliser tout le temps, enfin bref. Depuis le traitement ça a fortement atténuer tout ça et c'est vrais que parfois j'ai tendance à m'emporter et avoir par moment trop confiance en moi face au danger, comme une forme de légère hypomanie, mais ça me dérange pas au contraire. En plus EmmaMerlin le médicament que tu prend agis aussi sur la noradrénaline donc doit logiquement avoir un effet encore plus stimulant donc moi je trouve pas ça anormal ce dont tu parles, après faudrait en parler à ton psychiatre ...

je rajouterai aussi que avec l'AD j'ai tendance à "tenir" plus l'alcool, et donc de consommer plus que d'habitude quand je suis avec des amis, donc le problème que tu ressens est peut-être là qui sait. Moi perso j'essaye de boire moins depuis que j'ai l'AD car je sais que je vais avoir tendance à consommer trop et donc avoir des effets indésirables plus prononcés que d'habitude.

Dernière modification par kimann (22 août 2020 à  04:50)

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Alors, pour répondre simplement a la question de ce topic la réponse est : OUI , j'ai littéralement saccagé ma chambre a la suite d'une seul et unique prise de paroxétine associé avec de l'alcool tout en sachant que cette association est fortement déconseillé par les psychiatre , médecin et notice d'utilisation.

J'ai d'ailleurs des photos de ce jour donc preuve a l'appuis de mes dires faites par mon père qui m'avais foutu dehors le temps de décuvé et de reprendre mes esprit , j'était dans un état t'elle que j'aurais pu commettre l'irréparable.

ATTENTION je précise être atteint de problème psychiatrique ( TDA/H ) donc de base je suis déja quelqu'un de pas très équilibré et comme on ne peut jamais prévoir a l'avance comment on va réagir a une substance et que les antidépresseur mélangé a l'alcool sont déconseiller par les professionnel de santé j'ai maladroitement fait un gros fuck a la RDR ce jour la , mais j'ai retenu la leçon je ne m'y risquerai plus.

Psychoactivement

merci-1

Dernière modification par Psychopioïde (23 août 2020 à  23:41)


« L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit. »

Aristote

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#4 
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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA France
24 août 2020 à  01:20
Les antidépresseurs sont connus pour lever les inhibitions, surtout en début de traitement (à partir de 7 jours en général), c’est sensé « booster », mais parfois les effets ne sont pas ceux attendus... en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes.

Je cite le Vidal :
« Tous les traitements antidépresseurs sont susceptibles d'induire un épisode maniaque chez les personnes prédisposées : en cas d'euphorie, d'excitation inhabituelle ou de comportement anormal survenant sous traitement, une consultation médicale rapide est nécessaire. »

« Effets indésirables possibles du médicament EFFEXOR
Fréquents (1 à 10 % des utilisateurs) :
nervosité, confusion des idées ;
Peu fréquents : impossibilité à rester assis ou debout tranquillement, agitation, agressivité. »
Entre autres, pour ne citer que ceux qui peuvent te concerner.
(https://eurekasante.vidal.fr/medicament … EXOR.html)

La base de donnée publique des médicaments ajoute :

Autres effets indésirables pour lesquels vous devez contacter votre médecin (la fréquence de ces effets secondaires est incluse dans la liste « Autres effets indésirables pouvant survenir » ci-dessous) :
· Problèmes psychiatriques, comme une hyperactivité et une sensation de surexcitation inhabituelle

Autres effets indésirables pouvant survenir :
Peu fréquent (peut toucher jusqu’à 1 personne sur 100) :
· Activité excessive, accélération de la pensée et diminution du besoin de dormir (état maniaque)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Idées et comportements suicidaires, des cas d’idées suicidaires et de comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par la venlafaxine ou précocement après l’arrêt du traitement.
· Agressivité.
(http://base-donnees-publique.medicament … typedoc=N)

Dernière modification par Stelli (24 août 2020 à  01:23)

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Je rajoute un lien intéressant (a mon sens) qui développe notamment sur la raison de la levée de l’inhibition du 7 eme jour (en rouge) et des différents types d’AD : les ISRS (Sérotonine), IMAO (Mono amine oxydase), les IRSNa (séroto et adré) et les tricycliques (Sérotonine/adrénaline/dopamine).
Je découvre une classe que je connais pas les NASSA qui agissent spécifiquement sur l’adré et la seroto mais quelle différence avec les IRSNa je vais faire qlq recherches ...

http://entraide-esi-ide.com/les-antidepresseurs/

Dernière modification par Sufenta (24 août 2020 à  06:44)


SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

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bonjour,

L'effexor est un AD  qui donne pas mal d'énergie à certains patients, comme moi.

Perso, je ne suis pas plus agressive, mais je ne l'étais pas avant.

J'ai remarqué, comme mon entourage, qu'il avait fait chuter mon anxiété et mon niveau de ressenti des émotions (j'étais hyper émotive à un stade handicapant sur le plan social). Par contre, je suis un peu comme un hamster dans sa roue. Le monde semble avoir ralenti ou bien moi j'ai accéléré, je ne saurais pas dire mais c'est déroutant.

Je parle encore plus, plus vite, je coupe les autres parce qu'ils sont lents alors j'ai tendance à parler pour eux, j'en ai honte, mais c'est plus fort que moi.

Mon cerveau est encore plus en ébullition qu'avant.

Je ris plus, mais je ne suis pas plus agressive.

Mise à part la baisse du seuil des émotions, rien de ce qui m'arrive n'est étranger, c'est juste plus, trop parfois. Je vois plus haut qu'on parle d'hyper activité.

Mon psy et moi avons décidé de réduire le dosage de 37,5 mg passant de 150 à je ne sais quoi, histoire de voir si je me calme et si ma tension physique (des tiraillements dans les membres, nerveuse et mes impatiences ne sont pas elles aussi le fruit de l'effexor.

J'ai été dépendante et j'ai terminé un sevrage dégressif de la codéine il y a maintenant 3 ans et demi. Cette tension ressemble beaucoup au manque physique mais en plus faible. J'ai pensé que c'était un syndrome de sevrage prolongé très prolongé physiquement, mais maintenant on cherche avec mon psy côté effexor, veineux (impatiences) et neurologique aussi.

Si de ton côté tu as des poussées d'agressivité incongrues, ils faudrait en parler car le dosage ou le médoc est peut être trop intense.

J'ai un trouble anxieux généralisé chronique (dit on, moi j'ai pas renoncé à en guérir) et la balance entre la rechute dans les abysses de l'angoisse ou l'hyperactivité penche toujours du côté du hamster dans sa roue.

Bon courage à toi.

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