C’est pas exactement pareil en
IV et fumé mais c’est ce qui s’en rapproche le plus (la
descente est la même pour ma part idem pour le
craving qui est aussi violent et compliqué à gérer, surtout aux doses que je consommais).
Si tu mets à côté le produit agit mais lentement car il diffuse dans les tissus, comme une sous cutanée en gros. Il ne faut pas le compter comme « perdu » mais comme qqch qui agira beaucoup plus lentement et progressivement mais à prendre en compte si tu comptes retenter.
J’ai longtemps
IV la
coke, j’en ai abusé même, je suis passée à la
base pcq j’avais tendance à me charcuter en fin de session et c’était pas ce que je voulais. J’ai vécu une sale expérience avec un ex qui a fait une grave infection à cause des
IV de C. Un staphylocoque doré qui a infecté l’endocarde, le muscle cardiaque. Il s’en est tiré mais il a replongé pareil derrière et je pouvais plus assister à ça sans rien pouvoir y faire. C’est dur de voir quelqu’un se détruire sous vos yeux. On se sent impuissant. Et je sais trop bien qu’on ne peut que décider soi-même de changer. Il ne le souhaitait pas.
En basant j’ai retrouvé des effets similaires et les mêmes travers, les mêmes abus, la boucherie en moins. Il m’est arrivé de griller 10g en une session (genre sur 12 ou 15h, je commençais en fin de journée et je m’arrêtais en fin de matinée quand tout y était passé... J’étais incapable de résister au
craving. J’ai fini par reprendre le contrôle mais ça a pris du temps. Et j’ai pu récupérer mes veines...
Je ne sais pas si tout le monde y trouverait son compte, pour moi le passage de l’IV à la
base à fonctionné.
Depuis je reconsomme occasionnellement, en
IV, parfois fumée. Comme quoi rien n’est perdu... Je connais mes limites et mes faiblesses, je sais à quel point j’aime ça, alors je me fixe des limites, ça reste exceptionnel. Des extras, à distance dans le temps et avec des quantités très limitées.
Beaucoup de choses ont changé dans ma vie par ailleurs, je pense que c’est important de préciser que ça ne s’est pas fait tout seul et que la
base n’est pas la solution à tout, mis à part qu’elle épargne les veines (et les risques spécifiques à l’IV), cette ROA comporte grosso modo les mêmes risques car la montée est puissante et la
descente aussi raide.