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Dernière modification par meumeuh (01 mars 2025 à 01:58)
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Aurore 83 a écrit
Bonsoir,
Voilà je vais vous raconter un peu ma vie avec les additions.
Une grand pere alcoolique mon père également ( il a fait un sevrage et ne boit plus depuis plusieurs années)
Nous sommes 3 enfants et qui a malheureusement irrité de ce gène ?!
Moi suite à mon divorce j’ai commencé à boire et de plus en plus.
J’ai fait un sevrage et ne voit plus depuis 1 an.
Le problème c’est que j’aime être parfois dans un état différent de bien être d’euphorie et malheureusement j’ai goûté la cocaïne !!!
J’en prend de temps en temps ( 1 g ou 2 par mois )
Je sais pertinemment que c’est pas bien. Ce besoin de se sentir différent c’est bien un moment
Au début de mes consommations
Euphorique speed la parole facile et joyeuse.
Mais à force maintenant quand je consomme je reste chez seule ça me détend mais me reste éveillée, je mange peu !!!
Quand j’en ai plus je suis pas bien je suis énervée et que le manque n’est plus la, c’est tellement agréable de se sentir à nouveau presque normal on va dire
Et je vais en chercher à nouveau
J’en peux plus
Il y a 2 heures j’ai pris ma dernière trace, bloqué et supprimé les personnes que j’avais voir pour en avoir.
Le plus longtemps sans consommer c’était 2 mois
Et putain pourquoi j’y retourne ?
Je n’ai plus l’alcool pour avoir autre chose pour me sentir différente
Je ne veux pas reboire
Je suis fière d’être sevré de l’alcool
Maintenant il faut que je tienne le coup pour ne plus reprendre de cocaïne.
Avez vous des astuces pour m’aider à tenir sans aide médicale ?
Merci beaucoup
Hello, moi je me suis beaucoup battu avec la coke depuis 2 ans
Point commun avec toi ,j'ai fait un sevrage alcool après quasi 10 ans de consommation tout les jours (commencé a 14 ans ) a la fin j'étais soul H24 , je buvais des le réveil a 5h en allant au taff etc ....breeeef sevrage brut , pas de cure mais suivis par mon médecin avec une aide médicamenteuse pendant quelques semaines...
Puis au bout de 2 ou 3 mois j'ai commencé a sniffer, d'abord de temps en temps, puis tout les jours, puis du matin au soir 1g/jour puis 2 puis 3 etc ... Je me suis laissé glisser dans l'addiction complètement, arrivé un moment je suis tellement ruiné le nez que je pouvais plus sniffer, du coup je me suis mis a fumer la c et la sans le savoir j'ai fait le grand plongeon dans l'addiction, j'ai commencé a louper le boulot, être en arrêt maladie, me renfermé etc etc tant que j'arrivais a retirer de l'argent je consommais , j'ai même volé des proches ou des collègues etc ... Régulièrement je faisais des sessions de 3 4 voir 5 jours sans manger sans dormir etc .
Breeeef voilà pour te planter le décor
Faut savoir que la coke crée une addiction uniquement psychologique, ça entraîne aucune dépendance physique comme l'alcool, l'héro ou le bedo ...
Autrement dit, c'est juste dans la tête
Moi ce qui m'a sorti de tout ça , c'est simple et radical,j'ai confié ma carte a ma sœur, exigé quelle me donne jamais de cash , puis j'ai demandé à être placé sous curatelle , comme ça le cabinet gère tout mon budget et me donne uniquement ce qui est dispo après déduction de toutes les charges et facture...
Voilà voilà ... Au début tu déprime ça te manque etc mais tu souffres pas comme j'ai souffert en arrêtant l'héro ou l'alcool avec tout les syndromes de sevrage etc ...
Voilà faut juste se faire violence puis je peux que te conseiller de te rapprocher d'un csapa ou autre organisme spécialisé dans l'addiction en général c'est des gens super et ça fait toujours du bien de se confier et vider son sac avec des pros qui sont vraiment sans jugement...
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Aurore 83 a écrit
C’est vraiment une merde la C
Elle nous coupe du monde et nous fait perdre beaucoup ?
faut arreter de tout mettre sur le dos du produit, ok il peut y avoir des pertes de gestion de conso, cela m'est déjà arrivé mais j'ai reussi a mettre des stratégies pour ne pas faire que de la merde
moi elle ne m'a jamais coupé socialement du monde,donc merci de parler en : Je
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Juste pour info la coke n'est pas un opioïde
Aurore 83 a écrit
Nous sommes 3 enfants et qui a malheureusement irrité de ce gène ?!
Mais tu crois vraiment à cela ? car Non il n'y a aucune corrélations avec "ce gène'' mais pour t'expliquer et pour faire au plus simple car d'autres facteurs existent :
il y a l'environnement socioculturel qui lui peut influer ou pas sur le fait de consommer des drogues ilicites comme licites ( par ex l'alcool).
Ex : Si dans une famille, il est courant de boire de l'alcool lors des repas, un enfant peut grandir en pensant que c'est une habitude normale, avec l'alcool mais pas forcément avec les drogues illicites, sauf s'il a des amis avec lesquels, il vas pouvoir tester des drogues comme la coke, le cannabis etc...
Amicalement
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meumeuh a écrit
Juste pour info la coke n'est pas un opioïde
Aurore 83 a écrit
Nous sommes 3 enfants et qui a malheureusement irrité de ce gène ?!
Mais tu crois vraiment à cela ? car Non il n'y a aucune corrélations avec "ce gène'' mais pour t'expliquer et pour faire au plus simple car d'autres facteurs existent :
il y a l'environnement socioculturel qui lui peut influer ou pas sur le fait de consommer des drogues ilicites comme licites ( par ex l'alcool).
Ex : Si dans une famille, il est courant de boire de l'alcool lors des repas, un enfant peut grandir en pensant que c'est une habitude normale, avec l'alcool mais pas forcément avec les drogues illicites, sauf s'il a des amis avec lesquels, il vas pouvoir tester des drogues comme la coke, le cannabis etc...
Amicalement
Punaise, j'étais persuadée que la cocaïne était à base d'opiacés, la honte...
Après je n'ai jamais été consommatrice, juste quelques essais.
Quelle en est la base, en fait?
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Mynight a écrit
Quelle en est la base, en fait?
La cocaïne est un produit psychoactif de la classe des stimulants du système nerveux central. Sa formule chimique est methyl 3-(benzoyloxy)-8-methyl-8-azabicyclo[3.2.1]octane-2-carboxylate. Elle est issue de la feuille du cocaïer (un arbuste d’Amérique du Sud) et il faut plusieurs centaines de kg de feuilles de coca pour produire 1 kg de cocaïne.
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages
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meumeuh a écrit
C'est un stimulant , un peu à l'opposé des opiacés
Mynight a écrit
Quelle en est la base, en fait?
La cocaïne est un produit psychoactif de la classe des stimulants du système nerveux central. Sa formule chimique est methyl 3-(benzoyloxy)-8-methyl-8-azabicyclo[3.2.1]octane-2-carboxylate. Elle est issue de la feuille du cocaïer (un arbuste d’Amérique du Sud) et il faut plusieurs centaines de kg de feuilles de coca pour produire 1 kg de cocaïne.
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages
Merci beaucoup pour l'info, j'étais complètement à côté de la plaque au sujet de la coke, mais vraiment!
Merci pour tes infos précises.
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meumeuh a écrit
Aurore 83 a écrit
C’est vraiment une merde la C
Elle nous coupe du monde et nous fait perdre beaucoup ?faut arreter de tout mettre sur le dos du produit, ok il peut y avoir des pertes de gestion de conso, cela m'est déjà arrivé mais j'ai reussi a mettre des stratégies pour ne pas faire que de la merde
moi elle ne m'a jamais coupé socialement du monde,donc merci de parler en : Je
C’est de la merde point.
Mentalement, physiquement, financièrement et j’en passe
Dernière modification par pierre (16 juillet 2025 à 20:55)
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Moussa131 a écrit
On ne nie pas la réalité peut être que pour toi ça n’as pas marché mais plein de gens sur ce forum on une relation saine avec la c et ne tomberont pas dans l’addiction ou quoi que ce soit d’autres.
ce n’est peut être pas ta réalité mais c’est pas de la merde. Tout dépends de la personne et de ce qu’elle en fait et ça marche pour toutes les drogues quelles qu’elles soient.
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Moussa131 a écrit
Dommage de nier la réalité. On le sait que s’est de la merde c’est une réalité
Ta réalité n'est pas LA réalité de tout le monde,et puis ce n'est rien de plus que ton opinion personnelle , et donc tu fais des généralités trompeuses
De plus :
CGU a écrit
Il est important de nous exprimer en notre nom propre et de parler en "JE", pour éviter au maximum les jugements de valeur. Nous parlons ici du respect de la personne et de son parcours. S'exprimer en "JE", témoignages et vécus personnels sont de valeur, bien plus qu'une connaissance livresque, purement théorique. La "science n'est infuse pour personne".
Frérot, amha tu n'est pas au bon endroit ,je pense que l'on va se consulter entre modos.
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Moussa131 a écrit
Force à tous ceux qui luttent meme si je doute qu’il y en ai ici.
T'es qui pour nous jugé ainsi ? Vas chez les Narcotique Anonyme (NA), ici tu es sur PsychoACTIF.org !!
Moussa131 a écrit
Courage a tous et dommage de vivre dans le deni. Sa reste une drogue sa reste très néfaste meme si on pense gerer
Encore des critiques...
Je prend différentes drogues, comme de l’héroïne, de la cocaïne ou du LSD depuis 25 ans et j’ai une vie que j'adore, je ne changerais pour rien au monde.
La culpabilité ne fait pas partie de ma vie.
Je te laisse vivre avec ton deni vis-à-vis des consommateurs de drogues.
Oui, beaucoup vivent bien et mieux en consommant des produits, reste dans le déni Mr NA !!
Bye bye !
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Substance démoniaque a écrit
c'est aussi un droit de pouvoir l'exprimer.
Nous acceptons tous les PUD et leurs divers parcours personnels,
Mais nous ne sommes pas qu’un forum : nous sommes aussi une association militante avec une ligne éditoriale et des CGU.
Toute personne comme lui qui diabolise les drogues et en fait une vérité absolue, de surcroît en généralisant sa situation à tout le monde qui consomme de la cocaïne, qui ne veut rien savoir de nos arguments et continue à polluer eh bien non il n'est pas au bon endroit et n'est plus le bienvenu !
Par ex moi, j’ai tapé mes premières traces de beida il y a plus de 25 ans. À ce jour, j’en consomme une fois tous les deux ou trois mois.
MM
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Substance démoniaque a écrit
J'ai 31 ans aujourd'hui, j'ai touché aux benzos à 20 ans, j'ai touché aux opiacés à 23, et aujourd'hui je le regrette. Surtout pour les opiacés, car il n'y a jamais eu de consentement éclairé concernant les benzos pour ma part, jamais les psy ne m'ont parlé de dépendance physique, de tolérance et du reste lorsqu'ils m'ont prescrit ça pour la première fois. J'ai comme été "drogué" à mon insu pour faire une analogie,
A mon avis, c'est un peu facile de faire retomber ce que tu considères comme des erreurs sur les psys, la société, le monde entier....
On n'est plus au moyen âge où seuls des érudits, le plus souvent écclésiastiques détenaient le savoir et surtout, la possibilité de lire...Depuis des décennies et à fortiori depuis internet, chacun peut s'informer, se renseigner avant de prendre un produit ou un médicament.
Les médecins et les pharmaciens dans leur ensemble ne sont ni des dieux tout puissants, ni des puits de science infaillibles. Ils sont des humains comme toi, avec leurs certitudes, leurs opinions et leur vécu, aussi c'est à toi de peser le pour et le contre, de te renseigner partout et de t'introspecter car il s'agit de TOI et de personne d'autre!
Le toubib le plus réputé au monde ne pourrait pas me faire avaler une molécule si je considère qu'elle ne me conviendra pas! Même si je me trompe, je ne pourrait alors, m'en prendre qu'à moi et à moi seul!
Quant à Moussa, je crois qu'il mélange tout, souvent le problème qu'ont les gens, c'est l'addiction et la perte de contrôle et de liberté face à une conduite ou un produit mais ce n'est pas le produit en lui même qui est le problème, c'est l'usage qu'on en fait et la relation qu'on a vis à vis de lui. Et cette sempiternelle diabolisation! plus ça va plus les hygiènistes sont à la manoeuvre! A quoi bon une vie "saine" si on s'y emmerde? C'est comme faire retomber la faute de la délinquence sur les usagers de drogue illicite, personne ne pense jamais que la faute viendrait bien plus du manque total de prévention honnête et sérieuse dès le plus jeune âge ET de la prohibition...
C'est bien triste de se rendre malheureux soi même avec des regrets et de la culpabilisation, la société des "braves gens"s'en charge déjà parfaitement...
Mas
Dernière modification par Mascarpone (Hier à 14:34)
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Mascarpone a écrit
A mon avis, c'est un peu facile de faire retomber ce que tu considères comme des erreurs sur les psys, la société, le monde entier.... On n'est plus au moyen âge où seuls des érudits, le plus souvent écclésiastiques détenaient le savoir et surtout, la possibilité de lire...Depuis des décennies et à fortiori depuis internet, chacun peut s'informer, se renseigner avant de prendre un produit ou un médicament.
Tu n'as pas saisi avec exactitude la teneur de mon commentaire, cher Mascarpone. Lorsque je parle d'addiction, de dépendance, quelque soit la substance, je ne rejète pas nécessairement la faute sur la société et ne l'associe pas non plus à ma propre dépendance. Il ne s'agissait rien de plus que d'une réflexion philosophique embryonnaire appuyée elle-même sur les réflexions de Carl Gustav Jung qui, au coeur de son travail, s'est interrogé sur la quête de l'âme et son rapport à l'addiction. Bien à l'inverse d'une remontrance envers la dépendance et l'addiction, Carl Jung y associe une recherche de transcendance et de connexion avec notre être intérieur. Ce n'était donc pas un blâme envers l'addiction.
Sur la deuxième partie de mon commentaire, qui cette fois ne concerne pas le rapport que les autres possèdent en lien avec leur addiction mais me concerne sur le plan personnel, tu m'excuseras, mais tu as entièrement faux sur toute la ligne. Le médecin a le devoir absolu de garantir un consentement éclairé à son patient par le nécessité formelle de l'informer sur absolument tous les risques relatifs à la prise d'un médicament, qu'il s'agisse d'un suppositoire pour hémorroïdes, d'un paracétamol, mais d'avantage encore lorsqu'il s'agit d'un psychotrope, quel qu'il soit. C'est son devoir, car le patient n'est dans un premier temps pas formé pour cerner les enjeux gravitant autour de la prise d'une drogue, mais est également soumis à l'argument d'autorité du corps médical débouchant sur une bien malheureuse relation de confiance algorithmique. Si le médecin n'informe pas son patient des risques reliés à ce qui lui est prescrit, il ne fait d'une part pas son boulot, mais il y a également un risque iatrogènique rendant le médecin unique responsable des complications, si complications il y a, engendrées par une prescription, quelle qu'elle soit.
Bien sûr, le patient dispose d'internet et de toute une littérature scientifique devenue d'ailleurs très prolifique au cours de la dernière décennie. Mais rejeter la faute sur un patient de 20 ans, qui ne posséderait absolument aucune base en pharmacologie et dans un cadre où ce dernier n'exploiterait pas une base de donnée à portée, ça, ce serait comme tu dis "un peu facile" et c'est une réthorique sophistique trop exploitée par les médecins qui se déchargent de leur responsabilité en blâmant les patients. Les médecins ne sont certes pas des dieux, ils ne sont pas non plus omniscients, mais ils connaissent les risques d'abus, de mésusage et de dépendance des drogues qu'ils prescrivent et ont assez de recul pour informer, former et prévenir.
Pour permettre de bien me faire comprendre, je ne blâme pas les drogués d'être drogués puisque j'en fais partie. Ceux qui choisissent de le faire eux-même en ayant parfaitement conscience des risques que cette voie peut engendrer (les risques et les bénéfices compris), possèdent leur droit le plus strict. Sur le plan personnel, et là où je voulais en venir, j'ai choisi d'être dépendant aux opiacés et ne rejette la faute sur personne. Ni la société ou les psy ou qui d'autre. C'était mon propre choix, que je le regrette ou non ne change rien, c'est fait et j'ai kiffé le moment. Pour les benzo, en revanche, ce n'était pas mon choix et mon esprit vindicatif est parfaitement légitime.
Bien chaleureusement, j'espère m'être fait comprendre cette fois-ci.
Dernière modification par Substance démoniaque (Hier à 16:03)
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Substance démoniaque a écrit
Sur la deuxième partie de mon commentaire, qui cette fois ne concerne pas le rapport que les autres possèdent en lien avec leur addiction mais me concerne sur le plan personnel, tu m'excuseras, mais tu as entièrement faux sur toute la ligne. Le médecin a le devoir absolu de garantir un consentement éclairé à son patient par le nécessité formelle de l'informer sur absolument tous les risques relatifs à la prise d'un médicament, qu'il s'agisse d'un suppositoire pour hémorroïdes, d'un paracétamol, mais d'avantage encore lorsqu'il s'agit d'un psychotrope, quel qu'il soit. C'est son devoir, car le patient n'est dans un premier temps pas formé pour cerner les enjeux gravitant autour de la prise d'une drogue, mais est également soumis à l'argument d'autorité du corps médical débouchant sur une bien malheureuse relation de confiance algorithmique. Si le médecin n'informe pas son patient des risques reliés à ce qui lui est prescrit, il ne fait d'une part pas son boulot, mais il y a également un risque iatrogènique rendant le médecin unique responsable des complications, si complications il y a, engendrées par une prescription, quelle qu'elle soit.
Salut!
Je suis tout à fait d'accord avec toi mais dans les faits et d'une manière bien trop générale ce n'est absolument pas le cas. Il n'y a aucune transparence avec le patient, jamais de mises en garde des effets secondaires, le sujet est aussi très souvent évité même lorsque la personne s'en plaint. Et je parle d'expérience, je l'ai vécue encore ce matin au CMP. C'est pour cette raison que l'auto support existe par ailleurs menfin.....
Et en toute honnêteté tu ne trouves pas cela absurde de croire que les médecins ont des représailles pour informations non transmises aux patients. L'ordre des médecins c'est un délire frérot. J'irai jusqu'à dire que certains médecins tuent en toute impunité.
Fort heureusement il y a encore de bons praticiens, je ne me permettrai jamais de faire de trop grosses généralités. Mais factuellement il n'y a pas vraiment d'études qui tendent à démontrer mes propos qui pourtant rejoignent des milliers de témoignages sur les maltraitances médicales dont une partie sur PA.
Moi aussi on m'a mise sous benzos au long cours à l'âge de 16 ans, j'ai arrêter à 20 ans sans problème et je n'y ai plus touchée jusqu'à mes 27 ans dans le but de gérer mon addiction aux opiacés pendant un an. J'ai de nouveau arrêtée sans difficultés grâce à la méthadone pendant 5 ans et depuis mon sevrage TSO j'en consomme tous les jours (10 mg de valium) en plus de mes ADs.
Bref tout ça pour dire qu'il est vrai que ce n'était peut être pas malin de me prescrire des benzos aussi jeune mais la réalité c'est que perso j'en avais besoin! Et on ne m'a pas parlé de dépendance au début et c'est pas grave dans le sens où cela m'a permise de m'en détacher avec moins de pression. Maintenant, je sais et je ferai attention si je décide de l'arrêter.
Substance démoniaque a écrit
Pour moi, l'addiction n'est que le reflet d'une âme tentant de se libérer de certaines entraves que la vie et la société nous ont imposées, comme une vaine tentative de s'affranchir de la solitude et de l'isolement.
Pour moi, il s'agit juste d'une perte de contrôle dans la relation au produit. Tu parles en Je de fait rien à te reprocher mais je tiens tout de même à te dire que je pense que ton raisonnement est douloureux. Si vraiment je pensais de la même façon que toi ma culpabilité deviendrais étouffante et délétère pour ma psyché au vu de mon parcours. Et je trouve que cette vision des choses est emplie de clichés ; vaine tentative de s'affranchir de la solitude et de l'isolement. Lourd et j'espère que tu parles vraiment en ton nom ^^.
C'est pour toutes ces raisons que je fais de la RDR et de l'auto support depuis 10 ans, justement pour pallier à ces manquements. Et aussi pour trouver des stratégies avec mes pairs dans le but de me retrouver moins seule devant un médecin. Apprendre à faire valoir nos droits d'usagers de drogues fait aussi partie des missions du forum et ça l'est historiquement en RDR.
Substance démoniaque a écrit
Les médecins ne sont certes pas des dieux, ils ne sont pas non plus omniscients, mais ils connaissent les risques d'abus, de mésusage et de dépendance des drogues qu'ils prescrivent et ont assez de recul pour informer, former et prévenir.
Nous aussi c'est fou! Et le must c'est qu'on l'a vécu .
A+
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Substance démoniaque a écrit
mais est également soumis à l'argument d'autorité du corps médical
Bah, justement c'est là que je n'ai jamais été d'accord
Je ne fais pas une confiance aveugle au corps médical et pour cause, tous les jours je bosse avec eux...Je me fais bien plus confiance à moi même quand il s'agit de ma propre santé et surtout, de mon propre bien-être....
Sachant qu'il a toujours été d'une facilité déconcertante d'obtenir une ordo de benzo chez la majorité des toubibs comparé, désormais, à la difficulté pour beaucoup d'obtenir une boite de paracetamol codéiné, où est la logique et la raison là dedans?
Les médecins sont gavés durant leurs études sur la dangerosité des stupéfiants, ils sont humains et si l'addictologie n'est pas le sujet qui les passionnent, ils se comportent comme on les a formatés, logique. Qui va se préoccuper de ton ressenti personnel si ce n'est TOI ?
Si je n'avais pas refusé bien des ordos, j'en serais à baver sous l'effet des psychotropes à l'âge que j'ai, moi qui faisais des attaques de panique invalidantes à répétition, je n'ai jamais accépté un anxyolitique et je m'en sens bien mieux!
Chacun ses choix et ses ressentis, mais on a la décision à moins d'être enchainé...
Et j'arreterai là car on est total hors sujet
Mas
Dernière modification par Mascarpone (Hier à 17:56)
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