Décision de stopper la cocaïne

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Aurore 83 femme
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Bonsoir,
Voilà je vais vous raconter un peu ma vie avec les additions.
Une grand pere alcoolique mon père également ( il a fait un sevrage et ne boit plus depuis plusieurs années)
Nous sommes 3 enfants et qui a malheureusement irrité de ce gène ?!
Moi suite à mon divorce j’ai commencé à boire et de plus en plus.
J’ai fait un sevrage et ne voit plus depuis 1 an.
Le problème c’est que j’aime être parfois dans un état différent de bien être d’euphorie et malheureusement j’ai goûté la cocaïne !!!
J’en prend de temps en temps ( 1 g ou 2 par mois )
Je sais pertinemment que c’est pas bien. Ce besoin de se sentir différent c’est bien un moment
Au début de mes consommations
Euphorique speed la parole facile et joyeuse.
Mais à force maintenant quand je consomme je reste chez seule ça me détend mais me reste éveillée, je mange peu !!!
Quand j’en ai plus je suis pas bien je suis énervée  et que le manque n’est plus la, c’est tellement agréable de se sentir à nouveau presque normal on va dire
Et je vais en chercher à nouveau
J’en peux plus
Il y a 2 heures j’ai pris ma dernière trace, bloqué et supprimé les personnes que j’avais voir pour en avoir.
Le plus longtemps sans consommer c’était 2 mois
Et putain pourquoi j’y retourne ?
Je n’ai plus l’alcool pour avoir autre chose pour me sentir différente
Je ne veux pas reboire
Je suis fière d’être sevré de l’alcool
Maintenant il faut que je tienne le coup pour ne plus reprendre de cocaïne.
Avez vous des astuces pour m’aider à tenir sans aide médicale ?
Merci beaucoup

Dernière modification par meumeuh (01 mars 2025 à  01:58)

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Naturea homme
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Salut
Déjà je te souhaite un bon courage dans ta démarche.
Arrêter la cocaïne c'est très difficile mais déjà tu en as l'envie donc c'est positif.
Je pense qu'il faut que tu te sèvre progressivement si ta consommation te pose problème.
Surtout si tu ne prends plus de plaisir.
Tout dépend de ton état d'esprit mais tu peux aussi juste diminuer la fréquence. D'une ça te permettra un sevrage progressif et tu apprécieras plus tes sessions.

Je te souhaite un bon courage et n'hésite pas si tu as des questions.

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Rock-smoker homme
Mon âme sœur ? L'état second
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Aurore 83 a écrit

Bonsoir,
Voilà je vais vous raconter un peu ma vie avec les additions.
Une grand pere alcoolique mon père également ( il a fait un sevrage et ne boit plus depuis plusieurs années)
Nous sommes 3 enfants et qui a malheureusement irrité de ce gène ?!
Moi suite à mon divorce j’ai commencé à boire et de plus en plus.
J’ai fait un sevrage et ne voit plus depuis 1 an.
Le problème c’est que j’aime être parfois dans un état différent de bien être d’euphorie et malheureusement j’ai goûté la cocaïne !!!
J’en prend de temps en temps ( 1 g ou 2 par mois )
Je sais pertinemment que c’est pas bien. Ce besoin de se sentir différent c’est bien un moment
Au début de mes consommations
Euphorique speed la parole facile et joyeuse.
Mais à force maintenant quand je consomme je reste chez seule ça me détend mais me reste éveillée, je mange peu !!!
Quand j’en ai plus je suis pas bien je suis énervée  et que le manque n’est plus la, c’est tellement agréable de se sentir à nouveau presque normal on va dire
Et je vais en chercher à nouveau
J’en peux plus
Il y a 2 heures j’ai pris ma dernière trace, bloqué et supprimé les personnes que j’avais voir pour en avoir.
Le plus longtemps sans consommer c’était 2 mois
Et putain pourquoi j’y retourne ?
Je n’ai plus l’alcool pour avoir autre chose pour me sentir différente
Je ne veux pas reboire
Je suis fière d’être sevré de l’alcool
Maintenant il faut que je tienne le coup pour ne plus reprendre de cocaïne.
Avez vous des astuces pour m’aider à tenir sans aide médicale ?
Merci beaucoup

Hello, moi je me suis beaucoup battu avec la coke depuis 2 ans
Point commun avec toi ,j'ai fait un sevrage alcool après quasi 10 ans de consommation tout les jours (commencé a 14 ans ) a la fin j'étais soul H24 , je buvais des le réveil a 5h en allant au taff etc ....breeeef sevrage brut , pas de cure mais suivis par mon médecin avec une aide médicamenteuse pendant quelques semaines...
Puis au bout de 2 ou 3 mois j'ai commencé a sniffer, d'abord de temps en temps, puis tout les jours, puis du matin au soir 1g/jour puis 2 puis 3 etc ... Je me suis laissé glisser dans l'addiction complètement, arrivé un moment je suis tellement ruiné le nez que je pouvais plus sniffer, du coup je me suis mis a fumer la c et la sans le savoir j'ai fait le grand plongeon dans l'addiction, j'ai commencé a louper le boulot, être en arrêt maladie, me renfermé etc etc tant que j'arrivais a retirer de l'argent je consommais , j'ai même volé des proches ou des collègues etc ... Régulièrement je faisais des sessions de 3 4 voir 5 jours sans manger sans dormir etc .
Breeeef voilà pour te planter le décor

Faut savoir que la coke crée une addiction uniquement psychologique, ça entraîne aucune dépendance physique comme l'alcool, l'héro ou le bedo ...
Autrement dit, c'est juste dans la tête
Moi ce qui m'a sorti de tout ça , c'est simple et radical,j'ai confié ma carte a ma sœur, exigé quelle me donne jamais de cash  , puis j'ai demandé à être placé sous curatelle , comme ça le cabinet gère tout mon budget et me donne uniquement ce qui est dispo après déduction de toutes les charges et facture...
Voilà voilà ... Au début tu déprime ça te manque etc mais tu souffres pas comme j'ai souffert en arrêtant l'héro ou l'alcool avec tout les syndromes de sevrage etc ...
Voilà faut juste se faire violence puis je peux que te conseiller de te rapprocher d'un csapa ou autre organisme spécialisé dans l'addiction en général c'est des gens super et ça fait toujours du bien de se confier et vider son sac avec des pros qui sont vraiment sans jugement...

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Aurore 83 femme
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Coucou, je te remercie t’être confié à moi sur tout ça, je suis sur le bon chemin j’espère, je mange, je dors et je sors m’aérer la tête pour ne pas trop penser.
Je me sens angoissée depuis hier mais en m’occupant ça passe.
Merci à toi

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Mynight femme
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Bonjour Aurore!

Tout d'abord, félicitations, grosses félicitations pour être parvenue à stopper totalement ta consommation d'alcool.
L'excès d'alcool est vraiment une purge sans nom, il abîme le corps, les organes (pas que le foie), augmente un tas de risques...
Si il y a bien une drogue que je considère comme ultra dangereuse, c'est bien l'alcool.
C'est un destructeur en puissance.

Donc bravo, vraiment, car il n'est pas simple du tout de se debarasser de cette addiction monstrueuse.
Tu peux être fière de toi, tu as sauvé ta vie, quelque part, bravo.heart

Ton problème de Coke: Je vais être totalement honnête avec toi, et tu le verbalises toi-même: Tu as besoin de te sentir différente par moments, avoir cette sensation de pouvoir te sentir libre, euphorique, d'expérimenter l'effet empathogène (facilité d'aller vers les autres, de discuter à bâtons rompus, quenprocure notamment la C.)
Tu as remplacé ton addiction à l'alcool, qui devait plus ou moins te procurer le même type d'effets.

Je pense, de ma petite fenêtre, car je serais bien présomptueuse d'avancer une réponse sûre, je te donne simplement mon avis,  en toute bienveillance, que tu devrais tenter de découvrir d'où provient ce besoin (en plus effectivement, de la possibilité d'une hérédité) de te sentir "différente" par moments.
Je ne connais que trop bien ce problème, j'y ai été moi-même confrontée ces 20 dernières années, et je ne peux me baser que sur ma propre expérience, en espérant de tout cœur qu'elle pourra t'aider, ne serait-ce qu'un petit peu.
Ayant eu une enfance et adolescence clairement "gâchées" par une mère perverse narcissique+++, ayant de plus de forts traits de la personnalité anti-sociale (psychopatique et non pas sociopathique, dans son cas précis).
J'étais sa cible. Et mon père était (et est toujours d'ailleurs) sous son emprise absolument totale. Et absent, très souvent, du fait de son boulot.

Elle a cassé, bousillé beaucoup de choses. M'a empêchée de me construire normalement.
Je suis donc arrivée dans l'âge adulte où j'ai commencé à développer des soucis psys divers et variés: TCA chroniques, qui ont duré 12/13 ans, dont j'avais très peu de chances de me sortir réellement, étant donné qu'ils sont devenus chroniques... J'étais atteinte de TDAH très sévère depuis l'enfance, évidemment, rien ́n'a été fait pour moi, j'ai été obligée de m'en occuper seule, et j'ai été diagnostiquée à la toute fin de la vingtaine, et placée sous Ritaline à doses élevées, ce qui m'a aidée, et m'aide encore énormément aujourd'hui.

Ma personnalité s'est développée avec un trouble de la personnalité borderline, heureusement, à "bas degré", et j'ai vécu en bataillant chaque jour, absolument chaque jour contre des angoisses quasi permanentes, et un sentiment de "vide", qui maccompagnait également quasiment chaque jour.

Comment vivre ainsi?
J'ai toujours eu un instinct de survie très fort, j'ai toujours aimé la vie, j'étais certaine qu'autre chose était possible pour moi. Et j'avais raison...
Tout cela a donc abouti à 20 ans de guerre incessante, sans jamais pouvoir baisser les armes, ni pouvoir me reposer.

Mais à force d'un bon suivi pluridisciplinaire, psychiatre, médecin généraliste ainsi que l'équipe de mon CSAPA (j'en arrive donc à l'addiction dans laquelle je suis tombée), un traitement enfin parfaitement équilibré, et énormément de travail sur moi-même, grâce à tout cela, depuis deux ans les choses ont vraiment commencé à bouger, et l'amélioration s'est nettement accélérée depuis un an, pile poil quand j'ai été mise sous Méthadone, pour arriver aujourd'hui à quelque-chose d'inespéré depuis plusieurs mois: Une grande sérénité, l'abolition quasi totale de mes angoisses, et disparition également totale de mes sentiments de vide intérieur.
Je suis parvenue à une bonheur et une qualité de vie qui font que je n'ai PLUS RIEN à demander à la vie, je ne pensais même pas atteindre cet état un jour.smile

Pour en revenir à toi (je suis navrée d'avoir pondu un roman sur ma propre histoire=|),je pense très sincèrement que le problème se trouve probablement dans ton passé, dans ton présent peut-être, aussi.
Il faut que tu cherches ABSOLUMENT ce qui t'amène à avoir ce besoin d'être, de te sentir différente, mieux, sans y parvenir naturellement.
Il y a, à mon sens, un couac quelque part.
Peut-être enfoui très loin dans ton enfance, dans ton présent sûrement aussi.

Ces choses là, Aurore, ne se produisent pas pour rien.
Il y a quasi systématiquement un catalyseur, sûrement quelque-chose dont tu n'as même plus conscience, ou sont tu ne te rappelles pas.
Tu as aussi pu avoir conscience de choses, mais ton cerveau t'a empechee de t'y attarder, "pour te protéger", car affronter certaines situations ne sont juste pas possibles pour nous, à certains moments, notre cerveau nous "met à l'abri", en occultant la donnée, tour bonnement et simplement.
Mais tout ressurgit un jour où l'autre, sous des formes diverses et variées. Et pour toi, cela me semble assez clair, même si je peux être totaleme à côté de la plaque, je ne suis pas psychiatre.

Je ne peux pas m'empêcher, en te lisant (je t'ai lue attentivement deux fois), d'y voir "que quelque-chose cloche", que tu ne recherches pas ces états juste par amusement.
Pour ma part, ayant donc été dépendante au Tramadol durant 16 ans, en étant arrivée à des doses de cheval, bien, bien au-dessus des doses maximales recommandées...censored
J'étais infirmière à l'hôpital, en réanimation, j'étais chargée de ranger la pharmacie (étant de plus, de nuit, une bonne partie de ma carrière), je pouvais ainsi me servir autant que je le désirais, aucune comptabilité n'étais tenue, excepté pour les produits stupéfiants, auxquels je ne touchais jamais.
J'avais vraiment l'impression, au début, de très bien gérer ma consommation de Tramadol.
Et, sans avoir eu le temps de dire ouf, je me suis retrouvée à en emporter chez moi, puis à en prendre quotidiennement pour pouvoir démarrer ma journée.
Puis, la tolérance est arrivée, il m'en a fallu très rapidement de plus en plus, pour obtenir de nouveau les effets "du début"...
Bref,l'histoire terriblement banale d'une addiction qui s'installe...
Et il m'est devenu strictement impossible, je dis bien impossible, de me sevrer, même en sevrage dégressif, en y allant très lentement.
Cette sensation d'être joyeuse, bien dans ma peau et bien avec les autres s'estompaient, et je ne le supportait pas.
Et même lorsque je tenais le coup, plus je descendais les doses, plus je me sentais horriblement mal, déprimée, sans compter les effets physiques du sevrage qui sont INTENABLES, tout du moins pour moi.
J'avais aussi conscience du PAWS (sevrage, notamment aux opiacés,  de longue durée), tu dois normalement pouvoir cliquer sur le mot dans mon texte, pour lire de quoi il s'agit.
D'où, après des années d'errance face à cette atroce addiction, mon nouveau psychiatre que j'ai commencé à consulter il y a plus d'un an, m'a tout de suite orientée avec beaucoup de bienveillance vers le CSAPA le plus proche de chez moi (idem, tu trouveras sur PsychoActif tous les renseignements nécessaires concernant ce qu'est un CSAPA, sur leurs actions etc...)
Et de là, on m'a placée sous Méthadone, (sans essayer de me faire baisser le Tramadol de façon dégressive, ce qui n'avait pas du tout fonctionné par le passé.)
Je suis tombée sur une équipe formidable, on a mis plusieurs mois à identifier le bon dosage pour moi, et depuis environ Seprembre, je suis stabilisée à un dosage (140mg), qui me convient à la perfection, et qui m'offre une qualité de vie proche des 100% pour moi.
En parallèle, je reste suivie de près par mon psychiatre que je vois une fois par mois (je n'ai plus besoin de davantage de séances, j'ai mené aussi une véritable guerre personnelle, de remise en question, de travail sur moi absolument quotidien) ainsi que mon médecin traitant que je vois tous les 15 jours pour renouveler mon ordonnance de Méthadone, c'est une personne géniale, avec qui j'échange presque comme avec mon psychiatre.

Encore une fois, désolée d'avoir causé une fois de plus de moi...neutral
Mais je ne pouvais pas te conseiller sans évoquer ma propre histoire.

Je peux te dire une chose, ce qui m'a réellement aidée, puis sortie de tout cela, c'est un bon suivi psy. De prendre la décision, de me lancer.
Je pense que dans ton cas, tu n'es même pas encore en danger au niveau de ta dépendance à la C, mais attention, la dépendance, ainsi que la tolérance au produit arrivent très, très vite, sans même que tu aies le temps d'en prendre conscience...
Tu fais très bien de réagir DÈS MAINTENANT!smile Tu as parfaitement cerné que quelque-chose n'allait pas. C'est vraiment maintenant qu'il faut agir, le bon moment, pour tenter de trouver un bon psychiatre ou psychologue qui saura t'orienter afin que tu sois entourée de l'équipe médicale adéquate, même si il te faut en changer plusieurs fois avant de trouver LE OU LA BONNE!
Puis ensuite, te laisser guider.smile

Je suis persuadée que tu prends le problème à temps, tu as déjà eu la volonté et l'endurance pour te débarrasser de l'alcool, je suis certaine que tu peux le faire.

Voilà mon conseil, et surtout, n'oublies pas que cela fait beaucoup de bien de vider son sac, donc n'hésites vraiment pas, si tu en as envie, besoin, de me contacter par MP!smile N'hésites surtout pas!smileheart

Je te souhaite le meilleur,  en espérant que tu viendras nous donner des nouvelles!heart
Très belle journée à toi, Myna.

°•✨️If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.✨️•°

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Anonyme8392
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Salut !

Je suis moi-même consommateur régulier de cocaïne depuis deux ans et demi. Je me suis souvent dit que j'allais arrêter, aussi bien pour des raisons financières que pour ma santé.

Je me fournis exclusivement sur le dark net ou sur des applications (comme Telegram) chez des vendeurs que je connais bien et qui ont des cocaïnes qui dépassent parfois les 90% de pureté.

Arrêter la cocaïne, j'y ai songé à de nombreuses reprises. Je suis parvenu à faire des pauses de plusieurs semaines, et à réduire ma consommation, car j'étais capable il y a encore quelques mois de tout taper ce que je recevais ... parfois 5g en 24h. Le combat est difficile et au final c'est malheureusement toujours elle qui gagne.

Je me suis souvent interrogé sur le pourquoi du comment. J'ai été diagnostiqué HPI il y a plusieurs années de cela. J'ai du mal à tisser des liens sociaux avec des pairs, je me sens "différent" alors la cocaïne me permet de passer outre certaines barrières, elle me permet aussi de me sentir "bien". Cependant je sais que tout ceci n'est qu'un leurre et que l'instant d'après, le mal-être reprend le dessus. Je culpabilise aussi énormément car ma consommation a des répercussions sur mes proches : je les vois moins, je suis souvent de mauvaise humeur, je m'isole...

J'avais entamé des démarches pour me rendre dans une association où des addictologues étaient présents. Sauf que lorsque je m'y suis rendu, il y avait de nombreux toxicomanes qui venaient se faire prescrire (ou se faire renouveler) de la méthadone et je me suis senti là-aussi "différent". Je suis conscient d'être moi-même un toxicomane seulement je ne me perçois pas comme ces mecs qui carburent à l'héroïne ou au crack...

Bref, tu as du courage de vouloir arrêter et je te souhaite d'y parvenir. La vie peut-être si belle lorsqu'on ne croise pas le chemin de mademoiselle cocaïne...

Amicalement
 

Aurore 83 femme
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Coucou blacksabbath
Merci pour ton message
Ça fait 9 jours que j’ai rien pris !!!
Ça fait du bien de me retrouver un peu en mode normal
J’ai bloqué et supprimé mon contact C
J’y pense souvent tout les jours, mais je tiens bon.
J’espère tenir encore encore, chaque jour est un combat
Je pense que toute personne en est capable mais c’est tellement dur
Merci pour ton message et soutien.
Aurore

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Flavie21 femme
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Tu peux essayer le mucomyst pour diminuer les craving.
Bon courage !

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Flavie21 femme
Banni
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Je me présente quand même.
J'ai 37 ans 2 filles de 8 et 12 ans. J'ai eu des problèmes d'alcool, et pendant une cure on m'a proposé de la cocaïne et moi j'ai dit OK c'est juste  une fois. Eh ben non ça ne s'est pas arrêté là, je consomme depuis 3 ans une à deux fois par semaine. Mon mari pensait que j'avais arrêté mais hier il m'a chopé entrain de me préparer une trace. Je pense que c'est la fin de notre couple. J'aurai tout perdu. Je suis très triste.C'est dingue la force de cette drogue ! J'aimerais arrêter mais j'en suis incapable pour le moment. Bon courage à tous !

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Aurore 83 femme
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Bonjour Flavie, ton message est triste
C’est vraiment une merde la C
Elle nous coupe du monde et nous fait perdre beaucoup ?
Est-ce plus important que ta famille ?
Tu peux peut être faire une cure et être hospitalisé pour te soigner si tu n’es pas capable d’arrêter seule mais il faut que tu le veuilles aussi
Je te souhaite bon courage

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meumeuh homme
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Aurore 83 a écrit

C’est vraiment une merde la C
Elle nous coupe du monde et nous fait perdre beaucoup ?

faut arreter de tout mettre sur le dos du produit, ok il peut y avoir des pertes de gestion de conso, cela m'est déjà arrivé mais j'ai reussi a mettre des stratégies pour ne pas faire que de la merde

moi elle ne m'a jamais coupé socialement du monde,donc merci de parler en : Je


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Mynight femme
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Bonjour Aurore.

Je n'ai jamais été dépendante à la Coke, mais je connais le produit, j'en ai pris quelques fois, et j'ai été hautement dépendante au Tramadol, qui est également un opioïde, pendant 16 ans, sans avoir jamais réussi àme sevrer, jusqu'àil y a 1 an, pile, en Mars 2024...
Actuellement sous Méthadone à doses très efficaces (140mg, et je mesure 1m69 pour moins de 50kgs), je suis sortie de cet enfer, que je croyais être définitif.
Je pensais réellement que cette dépendance aux opiacés allait me garder entre ses griffes ma vie entière.
Je te passe le détail de mon histoire. Simplement je te réponds car ma dépendance a été similaire à la tienne, au sens où je prenais des doses quotidiennes énormes, qui équivalaient largement à une dépendance à la Coke.
Pour me sentir sociable (effet empathogène)
Pour sentir mon moral grimper en flèche.
Pour ne pas avoir faim.
Pour travailler, de nuit, d'arrache pied sans fatigue.
Et surtout oublier ce que j'étais devenue du fait de l'enfance que j'ai eue.

Pourquoi tu y retournes?
Ma belle, tu as déjà réussi à stopper ta consommation d'alcool (tu as probablement sauvé ta vie, à mon sens, c'était plus urgent que de te sevrer de la C. L'alcool est un monstre aux dents acerées pour le corps, la santé...)
Pour cela, je te dis un grand bravo, énorme même, car arrêter l'alcool, je ne l'ai pas subi, ne buvant pas une goutte, mais j'ai vu. J'ai constaté, c'est un enfer. Pur et dur.)

Tu l'as toi-même pointé du doigt: Avoir besoin de ces moments hors du temps où l'on se sent bien, réellement bien. Ces moments que l'on aimerait qu'ils soient une réalité permanente.

Tu sais, mon cerveau ne sait plus "gérer" sans opiacés.
Ma Méthadone est une bénédiction pour cela, car elle m'a permis non seulement de stopper net le Tramadol, mais de me sentir RÉELLEMENT bien, et de facon permanente (j'ai d'autres traitements à côté, elle les potentialise).

Je n'ai donc plus ce besoin de me sentir "partir" dans ce monde où je devenais hyper sociable, où j'abattais deux fois plus de travail sans aucune fatigue, où je faisais rire les autres.
Je n'en ai plus besoin.
Je n'arrive pas à bien t'expliquer, mais je me sens enfin bien, secure, sociable et heureuse depuis ma mise sous Méthadone.

Alors certains diront que j'ai troqué une addiction pour une autre.
Peut-être.
Mais mon produit m'est prescrit, au millilitre près.
Je ne dépasse absolument jamais ma prescription, je n'en ressens pas le besoin.
Oui, je me vois très bien rester ainsi longtemps, ou pour toujours?
Et alors?

Le seul conseil que je puisse te donner ma belle, est celui de te rapprocher de professionnels, d'un CSAPA proche de chez toi.

Seule, c'est l'Everest à grimper, et pire encore.
Et il te restera toujours ce craving, cette nostalgie des "moments sous C".
Je ne dis pas que tu vivras forcément cela.
Je ne sais pas quelle sera LA bonne solution pour toi, mais elle est auprès d'addictologues.

J'ai peur que seule, tu te noies.

Ne culpabilises pas d'y retourner, tant que tu n'es pas prise en charge, c'est tellement normal, classique ma belle.

As-tu déjà pensé à te faire aider? Je n'ai pas eu le temps de lire toutes les autres réponses, et peut-être le dis-tu?

Je t'envoie tout mon courage.
La victoire est possible. Beaucoup de solutions s'offrent à toi.
Ne restes surtout pas seule face à  cela, tu n'es pas à l'aise ni secure vis à vis de ta conso, il faut donc que tu te fasses aider.

Donne-nous des nouvelles, tendres pensées, Myna.

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Mynight a écrit

Je n'ai jamais été dépendante à la Coke, mais je connais le produit, j'en ai pris quelques fois, et j'ai été hautement dépendante au Tramadol, qui est également un opioïde

Juste pour info la coke n'est pas un opioïde

Aurore 83 a écrit

Nous sommes 3 enfants et qui a malheureusement irrité de ce gène ?!

Mais tu crois vraiment à cela ?  car Non il n'y a aucune corrélations avec "ce gène'' mais pour t'expliquer et pour faire au plus simple car d'autres facteurs existent :

il y a l'environnement socioculturel qui lui peut influer ou pas sur le fait de consommer des drogues ilicites comme licites ( par ex l'alcool).

Ex : Si dans une famille, il est courant de boire de l'alcool lors des repas, un enfant peut grandir en pensant que c'est une habitude normale, avec l'alcool mais pas forcément avec les drogues illicites, sauf s'il a des amis avec lesquels, il vas pouvoir tester des drogues comme la coke, le cannabis etc...



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meumeuh a écrit

Mynight a écrit

Je n'ai jamais été dépendante à la Coke, mais je connais le produit, j'en ai pris quelques fois, et j'ai été hautement dépendante au Tramadol, qui est également un opioïde

Juste pour info la coke n'est pas un opioïde

Aurore 83 a écrit

Nous sommes 3 enfants et qui a malheureusement irrité de ce gène ?!

Mais tu crois vraiment à cela ?  car Non il n'y a aucune corrélations avec "ce gène'' mais pour t'expliquer et pour faire au plus simple car d'autres facteurs existent :

il y a l'environnement socioculturel qui lui peut influer ou pas sur le fait de consommer des drogues ilicites comme licites ( par ex l'alcool).

Ex : Si dans une famille, il est courant de boire de l'alcool lors des repas, un enfant peut grandir en pensant que c'est une habitude normale, avec l'alcool mais pas forcément avec les drogues illicites, sauf s'il a des amis avec lesquels, il vas pouvoir tester des drogues comme la coke, le cannabis etc...



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Punaise, j'étais persuadée que la cocaïne était à base d'opiacés, la honte...
Après je n'ai jamais été consommatrice, juste quelques essais.
Quelle en est la base, en fait?


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C'est un stimulant , un peu à l'opposé des opiacés

Mynight a écrit

Quelle en est la base, en fait?

La cocaïne est un produit psychoactif de la classe des stimulants du système nerveux central. Sa formule chimique est methyl 3-(benzoyloxy)-8-methyl-8-azabicyclo[3.2.1]octane-2-carboxylate. Elle est issue de la feuille du cocaïer (un arbuste d’Amérique du Sud) et il faut plusieurs centaines de kg de feuilles de coca pour produire 1 kg de cocaïne.

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages


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meumeuh a écrit

C'est un stimulant , un peu à l'opposé des opiacés

Mynight a écrit

Quelle en est la base, en fait?

La cocaïne est un produit psychoactif de la classe des stimulants du système nerveux central. Sa formule chimique est methyl 3-(benzoyloxy)-8-methyl-8-azabicyclo[3.2.1]octane-2-carboxylate. Elle est issue de la feuille du cocaïer (un arbuste d’Amérique du Sud) et il faut plusieurs centaines de kg de feuilles de coca pour produire 1 kg de cocaïne.

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages

Merci beaucoup pour l'info, j'étais complètement à côté de la plaque au sujet de la coke, mais vraiment!
Merci pour tes infos précises.


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Bonjour , moi j’ai consommer  pendant 3 année  , 3 année tranquille  que les week-ends et après 1 ans non stop tous les 2 joir environ  7g par semaine , j’ai arrêté  y’a 1 ans et maintenant  j’ai voulus juste une soirée  e reprendre  et c’est catastrophique  , cela fait 1 mois que j’ai recommencer et je ne sais pas comment m’en sorti,  j’ai eu des problèmes  de santé y'a 2 mois et psychologiquement je ne suis pas bien pouvez vous m’aider ?

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Moussa131 homme
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meumeuh a écrit

Aurore 83 a écrit

C’est vraiment une merde la C
Elle nous coupe du monde et nous fait perdre beaucoup ?

faut arreter de tout mettre sur le dos du produit, ok il peut y avoir des pertes de gestion de conso, cela m'est déjà arrivé mais j'ai reussi a mettre des stratégies pour ne pas faire que de la merde

moi elle ne m'a jamais coupé socialement du monde,donc merci de parler en : Je

C’est de la merde point.
Mentalement, physiquement, financièrement et j’en passe

Dernière modification par pierre (16 juillet 2025 à  20:55)

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ton post de la D ? oui je confirme !
 
Ce sont les écrans, la clope et l'alcool qui rongent l'esprit. Pas les prods.

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Anton_Zimmer homme
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Moussa la coke, c’est de la coke.
Chlorhydrate ou base, c’est d’la Coke.

Un produit est ce qu’il est et ne peux pas être autre chose. En rev’ache tu peux entretenir une relation merdique avec un tel produit.
J’ai eu une relation naze avec la coke donc j’ai arrêté. Ma femme a une relation plutôt positive avec ce produit et en tape régulièrement en soirée.  Sous coke elle est énergique et drôle. Et sans coke aussi d’ailleurs mais différemment.
C’est deux facettes de qui elle est et c’est beau, drôle, émouvant à voir.
Je n’ai pas tapé depuis 10 ans. Et elle depuis 10h. Et c’est très bien comme ça.
Évitons donc les généralités, ça aboutit à rien de bon (si tu en doutes : genocide sur Wikipédia te donneras une bonne idée des conséquences d’une généralisation trop leste) à bonne entendeur :)
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J'adore ce post ! Myoz

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Moussa131 homme
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Dommage de nier la réalité. On le sait que s’est de la merde c’est une réalité. Wikipedia te le confirmera d’ailleurs aussi wink je suis dans un forum de tolérance et d’acceptation. Je comprends ton point de vue. Moi je ne souhaite plus en entendre parlé de cette saloperie qui détruit tout sur son passage chaque jour des milliers de personnes . Quand sa reste récréatif occasionnel et gérer peut etre oui mais on sait tous que sa ne reste jamais ainsi et que cette saloperie finira toujours par avoir le dessus. Financièrement mentalement physiquement c’est une horreur
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Ton post c'est de M... Oui !
 
Ok VAS CHEZ LES NA, CAR ICI C PA

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Yiop homme
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Moussa131 a écrit

On ne nie pas la réalité peut être que pour toi ça n’as pas marché mais plein de gens sur ce forum on une relation saine avec la c et ne tomberont pas dans l’addiction ou quoi que ce soit d’autres.

ce n’est peut être pas ta réalité mais c’est pas de la merde. Tout dépends de la personne et de ce qu’elle en fait et ça marche pour toutes les drogues quelles qu’elles soient.

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Moussa131 homme
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Bonne continuation pour la suite. Force à tous ceux qui luttent meme si je doute qu’il y en ai ici. Je vais me retirer. Je ne suis pas dans l’acceptation ou la tolérance d’une drogue je cherche à effacer cette chute tourner une page . Courage a tous et dommage de vivre dans le deni. Sa reste une drogue sa reste très néfaste meme si on pense gerer

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meumeuh homme
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Moussa131 a écrit

Dommage de nier la réalité. On le sait que s’est de la merde c’est une réalité

Ta réalité n'est pas LA réalité de tout le monde,et puis ce n'est rien de plus que ton opinion personnelle , et donc tu fais des généralités trompeuses

De plus : 

CGU a écrit

Il est important de nous exprimer en notre nom propre et de parler en "JE", pour éviter au maximum les jugements de valeur. Nous parlons ici du respect de la personne et de son parcours. S'exprimer en "JE", témoignages et vécus personnels sont de valeur, bien plus qu'une connaissance livresque, purement théorique. La "science n'est infuse pour personne".

Frérot, amha tu n'est pas au bon endroit ,je pense que l'on va se consulter entre modos.


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kaneda homme
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Moussa131 a écrit

Force à tous ceux qui luttent meme si je doute qu’il y en ai ici.

T'es qui pour nous jugé ainsi ? Vas chez les Narcotique Anonyme (NA), ici tu es sur PsychoACTIF.org !!


Moussa131 a écrit

Courage a tous et dommage de vivre dans le deni. Sa reste une drogue sa reste très néfaste meme si on pense gerer

Encore des critiques...
Je prend différentes drogues, comme de l’héroïne, de la cocaïne ou du LSD depuis 25 ans et j’ai une vie que j'adore, je ne changerais pour rien au monde.
La culpabilité ne fait pas partie de ma vie.

Je te laisse vivre avec ton deni vis-à-vis des consommateurs de drogues.
Oui, beaucoup vivent bien et mieux en consommant des produits, reste dans le déni Mr NA !!

Bye bye !

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Substance démoniaque homme
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On réagit tous de manière différente aux substances psychoactives, mais je pense que si Moussa a réalisé que son addiction le menait à la chute, c'est aussi un droit de pouvoir l'exprimer.

Je parle en mon nom et je ne juge personne, mais je pense que l'on se sentirait tous mieux sans ne "rien" consommer. Pour moi, l'addiction n'est que le reflet d'une âme tentant de se libérer de certaines entraves que la vie et la société nous ont imposées, comme une vaine tentative de s'affranchir de la solitude et de l'isolement. J'ai 31 ans aujourd'hui, j'ai touché aux benzos à 20 ans, j'ai touché aux opiacés à 23, et aujourd'hui je le regrette. Surtout pour les opiacés, car il n'y a jamais eu de consentement éclairé concernant les benzos pour ma part, jamais les psy ne m'ont parlé de dépendance physique, de tolérance et du reste lorsqu'ils m'ont prescrit ça pour la première fois. J'ai comme été "drogué" à mon insu pour faire une analogie, et je suis bercé par un esprit vindicatif à leur égard. Si je pouvais remonter dans le temps, je n'essaierais pas de sauver mon "moi" du présent en dérobant la place de mon "moi" de 20 ans, mais j'essaierais au contraire de sauver mon "moi" du passé en l'avertissant de ne jamais toucher à rien et de continuer à vivre et à respirer.

Salutations chaleureuses à tous et toutes. :)

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meumeuh homme
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Substance démoniaque a écrit

c'est aussi un droit de pouvoir l'exprimer.

Nous acceptons tous les PUD et leurs divers parcours personnels,
Mais nous ne sommes pas qu’un forum : nous sommes aussi une association militante avec une ligne éditoriale et des CGU.

Toute personne comme lui qui diabolise les drogues et en fait une vérité absolue, de surcroît en généralisant sa situation à tout le monde qui consomme de la cocaïne, qui ne veut rien savoir de nos arguments et continue à polluer eh bien non il n'est pas au bon endroit et n'est plus le bienvenu !

Par ex moi, j’ai tapé mes premières traces de beida il y a plus de 25 ans. À ce jour, j’en consomme une fois tous les deux ou trois mois.


MM

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Message important qu'il est bon de rappeler (kaneda)
 
Clair et concis ! Une mise au point qui s'imposait. PTX.

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Mascarpone homme
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Substance démoniaque a écrit

J'ai 31 ans aujourd'hui, j'ai touché aux benzos à 20 ans, j'ai touché aux opiacés à 23, et aujourd'hui je le regrette. Surtout pour les opiacés, car il n'y a jamais eu de consentement éclairé concernant les benzos pour ma part, jamais les psy ne m'ont parlé de dépendance physique, de tolérance et du reste lorsqu'ils m'ont prescrit ça pour la première fois. J'ai comme été "drogué" à mon insu pour faire une analogie,

A mon avis, c'est un peu facile de faire retomber ce que tu considères comme  des erreurs sur les psys, la société, le monde entier....

On n'est plus au moyen âge où seuls des érudits, le plus souvent écclésiastiques détenaient le savoir et surtout, la possibilité de lire...Depuis des décennies et à fortiori depuis internet, chacun peut s'informer, se renseigner avant de prendre un produit ou un médicament.

Les médecins et les pharmaciens dans leur ensemble ne sont ni des dieux tout puissants, ni des puits de science infaillibles. Ils sont des humains comme toi, avec leurs certitudes, leurs opinions et leur vécu, aussi c'est à toi de peser le pour et le contre, de te renseigner partout et de t'introspecter car il s'agit de TOI et de personne d'autre!

Le toubib le plus réputé au monde ne pourrait pas me faire avaler une molécule si je considère qu'elle ne me conviendra pas! Même si je me trompe, je ne pourrait alors, m'en prendre qu'à moi et à moi seul!

Quant à Moussa, je crois qu'il mélange tout, souvent le problème qu'ont les gens, c'est l'addiction et la perte de contrôle et de liberté face à une conduite ou un produit mais ce n'est pas le produit en lui même qui est le problème, c'est l'usage qu'on en fait et la relation qu'on a vis à vis de lui. Et cette sempiternelle diabolisation! plus ça va plus les hygiènistes sont à la manoeuvre! A quoi bon une vie "saine" si on s'y emmerde? C'est comme faire retomber la faute de la délinquence sur les usagers de drogue illicite, personne ne pense jamais que la faute viendrait bien plus du manque total de prévention honnête et sérieuse dès le plus jeune âge ET de la prohibition...

C'est bien triste de se rendre malheureux soi même avec des regrets et de la culpabilisation, la société des "braves gens"s'en charge déjà parfaitement...


Mas

Dernière modification par Mascarpone (Hier à  14:34)

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Excellent :). Myoz

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Substance démoniaque homme
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Mascarpone a écrit

A mon avis, c'est un peu facile de faire retomber ce que tu considères comme  des erreurs sur les psys, la société, le monde entier....  On n'est plus au moyen âge où seuls des érudits, le plus souvent écclésiastiques détenaient le savoir et surtout, la possibilité de lire...Depuis des décennies et à fortiori depuis internet, chacun peut s'informer, se renseigner avant de prendre un produit ou un médicament.

Tu n'as pas saisi avec exactitude la teneur de mon commentaire, cher Mascarpone. Lorsque je parle d'addiction, de dépendance, quelque soit la substance, je ne rejète pas nécessairement la faute sur la société et ne l'associe pas non plus à ma propre dépendance. Il ne s'agissait rien de plus que d'une réflexion philosophique embryonnaire appuyée elle-même sur les réflexions de Carl Gustav Jung qui, au coeur de son travail, s'est interrogé sur la quête de l'âme et son rapport à l'addiction. Bien à l'inverse d'une remontrance envers la dépendance et l'addiction, Carl Jung y associe une recherche de transcendance et de connexion avec notre être intérieur. Ce n'était donc pas un blâme envers l'addiction.

Sur la deuxième partie de mon commentaire, qui cette fois ne concerne pas le rapport que les autres possèdent en lien avec leur addiction mais me concerne sur le plan personnel, tu m'excuseras, mais tu as entièrement faux sur toute la ligne. Le médecin a le devoir absolu de garantir un consentement éclairé à son patient par le nécessité formelle de l'informer sur absolument tous les risques relatifs à la prise d'un médicament, qu'il s'agisse d'un suppositoire pour hémorroïdes, d'un paracétamol, mais d'avantage encore lorsqu'il s'agit d'un psychotrope, quel qu'il soit. C'est son devoir, car le patient n'est dans un premier temps pas formé pour cerner les enjeux gravitant autour de la prise d'une drogue, mais est également soumis à l'argument d'autorité du corps médical débouchant sur une bien malheureuse relation de confiance algorithmique. Si le médecin n'informe pas son patient des risques reliés à ce qui lui est prescrit, il ne fait d'une part pas son boulot, mais il y a également un risque iatrogènique rendant le médecin unique responsable des complications, si complications il y a, engendrées par une prescription, quelle qu'elle soit.

Bien sûr, le patient dispose d'internet et de toute une littérature scientifique devenue d'ailleurs très prolifique au cours de la dernière décennie. Mais rejeter la faute sur un patient de 20 ans, qui ne posséderait absolument aucune base en pharmacologie et dans un cadre où ce dernier n'exploiterait pas une base de donnée à portée, ça, ce serait comme tu dis "un peu facile" et c'est une réthorique sophistique trop exploitée par les médecins qui se déchargent de leur responsabilité en blâmant les patients. Les médecins ne sont certes pas des dieux, ils ne sont pas non plus omniscients, mais ils connaissent les risques d'abus, de mésusage et de dépendance des drogues qu'ils prescrivent et ont assez de recul pour informer, former et prévenir.

Pour permettre de bien me faire comprendre, je ne blâme pas les drogués d'être drogués puisque j'en fais partie. Ceux qui choisissent de le faire eux-même en ayant parfaitement conscience des risques que cette voie peut engendrer (les risques et les bénéfices compris), possèdent leur droit le plus strict. Sur le plan personnel, et là où je voulais en venir, j'ai choisi d'être dépendant aux opiacés et ne rejette la faute sur personne. Ni la société ou les psy ou qui d'autre. C'était mon propre choix, que je le regrette ou non ne change rien, c'est fait et j'ai kiffé le moment. Pour les benzo, en revanche, ce n'était pas mon choix et mon esprit vindicatif est parfaitement légitime.

Bien chaleureusement, j'espère m'être fait comprendre cette fois-ci. wink

Dernière modification par Substance démoniaque (Hier à  16:03)

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tu pars presque quasi sur du Hors Sujet respecte l'OP et son topic MM

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Substance démoniaque a écrit

Sur la deuxième partie de mon commentaire, qui cette fois ne concerne pas le rapport que les autres possèdent en lien avec leur addiction mais me concerne sur le plan personnel, tu m'excuseras, mais tu as entièrement faux sur toute la ligne. Le médecin a le devoir absolu de garantir un consentement éclairé à son patient par le nécessité formelle de l'informer sur absolument tous les risques relatifs à la prise d'un médicament, qu'il s'agisse d'un suppositoire pour hémorroïdes, d'un paracétamol, mais d'avantage encore lorsqu'il s'agit d'un psychotrope, quel qu'il soit. C'est son devoir, car le patient n'est dans un premier temps pas formé pour cerner les enjeux gravitant autour de la prise d'une drogue, mais est également soumis à l'argument d'autorité du corps médical débouchant sur une bien malheureuse relation de confiance algorithmique. Si le médecin n'informe pas son patient des risques reliés à ce qui lui est prescrit, il ne fait d'une part pas son boulot, mais il y a également un risque iatrogènique rendant le médecin unique responsable des complications, si complications il y a, engendrées par une prescription, quelle qu'elle soit.

Salut!

Je suis tout à fait d'accord avec toi mais dans les faits et d'une manière bien trop générale ce n'est absolument pas le cas. Il n'y a aucune transparence avec le patient, jamais de mises en garde des effets secondaires, le sujet est aussi très souvent évité même lorsque la personne s'en plaint. Et je parle d'expérience, je l'ai vécue encore ce matin au CMP. C'est pour cette raison que l'auto support existe par ailleurs menfin.....

Et en toute honnêteté tu ne trouves pas cela absurde de croire que les médecins ont des représailles pour informations non transmises aux patients. L'ordre des médecins c'est un délire frérot. J'irai jusqu'à dire que certains médecins tuent en toute impunité.

Fort heureusement il y a encore de bons praticiens, je ne me permettrai jamais de faire de trop grosses généralités. Mais factuellement il n'y a pas vraiment d'études qui tendent à démontrer mes propos qui pourtant rejoignent des milliers de témoignages sur les maltraitances médicales dont une partie sur PA.

Moi aussi on m'a mise sous benzos au long cours à l'âge de 16 ans, j'ai arrêter à 20 ans sans problème et je n'y ai plus touchée jusqu'à mes 27 ans dans le but de gérer mon addiction aux opiacés pendant un an. J'ai de nouveau arrêtée sans difficultés grâce à la méthadone pendant 5 ans et depuis mon sevrage TSO j'en consomme tous les jours (10 mg de valium) en plus de mes ADs.

Bref tout ça pour dire qu'il est vrai que ce n'était peut être pas malin de me prescrire des benzos aussi jeune mais la réalité c'est que perso j'en avais besoin! Et on ne m'a pas parlé de dépendance au début et c'est pas grave dans le sens où cela m'a permise de m'en détacher avec moins de pression. Maintenant, je sais et je ferai attention si je décide de l'arrêter.


Substance démoniaque a écrit

Pour moi, l'addiction n'est que le reflet d'une âme tentant de se libérer de certaines entraves que la vie et la société nous ont imposées, comme une vaine tentative de s'affranchir de la solitude et de l'isolement.

Pour moi, il s'agit juste d'une perte de contrôle dans la relation au produit. Tu parles en Je de fait rien à te reprocher mais je tiens tout de même à te dire que je pense que ton raisonnement est douloureux. Si vraiment je pensais de la même façon que toi ma culpabilité deviendrais étouffante et délétère pour ma psyché au vu de mon parcours. Et je trouve que cette vision des choses est emplie de clichés ; vaine tentative de s'affranchir de la solitude et de l'isolement. Lourd et j'espère que tu parles vraiment en ton nom ^^.

C'est pour toutes ces raisons que je fais de la RDR et de l'auto support depuis 10 ans, justement pour pallier à ces manquements. Et aussi pour trouver des stratégies avec mes pairs dans le but de me retrouver moins seule devant un médecin. Apprendre à faire valoir nos droits d'usagers de drogues fait aussi partie des missions du forum et ça l'est historiquement en RDR.


 

Substance démoniaque a écrit

Les médecins ne sont certes pas des dieux, ils ne sont pas non plus omniscients, mais ils connaissent les risques d'abus, de mésusage et de dépendance des drogues qu'ils prescrivent et ont assez de recul pour informer, former et prévenir.

Nous aussi c'est fou! Et le must c'est qu'on l'a vécu wink.

A+


.....Rire De Rue.....

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Mascarpone homme
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Substance démoniaque a écrit

mais est également soumis à l'argument d'autorité du corps médical

Bah, justement c'est là que je n'ai jamais été d'accord big_smile

Je ne fais pas une confiance aveugle au corps médical et pour cause, tous les jours je bosse avec eux...Je me fais bien plus confiance à moi même quand il s'agit de ma propre santé et surtout, de mon propre bien-être....

Sachant qu'il a toujours été d'une facilité déconcertante d'obtenir une ordo de benzo chez la majorité des toubibs comparé, désormais, à la difficulté pour beaucoup d'obtenir une boite de paracetamol codéiné, où est la logique et la raison là dedans?

Les médecins sont gavés durant leurs études sur la dangerosité des stupéfiants, ils sont humains et si l'addictologie n'est pas le sujet qui les passionnent, ils se comportent comme on les a formatés, logique. Qui va se préoccuper de ton ressenti personnel si ce n'est TOI ?

Si je n'avais pas refusé bien des ordos, j'en serais à baver sous l'effet des psychotropes à l'âge que j'ai, moi qui faisais des attaques de panique invalidantes à répétition, je n'ai jamais accépté un anxyolitique et je m'en sens bien mieux!

Chacun ses choix et ses ressentis, mais on a la décision à moins d'être enchainé...

Et j'arreterai là car on est total hors sujet drapeau-blanc

Mas

Dernière modification par Mascarpone (Hier à  17:56)


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