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Dernière modification par Doo-J (02 décembre 2025 à 23:38)
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sky56253 a écrit
Bonjour,
Non.
C’est un leurre de penser qu’on peut gérer ça.
Je vois déjà venir les réponses (salut Meumeuh….) , faites vous plaisir mais : non.
Bises
Sky.
Bonjour
Merci de ne pas prendre ton expérience pour une généralité….
Si ton expérience penche pour dire non à la question posée alors raconte nous ton expérience. Autrement ton post est inutile et stigmatisant.
Pierre
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Dernière modification par "Dextro59" (09 décembre 2025 à 11:17)
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jitter a écrit
j'orienterais plutôt le débat sur: tout le monde n'est pas fait pour toutes les drogues, et souvent ceux qui ont le plus de difficultés à gérer sont ceux qui ne veulent pas se l avouer et/ou s en rendent compte quand il est trop tard.
Donc soit on éduque, soit on interdit.
Je ne dirais pas ça, j’ai plutôt l’impression que chacun ira vers un produit de prédilection. Par exemple moi je suis insensible à toute addiction sauf la coke donc je n’essaierai pas le crack je vois déjà le craving me tenir par la barbichette.
Après si la personne veut essayer c’est son choix, l’éducation ne changera rien sauf la prévention des risques pour agir en toute sécurité. Quant à l’interdit cela engendre peur et stress, et risque de coupes degueulasses voire dangereuses, risque de ne pas se sentir safe à appeler le samu à cause de la peur, et donc risque de mort, à mon sens mais c’est tout.
Cela demande de l’expérience de résister au craving. Même quand on se maîtrise il y a des jours où le craving toque à la fenêtre et cela demande un petit effort de se dire à soi même . « Allez non, on avait dit qu’on ferait sans cette semaine. Trouvons nous des activités diversifiantes pour oublier »
Nous sommes des êtres humains (au cas où ce n’était pas très clair jusque là…)
Dernière modification par miawallace222 (09 décembre 2025 à 12:39)
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Dernière modification par silae (09 décembre 2025 à 19:30)
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silae a écrit
Bonsoir,
Je peux parler de mon expérience avec le crack que je consomme depuis 1 an et demi, environ 3-5 grammes par mois, 1 gramme à chaque fois.
Quelqu'un devait m'aider le we prochain à injecter, pour être certain qu'il fallait juste que je fasse une pause, mais hier, j'ai annulé.
En effet, je pense que je me suis flingué le moral à conso comme ça et je veux maintenant faire une vraie pause pour retrouver un système dopaminergique qui fonctionne mieux. Faire une session IV ce we ne m'apportera rien dans ma vie, et si c'est pour redéprimer une semaine derrière, non merci. Il faut juste que je coupe un peu, mon cerveau sature de la cocaïne.
Salut!
Ca fait plaisir de te lire!
Et bravo pour ta maturité et ta détermination en tous cas. Faut déjà avoir conscience de tout ce dont tu as conscience, mais passer à l'action c'est encore une autre histoire.
Je me retrouve un peu dans le témoignage "saturation, perte d'effets et détraquage du système dopaminergique", mais pour l'instant je n'ai pas encore trouvé ce qui marchait pour moi pour faire passer le craving. Y'avait le truc de Filouski, l'huile de THC, mais j'ai pas réussi à le faire, mauvais matos. Du coup mes fenêtres de pause sont hyper réduites voire inexistantes selon les moments. Mais je vais bien finir par trouver... En attendant j'ai franchi le pas et été à un groupe de parole pour la 1e fois de ma vie!
Moi je pense vraiment qu'on peut équilibrer sa conso, c'est juste que c'est long de se connaitre et de trouver ce qui fonctionne pour soi.
Marnowi.
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Dernière modification par sky56253 (Aujourd'hui à 05:02)
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,Sky
Je voulais simplement apporter une nuance: on lit surtout en ligne les témoignages difficiles.
C’est vrai pour le crack / pour la cocaïne… mais, à mon sens, c’est vrai pour absolument tout.
Une petite réflexion m’est venue en vous lisant, et je vais faire un parallèle un peu improbable:
J’ai une pathologie chronique (fibromyalgie, reconnue MDPH).
Si on regarde sur Internet, on ne tombe presque que sur des vies brisées rarement sur des personnes stabilisées - alors qu’elles existent.
(Moi, par exemple, je mène une vie plutôt sportive, tout du moins active, et j’avance bien avec cette patho).
• Ce que je veux dire, c’est que les espaces en ligne attirent surtout ceux/celles qui traversent un moment compliqué, pas ceux/celles pour qui “tout se passe bien”.
• Et c’est humain: on pense beaucoup moins à venir témoigner quand ça roule, ou quand une consommation est intégrée, stable, heureuse.
(C’est même dommage - ça rendrait le paysage des usages plus nuancé.)
Donc oui: la majorité des témoignages sur le crack montre les risques, les doutes, la perte de contrôle… et c’est précieux pour la RDR.
Mais ça ne doit pas nous faire oublier que la réalité des usages est plus complexe, plus diverse, et ne se réduit pas uniquement à ce qu’on lit en ligne. 
Il ne s’agit ni de sombrer dans le catastrophisme, ni d’enjoliver quoi que ce soit: simplement de rappeler que les trajectoires sont multiples.
Et d’autant plus, mon expérience de PUD m’a montré que j’ai des phases où “je gère / mes consos me conviennent”, et d’autres où “ça ne me convient plus”. Je rejoins totalement Silae: nos trajectoires ne sont pas linéaires.
C’est aussi pour ça qu’il est difficile de venir affirmer avoir trouvé “la recette magique d’une conso stable et heureuse”.
La réalité, c’est que les usages fluctuent, les contextes changent, et chaque PUD navigue dans quelque chose de plus nuancé que du tout-blanc ou tout-noir.
Et dernièrement, une conso « modérée » n’est pas la même pour chacun, est ce une session hebdomaire, est ce une session mensuelle, est ce quelques sessions annuelles? Ce qui est vrai pour certains ne l’est pas pour d’autres.
Bref, petite réflexion pour prendre un peu de recul - désolé si c’est un HS 
Belle journée à toutes et tous,
Et quoi qu’il arrive, prenez soin de vous
Dernière modification par elonnx (Aujourd'hui à 14:56)
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sky56253 a écrit
Ps : pour le champi jaune : moi j’ai passé plusieurs mois dans le déni : les consommations d’abord espacées de mois, puis de semaines….puis….etc. Et svp signez au moins vos champis
Vas y on s'en fout de ça non? Mon rating me permet d'en parler avec bienveillance. NOUS AVONS PARFAITEMENT LE DROIT DE NE PAS ETRE D'ACCORD!!! On est pas à l'école mais nous restons une communauté modérée donc accepter la critique de l'autre fait partie du jeu. Le tout est de s'en servir comme un "outil de remise en question" dans le but de faire évoluer les débats et non pas pour se tirer dessus. En tout cas, je le ressens comme ça.
Ça sera tout pour moi.
À+ les psychos!!!
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