Ah je connaissais pas cet article, c'est toujours bon à savoir
Mais je veux pas casser ton engouement, mais il y a juste marqué :
"A l'égard du vin, de l'huile, et des autres choses que l'on est dans l'usage de goûter avant d'en faire l'achat, il n'y a point de vente tant que l'acheteur ne les a pas goûtées et agréées."Si il n'y a pas de vente avant que l'acheteur les ai goûtés, ça veut pas dire que l'acheteur peut les goûter sans rien demander et sans qu"on puisse lui refuser le droit de goûter...
Puis c'est les choses "que l'on est dans l'usage de goûter", or cet usage n'existe pas au supermarché quand on achète une bouteille de vin.
Ça pourrait peut être s'appliquer sur certains marchés, foires etc. éventuellement ... ?
En revanche, peut être que, théoriquement, tu peux te faire rembourser en arguant du fait que tu n'as pas pu goûter avant d'acheter et faire ainsi annuler la vente...
Mais ça m'étonnerait fortement qu'un juge soit d'accord avec ça, il va te dire que t'as renoncé tacitement à ton droit en passant à la caisse, payant et consommant ta bouteille sans avoir goûté au préalable.
Voila un avis de doctrine issu de :
"Répertoire de droit civil :
Vente : formation – Existence du consentement – Olivier BARRET ; Philippe BRUN – Octobre 2019 (actualisation : Décembre 2020)" :"D'abord, toute vente ayant pour objet du vin, de l'huile ou un autre produit susceptible d'être goûté n'est pas forcément une vente à la dégustation ; pour que tel soit le cas, il faut que les parties en aient convenu, autrement dit que la faculté de goûter ait été donnée à l'acheteur"Un autre, plus précis issu de :
"Dalloz action Droit de la responsabilité et des contrats -
Chapitre 3112 - Contrat et période précontractuelle – Philippe le Tourneau ; Matthieu Poumarède - 2021-2022.""La spécificité de la vente à la dégustation est que le principe du contrat est acquis, mais sans que le contrat soit formé, l’acheteur se réservant d’apprécier la chose, de voir si elle est à son goût.
La décision de l’acheteur, subjective, est entièrement libre. La Cour de cassation a jugé que l’article 1587 s’applique automatiquement, au moins pour les denrées visées (le vin(2) et l’huile) :
-dès lors qu’aucune stipulation explicite ou implicite du contrat ne l’exclut(3),et qu’il n’existe aucun usage contraire(4), l’agrément de la chose est de droit (évidemment pour les ventes en gros); le seul silence à son égard ne saurait valoir renonciation(5). La conséquence d’un refus est que le contrat de vente devient sans effet, et que les acomptes éventuels doivent être remboursés(6)."Donc voila ça t'autorise pas à entrer dans un magasin et à ouvrir les bouteilles de vins et d'huiles
. Je pense que tu peux toujours embobiner les marchands pour qu'ils croient être obligés de te laisser goûter mais ça s'arrête la ^^'
Tes CRS devait être un peu bleu pour se faire avoir comme ça