[ Etude ]
La chirurgie pediatrique chez la femme est liée au risque d'addiction

Bonjour, une étude intéressante mais qui pose questions. Notamment qu'en est il chez l'homme ? Je ne pense pas que c'ait été étudié. Une consommation augmentée d'opioide est notée après chirurgie dans cette cohorte d'enfants masculins et féminins mais décroit fortement pendant la première année. Ce n'est donc pas le même sujet.

https://www.psychiatryadvisor.com/home/ … c-surgery/

Il n'est pas impossible  que la chirurgie n'aie pas de rôle causal direct mais que le risque addictif soit lié à un facteur de confusion, l'état de santé pendant l'enfance par exemple. cf la partie graissée de la conclusion.
Mais il est possible aussi que d'avoir "goûté" aux anesthesiants favorise une appétance ultérieure.

Amicalement

https://www.univadis.fr/viewarticle/la- … 02.5%20gps


https://www.sciencedirect.com/science/a … 1621003975

nb= Traduction Google

Résumé

La consommation de substances est problématique chez les jeunes femmes, en particulier pendant la grossesse. Nous avons cherché à déterminer si la chirurgie pédiatrique est associée au risque ultérieur de consommation de drogues illicites liées à la grossesse ou à l'adolescence, notamment la cocaïne, les opioïdes, le cannabis et d'autres drogues.

Méthodes

Nous avons analysé une cohorte de 167 119 filles âgées de cinq ans ou moins au Canada avec 4 693 444 années-personnes de suivi. Nous avons suivi les filles au fil du temps entre 1989 et 2018. La principale mesure d'exposition était la chirurgie pédiatrique avant l'âge de 20 ans. Le résultat principal comprenait les hospitalisations subséquentes pour des troubles liés à l'utilisation de substances et l'utilisation de substances pendant la grossesse. Nous avons estimé les rapports de risque et les intervalles de confiance (IC) à 95 % pour l'association de la chirurgie pédiatrique avec le risque ultérieur de consommation de substances, en utilisant des modèles de régression des risques proportionnels de Cox ajustés pour les caractéristiques des patients.

Résultats

La chirurgie pédiatrique était associée à 2,08 fois le risque d'hospitalisation future pour des troubles liés à l'utilisation de substances (IC à 95 % 1,96-2,22) et à 1,48 fois le risque d'utilisation de substances pendant la grossesse (IC à 95 % 1,35-1,62), par rapport à l'absence de chirurgie. Les associations étaient plus fortes pour les filles ayant subi une intervention chirurgicale sous anesthésie générale et étaient présentes quel que soit l'âge à la première intervention chirurgicale ou le nombre total d'interventions chirurgicales. La chirurgie pédiatrique était associée à la consommation de cocaïne, d'opioïdes, de cannabis et d'autres substances illicites plus tard dans la vie.

Conclusion

Cette étude suggère que la chirurgie pédiatrique peut être associée à de futurs troubles liés à la consommation de substances chez les femmes, y compris la consommation de substances pendant la grossesse. Une étude plus approfondie est nécessaire pour déterminer si la chirurgie peut avoir un rôle causal dans l'abus ultérieur de drogues par les femmes.

Dernière modification par prescripteur (05 août 2021 à  11:08)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#2 
Rick
Adhérent Psychoactif
05 août 2021 à  11:03
salut

N'est ce pas un risque propre à la chirurgie de provoquer un certain % de d'addiction iatrogène en post op? via l'administration d'antalgiques , de myorelaxants benzodiazépines (valium , anciennement tetrazepam) etc.

merci pour les articles

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Bonjour oui bien sûr mais là il semble s'agir d'addiction beaucoup plus tard, avec un risque assez élevé. Ce qui est étonnant.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#4 
Biscuit homme
Psycho sénior France
05 août 2021 à  13:01
En tant qu'homme je me retrouve dans le sujet de cette étude. J'ai été exposé aux drogues d'anesthesie à plusieurs reprise dans mon enfance, de façon plus importante encore à partir de 14 ans et quand quelques années après j'ai dû prendre des opiacés le processus s'est vite mis en place.

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#5 
Rick
Adhérent Psychoactif
05 août 2021 à  14:48

prescripteur a écrit

Bonjour oui bien sûr mais là il semble s'agir d'addiction beaucoup plus tard, avec un risque assez élevé. Ce qui est étonnant.
Amicalement

dans tous les cas merci pour le partage

en effet c'est très intéressant

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Ma toute première drogue récréatives je devais avoir quoi? 5-6 ans? N2O huhu, je suis passée de l'enfer au paradis en quelques minutes, je m'en souviens encore xD
Ouai ça a peut-être favorisé ouai, dommage que j'ai pas vécu aussi sans ces épisodes de ma vie pour comparer roll

Par contre oui je doute qu'il y ait une grosse différence H/F

Dernière modification par Morning Glory (05 août 2021 à  23:45)


Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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#7 
rdradbzh homme
Nouveau membre
16 août 2021 à  14:42
moi j'adore les études anglosaxonne, c'est souvent sur des cohortess de patient énorme et sur un suivit de plusieurs années.
merci en tt cas

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#8 
Biscuit homme
Psycho sénior France
16 août 2021 à  18:49
Moi c'est le propofol, j'avais 10 ans mais je ne savais absolument pas ce que c'était, ensuite vers 14 ans quand les chirurgies se sont enchaînées, que j'ai reçu de façon assez récurrente le combo d'indication sufenta + propofol ça m'a encore plus marqué, qu'est ce que c'était agréable ce moment où on sent le medicament qui remonte du bas du corps en passant par les poumons avant de sombrer dans ce sommeil artificiel...

Encore une fois je ne serai pas surpris des résultats de cette études si c'était bien confirmé après étude plus poussée

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