Tu devrais suivre les conseils de Prescripteur.
J'ai pris 10mg de
valium le soir en me couchant à la fin d'un
sevrage dégressif de la
codéine car l'insomnie, les fortes tensions dans les bras et les jambes la nuit étaient d'une intensité telles que je ne dormais plus et ne pouvais plus bosser.
C'est mon addicto qui me l'a prescrit le temps que ce manque physique se tasse, ce qui a été long, plus de 10 mois (sachant qu'au départ 10mg n'étaient pas suffisant mais je n'ai pas voulu plus).
Je suis soignée à côté pour un trouble anxieux généralisé avec un antidépresseur prescrit aussi par mon addicto qui a diagnostiqué ce trouble manifestement très ancien chez moi.
Quand j'ai remarqué que les troubles physiques du manque de
codéine ont disparu, le
Valium a commencé à me faire dormir comme une buche et j'ai évoqué une réduction avec le psychiatre qui me suis maintenant (puisque je n'ai plus besoin d'encombrer un service d'addicto).
Je lui ait fait confiance pour le rythme d'abord de 2MG par 2 MG puis 1MG, puis 1/2 avec les gouttes. J'ai rencontré un léger manque physique autour de 4MG et on a donc laissé passer plusieurs mois sans bouger, puis on a repris.
J'avoue que j'étais du genre insistante pour réduire mais mon médecin a su me persuader de prendre mon temps.
Il y a un mois, alors que je ne prenais plus qu'une goutte, j'ai décidé d'arrêter car j'en avais marre de prendre cette goutte hyper amère, même avec de l'eau. Je n'avais pas envie d'emmener ce flacon en vacances pour une seule goutte.
Il ne s'est rien passé du tout à l'arrêt, sans doute parce que tout le travail avait été fait avant.
Il faut faire confiance en son praticien et si c'est pas le bon en changer. Il faut instaurer une relation de confiance, même si celle du médecin est peut être teintée de doutes légitimes.
Avec une très bonne addictologue, j'ai pu faire un
sevrage dégressif de la
codéine, alors que ses collègues pensaient que seul le
TSO fonctionnait. Elle a voulu donner sa chance à ce processus qui cadrait mieux avec le chemin que j'avais parcouru seule et ce que je voulais.
Avec un bon psychiatre, je me suis sevrée de la dépendance physique du
valium une fois que je n'en ai plus eu besoin.
Il ne faut pas croire en la fatalité de l'addiction, même si en sortir c'est un parcours long, difficile, entrecoupé de rechutes.