[ Arrêt & Sevrage ]
Arrêt du valium et des neuroleptiques

#1 
Bestworld femme
Nouveau Psycho
14 août 2021 à  17:14
Je ne sais pas à qui en parler donc j'en parle ici

Après 6 mois de défonce au valium, je ne ressens plus aucuns effets donc je me suis forcée à me sevrer, le soucis étant que j'en ai malgré tout besoin et ça me fait du mal. Je ne sais pas comment faire, du coup j'ai augmenté mes doses de clozapine, je suis arrivée à 500mg alors que de base je suis à 300mg (100mg matin et 200mg le soir)
j'en arrive à (200mg le matin et 300mg le soir)

J'aimerai arrêter tout ça, je suis obligée de prendre mes médicaments mais je n'en ai plus l'envie, envie d'arrêter les soins avec ma psychiatre, je ne vois  rien qui change à part des addictions qui se créées. J'en ai plus l'envie ni la force, je ne vois que ma psychiatre en septembre, j'ai l'impression d'être un échec, ma mère me le répète souvent d'ailleurs. Je n'arrive même plus à sortir, couper tout contact avec mes proches en général me fait du bien (des gens très toxiques). Je me retrouve dans une nouvelle ville sans connaitre personne, depuis 1 an et demi je ne trouve toujours pas l'envie de sortir de chez moi après avoir couper tout contact avec mes proches, même pour  faire les courses c'est un vrai désastre..
Je ne sais pas comment m'en sortir, j'ai honte d'en parler avec ma psychiatre mais en même tant il le faut.
Si des gens peuvent m'aiguillier sur comment vous avez arrêter les benzo ou encore les neuroleptiques je suis preneuse.

Merci de m'avoir lu, cordialement

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#2 
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LeDoc86 homme
RdR en milieux Festifs & CbdIstepro France
14 août 2021 à  17:47
jai pas trop le temps mais vois plutot pour diminuer !!! dans un premier temps ..... ou voir une autre molécule sa me rapelle une grosse depression avec ces idées !
reveil toi en te disant que tu est un bonne personnes et que tu fais le bien autours de toi ! vois pour aussi pour peux etre une médecines plus douces comme hypnoses , parle a une personnes de confiance de ce que te dit ta mere cela fais mal a entendre et je presque sur que ces des bobard en plus !! garde la peche !

tu est deja tres courageux

Le monde tolère mal les carences de ceux qui ont dû grandir avant l'âge
smak Musi-calement

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#3 
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Bloodysoin homme
Psycho sénior France
14 août 2021 à  19:11
On est pratiquement tous passé par la, on est pas des machines, déjà arrêter le valium d'un coup est très risqué tant psychologiquement que physiquement, j'ai essayé et je me suis mangé plusieurs crises d'angoisses, tu n'est pas une catastrophe, personne n'est une catastrophe meme si on s'imagine des choses, ce ne sont que des jugement ou auto-jugements erronés basés sur des préjugés, tu dois essayer de te faire ta propre idée de ce que tu est sans attendre que quelqu'un te le dise, ne prend pas compte du jugements des autres, famille ou pas famille d'ailleurs, il faut savoir qu'il y a énormément de personnes toxiques et qu'il est difficile de s'en passer à cause de la proximité qu'elles créent au fil du temps, si ta mère te dis ça, alors je pense que s'est elle qui a un vrai problème et pas toi…

Un conseil,  continue de voir ta psychiatre et essaye de construire une relation seine avec de bonne bases pour ensuite pouvoir diminuer et peut être arrêter le valium, changer de molécule peut aider également, mais surtout n'arréte jamais d'un coup et parle en avec ta psychiatre, sers toi de ça comme une béquille pour aller de l'avant !

Voila ce que je peux te dire personnellement, par rapport à ce qui m'a aidé…
Bon courage et accroche toi !

Dernière modification par Bloodysoin (14 août 2021 à  19:13)

Reputation de ce post
 
Je plussoie (Prescripteur)

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#4 
Bestworld femme
Nouveau Psycho
14 août 2021 à  19:27
Merci pour vos réponses, ça me fait plaisir d'avoir un avis extérieur sur la chose.
Je vais essayer d'en parler à ma psychiatre et je verrai bien en septembre !

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#5 
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Bloodysoin homme
Psycho sénior France
19 août 2021 à  02:56
Donne nous de tes nouvelles wink et si tu veux on peut parler en MP, les benzos et les situation difficile je t'assure ça me connais !

Surtout n'hésite pas, ce forum est libre et s'est l'occasion pour beaucoup de gens qui ont des complications à cause des substances et de la vie de tout les jours.
Même des vieux brisquard comme filou, Mister-No, Pierre et d'autres qui aujourd'hui; sont je pense très heureux de ce forum et de son utilité dans le cadre de la RDR, bref je m'égare

encore une fois n'hésite surtout pas à donner des nouvelles et faire part de tes difficultés !

Cordialement.

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Bonjour, il y a des moments où il faut se laisser guider pour s'en sortir. Ta psychiatre semble bien mais n'hesite pas à voir ailleurs si tu penses que ça ne colle pas. Mais tu as vraiment besoin d'une guidance. Certains CMP ont des appartements therapeutiques. Ou peut etre un passage en post cure ou équivalent.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#7 
Bestworld femme
Nouveau Psycho
19 août 2021 à  09:07
Bonjour et merci infiniment pour vos réponses.

Alors malheureusement je n'ai pas réussi à arrêter le valium malgré avoir augmenter la clozapine (mon traitement de fond) je suis faible et je m'en veux d'avoir repris. Je n'ai pas tenu plus de deux jours et donc rebelote. Les conflits familiaux n'arrange pas, la solitude également.

Maintenant je me retrouve sans savoir quoi faire, vide. Sortir est devenu un fardeau, les relations sociales inexistante n'arrange rien.
1 mois et demi sans voir ma psychiatre. Je vais devoir attendre encore septembre mais je ne me sens pas d'attendre autant de temps.
Peur d'appeler le cmp pour demander si ma psychiatre peut me prendre fin août, peur de parler de mes abus de valium et l'addition qui s'est créées.

Je ne sais pas comment m'en sortir, j'ai l'impression que depuis 4 ans rien ne change  je suis peine perdue je pense souvent à la mort, je me dis que c'est la dernière solution..

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Peur d'appeler le cmp pour demander si ma psychiatre peut me prendre fin août, peur de parler de mes abus de valium et l'addition qui s'est créées.

Les soignants sont là pour assister. Il n'y a donc pas à avoir peur d'appeler à l'aide quand tout va mal. La seule peur que tu devrais avoir est de ne pas reussir à appeler à l'aide. Alors contacte ton CMP ou les urgences.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (19 août 2021 à  13:01)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Tu devrais suivre les conseils de Prescripteur.

J'ai pris 10mg de valium le soir en me couchant à la fin d'un sevrage dégressif de la codéine car l'insomnie, les fortes tensions dans les bras et les jambes la nuit étaient d'une intensité telles que je ne dormais plus et ne pouvais plus bosser.

C'est mon addicto qui me l'a prescrit le temps que ce manque physique se tasse, ce qui a été long, plus de 10 mois (sachant qu'au départ 10mg n'étaient pas suffisant mais je n'ai pas voulu plus).

Je suis soignée à côté pour un trouble anxieux généralisé avec un antidépresseur prescrit aussi par mon addicto qui a diagnostiqué ce trouble manifestement très ancien chez moi.

Quand j'ai remarqué que les troubles physiques du manque de codéine ont disparu, le Valium a commencé à me faire dormir comme une buche et j'ai évoqué une réduction avec le psychiatre qui me suis maintenant (puisque je n'ai plus besoin d'encombrer un service d'addicto).

Je lui ait fait confiance pour le rythme d'abord de 2MG par 2 MG puis 1MG, puis 1/2 avec les gouttes. J'ai rencontré un léger manque physique autour de 4MG et on a donc laissé passer plusieurs mois sans bouger, puis on a repris.

J'avoue que j'étais du genre insistante pour réduire mais mon médecin a su me persuader de prendre mon temps.

Il y a un mois, alors que je ne prenais plus qu'une goutte, j'ai décidé d'arrêter car j'en avais marre de prendre cette goutte hyper amère, même avec de l'eau. Je n'avais pas envie d'emmener ce flacon en vacances pour une seule goutte.

Il ne s'est rien passé du tout à l'arrêt, sans doute parce que tout le travail avait été fait avant.

Il faut faire confiance en son praticien et si c'est pas le bon en changer. Il faut instaurer une relation de confiance, même si celle du médecin est peut être teintée de doutes légitimes.

Avec une très bonne addictologue, j'ai pu faire un sevrage dégressif de la codéine, alors que ses collègues pensaient que seul le TSO fonctionnait. Elle a voulu donner sa chance à ce processus qui cadrait mieux avec le chemin que j'avais parcouru seule et ce que je voulais.

Avec un bon psychiatre, je me suis sevrée de la dépendance physique du valium une fois que je n'en ai plus eu besoin.

Il ne faut pas croire en la fatalité de l'addiction, même si en sortir c'est un parcours long, difficile, entrecoupé de rechutes.

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