Etat psychotique après un bad sous L

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Groszouave homme
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Salut à tous, je vais essayer de vous expliquer ce qui s'est passé sans trop rentrer dans les détails afin de récolter un maximum d'avis sur le sujet et pouvoir me faire une idée dessus.
Alors pour commencer je prends des psychédéliques ainsi que d'autres drogues en tout genre depuis maintenant bientôt 3 ans. Je ne vais pas m'étaler sur ma consommation de stimulants ou de dépresseurs parce que ça serait bien trop long mais je vais essayer de vous en dire le plus possible sur ma relation avec les psychédélique.

Quand j'ai commencé à drop du LSD, mes trip étaient des expériences réellement intenses parce que je considère qu'à l'époque je n'étais pas encore passé par ma phase "d'éveil". Je n'étais pas totalement maitre de ce qu'il se passait dans ma tête et j'étais donc souvent amené à avoir de mauvaises expériences. A deux reprises j'ai du couper un trip avec des benzo parce que j'avais l'impression de totalement vriller (hallucinations auditives et visuelles flippantes, paranoïa, boucle de pensées).

Malgré ça, avec l'aide de certains potes qui avaient plus d'expériences que moi, j'ai pu comprendre peu à peu le fonctionnement de ces molécules si mystérieuses.
J'ai compris que tout ce qui me faisait peur partait en fait de moi, de mes complexes, de mes pensées refoulés et de ce que je n'osais pas affronter en temps normal.
Suite à ça, j'ai eu un réel déclic qui me fit apprécier les psychédéliques d'une toute autre manière.
Certaines expériences transcendantes m'ont ouvert les yeux sur des savoir et des connaissances que celons moi j'aurais mit des dizaines d'années a comprendre sans aucune aide.

Je voyais dans les psychédéliques un réel coté spirituel. Il faut savoir que je suis quelqu'un d'extrêmement rationnel qui n'a pas de croyance et qui déteste le paranormal. Seulement, les choses qui étaient montrés à moi pendant certains trip était bien trop fortes et puissantes pour découler de la science.

J'avais l'impression que le LSD était une clé amené sur terre par une sorte d'entité pour nous rapprocher d'un savoir divin.
Pour moi les gens qui n'étaient pas capable d'en prendre et de voir ces choses là étaient trop torturés par leur propres complexes et pas assez en paix avec eux même pour que ce savoir leur soit accessible.

Suite à ça j'ai commencé à drop très régulièrement (une fois tous les 13 jours afin de subir aucune tolérance) à des doses de plus en plus grosse (200/300/400 microns) sur une période de plus en plus longue et sans jamais faire de pause.
Je ne ressentait plus aucune crainte, plus aucun stress, j'avais l'impression que jamais le L pourrait me faire du mal.
J'avais tellement l'habitude d'être récompensé et non punis que j'en avais oublié les cotés négatif de cette substance.

La semaine dernière, après 3 ans de consommation, j'ai eu mon plus gros badtrip.
Lors d'une soirée calme en petit comité avec que des gens de confiance, le L a réussi à me mettre dans une désillusion totale sans que je ne vois rien venir. Le pire étant que j'ai seulement prit 200microns en 2 fois (100microns puis 30min après encore 100 microns).
Sur le moment je n'avais même pas l'impression que le L était monté pourtant j'étais envahit d'extrême paranoïa qui me faisait entendre des choses horribles sortant de la bouche de mes amis. Je les entendais se menacer, s'insulter, se dire les choses les plus dégueulasses possibles.
Pendant toute la nuit j'étais persuadé qu'ils avaient montés un plan pour me tuer et se débarrasser de mon corps. J'étais dans un état de stress et de panique tellement grand que plus rien n'était capable de me raisonner.   
Seulement ça ne s'est pas arrêté là.
Le lendemain matin, quand le L a commencé à redescendre un peu, j'ai compris que je n'étais pas en danger de mort pourtant j'étais absolument certain que il y avait quelque chose qu'on me cachait. J'étais sûr d'avoir perdu control de mon trip à cause d'un évènement qui se serait passé et que j'aurais oublié.
Je n'arrivais pas a me dire que c'était juste le L qui m'avait totalement rendu fou.

Après cette soirée je suis rentré chez moi mais dans un état de choc intense. J'avais l'impression d'avoir été manipulé, qu'on me mentait sur toute la ligne par rapport a ce qui c'était réellement passé durant la soirée. Je ne faisais plus confiance à personne, même mes amis les plus proche.
Cet état de désillusion à duré pendant une bonne semaine durant laquelle je vivais dans la peur de me faire assassiner ou de finir en prison pour une quelconque raison.
Heureusement après de longues discussions avec de bon amis à moi qui ont réussi à me faire sortir de ma parano je suis enfin revenu à moi.

Après m'être un peu renseigné sur ce phénomène je compris que j'étais en fait tombé dans un état psychotique bien hardcore et que c'était assez courant après des badtrip très puissants. Moi qui était si sûr de moi, qui me revendiquait comme un "expert" des psychédéliques ça m'a fait beaucoup de mal de me sentir aussi faible.
Pour la première fois j'avais l'impression de ne pas pouvoir me faire confiance à moi même. Cette sensation m'a poussé à plusieurs jours de grosse déréalisation où j'avais l'impression d'avoir oublié comment me comporter. J'ai également remarqué qu'en fumant des maxi joints ça faisait réapparaitre les pensées toute mystique genre "ils te mentent tous ne leur fais pas confiance on veut te manipuler n'écoute que toi même".

Du coup autant vous dire que je suis actuellement un peu déboussolé même si ça va beaucoup beaucoup mieux qu'il y a quelques jours. En fait le plus dur c'est de me dire que j'avais tort depuis tout ce temps au sujet des psychédéliques. J'ai l'impression d'avoir été trahis. Tout le savoir et la confiance en moi que j'avais accumulé au fil des trip se sont écroulés devant mes yeux.

Pourquoi une telle expérience se serait abattu sur moi après avoir prit une dose aussi raisonnable dans un set and setting quasi parfait ? Dans mes souvenirs la soirée se passait bien, tout le monde rigolait, il n'y avait aucune tension, aucune embrouille, alors qu'est ce que j'ai fait pour mériter un tel supplice.

J'ai également vu en me renseignant là dessus qu'une fois qu'on avait gouté à l'état psychotique il pouvait réapparaitre à tout moment durant un trip ou même juste avec un peu de THC.
Est ce que cela veut dire que je suis destiné à  ne plus jamais tripper de ma vie ? sad

Merci pour vos réponses et n'hésitez pas à partager vos expériences similaires ou à me donner votre avis sur le sujet

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Hot Pinguin homme
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Salut,

Alors j'ai aucune expérience avec le L. Par contre, je suis, encore aujourd'hui, confronté à mon frère qui connait une sorte d'"état psychotique" persistant.

Sans rentrer trop dans les détails, on a commencé à fumer des joints à peu près en même temps. Ça va faire maintenant 4 ans.

Le fait est que, de mon côté, je suis resté sur le cannabis et qu'aucune addiction ne s'est développée chez moi (je peux fumer 3 mois quotidiennement et puis plus rien pendant 6 mois). A l'inverse mon frère son rapport à cette substance est beaucoup plus "malsain", un besoin quotidien irrépressible, une consommation dans le seul objectif d'être totalement défoncé..
A côté de ça, je sais qu'il a fait quelques teufs ou (attention je dénigre pas les teufs), il a pu toucher à d'autres substances. Je sais pas exactement lesquelles et les quantités. En tout cas, c'est pas le milieu adéquate pour lui avec sa stabilité mentale actuelle.

Bref, tout ça pour en venir au fait qu'en octobre 2020, j'ai été confronté de plein fouet à un état psychotique de sa part. Pour faire simple, il est rentré dans ma chambre à 2h du matin, persuadé que je couchais avec sa partenaire de l'époque. Personne que je n'ai jamais vu de ma vie et dont je n'ai aucune idée du visage (il ne l'a jamais ramené à la maison) et que ça faisait déjà 1 an et demi que j'étais avec ma copine.

Après s'être auto persuadé qu'elle avait sauté depuis la fenêtre de ma chambre, pendant qu'il ouvrait la porte, il est reparti dans sa chambre.

Malgré tous les arguments du monde que j'ai pu lui exposer, pour le sortir de sa parano, il en reste encore persuadé aujourd'hui. La croyance en cette parano est tellement devenue "certitude" qu'il a commencé à me me sauter dessus pour me frapper et de manière extrêmement violente. Au final, j'ai dû fuir le foyer familial devant le danger réel qu'il représentait pour mon intégrité physique et mentale.

Breeeeef, tout ça pour te dire de faire extrêmement attention avec ces états psychotiques. Tu sembles avoir un certain recul et avoir conscience du réel danger que ça représente, c'est une bonne chose. Faut vraiment se mettre en tête que, si jamais ça devenait irréversible, ça va te détruire toi mais également ta famille.

Bien à toi

Dernière modification par Hot Pinguin (22 février 2022 à  16:21)

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Groszouave homme
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Merci beaucoup pour ta réponse.
Ton histoire est poignante et je n'imagine même pas le niveau de panique que t'as du ressentir en étant confronté à ça.

Personnellement j'ai vu beaucoup de gens sombrer dans la folie à cause des prod dont un pote à moi qui s'est développé des gros troubles psychiatriques à cause d'excès avec les psychédéliques (800 microns/1200 microns, mélanges LSD/psilocybine, gros abus de DMT) et il n'est toujours pas totalement guéri même après des mois de thérapie.
C'est surtout ça qui me fait peur mais après je sais que aux doses que j'ai prit c'est très peu probable que j'ai pu crée des dégâts irréversibles.
J'ai juste peur d'ouvrir des portes vers de potentiels troubles ou épisodes psychotiques.
Devenir fou c'est de loin une de mes pires phobies et en voyant comment parfois je m'en rapproche à cause de la prod m'effraie beaucoup.

Je pensais sincèrement avoir trouvé une vertu magnifique derrière les psychédéliques mais il n'y a malheureusement pas de happy ending et c'est vraiment rare les gens qui arrivent a consommer toute leur vie même avec modération sans se manger des gifles cosmiques qui font sombrer dans la folie et la déréalisation extrême

Dernière modification par Groszouave (22 février 2022 à  15:29)

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Hot Pinguin homme
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Je t'avoue que c'est assez surprenant.

En fait, tu es jamais préparé à vivre de manière directe la folie d'un proche. Tu as beau avoir conscience que les problème mentaux existent, tant que tu as pas été confronté au truc, tu vois ça comme quelque chose de relativement flou et, bien évidemment, tu penses jamais que un de tes proches, ou toi-même, en a un.

Le truc le plus terrifiant, c'est quand il est rentré dans ma chambre et que j'avais l'impression d'avoir un tout autre individu en face de moi, comme si quelqu'un d'autre avait revêtu son apparence physique pour me jouer une vilaine farce. Et ses yeux, merde, c'était indescriptible.

Le gros problème, c'est que, comme on dit, "l'amour rend aveugle" ( et donc également l'amour fraternel). Du coup, même s'il y a des signes avant-coureurs tu refuses de les voir, ou, tu relativise via des "c'est probablement un passage".

Aussi, le truc le plus fallacieux avec les drogues, c'est que généralement tu vas pas "péter un câble" dès la première fois où tu prends un truc. C'est vicieux, a l'instar de l'addiction à la cigarette, les problèmes mentaux se développent petit à petit, sans pratiquement aucun bruit. Et alors là, seulement une oreille affûtée peut y prêter attention et permettre de s'arrêter à temps.

Dernière modification par Hot Pinguin (22 février 2022 à  17:41)

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anonyme784532 homme
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Je plussoie ton  commentaire, il faut se montrer prudent avec les drogues, ça peut réveiller des problèmes sous adjacent.

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kaneda homme
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Groszouave a écrit

Ce qui t'es arrivé pourrais arrivé à n'importe qui.

Ca m'est déjà arrivé, il suffit parfois qu'une mauvaise pensée nous traverse l'esprit et c'est la spirale infernal de la paranoïa qui senpare de nous, sans raison.

Je site une phrase que l'on m'a souvent répéter dans les raves 90, "ne pas abuser, du bon LSD"

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anthropodroj non binaire
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Yo !

Merci pour vos témoignages tout d'abord.

J'ai déjà éprouvé les délires que vous avez décrit suite aux consommations que vous avez décrites, une consommation quotidienne au cannabis et des consommations ponctuelles de psychédéliques. Je suis sorti du caractère systématique de mes peurs paranoiaques mais ça peut m'arriver encore de manière ponctuelle et diffuse. L'important pour moi a été de me retrouver: des études qui me parlent et des pratiques/relations dans des milieux qui font écho à ce qui me passionne et ne sont pas liés directement à des consommations de drogue. Ça m'arrive d'avoir des délires paranoiaques mais je sais les gérer: par ex je dis à mes ami.e.s que c'est inutile d'essayer de me convaincre que j'ai tort mais que c'est important de m'écouter et de me soutenir sans forcément alimenter les délires en question. Ce que je fais c'est écrire ce que je crois voir ou entendre, ou mes intuitions, dans un carnet, pour éviter d'avoir à spéculer et y penser par la suite, pour éviter que ça occupe tout l'espace de mes réflexions. Il faut savoir que c'est beaucoup moins intense maintenant et j'ai pris ce recul préventif qui me semble assez efficace.

Maintenant je n'arrive plus à fumer du cannabis avec du THC sans être très anxieux, mais j'arrive à consommer des psychédéliques dans des contextes de confiance où j'ai un certain contrôle. J'pense que c'est pas judicieux de travailler là dessus quand on est en plein dans les délires et qu'on a pas de recul, mais une fois que ça va mieux, c'est cool de revenir sur les peurs et les types de relations qui peuvent provoquer ces délires pour mieux se comprendre et se connaitre, et de trouver des moyens pour transformer éventuellement ce qui va pas etc.

Bon courage à vous et hésitez pas à faire, ou à conseiller à vos proches, des longues pauses et à trouver des nouvelles activités et choses à faire pour changer de perspective

Dernière modification par anthropodroj (23 février 2022 à  01:04)

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Greg9989 homme
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Bonjour à tout le monde,

Je viens sur ce forum concernant ma sœur de 25 ans. Car si je peux avoir des réponses, ou des pistes à explorer...  Il y'a 3 ans, elle a fait beaucoup la fête pendant 5/6 mois je dirais, avec de gros consommateurs de coke, MDMA et LSD. Elle n'a pas touchée à la coke mais à pas mal abusé de MDMA (une vingtaine de prises ou plus) et de LSD (3/4 prises). Les 2 années qui ont suivies ma sœur a connue un profond mal être : redoublement plusieurs fois de son école, isolation, anxiété, dépression, elle se sentait physiquement comme un mort vivant. Mais pas au stade ou cela l'empêche de voir ses amis, faire des petits jobs alimentaires. Seulement la troisième année s'est déroulée tout à fait autrement. Je suis allé lui rendre visite un jour, et clairement elle ne s'occupait de plus rien chez elle : nourriture pourrie partout, bordel pas possible,  elle m'a dit qu'elle n'arrivait plus à rien faire. Clairement une depression et une isolation extreme. Durant la journée ou je suis resté elle a passé sa journée avec sa tête entre les jambes. Je l'ai ramenée chez mes parents. Et là c'est un peu l'escalade. rendez vous chez de multiples spécialistes qui ne trouvent rien d'anormal sauf dépression. Ma sœur fait la rencontre d'une sophrologue qui idealise ses soins, à tel point qu'elle estime que ses seuls moyens de guerisson c'est elle et le sport, pas d'antidépresseurs. Et depuis maintenant 1 an pour decrire ses symptomes ma soeur dit qu'elle se sent vide, que son visage s'affaisse, qu'elle a l'impression d'avoir le visage coupé en 2 et que c'est douloureux. Elle a fait 2 hospitalisation psy (bientôt une troisième) mais j'ai l'impression que les medicaments qu'elle prend (antipsychotiques) ne font que la ratatiner et ses symptomes sont toujours là. Les psychiatres ont parlé de dépression psychotique. Bref tout cela pour savoir si vous pensez qu'elle va ressentir cela toute sa vie? Serait ce utile que je me tourne vers un addictologue pour comprendre ce qui s'est passé et si ca peut évoluer? Que pensez vous que je dois faire pour l'aider?   Depuis maintenant 6 mois ma soeur reste en permanence dans sa chambre chez mes parents, elle passe me voir de temps en temps. Mais elle reste complètement bloqué dans  ce schéma obsessionnel et cette léthargie. Et malheureusement je ne pense pas qu'elle soit ouverte pour l'instant à une TCC. Pensez vous que son état psychotique depuis quelques mois soit un évènement a separer de la depression et qui pourra un jour disparaitre, ou que cela va de paire. Ou pensez vous possible qu'elle ai développée une myalgie cumulée à une dépression et un comportement obsessionnel? Les psychiatres sont quasiment persuadés que la drogue a provoquée la chose spécialement le LSD.  Bref beaucoup de questionnements et bon les psychiatres ne regardent pas la cause mais comment traiter un état.

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Greg9989 homme
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merci d'avance

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Arodan
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Greg9989 a écrit

Bonjour à tout le monde,

Je viens sur ce forum concernant ma sœur de 25 ans. Car si je peux avoir des réponses, ou des pistes à explorer...  Il y'a 3 ans, elle a fait beaucoup la fête pendant 5/6 mois je dirais, avec de gros consommateurs de coke, MDMA et LSD. Elle n'a pas touchée à la coke mais à pas mal abusé de MDMA (une vingtaine de prises ou plus) et de LSD (3/4 prises). Les 2 années qui ont suivies ma sœur a connue un profond mal être : redoublement plusieurs fois de son école, isolation, anxiété, dépression, elle se sentait physiquement comme un mort vivant. Mais pas au stade ou cela l'empêche de voir ses amis, faire des petits jobs alimentaires. Seulement la troisième année s'est déroulée tout à fait autrement. Je suis allé lui rendre visite un jour, et clairement elle ne s'occupait de plus rien chez elle : nourriture pourrie partout, bordel pas possible,  elle m'a dit qu'elle n'arrivait plus à rien faire. Clairement une depression et une isolation extreme. Durant la journée ou je suis resté elle a passé sa journée avec sa tête entre les jambes. Je l'ai ramenée chez mes parents. Et là c'est un peu l'escalade. rendez vous chez de multiples spécialistes qui ne trouvent rien d'anormal sauf dépression. Ma sœur fait la rencontre d'une sophrologue qui idealise ses soins, à tel point qu'elle estime que ses seuls moyens de guerisson c'est elle et le sport, pas d'antidépresseurs. Et depuis maintenant 1 an pour decrire ses symptomes ma soeur dit qu'elle se sent vide, que son visage s'affaisse, qu'elle a l'impression d'avoir le visage coupé en 2 et que c'est douloureux. Elle a fait 2 hospitalisation psy (bientôt une troisième) mais j'ai l'impression que les medicaments qu'elle prend (antipsychotiques) ne font que la ratatiner et ses symptomes sont toujours là. Les psychiatres ont parlé de dépression psychotique. Bref tout cela pour savoir si vous pensez qu'elle va ressentir cela toute sa vie? Serait ce utile que je me tourne vers un addictologue pour comprendre ce qui s'est passé et si ca peut évoluer? Que pensez vous que je dois faire pour l'aider?   Depuis maintenant 6 mois ma soeur reste en permanence dans sa chambre chez mes parents, elle passe me voir de temps en temps. Mais elle reste complètement bloqué dans  ce schéma obsessionnel et cette léthargie. Et malheureusement je ne pense pas qu'elle soit ouverte pour l'instant à une TCC. Pensez vous que son état psychotique depuis quelques mois soit un évènement a separer de la depression et qui pourra un jour disparaitre, ou que cela va de paire. Ou pensez vous possible qu'elle ai développée une myalgie cumulée à une dépression et un comportement obsessionnel? Les psychiatres sont quasiment persuadés que la drogue a provoquée la chose spécialement le LSD.  Bref beaucoup de questionnements et bon les psychiatres ne regardent pas la cause mais comment traiter un état.

Pour avoir été 8 fois interné de force ou non dans un hopital psychiatrique, actuellement en programme de soins sans consentement, je peux te dire que la psychiatrie est totalement inutile, voire délétère.

petit lien si t'as la patience de lire : https://www.espritsciencemetaphysiques. … rique.html

En gros, m'est avis que ta soeur ferait mieux de consulter un magnétiseur (guérisseur énergétique), tu peux trouver des adresses sur le web.

Bon courage et merde !

Reputation de ce post
 
Je pense que c'est le pire conseil possible / Cub3000

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champi vert102champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour à Gregg , je ne pense pas qu'un addictologue t'apporterait grand chose, sauf si elle continue à consommer (ce qui ne semble pas être le cas). Surtout que ça mettra encore plus l'accent sur "l'origine toxique" qui n'est pas certaine et de toutes façons qui ne sert qu'à la culpabiliser.
Malheureusement la psychiatrie est encore une science limitée, malgré sa très forte importance en nombre de malades et les traitements ne sont pas toujours efficaces à hauteur de ce qu'on en attend. Mais la parapsychiatrie (guérisseurs etc..) ne sert qu'à dépouiller les gogos qui y croient.

Comment améliorer le soin de ta soeur ?
Je pense qu'il faut probablement une hospitalisation prolongée, via du moyen sejour ou équivalent. Peut etre dans des structures moins "médicaments" et plus "prise en charge psychologique".
Dans ce sens je pense qu'il est important de ne pas se limiter aux neuroleptiques mais de promouvoir un environnement social plus porteur, notamment en essayant si possible qu'elle travaille pour les autres. Mais évidemment sans mettre la pression.

https://www.fondationdefrance.org/fr/ca … -de-regard

https://www.psyhope.fr/2020/03/le-trava … ur-de.html

https://e-psychiatrie.fr/situations-ou- … paris-psy/

https://anti-deprime.com/2016/01/20/com … son-ego-2/


https://www.cairn.info/revue-le-sociogr … age-21.htm

En l’absence de certitudes et eu égard à la multitude de facteurs pouvant intervenir sur la santé mentale, le terrain de l’étiologie des troubles mentaux n’a pas fini d’être labouré et de faire l’objet de conflits pour s’en emparer. Certains considèrent comme une hérésie d’évoquer la biologie ou la génétique en maladie mentale, d’autres jugent inconcevable de ne pas faire l’hypothèse de l’inconscient, d’autres que l’approche sociale et systémique sont incontournables. Si la psychiatrie a un objet d’étude (la maladie mentale), elle ne privilégie pas une approche théorique unique (biologique, psychanalytique, cognitive et comportementale, sociologique, systémique, politique, etc.). La prudence conduit à avancer que l’étiologie des troubles mentaux est multifactorielle. Elle est la conséquence d’un défaut d’aménagement, d’ajustement entre un individu et son environnement. Ce défaut peut être le fait des difficultés psychopathologiques ou cognitives d’origine acquise ou constitutionnelle de la personne, biologique, psychologique, développemental ou environnemental. Il peut être le fait de l’environnement social, psychoaffectif ou éducatif.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (07 mai 2022 à  17:51)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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frenchy homme
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bonjour, je te conseillerai de rechercher à propos de la ritaline, un inhibiteur de la recapture de la dopamine. sa dépression est peut être dûe à des taux trop bas, la mdma augmentant beaucoup les doses libérées dans le cerveau, il contrebalance en augmentant sa dégradation. ça pourrait peut-être lui permettre de soulager ses symptômes et reprendre des activités. la dopamine joue un rôle clé dans la motivation et dans toutes nos actions donc ce médicament, proche des amphétamines sans en être pourrait peut-être l’aider. voilà je vous souhaite tout le bonheur du monde.
(le lsd n’est pas la cause je pense, plutôt la mdma. le lsd est beaucoup moins dangereux alors que les problèmes de balance de la dopamine que cause la mdma peuvent durer plusieurs années…)

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Salut la meilleure chose que tu puisses faire après un bad trip c'est de ne plus consommer de drogues et prendre du temps seul pour toi.
Fais des choses agréables genre te donner de l'amour, méditer, regarder une comédie, écouter des musiques qui te font sentir bien... Prend bien soin de toi et retrouve tes "racines"

Eloigne toi de tout ce qui est trip/spiritualité pour un moment car après ce genre d'expériences ou certaines réalisations difficile à accepter, la meilleure chose à faire c'est arrêter quelques semaines / mois le temps de se retrouver et remettre les pieds sur "terre" même si tu dois avoir réalisé après l'éveil que ce n'est qu'un "rêve"

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louisetrip femme
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Greg9989 a écrit

Bonjour à tout le monde,

Je viens sur ce forum concernant ma sœur de 25 ans. Car si je peux avoir des réponses, ou des pistes à explorer...  Il y'a 3 ans, elle a fait beaucoup la fête pendant 5/6 mois je dirais, avec de gros consommateurs de coke, MDMA et LSD. Elle n'a pas touchée à la coke mais à pas mal abusé de MDMA (une vingtaine de prises ou plus) et de LSD (3/4 prises). Les 2 années qui ont suivies ma sœur a connue un profond mal être : redoublement plusieurs fois de son école, isolation, anxiété, dépression, elle se sentait physiquement comme un mort vivant. Mais pas au stade ou cela l'empêche de voir ses amis, faire des petits jobs alimentaires. Seulement la troisième année s'est déroulée tout à fait autrement. Je suis allé lui rendre visite un jour, et clairement elle ne s'occupait de plus rien chez elle : nourriture pourrie partout, bordel pas possible,  elle m'a dit qu'elle n'arrivait plus à rien faire. Clairement une depression et une isolation extreme. Durant la journée ou je suis resté elle a passé sa journée avec sa tête entre les jambes. Je l'ai ramenée chez mes parents. Et là c'est un peu l'escalade. rendez vous chez de multiples spécialistes qui ne trouvent rien d'anormal sauf dépression. Ma sœur fait la rencontre d'une sophrologue qui idealise ses soins, à tel point qu'elle estime que ses seuls moyens de guerisson c'est elle et le sport, pas d'antidépresseurs. Et depuis maintenant 1 an pour decrire ses symptomes ma soeur dit qu'elle se sent vide, que son visage s'affaisse, qu'elle a l'impression d'avoir le visage coupé en 2 et que c'est douloureux. Elle a fait 2 hospitalisation psy (bientôt une troisième) mais j'ai l'impression que les medicaments qu'elle prend (antipsychotiques) ne font que la ratatiner et ses symptomes sont toujours là. Les psychiatres ont parlé de dépression psychotique. Bref tout cela pour savoir si vous pensez qu'elle va ressentir cela toute sa vie? Serait ce utile que je me tourne vers un addictologue pour comprendre ce qui s'est passé et si ca peut évoluer? Que pensez vous que je dois faire pour l'aider?   Depuis maintenant 6 mois ma soeur reste en permanence dans sa chambre chez mes parents, elle passe me voir de temps en temps. Mais elle reste complètement bloqué dans  ce schéma obsessionnel et cette léthargie. Et malheureusement je ne pense pas qu'elle soit ouverte pour l'instant à une TCC. Pensez vous que son état psychotique depuis quelques mois soit un évènement a separer de la depression et qui pourra un jour disparaitre, ou que cela va de paire. Ou pensez vous possible qu'elle ai développée une myalgie cumulée à une dépression et un comportement obsessionnel? Les psychiatres sont quasiment persuadés que la drogue a provoquée la chose spécialement le LSD.  Bref beaucoup de questionnements et bon les psychiatres ne regardent pas la cause mais comment traiter un état.

Bonjour,

Je me permets de répondre à ton message parce que j'ai peut être des éléments de réponses ...

Hier soir, j'ai eu un trip avec une grosse dose ... et j'en suis arrivée à la première fois à la dissolution de l'ego. Je suis passée par un état très bizarre où ... je n'arrivais plus à me concentrer sur mon ordinateur, je voyais l'écran bugué à certain moment et mes gestes n'était plus en accord avec ce que je voulais faire ... c'est très bizarre, c'est comme si je voulais bouger et faire des mouvements, mon cerveau le voulait mais mes mouvements faisaient complètement autre chose, j'avais peur d'être bloqué dans un monde où j'étais prisonnière de mon corps et que les autres me prennent pour une folle parce que je pouvais pas m'exprimer et dire ce que je ressentais ...

J'ai lu sur un forum (à prendre avec des pincettes) que certaines personnent étaient resté bloqué dans un monde où ils n'arrivaient plus à dire et à exprimer ce qu'ils voulaient et que ça explique pourquoi les gens ont ce genre de problème psychiatrique...

Voilà, je suis désolée je ne peux pas t'aider plus que ça.

Dernière modification par louisetrip (15 mai 2022 à  10:13)

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par Maelys, dernier post 09 mai 2021 par Maelys
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