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- Serge30003
- Nouveau Psycho
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- Inscrit le 08 Sep 2017
- 75 messages
Bonjour à tous,
Cela fait quelques années que je ne suis pas venu ici ... 2019 d'après le forum.
Je vais vous faire la version courte (mais j'espère factuelle) de ma dépendance.
J'ai commencé il y a 10 ans par de la codéine, prescrite suite à une intervention chirurgicale douloureuse.
Tout allait bien (enfin relativement hein ^^) jusqu'à ce que la codéine ne soit plus en vente libre ... Aucune intention ici de relancer un vieux débat :)
J'ai basculé dans le Tramadol, et tant qu'a faire dans le darkweb, indispensable pour se procurer le produit sans passer par un généraliste.
Bref au fil du temps j'ai progressivement augmenté mes doses, jusqu'a arriver à une consommation régulière quotidienne de +/- 1000 mg, avec tout les effets de bord que cela comporte, notamment l'anéantissement de ma vie sexuelle.
Un peu avant les congés d'été, j'ai décidé d'arrêter. A partir du stock en ma possession, j'ai fait un plan sur 3 mois. L'erreur a sans doute été de faire un plan "linéaire", alors que la sagesse aurait voulu un plan probablement plus long, et surtout avec une diminution de plus en plus progressive tandis qu'on s'approche du zéro.
Bref cela fait une dizaine de jours que je ne prends plus rien, et devinez quoi ?
C'est l'enfer.
Pour tout arranger, mon médecin référent est en vrac (en longue maladie depuis des mois) et impossible par ici de trouver un médecin acceptant de nouveaux patients. J'ai donc tenté ma chance en "téléconsultation", afin de trouver un peu (beaucoup) d'aide ... J'ai été très bien reçu, et j'ai eu un long entretien téléphonique ce vendredi avec un Addictologue ... qui m'a hélas expliqué qu'aucun suivi ni aucune prescription n'était possible par ce biais. Il m'a par contre conseillé de me tourner vers les CSAPA.
Je réside (et travaille) dans l'Essonne (91). Depuis le début de l'après-midi, j'enchaine les appels téléphoniques dans mon département pour trouver un CSAPA avec de la place ... La encore, je reçois toujours un accueil chaleureux, mais également une réponse hélas toujours négative, faute de place disponible.
Je lance donc une bouteille a la mer ici (en essayant d'éviter les rochers), car j'ai toujours reçu a mes rares messages des conseils avisés et plein de compassion.
Que faire ?
Merci,
Serge
Cela fait quelques années que je ne suis pas venu ici ... 2019 d'après le forum.
Je vais vous faire la version courte (mais j'espère factuelle) de ma dépendance.
J'ai commencé il y a 10 ans par de la codéine, prescrite suite à une intervention chirurgicale douloureuse.
Tout allait bien (enfin relativement hein ^^) jusqu'à ce que la codéine ne soit plus en vente libre ... Aucune intention ici de relancer un vieux débat :)
J'ai basculé dans le Tramadol, et tant qu'a faire dans le darkweb, indispensable pour se procurer le produit sans passer par un généraliste.
Bref au fil du temps j'ai progressivement augmenté mes doses, jusqu'a arriver à une consommation régulière quotidienne de +/- 1000 mg, avec tout les effets de bord que cela comporte, notamment l'anéantissement de ma vie sexuelle.
Un peu avant les congés d'été, j'ai décidé d'arrêter. A partir du stock en ma possession, j'ai fait un plan sur 3 mois. L'erreur a sans doute été de faire un plan "linéaire", alors que la sagesse aurait voulu un plan probablement plus long, et surtout avec une diminution de plus en plus progressive tandis qu'on s'approche du zéro.
Bref cela fait une dizaine de jours que je ne prends plus rien, et devinez quoi ?
C'est l'enfer.
Pour tout arranger, mon médecin référent est en vrac (en longue maladie depuis des mois) et impossible par ici de trouver un médecin acceptant de nouveaux patients. J'ai donc tenté ma chance en "téléconsultation", afin de trouver un peu (beaucoup) d'aide ... J'ai été très bien reçu, et j'ai eu un long entretien téléphonique ce vendredi avec un Addictologue ... qui m'a hélas expliqué qu'aucun suivi ni aucune prescription n'était possible par ce biais. Il m'a par contre conseillé de me tourner vers les CSAPA.
Je réside (et travaille) dans l'Essonne (91). Depuis le début de l'après-midi, j'enchaine les appels téléphoniques dans mon département pour trouver un CSAPA avec de la place ... La encore, je reçois toujours un accueil chaleureux, mais également une réponse hélas toujours négative, faute de place disponible.
Je lance donc une bouteille a la mer ici (en essayant d'éviter les rochers), car j'ai toujours reçu a mes rares messages des conseils avisés et plein de compassion.
Que faire ?
Merci,
Serge
" Donner de l'amour et garder la Foi " (c) Psy
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Salut,
oui la prise en charge n'est pas facile à mettre en place, ça prend du temps !
Tu ne peux pas envisager de recommander ce qu'il te faut pour attendre un RDV avec un généraliste ou CSAPA sans souffrir ?
Si ton état t'es insupportable c'est comme tu le dis que la baisse a été trop rapide. Ce n'est pas une rechute d'en reprendre, mais juste de mener à bien toutes les étapes...
J'avais vu en vente une formule de tramadol en gouttes. Quand je pensais de faire un sevrage dégressif, j'avais pensé à commander ce galénique car il permettait d'être plus souple à niveau des dosages.
Après il faut savoir que si tu trouves un médecin c'est probable de se retrouver dans un de ces cas de figure, de ce que j'ai vu :
-- tu es sevré, même si tu te tords de douleur, les médecins rarement proposent quelque chose pour recommencer un sevrage dégressif...
-- tu es dépendant : effectivement mise en place de sevrage dégressif (après ça dépend des doses) OU Tso
Malheureusement, pour m'être retrouvé dans une situation similaire au début, j'ai vu la difficulté d'avoir une prescription pour un sevrage dégressif suivi.
Pour un dépannage en attendant l'addicto, je me suis adressé à une maison médicale de garde (il y en a dans différentes villes, le WE et le soir pour soulager les urgences, tu peux demander à des pharmacies ou à l'hosto s'ils savent). Mais j'avoue avec un peu de honte, je n'ai pas pris le risque d'exposer mon vrai problème et me faire envoyer chier. J'ai prétexté des douleurs compatibles avec la prescription de tramadol. Et j'ai attendu tant bien que mal le rdv addicto.
Un sevrage trop brusque et douloureux ça risque d'alimenter un PAWS violent. D’autant plus avec le tramadol qui joue aussi sur la sérotonine...
J'ai vu des potes souffrir pendant deux ans et se retrouver coupés de toute relation sociale, et à devoir commencer des traitements AD + benzo car il avaient trop précipité leur sevrage opiacé.
Voilà, j'espère en tout cas que tu trouvera vite une solution qui te convient.
oui la prise en charge n'est pas facile à mettre en place, ça prend du temps !
Tu ne peux pas envisager de recommander ce qu'il te faut pour attendre un RDV avec un généraliste ou CSAPA sans souffrir ?
Si ton état t'es insupportable c'est comme tu le dis que la baisse a été trop rapide. Ce n'est pas une rechute d'en reprendre, mais juste de mener à bien toutes les étapes...
J'avais vu en vente une formule de tramadol en gouttes. Quand je pensais de faire un sevrage dégressif, j'avais pensé à commander ce galénique car il permettait d'être plus souple à niveau des dosages.
Après il faut savoir que si tu trouves un médecin c'est probable de se retrouver dans un de ces cas de figure, de ce que j'ai vu :
-- tu es sevré, même si tu te tords de douleur, les médecins rarement proposent quelque chose pour recommencer un sevrage dégressif...
-- tu es dépendant : effectivement mise en place de sevrage dégressif (après ça dépend des doses) OU Tso
Malheureusement, pour m'être retrouvé dans une situation similaire au début, j'ai vu la difficulté d'avoir une prescription pour un sevrage dégressif suivi.
Pour un dépannage en attendant l'addicto, je me suis adressé à une maison médicale de garde (il y en a dans différentes villes, le WE et le soir pour soulager les urgences, tu peux demander à des pharmacies ou à l'hosto s'ils savent). Mais j'avoue avec un peu de honte, je n'ai pas pris le risque d'exposer mon vrai problème et me faire envoyer chier. J'ai prétexté des douleurs compatibles avec la prescription de tramadol. Et j'ai attendu tant bien que mal le rdv addicto.
Un sevrage trop brusque et douloureux ça risque d'alimenter un PAWS violent. D’autant plus avec le tramadol qui joue aussi sur la sérotonine...
J'ai vu des potes souffrir pendant deux ans et se retrouver coupés de toute relation sociale, et à devoir commencer des traitements AD + benzo car il avaient trop précipité leur sevrage opiacé.
Voilà, j'espère en tout cas que tu trouvera vite une solution qui te convient.
fugu kuwanu hito niwa iwaji
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- AugustusHill
- Nouveau Psycho
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- Inscrit le 02 Aug 2020
- 73 messages
J'espère aussi. Perso j'ai trouvé un docteur qui a pu me faire une prescription le temps que je fasse les démarches auprès d'un csapa. J'étais allé sur place au csapa pour prendre le rendez vous et leur demander de l'écrire sur leurs petites cartes, et j'ai pu montrer la carte au docteur pour le convaincre.
Je pense pas que tu aies une dépendance, plutôt une addiction et ce sera plus simple de t'en faire prescrire si tu parles d'addiction au lieu de dépendance. Courage.
Je pense pas que tu aies une dépendance, plutôt une addiction et ce sera plus simple de t'en faire prescrire si tu parles d'addiction au lieu de dépendance. Courage.
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