Super. J’ai fait comme toi, sauf que je buvais un peu plus, sans être dans l’addiction totale (une pinte tout les jours, bourrée 2-3 par semaine). J’ai fait une pause à 30 ans à cause d’un problème de santé, et ça m’a plu. Pareil en rebuvant je voyait bcp de négatif. D’ailleurs en étant sobre je voyais le négatif, les soirées ou les conversations tournent en rond jusque plus soif (mais on boit encore!), la violence de certaines personnes, la puanteur d’haleine des gens qui viennent tout près pour te confier des choses, le bruit des voix déchaînée etc. J’ai décidé que c’était pas pour moi. C’est à dire, je ne critique pas, je suis content que les autres sont heureux, juste être témoin de tout ça me fait pas de bien.
Après ma maladie passée J’ai essayé de boire encore pendant 1 an de manière plus retenue mais j’arrivais pas, même je buvais plus qu’avant, moins de bière, plus d’alcool fort. Puis j’ai vu que j’étais en train de détruire mon corps—j’ai une maladie génétique et l’alcool me faisait des énormes dégâts à mon système sanguin. Donc voyant que pour moi il n’y a pas d’entre deux, j’ai arrêté complètement. Plus rien sauf une larme sur la langue pour savoir le goût d’un vin ou un
alcool.
Ça fait 3 ans et demi. Je le vis hyper bien, mais toujours est il que je n’aime pas traîner avec des gens bourrés qui tiennent mal leur
alcool. Donc je sort très peu le soir, et je ne reste pas longtemps au bar, sauf avec mes meilleurs amis.
Par contre si boire me manque pas, je suis déçu que je n’ai pas une defonce facile qui me convient. Jai expérimenté avec la K, j’aime bien mais j’ai pas envie de niquer mes reins donc ça reste très occasionnel. La
beuh me rends parano. La C c’est pas pour moi. J’ai adoré ladderall mais c’est pas prescrit en France (j’imagine que j’aimerai le
speed mais j’en ai jamais trouvé). Les
opiacés, pourquoi pas, mais bon, d’avoir pris des medocs
opiacés je sais que c’est pas qqc que je veut faire souvent. Les psychédéliques je veux pas les prendre tout le temps. Le
mdma ca doit rester rare… donc finalement moi qui adore être defoncé, j’ai perdu la seule defonce qui était facile. Je suis donc un peu jaloux des fois des gens qui peuvent boire sans problème de santé.
Donc je cherche en dehors de la drogue, et souvent je trouve mon compte, dans la
méditation, dans l’art, dans la musique, dans la nature, l’amitié, l’amour, la sexualité bla bla bla… mais merde j’aimerais bien avoir une drogue facile, comme l’alcool était (ou au moins je le croyais) pendant si longtemps.