Boire et dé-boire

#1 
ALLAN88300 homme
Nouveau membre France
28 janvier 2023 à  09:36
Bonjour,
Je consomme de l'alcool depuis l'adolescence, soit bientôt 25 ans. Je me dis buveur occasionnel, mais souvent avec une consommation aiguë, immodéré, à un rythme assez constant de 2 cuites par mois.

Au-delà des conséquences physiques et psychologiques, c'est surtout mon comportement dans ces phases aiguë qui m'amène à m'interroger, mieux vaut tard que jamais, sur la place de l'alcool dans ma vie.

J'ai demandé de l'aide à quelques occasions, associations, retraite, etc, mais je ne suis jamais vraiment arrivé à une sobriété totale ni un consommation maitrise.

Un peu anxieux et réservé, l'alcool me soulage sur le coup et libère les non dits et les tabous, souvent avec exagération.

Ces précisément dans ces situations d'exagération, que je peux me mettre en danger. Afin de mieux comprendre l'impact de l'alcool sur mon comportement, je vous propose d'écrire des faits marquants liés à l'alcool, d'une part dans un processus de réconciliation avec moi-même et d'autre part pour bien garder à l'esprit que si jusqu'à présent je n'ai pas eu de conséquences graves, comme l'hospitalisation, l'emprisonnement ou l'accident pour autrui, c'est parfois passé très proches.

Je vous invite aussi à partager vos dé-boires, des situations où l'alcool a pu générer des catastrophes (ou presque) dans vos vies.

Voilà, le cadre est posé, je reviens bientôt pour rédiger le récit de la première catastrophe...

Hors ligne

 

#2 
randobag homme
Psycho junior France
28 janvier 2023 à  09:55
"Un peu anxieux et réservé, l'alcool me soulage sur le coup et libère les non dits et les tabous, souvent avec exagération."

Eh oui avec l'alcool le cerveau reptilien reprend le dessus à partir d'une certaine dose...
L'alcool m'a moi aussi aidé à me libérer de l'angoisse et de la timidité. J'ai vécu des choses que je n'aurais pas osé vivre sans l'alcool et quelque part je l'en remercie.

Mais le prix à payer est bien là et il peut être lourd quand on consomme de façon quotidienne (ce qui n'est pas ton cas je parle pour moi). Au final l'alcool a accentué la dépression chez moi, je me sens plus stable mentalement depuis que j'ai arrêté.

J'ai perdu une partie de moi même en étant abstinent, j'ai dû réapprendre à composer avec la timidité et à gérer l'angoisse autrement.

La liste des conduites dangereuses que je j'ai pu avoir sous alcool est trop longue...

Le problème de l'alcool est qu'il impacte souvent les autres (violences, agressivité, pb de couple etc) quand d'autres drogues n'impactent que toi même si je puis dire, ou en tout cas impactent moins autrui... enfin, c'est mon avis...

voilà ce que je peux écrire à chaud !

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