De l'enfer des opiacés a l'arrêt total de tout ça

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UsGravity homme
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Je suis pas nouveau sur ce forum, et j'y traine régulièrement, je voulais vous partager l'enfer que j'ai vécu avec mes consommation jusqu'à ma post-cure (que je suis toujours).
Pendant 5 ans j'ai consommé plusieurs drogues (3 mmc, 1-P Lsd, 1cP-lsd, Lsd25, ketamine, cocaïne, amphétamines, des delirogene (nausicalm, datura), tramadol, codéine, héroïne, canabinoïde de synthèse, shit, beuh, zolpidem, mdma, protoxyde d'azote et benzodiazépines).
J'ai commencé à l'âge de 15 ans par l'alprazolam (je suis quelqu'un de très stressé et je ne sais pas dutout le gérer) et je me suis rabattu sur ça. Au début ça m'a beaucoup aidé puis plus le temps avançait, plus ma consommation de xanax prenait de plus en plus de place dans ma vie : je suis passé de 1 cachet par jour à très vite une vingtaine. Puis, j'ai commencé à fumer du shit et des canabinoïdes de synthèse. A la fin de mes 16 ans, j'ai fais une grosse dépression.
J'ai passé un peu de temps à l'hôpital, a cause d'une une surdose de benzo puis par la suite j'ai été suivi. J'ai eu du prozac et un anxiolytique (je vous laisse deviner lequel Spoiler ). J'en ai très vite abusé, jusqu'à a mes 18 ans, quand ma mère a découvert des buvards dans ma chambre (c'est là que j'ai avoué que j'avais des problème avec les benzo).
Donc l'été passe, je décide de trouver un p'tit boulot d'été en temps que saisonniers, que j'ai trouver dans le centre municipale de ma ville.
C'est quelque chose qui me plaisait : même si le temps était pénible mais nos horaires était corrects.
Vers la fin de l'été je n'avais plus de traitement et j'ai sérieusement pété un plomb, donc avec ma mère on décidé que j'aille dans une clinique psy pour pouvoir me sevrer complètement des benzodiazépines.
En HP j'ai fais la rencontre de deux personnes : une qui était la pour le crack et l'autre qui était la pour une bipolarité ils avaient a peu près 30 ans de plus que moi. Ces deux personnes m'ont soutenu et "aidé" sur le plan émotionnel dans la clinique, donc j'ai décidé de garder contact avec eux en extérieur. J'avais décider d'aider celui que je considérait comme mon pote dans son déménagement.
Il m'a alors fais découvrir la cocaïne, les amphétamines et la mdma.
Pendant une soirée passé chez lui, il me propose de prendre en sniff de la brune, sans me préciser que c'était de l'héroïne (je ne connaissais pas dutout ce terme). Réticent au début parce que je ne connaissais pas, je me dit "bon, autant que j'essaye et je verrai bien ce que ça donne". J'avais pas trouvé ça ouf, j'étais détendu certes, mais j'étais plus sur le point de m'endormir qu'autre chose.
J'étais une loque, et en rentrant chez moi, j'ai décidé de faire des recherches sur ce forum. Je suis tombé sur le mot héroïne, j'ai le souvenir de pas avoir eu peur plus que ça d'avoir essayé ça, je me suis même dit que c'était "ça" la drogue qu'on diabolise le plus dans les films, les séries. Par la suite je suis venu plusieurs fois chez eux et j'ai recommencé plusieurs fois à en prendre (toujours en sniff) puis j'ai commencé à aimé. J'ai aimé être dans un petit cocon, et cette douce chaleur qui fusait dans mon corps, enfin bref (je parle trop) je décide un soir d'aller en acheter, donc je vais dans le quartier qui vend. Je sais vers quel bloc me diriger pour en trouver, j'achète mon premier gramme de brune, en rentrant je me sens assez mal d'en avoir acheté et pressé d'en prendre. Je décide de casser le cailloux et de m'en faire un trace, le bonheur s'installe, avec le bien être, le gramme me fait quasi toute la semaine, puis peu à peu je commence à prendre de plus en plus, d'en acheter de plus en plus, au point que ça ce voyait physiquement que j'avais prit quelques chose. Pour rassurer ma mère je disais que c'était le traitement que je prennait. Je suis arrivé à un peu plus d'un gramme par jour, j'ai fais plusieurs overdose, et la première était assez violente apparemment (j'en quasi aucun souvenir) mais je me souviens d'avoir pris mon gramme et 3 cachet d'ecstasy. Ma copine devais venir ce jour là et vu que je ne répondais plus a ma mère et ni a ma copine au téléphone depuis quelque minutes, elle a décidé de monter dans ma chambre. Elle m'a retrouvé dans mon lit avec les lèvres bleues, elle a décidé d'appeler directement le SAMU. Pendant que j'arrive a l'hôpital, mon petit frère et ma copine décident de retourner ma chambre pour trouver une piste, ou quelque chose pour savoir de qu'est-ce qui m'avait mis dans cet état, jusqu'à temps que mon petit frère dise à ma copine qu'il y avais comme de la terre sur mon bureau (là où j'avais l'habitude de sniffer). Ma copine a compris très vite ce que c'était, puis elle trouvé la boîte où je mettais toutes mes consommations. Après ma journée a l'hôpital le temps que je retrouve la raison, j'y passe une soirée et le lendemain je retourne en psychiatrie, je n'ai jamais de traitement de substitution (a mon plus grand bonheur, premier degré). Là ça a été beaucoup d'aller retour en clinique : au moins cinq fois du a mes nombreuses overdoses. Arrivé mi mai 2022, à bout, je décide d'en finir de tout ça : ma mère m'a mis dehors, et mon père ne pouvais pas me prendre pour la nuit. Le lendemain, je décide d'aller chez un amis de longue date, et prévoit mon suicide dans la soirée. J'avais acheté 3 grammes d'hero et j'avais une plaquette de 10 cachet de xanax en 0,5. J'ai attendu qu'il sorte acheter ce qu'il fallait pour manger le soir, j'ai tout pris, et il m'a retrouvé couché dans son salon (que j'avais repeint de vomis).
J'ai passé trois jours dans le comas, j'ai perdu la motricité et la sensibilité de ma jambe gauche, et je me suis réveillé branché de partout en réanimation.
Donc je refais un jour, mais cette fois-ci en psychiatrie lourde, je rentre chez moi, déterminé a arrêté toute consommation. J'ai réussi de juillet à septembre, j'ai tenue bon, jusqu'à a une rechute et une énième overdose.
Donc case départ, retour en HP mais cette ci avec l'idée d'aller plus loin et aller en post-cure.
J'ai attendu 1 mois avant d'être prit dans un établissement a Lille, une post-cure pour des jeunes de 16 ans à 24 ans.
Et maintenant 5 mois sont passés, 5 mois d'arrêt total d'héroïne, je sais qu'il y a certaines personnes qui étaient sur un groupe discord que j'avais décidé de quitter (que je ne préciserai pas le nom) et qui est sur ce forum, je voulais vous remercier de tout vos conseils de rdr et merci d'avoir pris le temps de m'avoir lu.
En guise de fin je voulais dire de pas vous isoler en qu'à de consommation (quelconque de stup) et si vous pensez que vous commencez à tomber dedans surtout ne pas ce taire et aller voir le csapa le plus proche ou en parler à vos proche de vos soucis ne pas prendre ça a la légère.
Peace ♥️

Dernière modification par UsGravity (27 mars 2023 à  16:21)

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Marco 68 homme
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Italy
champi vert21champijaune0cxhampi rouge0
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Ciao tu est très jeune et ca  m'as fait du mal de lire " jai programmé mon suicide " même si je ne te connais pas...la vie est belle, fais pas de connerie, même avec des g d'héroïne.
Enjoy
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Tellement vrai. La vie est H-Core, ms vaut la peine d'être vécu. MRed

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