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- Bibouille
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- Inscrit le 06 Apr 2023
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Bonjour bonjour !
Je vous ai souvent lus pour de la RDR et vous êtes au top !!
Mais après avoir un peu pris tout et n'importe quoi occasionnellement pour le fun,
j'ai géré mes insomnies (de longue date.. genre enfant je dormais déjà mal) avec :
- du cannabis pendant + de 10 ans
- du seresta, entre 20 et 50 mg pendant au moins un an je dirais, mais pas tous les soirs, et pas de dépendance physique (alternance avec le shit aussi)
- puis jsuis allé voir un addicto suite à la perte de mon permis, qui a plus voulu me prescrire de benzo, mais du zopiclone pour dormir : au top ! réveil en forme, sommeil niquel ça couche comme il faut puis ça s'estompe au bout de 6 mois. Je garde du seresta (psychiatre pour le coup l'addicto a quitté le service et n'a pas été remplacé, je vis dans un désert médical...) 10 mg pour la journée en cas d'anxiété et besoin de choses à faire (j'ai une anxiété paralysante)
- j'ai demandé à mon psychiatre (à qui j'ai été envoyé par l'addicto donc il connaît mon passif) un truc un peu plus long que le seresta, parce que j'aimerai que quand ça va pas ça me couche jusqu'au soir quoi. (je sais que vous n'êtes pas médecins mais c'est pour contextualiser... souvent en fin de journée je suis en surcharge épuisé émotionnellement mais mon cerveau ne s'arrête pas et j'ai besoin d'un truc pour tout stopper et me détendre en pilou pilou devant une série, mais jveux pas reprendre le bédo parce que j'ai besoin de mon permis retrouvé......)
BREF sur ce, il me prescrit du tranxène (il me prescrit 3x 10 mg/j et me dit de tout prendre le soir), et alterner avec du tercian (mon but étant de réduire mon accoutumance au zopiclone, il a pas du bien comprendre). J'avais déjà testé le tranxène et je ne sentais rien (à 5mg évidemment, je cherchais le "rush" du seresta quoi)
- donc je me retrouve à prendre parfois 100mg parfois 150 de tranxène dans la nuit (pcq tant que ça me couche pas je re drop par prise de 50mg) tous les soirs pendant 3 semaines (période de vulnérabilité psy pour en rajouter une couche et favoriser tout ce n'importe quoi)
- puis jme dis stop, alors je prends que du tercian (neuroleptique) pendant 3 soirs d'affilée. (je prends un demi cachet de 25mg ça me suffit... pour l'instant...)
et v'là ty pas que jme réveille avec un mal de crâne de l'enfer, pertes d'équilibre, douleurs musculaires et articulaires, chauds-froids........... je capte pas de suite je me dis c'est le tercian que je supporte pas, et je met deux jours au lit avant de tenter de prendre 20mg de tranxene qui m'ont débrumé en 30min....
RE BREF j'ai toujours réussi à esquiver la dépendance physique avec tout (tramadol, xanax, seresta, 3mmc, ké et autres) mais là, je sais pas trop comment gérer.
j'ai revu mon psychiatre depuis, qui m'a repassé au seresta 50 4x/j que je prend seulement le soir/fin de journée quand le mal de tête apparaît (premier symptôme pour moi) j'en prend d'abord deux puis je recommence si ça va pas, puis un demi tercian et au dodo.
maintenant que j'ai bien raconté ma life viennent mes questions :
- je compte réduire le seresta en tentant 2cp/j un vers 15h un autre en début de soirée puis tercian, sur plusieurs semaines, diviser mes cachets ensuite par palliers.
- si je prends de l'ibuprofène (400 ou 800mg) ça repousse les symptômes un temps.. ça vaut le coup de tirer un peu là dessus pour me sevrer plus vite du seresta ? genre si le mal de tête apparait à 18h je prend 800mg d'ibuprofene puis à 20h tercian et ciao dodo ?
- je sais que vous n'êtes pas médecins, j'essaie de m'en sortir et de glâner des infos, mais y'a pas de médecin correct ou alors pas que j'aie trouvé (et dieu que j'ai cherché), en addicto y'a plus que des psychologues où que j'aille, mon pychiatre me dit "vous sentirez bien comment ça se passe mais pas de sevrage sec ça peut être mortel"... parce que j'avoue avec mon impulsivité jsuis plus du genre à douiller vite et fort pour en finir avec tout ça...
- le psychiatre m'a dit si ça va pas on passe au valium en gouttes pour le sevrage maisssss j'ai bien peur qu'il se passe la même chose qu'avec le tranxene (pas de high) mais ptet que c'est une bonne option pour gérer le sevrage bzd en ne comptant que sur le tercian pr me coucher/détendre?
actuellement je suis bcp moins vulnérable niveau psy ça va mieux, j'ai aucune envie d'utiliser du valium en récréatif, jveux juste me sortir de cette dépendance aux bzd tout en pouvant dormir la nuit.
PS : en parallèle jsuis sous 225mg de venlafaxine (trouble anxieux) qui m'ont bcp aidé j'y touche pas, et je viens de démarrer la ritaline LP à 10mg mais soit ça me fait rien soit ça me donne envie de dormir j'avoue avec le tercian en parallèle je sais pas trop qui fait quoi dans tous les cas jai vraiment pas l'impression de bouffer un stim (j'ai un diag de TDAH)
PS2 : jsuis aussi suivi par une psychologue en TCC et on tente tout ce qu'il y a de non médicamenteux en plus des traitements, y compris pour le sommeil...
voilà, mes questions tournent surtout autour de comment gérer le sevrage, les symptômes, quand s'inquiéter, quand c'est normal de douiller, j'me suis fait un calendrier de réduction mais si vous avez des expériences ou conseils ou juste du soutien à donner je prends, jme sens un peu seul face à tout ça.. tout le racontage de life autour sert surtout de contextualisation, je suis suivi, et je vous demande pas de me soigner..
allez la bise, et merci et bravo si vous avez réussi à lire mon pavé ! j'ai essayé d'aérer un peu mais parfois quand je commence à parler.. bon BREF
EDIT : jsuis à j+3 sans tranxène aujourd'hui, et j'ai l'impression que le mal de tête apparaît de + en + tot chaque jour, c'est parce que y'en avait encore dans mon corps et que j'ai pas fini de douiller que j'imagine même pas c'est ça ? 1er jour 18h, 2è 15h, ajd 11h...
je suis tenté de prendre de l'ibuprofene mais j'ai déjà le bide v'là en vrac et j'ai des medoc pr ça aussi...
Bibouille qui douille sans son shit avec qui tout serait teeeeeellement plus simple
Je vous ai souvent lus pour de la RDR et vous êtes au top !!
Mais après avoir un peu pris tout et n'importe quoi occasionnellement pour le fun,
j'ai géré mes insomnies (de longue date.. genre enfant je dormais déjà mal) avec :
- du cannabis pendant + de 10 ans
- du seresta, entre 20 et 50 mg pendant au moins un an je dirais, mais pas tous les soirs, et pas de dépendance physique (alternance avec le shit aussi)
- puis jsuis allé voir un addicto suite à la perte de mon permis, qui a plus voulu me prescrire de benzo, mais du zopiclone pour dormir : au top ! réveil en forme, sommeil niquel ça couche comme il faut puis ça s'estompe au bout de 6 mois. Je garde du seresta (psychiatre pour le coup l'addicto a quitté le service et n'a pas été remplacé, je vis dans un désert médical...) 10 mg pour la journée en cas d'anxiété et besoin de choses à faire (j'ai une anxiété paralysante)
- j'ai demandé à mon psychiatre (à qui j'ai été envoyé par l'addicto donc il connaît mon passif) un truc un peu plus long que le seresta, parce que j'aimerai que quand ça va pas ça me couche jusqu'au soir quoi. (je sais que vous n'êtes pas médecins mais c'est pour contextualiser... souvent en fin de journée je suis en surcharge épuisé émotionnellement mais mon cerveau ne s'arrête pas et j'ai besoin d'un truc pour tout stopper et me détendre en pilou pilou devant une série, mais jveux pas reprendre le bédo parce que j'ai besoin de mon permis retrouvé......)
BREF sur ce, il me prescrit du tranxène (il me prescrit 3x 10 mg/j et me dit de tout prendre le soir), et alterner avec du tercian (mon but étant de réduire mon accoutumance au zopiclone, il a pas du bien comprendre). J'avais déjà testé le tranxène et je ne sentais rien (à 5mg évidemment, je cherchais le "rush" du seresta quoi)
- donc je me retrouve à prendre parfois 100mg parfois 150 de tranxène dans la nuit (pcq tant que ça me couche pas je re drop par prise de 50mg) tous les soirs pendant 3 semaines (période de vulnérabilité psy pour en rajouter une couche et favoriser tout ce n'importe quoi)
- puis jme dis stop, alors je prends que du tercian (neuroleptique) pendant 3 soirs d'affilée. (je prends un demi cachet de 25mg ça me suffit... pour l'instant...)
et v'là ty pas que jme réveille avec un mal de crâne de l'enfer, pertes d'équilibre, douleurs musculaires et articulaires, chauds-froids........... je capte pas de suite je me dis c'est le tercian que je supporte pas, et je met deux jours au lit avant de tenter de prendre 20mg de tranxene qui m'ont débrumé en 30min....
RE BREF j'ai toujours réussi à esquiver la dépendance physique avec tout (tramadol, xanax, seresta, 3mmc, ké et autres) mais là, je sais pas trop comment gérer.
j'ai revu mon psychiatre depuis, qui m'a repassé au seresta 50 4x/j que je prend seulement le soir/fin de journée quand le mal de tête apparaît (premier symptôme pour moi) j'en prend d'abord deux puis je recommence si ça va pas, puis un demi tercian et au dodo.
maintenant que j'ai bien raconté ma life viennent mes questions :
- je compte réduire le seresta en tentant 2cp/j un vers 15h un autre en début de soirée puis tercian, sur plusieurs semaines, diviser mes cachets ensuite par palliers.
- si je prends de l'ibuprofène (400 ou 800mg) ça repousse les symptômes un temps.. ça vaut le coup de tirer un peu là dessus pour me sevrer plus vite du seresta ? genre si le mal de tête apparait à 18h je prend 800mg d'ibuprofene puis à 20h tercian et ciao dodo ?
- je sais que vous n'êtes pas médecins, j'essaie de m'en sortir et de glâner des infos, mais y'a pas de médecin correct ou alors pas que j'aie trouvé (et dieu que j'ai cherché), en addicto y'a plus que des psychologues où que j'aille, mon pychiatre me dit "vous sentirez bien comment ça se passe mais pas de sevrage sec ça peut être mortel"... parce que j'avoue avec mon impulsivité jsuis plus du genre à douiller vite et fort pour en finir avec tout ça...
- le psychiatre m'a dit si ça va pas on passe au valium en gouttes pour le sevrage maisssss j'ai bien peur qu'il se passe la même chose qu'avec le tranxene (pas de high) mais ptet que c'est une bonne option pour gérer le sevrage bzd en ne comptant que sur le tercian pr me coucher/détendre?
actuellement je suis bcp moins vulnérable niveau psy ça va mieux, j'ai aucune envie d'utiliser du valium en récréatif, jveux juste me sortir de cette dépendance aux bzd tout en pouvant dormir la nuit.
PS : en parallèle jsuis sous 225mg de venlafaxine (trouble anxieux) qui m'ont bcp aidé j'y touche pas, et je viens de démarrer la ritaline LP à 10mg mais soit ça me fait rien soit ça me donne envie de dormir j'avoue avec le tercian en parallèle je sais pas trop qui fait quoi dans tous les cas jai vraiment pas l'impression de bouffer un stim (j'ai un diag de TDAH)
PS2 : jsuis aussi suivi par une psychologue en TCC et on tente tout ce qu'il y a de non médicamenteux en plus des traitements, y compris pour le sommeil...
voilà, mes questions tournent surtout autour de comment gérer le sevrage, les symptômes, quand s'inquiéter, quand c'est normal de douiller, j'me suis fait un calendrier de réduction mais si vous avez des expériences ou conseils ou juste du soutien à donner je prends, jme sens un peu seul face à tout ça.. tout le racontage de life autour sert surtout de contextualisation, je suis suivi, et je vous demande pas de me soigner..
allez la bise, et merci et bravo si vous avez réussi à lire mon pavé ! j'ai essayé d'aérer un peu mais parfois quand je commence à parler.. bon BREF
EDIT : jsuis à j+3 sans tranxène aujourd'hui, et j'ai l'impression que le mal de tête apparaît de + en + tot chaque jour, c'est parce que y'en avait encore dans mon corps et que j'ai pas fini de douiller que j'imagine même pas c'est ça ? 1er jour 18h, 2è 15h, ajd 11h...
je suis tenté de prendre de l'ibuprofene mais j'ai déjà le bide v'là en vrac et j'ai des medoc pr ça aussi...
Bibouille qui douille sans son shit avec qui tout serait teeeeeellement plus simple
Dernière modification par Bibouille (08 avril 2023 à 11:30)
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- Pesteux
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- Inscrit le 22 Feb 2023
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Salut Bidouille,
Si tu ressens les premiers symptômes du manque, c'est que tu descends les doses trop vite !
En allant à ton rythme, tu ne devrais pas avoir de manque, et donc pas besoin d'Ibuprofène. J'ai pas bien compris si tu viens tout juste de passer du Tranxène au Séresta, mais si c'est le cas, prends le temps de te stabiliser au Séresta avant de diminuer les doses.
Si tu ne ressens pas de high avec moins de 150mg de Tranxène, c'est que tu as déjà une grosse tolérance au produit, et donc une grosse dépendance probablement. Cette dose coucherait pour au moins 24H n'importe quel usager naïf aux benzos (testé par des potes, et pas approuvé du tout). Je serai surpris que tu arrives à ressentir le high juste en changeant de benzo, sauf à prendre des doses énormes. Ensuite, Valium, Tranxène ou Séresta, c'est à toi de voir avec lequel tu te sens le plus confortable. Choisir la demi-vie la plus longue devrait te faciliter la vie.
Si ça peut te donner de l'espoir, je ne suis passé d'une douzaine de Tranxène 50 mg par jour (+3-4 Rohypnols) à plus aucun benzo, sans jamais sentir le manque ni la moindre douleur. Comment j'ai fais ? Ben j'ai pris mon temps, ça a mis 12-18 mois, je sais plus très bien. Pendant toute cette période, j'ai continué le Tercian (dose max, 600 mg/jour), que je n'ai arrêté qu'ensuite. Ca m'a peut-être aidé d'être sous Tercian pendant le sevrage, mais je pense pas que ça soit obligatoire.
A l'opposé de ça, quelques années avant, j'ai subi un sevrage forcé lors d'une hospitalisation sous contrainte. C'était un sevrage sec, avec seulement du Tercian et du Parkinane. Je prenais pas encore des doses de benzo aussi massives, mais je peux te garantir que j'en ai chié. Un sevrage au benzo de façon aussi brutale, j'appelle ça de la torture. Evidemment, comme le sevrage m'a été imposé contre mon gré, sans même assumer le mot "sevrage" d'ailleurs, ben dès que je suis sorti de l'hosto, j'ai repris ma conso habituelle.
Donc voila, je déconseille vivement de s'imposer ne serait ce qu'une fraction de ça ! Pourquoi te placer la barre trop haut ? A ta place je préférerai la méthode douce, et de loin. En voulant "douiller vite et fort pour en finir avec tout ça", tu risques de t'imposer des souffrances inutiles, et de compromettre ta réussite.
Reste la question du sommeil. Comme toi, j'ai des insomnies chroniques depuis mon enfance. Malheureusement, je n'ai jamais trouvé de solution durable à ça. Pour moi, les benzos, ça marche quelques semaines, puis je dois augmenter les doses. Et c'est pareil avec les Z-drugs comme le Zopiclone. Même le sirop de Chloral, on s'y habitue. Finalement, ce qui marche le mieux pour moi, c'est le Cannabis, même si c'est pas miraculeux non plus. Mais tu ne peux pas y avoir recours si tu ne veux pas risquer ton permis (quelle situation absurde !).
Pour me débarrasser de cette fuite en avant avec les benzos, j'ai dû renoncer à contrôler mon sommeil avec des produits, et apprendre à bien vivre avec ce symptôme. C'est la partie la plus difficile finalement, et j'ai pas vraiment de solution à te proposer pour ça. Ma psychothérapie m'a bien aidé quand même.
J'espère t'avoir aidé au moins un peu :)
Si tu ressens les premiers symptômes du manque, c'est que tu descends les doses trop vite !
En allant à ton rythme, tu ne devrais pas avoir de manque, et donc pas besoin d'Ibuprofène. J'ai pas bien compris si tu viens tout juste de passer du Tranxène au Séresta, mais si c'est le cas, prends le temps de te stabiliser au Séresta avant de diminuer les doses.
Si tu ne ressens pas de high avec moins de 150mg de Tranxène, c'est que tu as déjà une grosse tolérance au produit, et donc une grosse dépendance probablement. Cette dose coucherait pour au moins 24H n'importe quel usager naïf aux benzos (testé par des potes, et pas approuvé du tout). Je serai surpris que tu arrives à ressentir le high juste en changeant de benzo, sauf à prendre des doses énormes. Ensuite, Valium, Tranxène ou Séresta, c'est à toi de voir avec lequel tu te sens le plus confortable. Choisir la demi-vie la plus longue devrait te faciliter la vie.
Si ça peut te donner de l'espoir, je ne suis passé d'une douzaine de Tranxène 50 mg par jour (+3-4 Rohypnols) à plus aucun benzo, sans jamais sentir le manque ni la moindre douleur. Comment j'ai fais ? Ben j'ai pris mon temps, ça a mis 12-18 mois, je sais plus très bien. Pendant toute cette période, j'ai continué le Tercian (dose max, 600 mg/jour), que je n'ai arrêté qu'ensuite. Ca m'a peut-être aidé d'être sous Tercian pendant le sevrage, mais je pense pas que ça soit obligatoire.
A l'opposé de ça, quelques années avant, j'ai subi un sevrage forcé lors d'une hospitalisation sous contrainte. C'était un sevrage sec, avec seulement du Tercian et du Parkinane. Je prenais pas encore des doses de benzo aussi massives, mais je peux te garantir que j'en ai chié. Un sevrage au benzo de façon aussi brutale, j'appelle ça de la torture. Evidemment, comme le sevrage m'a été imposé contre mon gré, sans même assumer le mot "sevrage" d'ailleurs, ben dès que je suis sorti de l'hosto, j'ai repris ma conso habituelle.
Donc voila, je déconseille vivement de s'imposer ne serait ce qu'une fraction de ça ! Pourquoi te placer la barre trop haut ? A ta place je préférerai la méthode douce, et de loin. En voulant "douiller vite et fort pour en finir avec tout ça", tu risques de t'imposer des souffrances inutiles, et de compromettre ta réussite.
Reste la question du sommeil. Comme toi, j'ai des insomnies chroniques depuis mon enfance. Malheureusement, je n'ai jamais trouvé de solution durable à ça. Pour moi, les benzos, ça marche quelques semaines, puis je dois augmenter les doses. Et c'est pareil avec les Z-drugs comme le Zopiclone. Même le sirop de Chloral, on s'y habitue. Finalement, ce qui marche le mieux pour moi, c'est le Cannabis, même si c'est pas miraculeux non plus. Mais tu ne peux pas y avoir recours si tu ne veux pas risquer ton permis (quelle situation absurde !).
Pour me débarrasser de cette fuite en avant avec les benzos, j'ai dû renoncer à contrôler mon sommeil avec des produits, et apprendre à bien vivre avec ce symptôme. C'est la partie la plus difficile finalement, et j'ai pas vraiment de solution à te proposer pour ça. Ma psychothérapie m'a bien aidé quand même.
J'espère t'avoir aidé au moins un peu :)
Dernière modification par Pesteux (09 avril 2023 à 15:12)
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- Bibouille
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Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me répondre Pesteux, ce que tu as écrit m'a fait du bien.
J'avoue que c'est la première fois de ma vie que je ressens un manque physique, et je panique un peu, d'avoir perdu le contrôle, mais surtout de pas l'avoir vu venir.
ça faisait + d'un an que j'avais du seresta procuré par une pote qui prenait pas les siens (50 ou 100mg me couchaient, pour être bien je prenais 30 ou 40mg) et l'addicto m'a tout coupé pour du zopiclone (pas très fin l'addicto, il m'a remis du seresta qd j'ai repris la bière en journée).
pas de symptômes, dépendance psychologique oui, mais pas physique. mais effectivement je n'étais pas naïf aux benzo, mais c'était sous contrôle (je m'en servais seulement le soir, et je fumais encore un peu) pas de symptôme de manque en journée avec le seresta que je prenais seulement le soir, alors que je crois que c'est un des plus rapides à éliminer.
mon nouveau psychiatre (après l'addicto) m'a prescrit du seresta (pour la journée) + zopiclone (nuit) et pour une période ou j'ai recommencé à avoir bcp d'angoisses et paralysies d'action en journée ça ne suffisait plus.. j'ai demandé un truc qui dure plus longtemps, et j'ai ainsi passé 3 ou 4 semaines à des doses explosives de tranxene (150mg c'était en 3 prises en une nuit blanche par ex, sinon 80 me suffisaient à me détendre et me coucher pas trop tard si j'allais pas trop mal). J'avais abandonné le zopiclone qui ne marchait plus. Evidemment j'étais encore dans le gaz le matin si ce n'est toute la journée (mais le gaz, ça suffit pas pour le sommeil chez moi, quand le cerveau démarre ou quand je suis trop fatigué paradoxalement je ne trouve plus le sommeil)
Bref j'me sens con, mais con, mais con! de pas l'avoir vu venir, et mtn jme sens prisonnier. l'addiction physique quoi, c'est ce qui me fait avoir envie de descendre vite les doses, comme pour revenir en arrière... (et pouvoir re profiter des bénéfices à l'occasion, genre avoir une boite de zopiclone pour les veilles de jours importants, ou les fins de journée atroces) mais tu as raison, physiquement et psychiquement c'est pas la meilleure des solutions de vouloir faire vite et fort... je cherche la machine à remonter dans le temps, le bouton magique pour effacer ces dernières semaines, en vain. Il va falloir que j'accepte que tout prend du temps psychiquement et physiquement parlant, mais ça c'est l'histoire de ma vie
et non effectivement je n'ai plus de high avec rien du tout, et c'est à force de le chercher dans le tranxène que j'en suis arrivé là... mais les AD m'aident quand même bcp à supporter ça. Et le tercian aussi, je crois que sans ça serait impossible. D'ailleurs pour le parkinane c'est ma prochaine demande mdr depuis ajd c'est une cata, j'ai des jambes sans repos dans les mains ahaha (vaut mieux en rire)
d'ici mon prochain rdv le 20 j'vais ronger mon frein, et aussi retourner voir la pharmacie qui je crois m'a donné de la ritaline LI au lieu de LP, tfaçon ça me fait rien, j'ai toujours la tête qui cavale dans tous les sens et la concentration difficile. J'met un peu d'espoir dans ce traitement, pour m'apaiser surtout, mais si ça foire, jvais avoir besoin d'un truc, en reprenant le controle (benzo ou Z une fois sevré). Atarax testé mais me fait rien. même le cbd peut rendre positif le test en routier, en récidive c'est mort je tente pas j'habite à la campagne et j'ai pas moyen d'me payer une voiture sans permis quoi. après y'a toujours l'alcool pour les jours difficiles, mais j'crois c'est pire et j'aime pas ça.
Bref merci beaucoup pour ton soutien, ce que tu racontes de ton vécu me parle enfin j'me sens compris et ça fait du bien, et c'est bienveillant. Je vais essayer de faire mon mieux pour intégrer le mot P-A-T-I-E-N-C-E dans mon vocabulaire, moi et ma psy on essaie fort depuis quelques temps déjà
chacun.e ses galères, on va y arriver !
Je reviendrai donner des news de comment ça avance tout ça, pour l'instant toutéflou.
encore merci pour ta réponse qui m'apaise un peu, une bonne soirée à toustes
Bibouille qui va essayer de s'autoriser à moins douiller pcq ça vopalkou.
J'avoue que c'est la première fois de ma vie que je ressens un manque physique, et je panique un peu, d'avoir perdu le contrôle, mais surtout de pas l'avoir vu venir.
ça faisait + d'un an que j'avais du seresta procuré par une pote qui prenait pas les siens (50 ou 100mg me couchaient, pour être bien je prenais 30 ou 40mg) et l'addicto m'a tout coupé pour du zopiclone (pas très fin l'addicto, il m'a remis du seresta qd j'ai repris la bière en journée).
pas de symptômes, dépendance psychologique oui, mais pas physique. mais effectivement je n'étais pas naïf aux benzo, mais c'était sous contrôle (je m'en servais seulement le soir, et je fumais encore un peu) pas de symptôme de manque en journée avec le seresta que je prenais seulement le soir, alors que je crois que c'est un des plus rapides à éliminer.
mon nouveau psychiatre (après l'addicto) m'a prescrit du seresta (pour la journée) + zopiclone (nuit) et pour une période ou j'ai recommencé à avoir bcp d'angoisses et paralysies d'action en journée ça ne suffisait plus.. j'ai demandé un truc qui dure plus longtemps, et j'ai ainsi passé 3 ou 4 semaines à des doses explosives de tranxene (150mg c'était en 3 prises en une nuit blanche par ex, sinon 80 me suffisaient à me détendre et me coucher pas trop tard si j'allais pas trop mal). J'avais abandonné le zopiclone qui ne marchait plus. Evidemment j'étais encore dans le gaz le matin si ce n'est toute la journée (mais le gaz, ça suffit pas pour le sommeil chez moi, quand le cerveau démarre ou quand je suis trop fatigué paradoxalement je ne trouve plus le sommeil)
Bref j'me sens con, mais con, mais con! de pas l'avoir vu venir, et mtn jme sens prisonnier. l'addiction physique quoi, c'est ce qui me fait avoir envie de descendre vite les doses, comme pour revenir en arrière... (et pouvoir re profiter des bénéfices à l'occasion, genre avoir une boite de zopiclone pour les veilles de jours importants, ou les fins de journée atroces) mais tu as raison, physiquement et psychiquement c'est pas la meilleure des solutions de vouloir faire vite et fort... je cherche la machine à remonter dans le temps, le bouton magique pour effacer ces dernières semaines, en vain. Il va falloir que j'accepte que tout prend du temps psychiquement et physiquement parlant, mais ça c'est l'histoire de ma vie
et non effectivement je n'ai plus de high avec rien du tout, et c'est à force de le chercher dans le tranxène que j'en suis arrivé là... mais les AD m'aident quand même bcp à supporter ça. Et le tercian aussi, je crois que sans ça serait impossible. D'ailleurs pour le parkinane c'est ma prochaine demande mdr depuis ajd c'est une cata, j'ai des jambes sans repos dans les mains ahaha (vaut mieux en rire)
d'ici mon prochain rdv le 20 j'vais ronger mon frein, et aussi retourner voir la pharmacie qui je crois m'a donné de la ritaline LI au lieu de LP, tfaçon ça me fait rien, j'ai toujours la tête qui cavale dans tous les sens et la concentration difficile. J'met un peu d'espoir dans ce traitement, pour m'apaiser surtout, mais si ça foire, jvais avoir besoin d'un truc, en reprenant le controle (benzo ou Z une fois sevré). Atarax testé mais me fait rien. même le cbd peut rendre positif le test en routier, en récidive c'est mort je tente pas j'habite à la campagne et j'ai pas moyen d'me payer une voiture sans permis quoi. après y'a toujours l'alcool pour les jours difficiles, mais j'crois c'est pire et j'aime pas ça.
Bref merci beaucoup pour ton soutien, ce que tu racontes de ton vécu me parle enfin j'me sens compris et ça fait du bien, et c'est bienveillant. Je vais essayer de faire mon mieux pour intégrer le mot P-A-T-I-E-N-C-E dans mon vocabulaire, moi et ma psy on essaie fort depuis quelques temps déjà
chacun.e ses galères, on va y arriver !Je reviendrai donner des news de comment ça avance tout ça, pour l'instant toutéflou.
encore merci pour ta réponse qui m'apaise un peu, une bonne soirée à toustes
Bibouille qui va essayer de s'autoriser à moins douiller pcq ça vopalkou.
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Merci pour ton retour Bidouille, ça fait plaisir. Pour le Parkinane, si tu prends les benzos qu'il te faut, et que du descends pas trop vite, tu devrais même pas en avoir besoin. C'est possible sans tremblements, troubles de l'accommodation, ni maux de tête, promis ! Tout en douceur, comme sur du velours. Take it easy :)
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Ton doux message fait envie et motive à prendre soin et y aller doucement. pour le parkinane je pensais que c'était le tercian qui induisait ça, ça arrive en fin de journée, et se calme avec seresta + tercian.. dur dur de faire la part des choses avec tout ce qui se recoupe dans mon organisme 
. pour la ritaline elle m'a apaisé les deux premiers matins puis plus rien il faudra monter les doses mais la pharma s'était bien plantée et avait donné du LI au lieu de LP ça avait l'air d'être le bordel pour rattraper ça avec la sécu mais.. c'est leur problème ahah. j'attaque demain le LP et on verra (ce qui n'affecte en rien mon sevrage physique, mais peut bcp jouer sur l'aspect besoin psychologique)
je n'ai pas rebondi dans mon premier message, mais je suis sincèrement désolé que tu aies eu à subir des violences médicales de ce type. Enfin c'est pas forcément à moi de poser ce terme là à ta place, mais un sevrage forcé pdt une hospit sous contrainte, c'est du domaine de la violence médicale malheureusement bien trop souvent banalisée.
J'ai bon espoir pour la thérapie et réguler un peu mon sommeil mais je sais que ça sera toujours par périodes (parce que ça me demande bcp d'effort, et souvent, j'ai plus assez de forces), toute ma vie se passera comme ça et il faut que je l'accepte.. c'est la vie ! sous mes airs de j'men fous de tout, en fait j'abandonne tout quand je sens que je perd le contrôle ou que je m'épuise trop (l'un va souvent avec l'autre d'ailleurs, puis comme j'ai tendance à tout vouloir faire trop vite trop fort ben.. je crois je fais burn out régulièrement sans même travailler ahaha)
Bref sur ce bonne soirée, et merci pour ta bienveillance et douceur motivante, le mot velours m'a donné envie de prendre soin de moi(ça non plus c'est pas toujours gagné alors bravo )
. pour la ritaline elle m'a apaisé les deux premiers matins puis plus rien il faudra monter les doses mais la pharma s'était bien plantée et avait donné du LI au lieu de LP ça avait l'air d'être le bordel pour rattraper ça avec la sécu mais.. c'est leur problème ahah. j'attaque demain le LP et on verra (ce qui n'affecte en rien mon sevrage physique, mais peut bcp jouer sur l'aspect besoin psychologique)je n'ai pas rebondi dans mon premier message, mais je suis sincèrement désolé que tu aies eu à subir des violences médicales de ce type. Enfin c'est pas forcément à moi de poser ce terme là à ta place, mais un sevrage forcé pdt une hospit sous contrainte, c'est du domaine de la violence médicale malheureusement bien trop souvent banalisée.
J'ai bon espoir pour la thérapie et réguler un peu mon sommeil mais je sais que ça sera toujours par périodes (parce que ça me demande bcp d'effort, et souvent, j'ai plus assez de forces), toute ma vie se passera comme ça et il faut que je l'accepte.. c'est la vie ! sous mes airs de j'men fous de tout, en fait j'abandonne tout quand je sens que je perd le contrôle ou que je m'épuise trop (l'un va souvent avec l'autre d'ailleurs, puis comme j'ai tendance à tout vouloir faire trop vite trop fort ben.. je crois je fais burn out régulièrement sans même travailler ahaha)
Bref sur ce bonne soirée, et merci pour ta bienveillance et douceur motivante, le mot velours m'a donné envie de prendre soin de moi
(ça non plus c'est pas toujours gagné alors bravo )
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Coucou Bibouille !
J'ai écarté un peu trop vite la possibilité que tes tremblements viennent du Tercian.
C'est certain que le manque de benzo cause des tremblements. Pour moi, c'était impressionnant. La première semaine de mon sevrage sec, je me pouvait même plus manger normalement tellement je tremblais, et même quand ça arrivait enfin dans ma bouche, je pouvais pas avaler : tous mes muscles était contractés, j'étais raide comme une statue, mais une statue qui tremble... Les mouvements le plus simples requéraient tous mes efforts et ma concentration.
Mais c'est vrai que les neuroleptiques peuvent aussi causer des tremblements, c'est les fameux "effets extrapyramidaux". Je n'y pensais plus : comme tu prends seulement 1/2 Tercian 25 mg par jour, je doute que ça soit ça la cause de ton souci. J'ai toujours entendu dire (ça c'est de la source^^) que le Tercian était plutôt bien toléré en général. Mais on ne peut pas exclure que toi, tu aies une réaction particulière au produit, et des effets secondaires gênants même à faible dose. Tu as toujours eu ces tremblements avec le Tercian ?
Ce que je te conseille, c'est de voir si les tremblements disparaissent en reprenant des benzos à doses confortables. Si c'est pas réglé en quelques jours, ouais, c'est peut être le Tercian, parles-en à ton médecin. Si il te prescrit du Lepticure plutôt que du Parkinane, t'inquiète pas, ça marche très bien aussi.
Je n'ai aucune expérience de la Ritaline, ni perso, ni autour de moi. Mais intuitivement, j'aurais envie de te suggérer de prendre le temps de t'installer dans ce nouveau traitement avant de vraiment commencer ton sevrage aux benzo. Si tu changes tous les paramètres en même temps, ton cerveau va avoir plus de mal à s'adapter, ton humeur sera plus perturbée, et ça sera plus compliqué pour toi. Et puis, ça brouille un peu les pistes pour les effets secondaires : on ne peut plus savoir si ça vient de la Ritaline, du manque de benzo, ou des neuroleptiques. Si tu changes un seul traitement à la fois, tout sera plus simple à déchiffrer, à ajuster, et aussi à vivre probablement. Encore une fois, la patience est la clé !
Et pour terminer, merci pour tes compliments et tes mots gentils, c'est agréable de se sentir utile :) Pour mon sevrage en HP, t'inquiète pas, c'était en 99, c'est loin derrière moi maintenant. Aujourd'hui, ce souvenir nourrit ma révolte, aiguise ma sensibilité, et me sert de point d'appui pour aider mes camarades, donc j'en ai tiré du positif au bout du compte. Mais violence médicale, oui, c'est le mot. J'irai même jusqu'à parler de torture, puisqu'il s'agit d'infliger une souffrance terrible sans la moindre dimension thérapeutique. Ils n'ont même pas assumé que c'était un sevrage. Le psychiatre a seulement dit qu'il "changeait mon traitement" (doux euphémisme), et le personnel soignant a mis tous les symptômes du manque sur le dos des effets extrapyramidaux dus aux neuroleptiques. Ils ont minimisé mes symptômes et nié leur responsabilité jusqu'au bout, 40 jours durant. Entre le machiavélisme et la connerie, je ne saurai jamais...
Lâche rien, et prends soin de toi :)
J'ai écarté un peu trop vite la possibilité que tes tremblements viennent du Tercian.
C'est certain que le manque de benzo cause des tremblements. Pour moi, c'était impressionnant. La première semaine de mon sevrage sec, je me pouvait même plus manger normalement tellement je tremblais, et même quand ça arrivait enfin dans ma bouche, je pouvais pas avaler : tous mes muscles était contractés, j'étais raide comme une statue, mais une statue qui tremble... Les mouvements le plus simples requéraient tous mes efforts et ma concentration.
Mais c'est vrai que les neuroleptiques peuvent aussi causer des tremblements, c'est les fameux "effets extrapyramidaux". Je n'y pensais plus : comme tu prends seulement 1/2 Tercian 25 mg par jour, je doute que ça soit ça la cause de ton souci. J'ai toujours entendu dire (ça c'est de la source^^) que le Tercian était plutôt bien toléré en général. Mais on ne peut pas exclure que toi, tu aies une réaction particulière au produit, et des effets secondaires gênants même à faible dose. Tu as toujours eu ces tremblements avec le Tercian ?
Ce que je te conseille, c'est de voir si les tremblements disparaissent en reprenant des benzos à doses confortables. Si c'est pas réglé en quelques jours, ouais, c'est peut être le Tercian, parles-en à ton médecin. Si il te prescrit du Lepticure plutôt que du Parkinane, t'inquiète pas, ça marche très bien aussi.
Je n'ai aucune expérience de la Ritaline, ni perso, ni autour de moi. Mais intuitivement, j'aurais envie de te suggérer de prendre le temps de t'installer dans ce nouveau traitement avant de vraiment commencer ton sevrage aux benzo. Si tu changes tous les paramètres en même temps, ton cerveau va avoir plus de mal à s'adapter, ton humeur sera plus perturbée, et ça sera plus compliqué pour toi. Et puis, ça brouille un peu les pistes pour les effets secondaires : on ne peut plus savoir si ça vient de la Ritaline, du manque de benzo, ou des neuroleptiques. Si tu changes un seul traitement à la fois, tout sera plus simple à déchiffrer, à ajuster, et aussi à vivre probablement. Encore une fois, la patience est la clé !
Et pour terminer, merci pour tes compliments et tes mots gentils, c'est agréable de se sentir utile :) Pour mon sevrage en HP, t'inquiète pas, c'était en 99, c'est loin derrière moi maintenant. Aujourd'hui, ce souvenir nourrit ma révolte, aiguise ma sensibilité, et me sert de point d'appui pour aider mes camarades, donc j'en ai tiré du positif au bout du compte. Mais violence médicale, oui, c'est le mot. J'irai même jusqu'à parler de torture, puisqu'il s'agit d'infliger une souffrance terrible sans la moindre dimension thérapeutique. Ils n'ont même pas assumé que c'était un sevrage. Le psychiatre a seulement dit qu'il "changeait mon traitement" (doux euphémisme), et le personnel soignant a mis tous les symptômes du manque sur le dos des effets extrapyramidaux dus aux neuroleptiques. Ils ont minimisé mes symptômes et nié leur responsabilité jusqu'au bout, 40 jours durant. Entre le machiavélisme et la connerie, je ne saurai jamais...
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