[ Addiction ]
Aide addiction ketamine

#1 
Ben11 femme
Nouveau membre Belgique
23 janvier 2023 à  17:16
Bonjour
Je suis maman et j’ai besoin de votre aide ma fille de 23 ans consomme de la
Je tolère les joints je connais je suis ancienne consomatrice
Elle a commencé dans des teuf et là elle ne sait plus sans passer elle ne travaille pas fait que dormir
Je l’ai découvert car elle a fini aux urgences à causes de grosse infection urinaire à répétition elle se bousille les reins et la vessie
J’ai couper toute source d’argent mais le dealer lui fait Credit
Comment puis je l’aider a s’en sortir je suis perdu et ne sais plus quoi faire, ceux qui sont consommateurs peuvent ils me dire si le manque est réellement psychique ? Est-ce encore plus difficile à arrêter qd c’est psychologique ? Ou des parents dans le même cas
Merci de m’aider
Une maman

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#2 
Garsduso homme
Psycho junior France
23 janvier 2023 à  18:52
Bonsoir
La ketamine a un pouvoir addictif psychologiquement parlant mais pas vraiment physique il me semble
J ai des périodes où je consomme quotidiennement et j avoue que je dois me faire violence pour arrêter
C est délicat à aborder avec elle
Mon fils , quand il me fait part d une consommation à problème je lui demande si il a besoin d aide , de ma part qu avec un professionnel de l addiction et psychologue le travail est plus poussé dû à la diminution de la gêne de dévoiler ses travers
Si il n en fait pas ou refuse la demande la c est plus difficile malheureusement ?
Essayez le dialogue sans jugement
L addiction est le problème, pas la substance ça aurait pu être de l’alcool ou des médicaments psycotropes qui au passage sont bien plus addictifs!!
L avantage que j ai avec mon fils c est que j en connaît un rayon lol
Alors il n hésite pas à me demander les effets et dangers de telle ou telle substance
J essaie d être le plus honnête sans cacher mes propres expériences également
Il faut s informer à max sur les drogues à défaut de les avoir tester et en dialoguer librement

Dernière modification par Garsduso (23 janvier 2023 à  19:35)

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#3 
Ben11 femme
Nouveau membre Belgique
23 janvier 2023 à  23:25
Merci pour votre réponse
C’est vrai que le problème n’est pas la substance mais l’addiction je voyais pas ça ainsi
Non elle ne veut pas d’aide extérieur le docteur lui a donner des numéros mais elle ne veut pas y aller
J’essaye de bcp dialoguer avec elle
Elle ne se voit pas vivre sans substances je doit chercher d’où vient le problème de fond
Oui pour vous c’est plus simple vous savez de quoi vous parler

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#4 
Garsduso homme
Psycho junior France
24 janvier 2023 à  12:10
Je pense pas que c est votre rôle de savoir d ou ça vient
Le rapport parents enfants est forcément pudique nos enfants cherchent ainsi à nous protéger,
Au delà de la dépendance et ses problèmes, la ketamine à usage régulier provoque des problèmes de santé au niveau de la vessie et des reins
Vous devriez faire un deal pour au moins une visite chez un addictologue ils savent mettre l usager en confiance et lui donne l envie de revenir
Bon courage à vous en tout cas

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Bonjour,

Ben11 a écrit

Elle ne se voit pas vivre sans substances je doit chercher d’où vient le problème de fond

La plus part des gens ne se voient pas vivre sans substance qui ne boit pas un verre de temps en temps? Un pétard avec les copains ? Un ecstasie en soirée techno?

Ce n'est pas un problème de ne pas se voir vivre sans substance.

La où il faut plutôt chercher c'est pourquoi elle consomme jusqu'à se faire du mal.

Ben11 a écrit

Non elle ne veut pas d’aide extérieur le docteur l

Malheureusement quand quelqu'un est dépendant il n'accepte pas forcément l'aide aussi vite et facilement qu'on le voudrait.
Arrêter c'est difficile, même avec de l'aide c'est bien plus facile de consommer.
Il arrive un moment où les effets negatifs de la conso surpasse les bénéfices c'est souvent a ce moment là qu'on commence à accepter l'aide.
Il faut malheureusement attendre que l'envie vienne de votre fille.

Je précise que ce n'est qu'un point de vue basé sur mon expérience.

Garsduso a écrit

Vous devriez faire un deal pour au moins une visite chez un addictologue

Le deal c'est un bonne idée si la personne concerné fait par de son envie d'aller voir un médecin sinon ça me paraît clairement infantilisant.

À mes 24 ans j'ai passé la porte d'un csapa car je voulais qu'on m'aide à me sauver et ça à marché.
Jamais je n'aurais accepté que mes parents se mêle de cela !
Pour moi il fait patienter, être a l'écoute, ne pas juger et ne pas vouloir aller trop vite, c'est comme ça qu'on avance doucement mais sûrement !

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#6 
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Foxtrot homme
Nouveau Psycho
24 janvier 2023 à  14:03

Jesuisturfu a écrit

Bonjour,

Ben11 a écrit

Elle ne se voit pas vivre sans substances je doit chercher d’où vient le problème de fond

La plus part des gens ne se voient pas vivre sans substance qui ne boit pas un verre de temps en temps? Un pétard avec les copains ? Un ecstasie en soirée techno?

Ce n'est pas un problème de ne pas se voir vivre sans substance.

La où il faut plutôt chercher c'est pourquoi elle consomme jusqu'à se faire du mal.

Je ne m'avancerai pas à donner des conseils (à part de privilégier une aide professionnelle, ça va de soi mais c'est toujours compliqué), mais je me permet quand même de rebondir sur ce que dit Jesuisturfu, car c'est important je pense.

Je ne sais pas ce qu'elle consomme ni dans quel contexte, mais je pense que c'est important pour tout consommateur de savoir que c'est possible d'avoir une consommation modérée, non-problématique. Ce n'est pas forcément facile ni possible (en fonction du contexte et des dispositions de chacun), mais ça existe. Donc si ce qui la retient de faire le nécessaire pour régler son problème de conso c'est qu'elle a peur de ne plus jamais pouvoir consommer, il faut qu'elle sache que c'est possible de consommer sans que ça lui cause tout ce tort.

Perso ça fait plus d'un an que je consomme régulièrement de la kétamine et cela ne m'a jamais causé de problèmes, et je sais que je ne suis pas le seul ici dans ce cas.

Courage à vous deux.

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#7 
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kazivol homme
Nouveau Psycho France
26 janvier 2023 à  01:26
Coucou,
Alors si linfectuon urinaire est directement liées a sa conso, cest quelle doit surement consommé pas mal et/ou ne pas assez s'hydraté.

La kétamine est un produit qui en fonction de la duree dexposition(les prises et leur temps de recurrence dans le temps) et  de la dose a quand meme un impact assez nefaste sur le sysme nephrologique et neurologique aussi jai vu ca sur un autre topic avec plein de sources je le remonterais la si je le trouve
Voici une video de
Laction nuit blanche  conference sur le produit en question.
Ils y expliques ces risques

https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=eNgW1h9SMIw
 


Enfin bref voila faut sinformer, et transmettre apres les gens sont responsables,  et je suis daccord avec ce qui a ete dis plus haut  comme quoi ca viendrait delle..

Apres ouais soutenir, pas la peine de rendre ca tabou a la maison je pense que ca serait contre productuf, mais faire au feeling , soutenir et voila faire en slete aue yai le moins de repercussion er quelle sen sorte

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#8 
arcane9794 homme
Nouveau membre France
26 janvier 2023 à  05:57
Bonjour,

Je me permets de te répondre car en traînant sur le site j’ai vu ton message et je connais malheureusement bien la détresse d’un parent par rapport à l’addiction à la ketamine et aux produits en général.
En effet, je suis lycéen en terminale, je vais sur mes 18, et j’ai été addict à la ketamine pendant des années et je développe maintenant une addiction à la cocaine. Mon parcours de soin a débuté bien après le début d’une consommation excessive de ketamine. Il a démarré en mars dernier, par deux hospitalisations en psychiatrie, puis une cure en addicto et un hôpital de jour addicto. J’ai donc été en contact avec de nombreux addictologues, ce qui m’a permis de pouvoir avoir du recul sur mon addiction et des connaissances sur l’addiction en générale, qui peuvent, je pense, vous etres utiles. De plus je pense que votre fille étant la source même, je trouve primordial d’écouter également les témoignages d’enfants addicts.
De mon expérience je peux vous affirmer plusieurs choses :

1) Il faut effectivement que ce soit elle qui appelle à l’aide. En cure, on accepte très rarement des internements de force.
2) Il faut communiquer ses sentiments. Si son addiction vous impacte, il faut lui communiquer les conséquences que cela a eu sur vous, psychologiquement de la façon la plus honnête possible sans lui faire la morale, car elle aussi est impactee par son addiction.
3) Il ne faut pas « faire le flic » : fouiller ses poches, rentrer incessamment dans sa chambre etc…. Cela donnera à votre enfant un sentiment de punition et le mènera donc à vouloir justifier cette punition.
4) Couper les vivres ne sera d’aucune utilité et ne fera qu’empirer la situation. Vous dites que son dealer lui fait crédit, personnellement cela m’étonnerait. Quand je n’avais plus de sources de revenus de mes parents, j’ai dû trouver de quoi payer ma dose moi même, des sommes astronomiques (+600€/mois), et étant jeune et addict pas par les douces voies du travail légal Haha. Je suis passé du vol a mes proches, à la prostitution, en passant par l’arnaque, la manipulation, le vol d’objet coûteux revendus, la majorité de mes appareils électroniques vendus et j’en passe . « Couper les vivres » ne fera que rajouter une étape dans le processus de recherche dans la dose, une étape beaucoup plus dangereuse que la consommation elle même quand elle commence à bien s’installer. Bien sûr je ne vous dis pas de payer les doses de votre fille, car ce sont des sommes que peu de personnes peuvent se permettent. Je pense cependant que vous devez accompagner votre enfant dans cette étape. C’est à dire que vous l’accompagnez vendre ses Propres biens, vous pouvez également l’aider à trouver un travail ponctuel et pas trop pesant pour votre fille (plan figuration…). Ça la responsabilisera et lui fera plus réaliser le coût dès sa Conso. Le plus important c’est DEVITER DE LA CULPABILISER. Vous ne devez a aucun moment (et c’est très dur) exprimer votre dégoût, votre déception de sa maladie. Elle même ne l’apprécie pas, et la déteste encore
Plus que vous. Et si elle vous impacte, vous lui communiquez vos sentiments.
5) La changer d’environnement peut être extrêmement bénéfique. Si elle n’est
Pas prête à se rendre en cure, vous pouvez lenvoyer chez un proche à vous qu’elle apprécie. Sinon vous pouvez l’envoyer vivre chez une amie qlq jours, amie que vous sentez saines et droites dans Ses bottes. Ce changement va lui permettre de peut être prendre du recul sur la situation, et on dit souvent que le lieu où on a vécu l’addiction y sera toujours assimilé, c’est pourquoi il faut en sortir quelques temps, et lorsqu’elle reviendra avoir marqué un changement spatial: c’est tout con mais une nouvelle disposition des meubles peut faire la différence.
6) La ketamine est une drogue très puissante si elle est prise à fortes doses. Il n’a pas de réel danger sur le court terme, mais qlq poutres peut faire de votre fille une toute autre personne. Ma mère au bout d’un moment allait jusqu’à s’ enfermer dans sa chambre car mon etat la traumatisait. Voir son enfant comme un zombie n’arrivant pas à articuler est impressionnant. Si pendant son trip elle fait des choses « discutables », rappelez lui quand elle redescend. L’amnésie complète est très courante chez les gros consommateurs, et le sentiment de honte permettra peut être une prise de conscience.
7) Vous ne pouvez pas la forcer à aller en cure, mais vous êtes légitimes de la forcer à aller voir un psy: avant d’être addict elle est malade mentalement. Il faut qu’elle puisse trouvé un ou une psy adapté qui la mette à l’aise et a qui elle pourra s’ouvrir. Et il faut que ce soit son psy et pas le votre, vous devez limiter tout contact avec son soignant pour qu’elle puisse se sentir en confiance.
Les traumatismes sont souvent la cause des addictions, particulièrement la ketamine car son effet dissociatif est recherché par de nombreuses personnes, victime de viol par exemple, cherchant à constamment retrouver cet état de confort, de dissociation dans lequel il était pendant l’acte pour ne pas prendre conscience de ce qui se passait. A chaque petit obstacle la dissociation est recherche, et la ketamine est l’outil idéal. Et l’addiction alimente la dépression.

Enfin le dernier conseil que j’aurais à vous donner est d’attendre le moment où elle voudra être hospitaliser pour arrêter ou arrêter tout court. Si rien de cela n’arrive, il faudra bien l’hospitaliser, contre sa décision mais seulement si la situation devient (vraiment) hors de contrôle et s’étale sur au moins 1 mois. C’est dur d’attendre et de voir son enfant souffrir, mais si c’est lui qui décide, c’est déjà des années de soins gagnés. Ne l’hospitalisez pas en psychiatrie, ce n’est absolument pas adapté pour son cas, contrairement à ce que certains disent, mais bien en addicto. Les connaissances quelle aura la bas régleront déjà bcp de problèmes, et un suivi ambulatoire aide beaucoup (je recommanderais quand même un
Hôpital de jour après la cure ou même une post cure).

Sur ce,
Je vous souhaite tout le courage du monde.
Il faut pensez à votre enfant mais aussi à votre propre santé mentale, vous êtes humaines vous aussi vous pouvez craquer et demander de l’aide. Le plus important est de lui faire sentir qu’elle subit bel et bien cette maladie malgré elle. Il faut
Visualiser chaque rechute, ou reconsommation comme une complication d’un cancer ou l’agrandissement d’une tumeur. Et l’on ne dirait jamais a un cancéreux « Ça va pas de laisser ta tumeur grandir ? J’en ai marre de gérer un cancéreux tous les jours ». (Et donnez lui un produit pour le nez à diffuser 15 min après chaque prise pour éviter des infections, et s’hydrater pour les reins, de l’eau bien sûr).
Bon courage

❤️
Reputation de ce post
 
Rien à dire, message très mature
 
<3

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#9 
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Lamousiqua
Chercheur de bonheurs
11 décembre 2023 à  05:44
--->Arkane9794 ... Excellent pavé merci beaucoup, pas grand chose à rajouter. (J'ai bugé, 18ans et tu avais déjà  plusieurs années d'addictions à la K?)
Bon courage à ceux qui en ont besoin.

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Arkane9794 verra son accès à son compte le 1° février 2024, date de son anniversaoire des dix huit ans (forum interdit aux mineurs).
Amicalement
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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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Ben11 a écrit

Bonjour
Je suis maman et j’ai besoin de votre aide ma fille de 23 ans consomme de la
Je tolère les joints je connais je suis ancienne consomatrice
Elle a commencé dans des teuf et là elle ne sait plus sans passer elle ne travaille pas fait que dormir
Je l’ai découvert car elle a fini aux urgences à causes de grosse infection urinaire à répétition elle se bousille les reins et la vessie
J’ai couper toute source d’argent mais le dealer lui fait Credit
Comment puis je l’aider a s’en sortir je suis perdu et ne sais plus quoi faire, ceux qui sont consommateurs peuvent ils me dire si le manque est réellement psychique ? Est-ce encore plus difficile à arrêter qd c’est psychologique ? Ou des parents dans le même cas
Merci de m’aider
Une maman

Je suis désolée pour vous. Je pense qu’une de es choses à faire est d’aller rentrer dans le lard du dealer (vous ou qqun que vous envoyez) parce que vendre à crédit une substance à une petite nenette qui est clairement accro c’est un enfoiré. J’ai connu plein de personnes qui refusaient de vendre quand les gens partaient trop en vrille …

Reputation de ce post
 
Inutile de tirer sur le dealer et et pas rdr
 
Bonne idée de conseiller de se mettre en danger... - Cub3000
 
N'importe quoi !!!!
 
caca

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#12 
Stelk-r femme
Psycho-Activiste Suisse
11 décembre 2023 à  11:19
Salut Lola

Je ne suis pas du tout d'accord avec ton conseil, et à part si t'es John Jones tu te mets en danger !

Ce n'est en aucun cas la faute du dealeur qui "fait son travail", de régler la consommation de ses clients !

Supplément : Le but est de la responsabiliser.

La priver de son dealeur = lui couper les vivres ==> Et la je rejoins Arcane :
Couper les vivres ne sera d’aucune utilité et ne fera qu’empirer la situation. Vous dites que son dealer lui fait crédit, personnellement cela m’étonnerait. Quand je n’avais plus de sources de revenus de mes parents, j’ai dû trouver de quoi payer ma dose moi même, des sommes astronomiques (+600€/mois), et étant jeune et addict pas par les douces voies du travail légal Haha. Je suis passé du vol a mes proches, à la prostitution, en passant par l’arnaque, la manipulation, le vol d’objet coûteux revendus, la majorité de mes appareils électroniques vendus et j’en passe . « Couper les vivres » ne fera que rajouter une étape dans le processus de recherche dans la dose, une étape beaucoup plus dangereuse que la consommation elle même quand elle commence à bien s’installer

Bref la priver n'améliorera en rien la situation, il faudrait qu'elle trouve un juste milieu de consommation

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Bonjour madame,
Je comprends parfaitement votre inquiétude et cela est courageux de votre part de venir chercher de l'aide sur ce site. Je rejoins arcane sur plusieurs choses, je trouve son post assez complet.

J'ai un ami qui a 19 ans qui vit chez ses parents et ce sont eux qui gèrent ses consos (il est injecteur principalement de rc), genre ils gardent le produit et lui donne les doses nécessaires uniquement le week-end. Il dit très bien vivre cette situation mais je trouve que du coup vu qu'il a été frustré toute la semaine   le week-end ça charge sévère. Bonne idée ou pas en tout cas je trouve le débat très intéressant.

Perso je suis partie à l'âge de 17ans du domicile familial à savoir que j'ai commencé à consommer des stupéfiants à 12 ans. Ayant beaucoup dealer  je n'ai jamais eu besoin de personne pour gérer mes consos et ça a toujours été ainsi, jamais de dettes même à l'époque où j'étais vraiment dans le fond. Ma mère n'aurait jamais cautionné une telle situation à  son domicile. C'est pour cela que je suis partie jeune de chez moi. Par contre quand cest parti en sucette ça a été la première à m'accompagner dans mes démarches de soins. J'ai vraiment eu beaucoup de chance de l'avoir.

Alors ce n'est clairement que mon avis mais vous n'aurez aucun pouvoir sur sa consommation actuelle... elle vit à votre domicile ? Du coup ça lui offre un terrain safe pour consommer sereinement et je suis pas sûre que cette situation soit la plus aidante pour vous deux. Vous vous vivez dans la tristesse et je ressens une forme de culpabilité de votre part. Je sais que c'est un peu hard à dire mais elle doit faire son expérience et je vous jure que si un jour elle souhaite arrêter ou avoir une consommation plus raisonnée, vous serez la première personne vers qui elle se tournera car elle sait qu'elle peut grave compter sur vous.

Hospitalisation forcée perso je dis non, cela peut empirer la situation. Et je trouve que vous n'avez pas non plus a payer ses doses. Elle a 23 ans, il existe désormais le RSA jeune et vous pouvez faire les démarches auprès d'une assistante sociale pour obtenir des aides pour qu'elle est son propre logement et que vous ne soyez plus témoin de tout ça.  Elle va apprendre et comprendre par elle même, on est énormément à en être passer par là. Il faut qu'elle fasse son chemin. A mon sens, La situation actuelle ne lui laisse pas tant de chance de s'en sortir... c'est juste mon avis mais mon ressenti c'est que vous êtes dans une relation de co-dependance et je trouve que vous n'avez pas à gérer tout ça. Vous allez vous épuiser et les choses risquent de ne pas grandement évoluées positivement.

Après l'idée du deal d'aller voir un addicto why not. Mais pour le moment elle ne conçoit pas sa vie sans consommation. Et malheureusement il faut respecter son choix mais elle doit aussi faire preuve de respect en arrêtant d'attendre de vous que vous participez à sa consommation. Donc une grande conversation doit avoir lieu c'est sûr, parler de vos inquiétudes, essayer de voir avec elle si elle a des projets pour l'avenir même si cela doit s'accompagner d'une conso. En gros ce que je veux dire, en tout cas ce que je ressens c'est qu'il faut qu'il se passe qqch, je ne peux pas savoir pour vous mais la situation doit radicalement changée car j'ai l'impression que c'est le serpent qui se mord la queue.

Pour finir prenez du temps pour vous, si elle ne veut pas se faire aider peut être que vous vous pourriez entamer une démarche thérapeutique pour apprendre à mieux vivre cette situation, vous délester de cette culpabilité qui transpire dans votre écrit. Protégez vous, pensez à vous. Rien n'est figé dans la vie, tout évolue gardez confiance. Mais le propos final pour moi c'est de vous dire qu'il n'y a qu'elle qui peut avoir un déclic donc ça ne sert à rien de forcer les choses.

Je suis addict depuis très longtemps (j'ai 33 ans) et aujourd'hui ma vie est entrain d'évoluer car j'ai enfin accepter de me faire aider. C'est un processus qui peut être très long. Je vous souhaite beaucoup de courage et je vous envoie tout mon soutien.

Bien sûr il n'y a absolument aucun jugement dans mon écrit à votre place je ne serai pas quoi faire non plus, je serai clairement tout aussi démunie que vous. Il en est de même pour votre fille je ne la juge absolument elle fait vraiment ce qu'elle peut et je suis vraiment pas du genre à incriminer les gens. Au contraire j'ose imaginer la galère que cest et je me permets juste de faire un retour d'expérience.

Pour répondre à votre question la ketamine est très addictive psychologiquement et les douleurs et problèmes de santé qu une consommation prolongée peut provoquer ont parfois pour effet de donner l'impression d'une sensation de manque de la part de l'usager ce qui peut le pousser à consommer plus pour atténuer ces fameuses douleurs.

Merci de m'avoir lue.
PS: Ça se trouve elle a déjà son propre domicile si c'est le cas une partie de mon message est faussé.
Nartrouv les psychos ♡

Dernière modification par Nineta (11 décembre 2023 à  17:23)

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Stelk-r a écrit

Salut Lola

Je ne suis pas du tout d'accord avec ton conseil, et à part si t'es John Jones tu te mets en danger !

Ce n'est en aucun cas la faute du dealeur qui "fait son travail", de régler la consommation de ses clients !

Supplément : Le but est de la responsabiliser.

La priver de son dealeur = lui couper les vivres ==> Et la je rejoins Arcane :
Couper les vivres ne sera d’aucune utilité et ne fera qu’empirer la situation. Vous dites que son dealer lui fait crédit, personnellement cela m’étonnerait. Quand je n’avais plus de sources de revenus de mes parents, j’ai dû trouver de quoi payer ma dose moi même, des sommes astronomiques (+600€/mois), et étant jeune et addict pas par les douces voies du travail légal Haha. Je suis passé du vol a mes proches, à la prostitution, en passant par l’arnaque, la manipulation, le vol d’objet coûteux revendus, la majorité de mes appareils électroniques vendus et j’en passe . « Couper les vivres » ne fera que rajouter une étape dans le processus de recherche dans la dose, une étape beaucoup plus dangereuse que la consommation elle même quand elle commence à bien s’installer

Bref la priver n'améliorera en rien la situation, il faudrait qu'elle trouve un juste milieu de consommation

⁸⁶

Je comprends aussi ton point de vue et je me remets en question sur mes propos.. Les dealos qui font de chromes yen a plein et ça peut effectivement finir très mal... mais je me dis aussi que l'autonomie dans la gestion des consos est très importante sinon il n'y a plus aucune limite, quand on sait que si ya maman derrière ben il me semble impossible d'arriver à une consommation raisonnée... mais effectivement j'ai tendance à oublier tous ses risques car à titre personnel le fait de ne jamais avoir eu d'argent de la part de mes parents ben en vrai ça m'a beaucoup aidé....Elle a 23 ans pas 18 donc plus de chances de pouvoir prétendre à des aides. C'est vrai que mon point de vue est un peu radical. Mais on est dans un débat et c'est important d'avoir le ressenti de chacun...

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