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Dernière modification par eduardo (11 février 2024 à 17:03)
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Jusqu’à présent on communiquait beaucoup, en tant que parents NOUS avons cherché de nombreuses solutions : psychologue, addictologue, psychiatre …. Il a toujours consulté mais au bout d’un moment abandonne chaque prise en charge.
alors qu'il aurait fallu qu'IL cherche.
Si j'ai 2 conseils à donner c'est
1) parler en JE. Je souffre de constater que tu consommes et pas TU as tort de consommer. Et pas non plus NOUS qui lie l'un à l'autre et qu'il perçoit comme une pression.
2) parler de sa consommation comme si on parlait d'un autre comportement que vous n'acceptez pas (vegetarisme, education des enfants "differente" etc..). Je sais que c'est difficile mais cela lui permettra de mieux situer sa consommation, toujours par rapport à lui. Evidemment pour la plupart des parents la consommation de drogues n'est pas comparable aux comportements legaux mais c'est largement culturel , comme le montre la tolerance vis à vis de l'alcool et du tabac, qui entraine en fait bien plus de catastrophes.
Enfin renseignez vous sur la consommation de cocaine. Vous verrez qu'elle est assez courante et que la plupart des usagers la contrôlent correctement. ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'effets nefastes (comme d'ailleurs l'alcool et le tabac) mais qu'il faut aussi relativiser.
https://www.cairn.info/revue-deviance-e … ge-503.htm
Cet article concerne les enfants adolescents mais je pense qu'il y a des choses à retenir.
https://www.quebec.ca/sante/conseils-et … ux-parents
Aidez votre adolescent à faire des choix éclairés
Même si votre adolescent ne présente aucun trouble lié à la consommation d’alcool, ou d’autres drogues ou au jeu, vous pouvez adopter certaines attitudes qui l’aideront à faire des choix éclairés. Par exemple :
Encouragez-le à s’exprimer et à dire ce qu’il pense. Apprenez-lui à dire « non » quand il le faut.
Placez-le en situation de choix : permettez-lui d’acheter ses vêtements, de gérer son argent de poche, etc.
Enseignez-lui :
à supporter les contrariétés,
à se fixer des buts,
à attendre pour obtenir ce qu’il veut,
à accepter de se faire dire « non » quelquefois.
Aidez-le à développer son jugement. Vous pouvez, par exemple, lui demander son opinion sur un événement de l’actualité, une publicité, un spectacle qu’il a vu, etc.
Apprenez-lui à régler ses problèmes : aidez-le à envisager des solutions à ses difficultés, à choisir celle qui lui semble la meilleure et à l’appliquer.
Valorisez le fait de demander de l’aide au besoin, pour lui-même ou pour les autres.
Dites-lui quelles sont ses qualités et encouragez-le à les développer. Soutenez-le dans ses efforts et soulignez ses succès pour que sa confiance en soi augmente.
Aidez-le à adopter de saines habitudes de vie par rapport à l’alimentation, à l'activité physique, au sommeil, à la détente, etc.
Permettez-lui de s’adonner à des loisirs dans lesquels il se sent bien.
Plutôt que de chercher à l’effrayer à propos de l’alcool, des drogues et des jeux de hasard et d’argent, aidez-le à trouver de l’information pertinente sur ces sujets. Soyez à l’écoute de ce qu’il peut vivre et entendre à ce sujet.
Transmettez-lui des trucs et des stratégies pour éviter la consommation d’alcool et d’autres drogues. Par exemple, il peut :
Utiliser l’humour pour refuser les propositions : « Non merci, je suis allergique! »;
Trouver un ami qui ne consomme pas. Le fait de ne pas être seul dans cette situation augmente sa capacité à résister à l’influence;
Proposer une activité alternative ou un compromis au lieu de consommer. Un exemple : aller au cinéma ou pratiquer un sport.
Informez-le de façon objective. Il aura ainsi plus de chances de vous croire et de maintenir le lien de confiance entre vous.
En tant que parent, le rôle que vous jouez auprès de votre adolescent est déterminant. Votre relation avec lui est différente de celle qu’il entretient avec ses amis.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (11 février 2024 à 17:51)
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elisabeth a écrit
Jusqu’à présent on communiquait beaucoup, entant que parents nous avons cherché de nombreuses solutions : psychologue, addictologue, psychiatre …. Il a toujours consulté mais au bout d’un moment abandonne chaque prise en charge.
(...)
Nous sommes très angoissé
(...)
malheureusement je suis impuissante, nous, parents, sommes impuissants….
Bonjour
N'importe qui serait très angoissé à votre place. L'impuissance, c'est toujours très angoissant.
L'angoisse est un affect tout à fait normal, mais qui peut devenir envahissant, et vous conduire à des réactions de défense tout à fait inadaptées, et peu pertinentes pour aider votre fils. Il faut faire attention au risque d'être contre-productif. Mais c'est facile à dire, ça n'est pas qu'une question de volonté. L'angoisse nous commande...
Dans la salle d'attente de mon psy, j'ai souvent croisé des parents qui accompagnaient leurs enfants en difficultés pour une première consultation.
J'ai parfois assisté à des échanges houleux, et pu mesurer combien certaines situations du genre de celle que vous vivez peuvent être délicates, pour les parents comme pour les enfants.
J'ai toujours été admiratif devant la solution proposée par mon psy dans cette situation : chacun est invité à travailler sur sa propre angoisse. Et à s'abstenir de la projeter sur l'autre pour se soulager.
Ainsi, j'ai souvent vu des parents se mettre à consulter eux aussi, alors que ca n'était pas du tout prévu au départ. Mais le psy pose toujours ce cadre : il faut consulter pour soi, pas pour avoir des informations ou pour faire pression sur son enfant.
Etre au clair avec ses angoisses de parents, ça permet d'apprendre à les endurer sans succomber à des compulsions autoritaires, qui ne feraient qu'aggraver les problèmes. Et puis, ça permet de retrouver le sommeil
Au fil des semaines, quand on recroise les familles dans la salle d'attente, on voit les conflits se dénouer.
Je vous invite à chercher de l'aide pour apprendre à gérer les angoisses que cette situation éprouvante fait naître en vous. Vous avez tout à y gagner, et votre fils également. Si lui ne souhaite pas consulter, c'est son problème, mais vous, vous pouvez agir, et chercher de l'aide pour vous-même.
Amicalement.
Dernière modification par Pesteux (13 février 2024 à 11:16)
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