BOn je remonte ce post pour faire un petit bilan apres quasi 2 ans de Metha...
Les 6 premiers mois:
A chier, y a pas d'autre mot!
Tatonnement de la part des medecins, il m'ont laissé bien en chien et ils se permettaient de me faire la morale quand je prenais de la codé en plus du traitement... Navrant...
Une fois passé a 2 prises par jour ça a roulé pour moi, mais ça a été dur pour y arriver.
L'année qui a suivi:
Au final que du bonheur.
Bonne relation avec mon toubib meme si ça avait mal commencé.
Plus de fix, sauf quelques petites escapades avec la
keta (qui m'ont d'ailleurs valu de gros problemes reinaux... no comment...)
Pendant cette année, j ai reussi a arreter
tercian zyprexa laroxil et
theralene, je me suis remis a fumer de l herbe et au final je dors bien mieux, plus d insomnies.
Pas de dope, a part de loin en loin, en snif bien souvent.
Depuis septembre:
J'ai repris une formation, rempli un peu le vide qu'avait laissé la
came.
Changement de centre donc vu que j ai changé de ville.
Toujours a 70mg en deux prises. Mais avec le nouveau toubib c est pas ça... Ma tete lui revient pas apparement, des le premier jour j'ai eu le droit qu'a des tartes dans la gueule.
Moi qui avait toujours essayer de batir des relations de confiance dans ma
substitution la ca part un peu en sucette...
Alors la belle vie quand meme, dosage confortable, des projets...
Mais voila, avec la formation j'ai recuperé une rentrée d argent fixe...
Et ce qui devait arriver arriva.
Depuis Noel j'ai remis le nez... Euh... Les bras, dedans.
De la bombe suisse a 10 ou 15% ca fait du bien apres 2 ans de desert...
J'en arrive presque a me demander si j'avais pas decroché seulement parce que j'avais plus un rond.
C'est reparti a 2 ou 3g par jour quand y a du cash.
En 2 ans mes veines c'étaient refaites, aujourd'hui elles pleurent.
Mais au final, est ce vraiment un mal? Sans la dope je tiendrais pas le rythme dans mon boulot en ce moment je crois... Grosses, trop grosses journées.
En 2 mois j'ai vite replongé dans le marasme...
Thunes, plans, ennuis avec la justice...
Et le manque qui te cisaille...
Et le cerveau pret a exploser.
Ce soir j'attend devant le telephone et j'ai peur que mon collegue ce soit fait sauter.
De la thune plein les poches et pas un plan en vue.
Beau bilan, hein?