Armée et méthadone ?

#1 
CATDEL
Nouveau membre
01 août 2011 à  11:32
Bjr,
cherche désesperemment une réponse à  la question suivante: peut-on rentrer dans l'armée sous méthadone ?  mon fils s'en sort plutôt bien avec la métha et décide donc de se relancer dans la vie ... il se sent cap de rentrer dans l'armée, mais..... Je suppose qu'il lui faut accepter de rentrer en sevrage hospitalier ? 2 à  3 semaines, il n'est plus qu'à  10 de métha, on y est "presque" !!! c'est ce "presque" le + dur, connaissez-vous ce genre de traitement en sevrage? y a t il quelqu'un qui a vécu cet hospitalisation ? merci pour votre aide, il a le soutien de ses parents et de son frère, qui lui, n'est "que" sous sub. mais ça ne suffit pas toujours !!!
Cat

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#2 
avatar
Alain Will homme
ancien Vice-Président
01 août 2011 à  12:51
Bienvenue sur le forum Catdel,

En principe, il n'est pas possible d'intégrer l'armée sous TSO. C'est valable pour d'autres corps de métier ou d'autres professions (pilote de ligne, etc...)

Quant au sevrage, il a été de nombreuses fois évoqué sur le forum. En milieu hospitalier, il faut trouver une place et un médecin qui accepte de tenter "l'expérience". Et que cela ne soit pas au détriment de la personne. Il arrive malheureusement que certains usagers après une semaine ou davantage de cure, ressortent et consomment à  nouveau (produits de rue ou "restes" de TSO) et qu'ils augmentent même leur dosage, même si justement le but d'une hospitalisation est avant tout, d'après tous les témoignages que j'ai eus, de baisser le dosage en cours. Sans forcément arriver au zéro absolu.

De plus, arrêter un TSO est une chose mais le sevrage comporte différentes phases étalées dans le temps et peut durer longtemps : plusieurs semaines ou mois...

J'avais ouvert perso un fil de discussion sur le sevrage hospitalier (j'ai fait le mien chez moi), renonçant aux contraintes hospitalières... http://psychoactif.fr/forum/viewtopic.php?id=1974

D'autres viendront témoigner, j'en suis sûr...

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade [i](Le ma

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#3 
avatar
LLoigor homme
Modérateur
01 août 2011 à  13:20
Bonjour CATDEL :)

Comme l'a dit Alain, jamais ton fils ne pourra intégrer l'armée avec un traitement méthadone.

Et ayant passé une petite partie de ma vie dans l'armée je peux même ajouter, que même sevré en fonction du corps d'armée et du régiment qu'il voudrais intégrer, il y a des recherche d'effectué sur le passif des candidats et certain sont refoulé du a leur passif.

Sans parfois en connaitre les véritables raisons.

C'est injuste, mais l'armée ne s'appelle pas "la grande muette" pour rien ...

Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

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#4 
Crysalide
Nouveau membre
01 août 2011 à  18:45
Est-ce la même chose pour le subutex ?

Nan, je ne veux pas rejoindre l'armée, mais je me posais la question à  titre informatif ^^

Le plus beau lendemain ne nous rend pas la veille.

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Alain Will a écrit

En principe, il n'est pas possible d'intégrer l'armée sous TSO. C'est valable pour d'autres corps de métier ou d'autres professions (pilote de ligne, etc...)

Alain avait donné la réponse. TSO = Méthadone et Subutex entre autres.


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#6 
luciano
Nouveau membre
30 août 2011 à  21:44
Bonjour / bonsoir à  tous,

oui effectivement le sevrage en milieu hospitalier n'est pas forcément la meilleure solution, bien que les mèdecins soient là  pour vous, et vous surveille, vous donnent certains calmants, mais juste le minimum (décontracturants pour les muscles etc etc..).

Je pense de toute façon que n'importe lequel des sevrage à  la dure, ou bien en hosto, il faut l'accompagner d'un suivit, parler avec un professionnel, essayer de comprendre nos gestes, qu'est ce qu'il fait qu'à  un moment ont s'est dirigé vers la came, alors que l'on aurais pu faire autre chose etc etc...tout seul sans rien, ça me parait difficile.
Très peu des gens que je connais (moi y compris) s'en sont sorti comme ça, sans comprendre. Un jour ou l'autre on retombe dedans.

Ne pas comprendre pourquoi on veut s'en sortir s'est ne pas comprendre pourquoi on y retouche, donc pourquoi pas en reprendre un peu, puis encore un peu, puis...

Voila, c'est du très condensé, il y a beaucoup à  dire et à  écouter. C'est le début du sevrage peut être non ???

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