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4MMC et fantasmes 



Bonjour, j'ai testé la 4MMC et a chaque fois que j'en prend c'est dans un contexte sexuel (je suis bi et j'aime me travestir) Donc je commande en général 5g sur le net et lorsque je reçois (de préférence cristaux que je vais bien écrasé directement dans le sachet), je me fait une grosse trace, bien épaisse au jugé et je snif en 2 ou 3 prises consécutives. Le rush est quasi immédiat sensation de chaleur, goût mentholé chimique dans la bouche et une envie de sexe absolue. Mes envies et mes fantasmes sont décuplés et sans limites, je veux du sexe, je veux être l'objet sexuel de celui qui est là peu importe qui du moment qu'il s'occupe de moi. Par contre mon sexe rétréci aucune érections Possible. passé 30mn l'envie de re-sniffer ce fait sentir et d'augmenter les doses pour retrouver la première sensation qui ne reviens pas. Si je suis avec un partenaire je me fait baiser jusqu'à plus soif jusqu'à avoir mal, parfois après des heures je fini par jouir un orgasme très long une sensation d'être au bord de la jouissance sans y parvenir qui dure pendant des heures puis la délivrance (j'adore ça). Si je suis seul j'éprouve le besoin compulsif de poster sur les sites de rencontre de mettre des photos, de passer des annonces de chercher un partenaire (grosse frustration et masturbation frénétique).
Il m'est souvent difficile de m'arrêter ce qui implique une nuit blanche et un lendemain ou j'oscille entre fatigue et reprise de produit, si il en reste pour tenir. Je fini par m'écrouler le lendemain soir. Effet désagréable forte envie d'uriner et difficile en raison d'un sexe rétréci. sensibilité accrue sursaut fréquent envie de pleurer et ce même quelques jour après. crampes dans les jambes et les pieds. sensation d'avoir froid. perte d'appétit, soif chronique Puis passé cet état désagréable s'en suit une phase de dégout de soit et de rejet du produit... Puis 1 moi ou deux plus tard l'envie de recommencer revient et je recommande...

Catégorie : Tranche de vie - 26 janvier 2023 à  17:40



Commentaires
#1 Posté par : Morning Glory 26 janvier 2023 à  19:12
Salut,

Ce que tu décris est assez commun dans le chemsex. Attention simplement à maintenir une pause conséquente entre les prises comme tu le fais actuellement. Quelque part tu as beaucoup de chance, si seulement je pouvais obtenir ça moi aussi arf.
Fais aussi attention à garder du plaisir sans produit si tu peux, sinon tu risques l'addiction par anhédonie sexuelle sans produit. Tant que ça n'impacte ni ta vie globale ni le reste de ta sexualité ba c'est tout bénef amha?

 
#2 Posté par : zizitaupe_meilleure_bande 26 janvier 2023 à  20:33
Complètement d’accord avec MG que c’est tout benef, tant que tu n’as pas obligatoirement besoin de drogue pour t’exprimer sexuellement (et même si c’est le cas c’est pas forcément grave si on le vit bien les périodes sobres sans envie sexuelle).

Donc pourquoi le dégoût de soi? Tu prends ton pied.  C’est plutôt chouette, non?

 
#3 Posté par : cependant 27 janvier 2023 à  00:10
C'est ouf comme le S&S ça peut avoir une influence sur les effets des prods sur chacun...!

Perso, je n'ai pas une grande expérience avec la 4, mais je n'ai jamais eu des effets d'envie de sexe comme tu les décris...dommage ?!

Yoane2a a écrit

parfois après des heures je fini par jouir un orgasme très long une sensation d'être au bord de la jouissance sans y parvenir qui dure pendant des heures puis la délivrance (j'adore ça)

ça par contre je connais bien ! Plutôt avec des opiacés par contre (même s'ils n'ont pas de réputation de drogues "sexuelles", moi j'adore pour ça, ça ne me coupe pas du tout l'envie, au contraire...mais assez compliqué de jouir, et des fois ça peut prendre des heures dans des ébats enflammés et quand l'orgasme/les orgasmes arrivent c'est absolument ouf (j'avais commencé à écrire un billet là dessous...je me rends compte que j'accumule les brouillons sad

Perso, je n'ai pas de pénis, alors le seul point négatif des orgasmes retardés c'est que les opis assèchent pas mal les muqueuses...et ça m'est déjà arrivé de m'en rendre compte un peu trop tard (irritations, brûlures, voire infections urinaires). Vive le lubrifiant alors !!!

Après j'ai l'impression que c'est tout à fait normal de ne pas se sentir bien après une nuit blanche (et comme je le disais ailleurs, finalement prod ou pas prod...même si c'est probable que les altérations de la dopamine/sérotonine toussa ça doit pas aider à être serein).

Quant au dégoût de soi, j'ai l'impression que c'est une représentation qu'on se porte et qui est finalement bien plus une construction morale qu'autre chose...je veux dire pour moi on vit dans une société fortement influencée par la morale (chrétienne) où le sexe, les drogues et plus largement le plaisir c'est « mal ». Mais je me questionne vraiment pourquoi ça serait mal de se faire plaisir !


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