Dernière sollicitation pour today... 

#1 Posté par : Laura Zerty 01 mars 2014 à  03:19

C'est con mais s'il te faut combler un vide, il reste toujours l'alcool...ça fait son effet depuis toujours et c'est légalement très facile d'accès !

C'est ce que je faisais quand je pétais un câble sans joint à  fumer, à  la fin de la bouteille t'es calmés..."et demain sera un autre jour"..

#2 Posté par : @lex 01 mars 2014 à  07:03

Tomber dans l'alcool c'est un piége bien réel aussi. Nombre d'anciens toxs sont devenus alcooliques. C'est pas rare du tout. C'est même plus que fréquent malheureusement.

Donc, avec modération la tise ! S'en servir ponctuellement, a la limite, mais que ca devienne pas une habitude quoi. beaucoup ici peuvent en témoigner je pense.

En tout cas je te souhaite du courage et de rapidemment trouver une solution a ton (tes) problémes. Faut pas cesser d'y croire, tu vas forcément trouver un soignant a l'ecoute et avec qui ca passe !

#3 Posté par : marvin rouge 01 mars 2014 à  08:56

pas gagné ton histoire tankgirl sachant que tu est ss métha avec un gros dosage de morph en plus

quand la CPAM et le medecin conseil te bloque,c'est la merde (je parle en connaissance de cause, je connais les galères dans ton genre...)

vu que la morphine na pas d'AMM pr les TSO, et vu ton dosage...
c'est vraiment pas gagné,va falloir trouver un médecin compatissant . sincèrement pr avoir un dosage pareil, si t'a pas un cancer ou autres, va trouver le doc..
ça marche un temps,un temps seulement... la cpam a bcp intensifier ses contrôles sur la délivrance de morphine
après bcp de médecin te mettent à  la porte, tu as pu le constater par toi même

et vu le dosage,tu peut en boire des bouteilles...et tu sera pas calmé.
l'alcool n'est certainement pas la solution!!

même si tu ne veut pas l'entendre,peut être qu'une petite hospitalisation te permettrais de baisser ton dosage,et surtout d'avoir une palette de médecin a ton écoute et de peut être trouver une solution, ou du moins un début de solution a ton problème. et ça peut plaider ta causer auprès de la CPAM également..

je te souhaite bien du courage et que tu trouve un oreille compatissante pr t'aider

courage et take care :-)

#4 Posté par : Amarnath 01 mars 2014 à  10:25

Bonjour,

Tes posts ne paraissent pas long car la lecture s'oublie, tant cela fait mal au c œur de te voir dans cette situation.
Dans tes écris, j'entend bien le fait que tu voudrais continuer aux doses auxquelles tu es habituée, et que tu es seule à  connaitre la façon dont réagit ton corps aux produits.

Les médecins ne peuvent pas aller à  l'encontre des études scientifiques sur lesquelles figurent les dosent léthale pour la morphine.

Évidemment tu pourras trouver un doc hors norme et recommencer à  fonctionner un temps, mais tu le sais et c'est aussi ça qui doit t'énerver, qu'il est possible pour toi de devoir accepter une autre prescription, une autre façon de te soigner.

J'ai vu des addictos et un algologue du service réputé de l'hôpital privé de Nîmes. Avec eux c'est adieu le boubliboulga médicamenteux préparé par nos propres soins.
N'importe où, ils te feront rentrer dans une autre prescription.
Je suis désolé pour toi et je comprend vraiment car je fonctionne comme toi, mais juste avec l'oxynorm que je prend en libération rapide, ce qui est interdit puisque le traitement doit obligatoirement être accompagné de la forme LP.

Ne supportant pas le contact du médicament avec mon système digestif, je snif à  regret aussi, car je n'aime pas ça au non plus mais c'est le seul boubliboulga possible pour que je ne sois pas malade en plus de mes douleurs !

J'ai RDV le 10 pour la méthadone, car je flippe depuis longtemps que la CPAM finisse par me faire le même coup qu'à  toi.
C'est bien pour cela qu'à  te lire, je n'ai pas les yeux qui piquent mais le ventre qui grouille et le c œur vraiment triste tant je te comprend.

Tu as trouvé la mixture qui te fais du bien....

Je pense que le mieux dans l'état actuelle des choses, et je sais que tu ne veux pas en entendre trop parler, mais il serait sage de voir l'hospitalisation comme une grâce que la vie t'offre.

Si tu vas dans un centre anti douleur qui tient la route, normalement tu vas recevoir exactement ce qu'il faut, jusqu'à  ce que la douleur disparaisse.

Je fais des parallèles avec mon parcours pour étayer mes dires.

Pour exemple, je prend de la morphine qui n'est, en fin de compte pas adaptée à  ma douleur et parfois même en ajoute, rechercher une autre molécule pour moi, va de soit mais accompagné d'un TSO.

Petites questions si tu le veux bien :

Est-ce que malgré la dose, tes douleurs existent toujours et jusqu'à  quel point arrives tu à  faire la différence entre le manque et tes problèmes de santé ?

Comment arrives-tu à  avoir du discernement avec cette dose énorme de morphine ?
(Je sais bien que la machine humaine est très étonnante et tellement différente d'un individu a l'autre.)

Ne te méprends pas, ce sont des interrogations innocentes, sans prejugé,  je suis vraiment désolé pour toi. Sincèrement et profondément.

J'essaye d'apporter une voix de sagesse si difficile à  accepter.

Ma vision réelle des choses, sans la teinter pour aller dans ton sens, c'est que la vie est bien faite, une intelligence sans limite et (comme la connerie humaine) il est important pour ta santé au long terme de pouvoir être prise en charge.

Tu es à  400 km de chez toi. Qu'elle bénédiction de voir que tout est là  pour changer.

Tu connais cette sagesse, mais la fatigue, l'énervement et surtout le manque ne te donne pas la force de l'accepter.
Demande a ta chérie ce qu'elle en pense, en vrai de vrai et essaye de t'abandonner à  la probabilité d'une hospitalisation salvatrice.

Bien à  toi, Amarnath

#5 Posté par : TankGirl 01 mars 2014 à  11:49

Je prendrais le temps de tous vous répondre plus tard là  c'est RDV chez le dentiste!!
Merci pour vos réponses dans tous les cas!!
Amicalement.
T.G.

#6 Posté par : TankGirl 01 mars 2014 à  18:24

Enfin de retour du R.D.V. chez le dentiste... (2caries en moins au passage c'est toujours ça de pris, même si on s'en tape)


  Et comme promis, je vais répondre à  tout le monde... Avant de poster le suite des mes aventures (mésaventures?!)

_Alors, dans l'ordre:

1) @Laura Zerty= Je n'ai pas de "vide" à  combler comme tu dis, pas plus qu'une autre, je veux juste récupérer, officiellement, mon traitement, car il est celui avec lequel je me sens bien.
-Ni symptômes de manque (avec le bon dosage bien sûr).
-Beaucoup moins de douleurs.
-Et surtout plus aucun extra à  côté: (à  part 2/3 fois dans l' année, mais vu ce que je craquais avant c'est infime voir ridicule), ce qui n'est pas négligeable.

  De plus, sans vouloir jouer à  comparer il y a une marge entre être vénère de ne pas pouvoir fumer un pet' et un traitement tel que celui-ci, ce n'est que mon avis...

  Puis, en toute sincérité je bois déjà  3/4 bières par jour, alors qu'avant j'étais plutôt une grosse buveuse et ne m'en porte pas plus mal, au contraire....

  Merci quand même...
Quant au demain sera un autre jour, je ne préfère pas me prononcer, mais ça permets de garder un peu d'espoir dans tout ce merdier!!

                               --------------------------------------------------------------------

2) @lex= Totalement d'accord avec la première partie de ton commentaire!!
  Merci de me souhaiter bon courage il en faut, dans des situations telles que celles là ...
J'espère également régler le problème rapidement, je ne peux pas rester dans cette position plus longtemps...

  Et NON, je ne cesse pas d'y croire, même si c'est pas facile, même si je me sens souvent désemparée avec des envies de tout péter, j'ai la chance d'avoir ma chérie pour me remonter le moral (c'est pas rien!!) et d'être de nature à  ne pas lâcher le morceau (surtout quand j'ai raison!!)...
  Quant aux soignants, j'ose espérer qu'il en reste encore des vrais (apparemment c'est le cas même s'ils sont plus que rares.)
  Et j'espère bien finir par tomber sur LE bon...

                              --------------------------------------------------------------------

3) @marvin rouge=  Alors, pour commencer je n'ai pas de métha en + de la Morphine, sinon je ne serais pas en panique à  ce point là !! La Morph' est mon seul et unique traitement...

  Quant au médecin dont tu parles, pour l'instant je me débrouilles avec des bouts de ficelles comme on dit, mais (si je tiens jusque là ) je dois redescendre en Charente le W.E. prochain pour voir mes fauves (qui au passage me manquent putain!!
Du coup ma femme ayant son lundi, je vais rester ce jour là  en plus pour revoir mon ancien M.T. (celui qui a instauré ce traitement) et lui demander très sincèrement son aide.
  Il est, sans doute, LE seul dans le cas présent et pour l'instant, à  pouvoir désamorcer la situation et rouvrir le dialogue avec la MC-CPAM.

  Pour ce qui est de l'hospitalisation, elle est encore une fois hors de question, à  moins d'avoir vraiment épuisé toutes mes options...
Je me connais et ne me sens pas de gérer ça en étant enfermée, alors que ne serait-ce que depuis lundi que je suis sortie des urgences, avec l'aide de ma moitié (et d'un médecin qui a bien voulu me faire une ordo, j'ai déjà  bien baissé et suis redescendu, seule, enfin sans soignants spécialisés à  800mg/900mg jour au lieu des 1200mg de départ...
Ce qui n'est pas rien!!
  Quant à  plaider ma cause je pense que déjà  les 36h à  48h passées aux urgences sont tout de même une preuve de bonne volonté. Ajoutées à  ma présence à  la convocation addicto de jeudi, même si nous n'avons pu trouver un terrain d'entente.
  Si l'on prends en plus en compte le fait que j'ai déjà  R.D.V. avec un autre addicto à  la fin du mois et que je déclare les prescriptions que j'ai PAR MIRACLE réussi à  avoir depuis....
Je vois mal comment être plus honnête et plaider en ma faveur, surtout pour une faute que je n'ai pas commise ou qui ne m'a en tout cas pas été légalement signalée etc...

  Merci quand même à  toi aussi, pour le courage que tu me souhaites... C'est sûr qu'il faut avoir la "Gnak" pour gérer tout ça....

                             --------------------------------------------------------------

4) @Armanath= Je ne sais que te dire quant à  la première partie de ton commentaire, si ce n'est que tu as plutôt bien cerné la situation et que ça fait plaisir de lire que mes post ne brulent pas la rétine à  ce point et ne sont pas complétement indigestes!!...
  (Même si nos points de vue divergent sur certains points... Chacun prends le chemin qui lui semble le plus adapté et surtout celui qu'il peut!!)

(Je pense et espère que peut-être les réponses faites précédemment t'éclaireront un peu plus...)

Et oui, pour ce qui est de la Morph', à  haute dose et sur le long terme: elle induit des douleurs en plus de celles présentes à  la base
  D'où (entre autre...) mon souhait de baisser, en étant encadrée pour tout ça...
 
  _Pour ce qui est de tes questions, Let's go!!

1) Quant je prenais 1200mg, mes douleurs étaient toujours présentes, mais en sourdine et il suffisait que je pète un câble à  force d'avoir mal et me tape une session à  1500mg une journée pour qu'elles s'envolent!!
(Mais pour les raisons évoquées plus haut ça ne m'est arrivé que très rarement!!)

  Pour ce qui est de faire la différence entre le manque et les problèmes de santé, je ne sais trop comment l'expliquer...
  Le manque quand il déboule, tu le vois quand même venir!! (Surtout si comme moi tu as passé la moitié de ta vie sous opiacés à  plutôt fortes doses...)
Et forcément il amplifie les douleurs déjà  existantes.
  Alors qu'il m'est arrivé des fois d'avoir des douleurs plus aigües, sans pour autant être en manque, tout simplement selon l'effort fourni, la fatigue, le stress, le temps même des fois (Oui, oui, comme les p'tites mamies qui te disent qu'il va flotter parce qu'elles le sentent dans leurs articulations...)

2) Pour ce qui est du discernement, je ne sais pas si j'en ai vraiment, pas plus, ni moins qu'une autre personne et ça tout simplement car la Morph' n'a sur moi plus aucun pouvoir "dopant" (en tout cas pour l'instant, on est jamais à  l'abri de rien, ni plus fort que les autres...)
C'est tout simplement mon traitement, comme un T.S.O. bien géré qui aiderait en plus pour mes douleurs...

  Pour finir je ne prends en aucun cas mal tes propos et/ou questions et les critiques positives ou non, tant qu'elles sont faites dans le respect font toujours avancer....

  Pour ce qui est des 400km: La seule bénédiction est d'être près de celle que j'aime, (et également, à  la base, j'espérais pouvoir bénéficier de structures adaptées à  mon cas, ce qui s'avère plus que compliqué, finalement!)
  Même s'il m'a fallu pour ça laisser mes 2 toutous derrière (certes de façon provisoire et dans un endroit où ils sont plus que bien traités, Of Course, sinon autant me jeter sous un métro!)
Cela n'a pas été une décision facile...

  Pour finir, quant à  l'avis de ma chérie, elle vous le donnera elle même si elle le souhaite, mais après lui avoir à  l'instant posé la question (et je synthétise la réponse qui était plus longue que ça...)
Elle pense, comme moi, qu'une hospitalisation est: Le dernier des derniers recours (Pour récupérer mon traitement!) Et n'est sincèrement pas justifiée pour l'instant, étant déjà  dans une démarche de diminution et de prise en charge addicto/douleurs EN PLUS...
Et qu'en définitive ce serait une hospitalisation dans leur intérêt, non le mien...
 
  Pour elle, comme pour moi, nous ne l'envisageons en aucun cas de manière "salvatrice"...

J'espère avoir répondu à  toutes tes interrogations, amicalement, TankGirl.

#7 Posté par : pouety 01 mars 2014 à  20:52

Bonjour Tankgirl,
Je comprends ton désarroi...  Je comprends bien que tu n'aies aucune envie d'une hospitalisation. Le hic, c'est qu'avec tes dosages de morphine, tu fais peur aux médecins. Et comme tu arrives avec ta propre idée du traitement, ça ne passe pas. Ils ne t'écouteront pas : c'est leur job de te proposer un traitement, et pas le tien. Quelque part, tu les braques.
Ce que tu veux, tu ne pourrais l'obtenir que d'un médecin qui te connaît bien et qui a confiance en toi. Aller voir ton médecin traitant en Charente te permettra de te dépatouiller à  court terme. Mais pas à  long terme. Tu seras peut être malheureusement obligée de céder pour une hospit... Je sais, c'est nul... Mais faut que tu sortes de cette situation inextricable...
J'espère que tu rencontreras une bonne équipe quand tu iras au centre anti.douleur.d'ailleurs pense à  garder une bonne dose de courage et de gnaque pour là  bas, il t'en faudra car les traitements sont longs à  agir.
Courage, bise amicale.

#8 Posté par : TankGirl 01 mars 2014 à  22:05

@ Pouety,

Il me semble que j'avais déjà  fait appel à  toi lors de précédents sujets... (anti douleurs etc...) (???)

  Outre le fait de NE PAS AVOIR ENVIE d'une hospitalisation, pour ma chérie, comme pour mes loulous ou encore ma recherche de taff, ça me parait toujours hors de question et cela restera comme je l'ai dit la solution de la dernière chance...

  Après tout ce que tu dis est vrai et c'est exactement ce qui s'est passé quand la plupart mon demandé si je voulais faire médecine à  leur place... Est-ce un crime de se connaître soi-même??!!

  Quant aux dosages comme dit avant (ou après, je m'y perds moi même un peu, dans tous ces posts)
--->Je l'ai déjà  baissé "seule" de 300mg depuis Lundi ce qui bordel n'est quand même pas rien!!

  Et encore une fois si les choses avaient été faites dans les règles et que j'avais eu une chance de m'expliquer, les choses seraient peut être différentes...

Quand je parle de me rapprocher de mon ancien M.T. c'est parce que c'est lui qui a induit le traitement et qu'il reste le meilleur interlocuteur...

  Pour ce qui est de rencontrer une BONNE équipe je ne juge pas la leur...

  Je me suis proposée d'effectuer le même suivi, quitte à  me présenter TOUS LES JOURS mais en ambulatoire...

  Hors de question pour eux!! (Sans doute pour les raisons que tu indiques déjà ...)

  Mais comme j'ai dit à  cet addicto, soyons réalistes, tu connais beaucoup d'U.D(s) qui shootent plus de 1000mg/jour de Morph' et qui vont signer pour un enfermement sous métha si ce n'est pas leur DERNIERE OPTION???
(Même si comme évoqué plus haut j'ai déjà  baissé de 300mg depuis ces 2-3jours horribles aux URGENCES.)

  Quant à  rencontrer la bonne équipe je tente d'y croire encore, mais la route semble longue et putain de semée d'embuches...

  Le pire c'est que tous les efforts: dossier d'admission palliatifs/addicto rempli par mes soins, admissions "volontaire" (ou presque, pas trop le choix un vendredi soir... Et pas envie de donner raison à  cette de M.C-CPAM) aux urgences, présentation au R.D.V(s), reprise de R.D.V. avec un CSAPA pour un suivi ambulatoire....
Je les ai fait seule sans aucun soutien de la part de ma doc parisienne qui avait pourtant signer le dossier...

Je ne sais pas si tu as tout lu (ça fait un peu beaucoup je te l'accorde), mais là  je me sens surtout prise au piège, pile poil au moment où JE fais le maximum d'efforts...

Devrais t-on me laisser tomber sous prétexte que je ne veux pas d'un protocole métha (déjà  testé pendant 4ans et qui n'a jamais porté ses fruits)??

  La "Gnak" je l'ai/nous l'avons mais pas pour rien!! J'ai des potes où je résidais avant qui eux ont réellement été convoqués et ont pourtant gardé leur traitement (SKé) avec pour seule obligation de le descendre régulièrement...
  Je les remplis, toutes ces conditions et ce qui me révolte le plus c'est le caractère arbitraire de la décision de la M.C-CPAM, sans preuves ni rien alors que tous nos appels ont eux été enregistrés!!

  Pour eux le dossier est clos (j'ai soit disant été prévenue: Mais bizarrement ils ne sont capables de dire ni par quel moyens, ni quand, bref ils n'ont aucune preuves...)
Mais c'est loin d'être le cas!!
Et je ne lâcherais rien à  moins d'y être vraiment obligée, même si je me sens déjà  acculée!!

  Où est la déontologie là  dedans, le respect du patient et de son libre arbitre?? Surtout quand j'ai toujours TOUT fait en transparence??

  Enfin je te remercie quand même de ton post, LA LUTTE CONTINUE!!
-->Et j'espère bien en sortir vainqueur...

__P.S: Pour ce qui est de braquer les docs, si la M.C-CPAM avait fait correctement son taff j'aurais commencé par les rencontrer dans d'autres circonstances que celles d'un sevrage brut aux urgences, et bizarrement je pense que j'aurais été plus calme/aimable!!

  En même temps j'ai toujours été franche avec eux sur mon envie de diminuer fortement mon traitement conjointement avec le service palliatif et addicto mais également de ma volonté de le faire en ambulatoire et sur mon traitement...
S'ils savaient déjà  qu'ils allaient dire non, pourquoi  me re-convoquer dans ce cas??!!

Encore merci pour tes encouragements, je pense que j'ai bien besoin d'en faire le plein!! :)

Amicalement TankGirl.

#9 Posté par : pouety 02 mars 2014 à  00:48

Tank girl,
Oui on avait discuté ensemble des centres anti douleurs...
Je suis bien consciente de tous les efforts que tu fais, félicitations d'ailleurs pour tout ce chemin parcouru !! Je comprends d'autant mieux ta rage et ton exaspération, que j'agis et je ré.agis de la même manière que toi. J'ai lu tous tes poste, avec d'autant plus d'intérêt que j'ai toujours eu peur de me retrouver dans la situation dans laquelle tu es...
C'est clair que tu fais le maximum et que cette décision de la CPAM tombe comme un couperet pour toi.
Pour ce qui est du sevrage en hospitalisation ambulatoire, je doute que tu arrives à  l'obtenir. Si le protocole de soins prévoit l'hospitalisation complète, c'est ausi pour s'assurer un moindre risque de consos parallèles. Ils ne te connaissent pas, ils ne te feront pas confiance...
Quant à  la déontologie, le respect du patient, c'est pour les moineaux !  Il y a quelques mois, j'ai pété un plomb lors d'une hospit. Toute l'équipe médicale a fait bloc contre mii, n'a pas voulu m'écouter. Mathématiquement, c'était moi qui avait tort et eux raison. On m'a balancé un "vous avez un problème, direction le psy" et à  demi.mot, ils m'ont fait comprendre que soit j'acceptais le psy, soit c'était fin de prise en charge pour moi. Donc, j'ai été chez le psy, qui m'a tenu le même discours.

Or, j' ai fait des prises de sang et là  petit hic : en fait ça fait des mois que je suis anémiée, ma dépression est due à  un
Manque de fer... Et on m'a traité à  grand coups d'Anti depresseurs. Là  où ça devient vraiment naze, c'est que tous les
médecins savaient que l'anémie faisait partie de mes antécédents et que je n'étais pas guérie.
Personne ne s'est excusé, ni remis en cause. On m'oblige à  aller voir le psy et vu comme il avait été briefé bonjour l'accueil !. Évidemment que dans ces conditions, la thérapie est un peu flouée.
Honnêtement, le respect du patient, la déontologie, c'est plus théorique qu'autre chose. Et malheureusement faut faire avec.
En tout cas, tu as tous mes encouragements. Tu te connais bien, c'est un atout et tu es sacrément combative,  tu m'as prouvé en t'enquillant une sacrée baisse en quelques jours...
Courage, amicalement,

#10 Posté par : TankGirl 02 mars 2014 à  09:54

@Pouety=

(C'est bien ce qu'il me semblait pour les mails sur les centre anti-douleurs...)

  Merci pour ces félicitations, mais elles ne sont qu'à  moitié méritées...
(Si j'ai réussi une telle baisse, c'est que d'une j'avais bien conscience d'avoir explosé ma tolérance et que mon traitement du coup me faisait autant de bien, que de mal en scred...)
  Et de 2 c'est aussi parce que j'essaie de tenir au max avec le peu que j'arrive à  récupérer miraculeusement, car je sais que ça ne va durer qu'un temps et pas très long à  mon avis...

  Pour ce qui est de la décision de la C.P.A.M. c'est juste inadmissible et révoltant!!
Je suis du genre à  assumer mes conneries quand j'en fait, mais là  c'est du gros foutage de gueule!!
  D'1, aucune "connerie" de ma part n'a été actée et comme je le répète depuis le début je n'ai à  aucun moment été prévenue, par n'importe quelle voie, (Même s'ils le soutiennent ils n'ont AUCUNES PREUVES de ce qu'ils avancent!!)
Qui plus est il me semble que ce n'est pas le genre de décision qu'on prends sans faire une expertise (même minime!) ou au moins avoir rencontré le patient!!
  Là , je suis quasi certaine que c'est ma de M.T. Parisienne qui a alerté la M.C-CPAM, car je l'avais prévenue des 2 contrôles de la pharma suite à  ces ordos avec d'énormes chevauchements, en lui demandant (ce que le pharmacien m'avait dit) d'aligner la réelle posologie sur les ordos.
Je pense qu'elle a juste flippé (c'est bien son genre à  cette Q serré) et a elle même appelé les services conseil CPAM pour me foutre dans la merde et surtout ne plus avoir à  se prendre la tête avec moi... Bon débarras pour elle...
  Mais bon tout se paie dans la vie et si j'arrive à  résoudre ce merdier, une fois mon traitement récupéré, elle je ne vais pas l'oublier. (Des plaintes existes, et même si je sais qu'elles n'aboutissent jamais elle verra au moins ce que ça fait d'être contrôlée pour de vrai motifs, car il y a réellement infraction au code de déontologie médicale et ce à  plusieurs reprises!!)
(Je ne suis pas spécialement rancunière, mais en me foutant dans une telle galère il fallait bien qu'elle s'attende à  un retour...)
  Comment te dire que depuis 3 ans tout roulait (certes avec des hauts et des bas, mais jamais ça n'était aller aussi loin avec mon ancien doc, qui lui, défendait son point de vue!! Même s'il n'était pas très à  l'écoute, niveau traitement il a toujours assuré...)
  Et que j'ai un peu de mal à  digérer le fait qu'elle est foutu tous mes efforts en l'air en un coup de fil!!

(Enfin tout ça se sera pour plus tard j'ai déjà  plus qu'assez à  faire avec mes propres problèmes en ce moment...)

  Quant à  l'hospitalisation, si je maintiens que je la refuse c'est que je n'ai jamais demandé de sevrage et encore moins à  repasser sous métha qui avait déjà  été un échec par le passé...
  J'ai juste demandé à  bosser conjointement avec ces deux genres d'équipes, sur une prise en charge de la douleur afin de réduire significativement mon traitement (Ce que je viens de faire, trop vite certes, mais pas le choix, et sans accompagnement douleurs, autant te dire que c'est un vrai bonheur!!)
  Et les consos parallèles c'est justement grâce à  ce traitement que je les ai toutes arrêtées!!

Pour ce qui est du suivi en ambulatoire c'est donc vers un CSAPA que je me suis tourné (un de ceux pour lesquels, c'était bien écrit sur leur site!!) au moins pour encadrer ma baisse de dosage et surtout appuyer mes propos auprès de la M.C-CPAM...
Parce que bon j'ai du coup bien eu l'occasion de me rendre compte que baisser, même toute seule je peux le faire!!
  Et si par miracle cette lève son véto (ou je ne sais quoi, qu'elle ait été foutre sur mon dossier!!) Je pourrais enfin bosser, correctement, conjointement avec l'addicto et le doc que je viens de trouver (s'il ne se fait pas allumer d'ici là  comme je le disais dans le post d'après )
  Et tenter de recontacter l'équipe anti douleur, mais seulement elle du coup, pour les radios/scanners et orientation vers des chiropracteurs ou autres...

  Bref tout ça, ce ne sont que des projets dans un premier temps le "cheval de bataille" c'est la restitution de mon traitement!!
  Et c'est pour cela que je redescends en Charente, là  où est le doc qui me suit depuis mes 16/17ans ET qui a induit ce traitement... Je compte bien lui demander de l'aide...

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  Je suis désolée pour ta situation qui n'a pas l'air super simple non plus( Et je pense que c'est pour ça que tu comprends aussi bien ce que je traverse...)
  J'espère sincèrement que les choses vont bouger dans le bon sens pour toi également!!
Et que ce de psy va soit te foutre la paix, soit te traiter comme un être humain (Ce qui devrait être le cas pour nous tous, au lieu de nous jeter sans cesse notre passé à  la gueule, pour servir d'excuse à  leur incompétence!!)

P.s= Sans indiscrétion, quel est ou était ton traitement à  toi à  la base... (par M.P si tu préfères)

Amicalement.

TankGirl...