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Fumer 



Les données existantes confirment une morbidité concomitante prononcée entre l’addiction au cigarettes ou au canabis, et la maladie mentale. Selon de nombreux experts, en fonction des doses, il existe une relation directe entre la gravité des symptômes de déprim, le risque de suicide et la conso de ces stupéfiants. Par exemple, le taux de déprim chez les fumeurs est quasiment le double de celui qui prévaut chez les non-fumeurs. On enregistre également des niveaux de risque relatif de suicide réussi beaucoup plus élevé : 2,5 fois plus chez les fumeurs légers et 4,3 fois chez les gros fumeurs.

La nicotine dans l’organisme humain
Dans le cas du tabagisme par exemple, la nicotine est la principale cause du développement d’une dépendance. Elle affecte plusieurs neurotransmetteurs impliqués dans l’humeur et les fonctions cognitives du sujet. Mais les clopes contiennent également d’autres composés psychoactifs parmi lesquels, le norharmane et l’harmane. Ces composés ont une action similaire à l’action anti dépresseur des inhibiteurs de la monoamine-oxydase en vente sur le marché. Tous ces composés présents dans les clopes conduisent invariablement le consommateur vers une situation de dépendance plus ou moins grave selon la fréquence et les doses consommées.

Or en ce qui concerne la nicotine, un sujet en plein processus d'abstinence pourrait expérimenter les symptômes suivant : insomnie, anxiété, agitation, irritabilité, frustration, colère, humeur dépressive, difficulté à se concentrer, ralentissement du rythme cardiaque, un regain d’appétit… Sur ce dernier point, il est particulièrement important que le sujet en désaccoutumance ait une diète hyper protéinée adéquate. Somme toute, le manque abrupt de substance addictive dû a l’abstinence chez un fumeur neuro-adapté offre une hypothèse tout à fait plausible pour expliquer le développement de quelques symptômes neuropsychiatriques.

Traverser la désaccoutumance une fois pour de bon
Il faudra donc prendre quelques dispositions particulières pour aider le sujet à traverser sa désaccoutumance tout en limitant les risques de rechute.
L’ensemble de l’environnement du sujet devra être réaménagé avec cet objectif en tête. Sur le plan de l’alimentation en l’occurrence, il va falloir faire preuve de beaucoup de minutie. Les aliments que vous consommez pourront avoir un impact majeur sur votre résistance aux actions de la désaccoutumance. L’objectif étant de limiter les désagréments causés par la privation physique et mentale.

Commencez donc par arrêter tout de suite le café. En réalité, il existe un lien qui entretient un cercle vicieux entre la nicotine et le café. Selon les explications du Dr Franck Gigon, d’une certaine façon, la conso de café inciterait à celle des clopes. Bien que le phénomène n’ait pas encore été totalement élucidé, il serait quand même judicieux d’arrêter de boire du café ; du moins, le temps de la cure.

Par ailleurs, afin de prévenir la prise de poids qui vient souvent avec la désaccoutumance, le régime alimentaire du sujet devra prendre en compte quelques paramètres. Les spécialistes préconisent une alimentation riche en fibres et en protéines maigres. Ceci permettra de réduire les compensations alimentaires et retrouver un poids de forme.

Il faut savoir qu’un fumeur a un poids inférieur de 4 à 5 kg par rapport à un non-fumeur. Donc lorsque le fumeur entreprend de se sevrer, il retourne souvent vers le poids qu’il aurait eu s’il ne s’était pas mis à cloper. Une fois de plus, la nicotine serait l’agent responsable de cet impact du tabagisme sur le poids. Effectivement, cette substance aurait une action inhibitrice sur des hormones en lien avec la faim, la satiété et l’appétit. Son absence dans l’organisme du fumeur permettrait à l’odorat et aux papilles gustatives de correctement fonctionner à nouveau. Cette reprise d’activité se traduit par une augmentation significative de l’appétit.

Les fumeurs qui se sèvrent auraient ainsi tendance à privilégier les aliments riches en gras. Ces derniers agiraient en fait sur la zone du cerveau associée à la récompense que procure la conso de clopes. Il est par contre nécessaire de consommer de grandes quantités de ces aliments pour se rapprocher de la satisfaction d’une cigarette. Et c’est ainsi que le sujet prend du poids.

Réorganiser l’alimentation
La réorganisation de l’alimentation de l’individu en désaccoutumance peut être résumée comme suit :
•    fractionner l’alimentation ;
•    réduire la quantité de mauvaise graisse et de sucres simples consommés;
•    insister sur l’apport en fibres et en protéines ;
•    faire de l’activité physique et hydrater convenablement l’organisme.

L’individu qui a développé une addiction à la clope ou au haschisch, est habitué à fréquemment avoir quelque chose dans la bouche. C’est un geste qui va considérablement lui manquer durant la période de désaccoutumance. Fractionner l’alimentation journalière en plusieurs petits repas, aidera un tant soit peu à réduire le manque. Les petites pauses cigarette peuvent donc être transformées en pauses collation. Mais il faut constamment garder à l’esprit que la collation doit être la plus équilibrée possible.

Catégorie : No comment - 14 mai 2018 à  17:07



Commentaires
#1 Posté par : sud 2 france 14 mai 2018 à  20:36
ça fait 30 ans que je fume entre 3 et 5 (maximum) clopes par jour, je ne ressens aucunement le besoin (l'envie encore moins) d'arrêter

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