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Il était un foie, un couteau, pas de calumet. EPILOGUE 



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Mineurs en danger.
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Petit agité, du rock boite à rythme, alternatif, au courant triphasé, électro. De la divette de Montmartre à la rue de Belleville. Viens-voir comme il fait chaud!

Pour en finir avec la vengeance.
Je te prends la vie, si tu me trahis, et dans les yeux, tu cherchais un père, j’en avais un, et j’étais ton alter-égo, en négatif!
Moi petit blond en pétard à la Johnny Rotten,
toi, géant effrayant, boule à Z, teint de cadavre, demi sourire vicieux, typique de son quartier, regard de psychopathe et look skin, pour faire peur.

Ce gars pouvait dépouiller trois bourges des plus costauds et sportifs, avec son «keskiyaaa?!!» accent racaille du 19, ‘ton arlington, tes docks et tout le gent-ar toutsuite!’, et le mec, voyant la folie et la furie, dans l’oeil, bleu glacé, de mon ami, s’exécutait.

Sauf, quand il tombait sur des vrais hommes, on avait pas 16 ans, là il finissait en larmes et sang et pitoyable enfant avec ses sapes volées (karma, karna).

Mais quel futur pour les petits durs, mais quel futur, mais quelle société pour les détraqués, pour les pour les enragés, pour les défoncés? La lalalala laaaa lalalalaaaaa!
Vivre libre ou mourir!
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Il a réussi à charmer des mères et voler des appartements avec la fille de la maison, dedans, retournée avec le goût du vice, contre ses parents.
Elle paye la fonsdé (bière, ortenal, shit et que sais-je, on aimait sniffer des solvants, de l’eau écarlate en sac plastique, comme dans une favela, sauf que ce gars était brillant sur-doué, intelligent et charmeur, mais auto-destructeur) et, ils cassent tout chez elle, avant qu’il la pousse à se jeter dans le vide, du toit en zinc, de Paris, plus si aristo que chat. De justesse, en tout cas je n’en sais pas plus, de justice.

Je l’ai présenté aux punks que je connaissais, et il a pas hésité à se faire un look de bone-head, bête et méchant, après les cheveux longs, la racaille de rue de l’équerre, devint le crane rasé violent qui cherche le mec qui le tuera.

Les différents doc Marteen’s teams se retrouvaient, laissant, parfois au vestiaire, les rivalités de bande et la politique, à la divette de Montmartre, à écouter les Herberts,
«skinhead, bête et méchant, et le pire de tout c’est qu’en plus on est content»,
Destroy et Pierpoljak étaient plus speed/ston-ba, que cool-rasta, à cette époque là!

Vous avez vu les films Made in Britain, avec Tim Roth, et Trainspotting? C’est à Paris, en 1993, et c’est, l’un dans l’autre, avec un soupçon d’Orange mécanique, aussi pire.

1994 arrive en force, le rap dans la radio, la techno dans les clubs, et les raves. On peut encore séparer le bon grain de l’ivraie. Plus pour longtemps, bientôt il pleuvra des petits pois.

Un grand DJ, le plus « Belleville break down », dans le style ragga, jungle, drum’n’bass.
Après avoir acquis le statut de légende vivante,
quitté la came, sans TSO, et influencé toute la scène techno (je parle d’un gars qui ouvrit la voie, Willy, oui «tu dis quoi?» disait-il en décrochant, avant de se retrouver devant une laverie de la rue de Belleville, et de passer la journée à traîner avec moi.
Fin de vie, je ne pouvais m’en douter, mais cherche la merde, il l’a été et lui, l’a cherchée, cette fin, malheureusement.
Je n’ai pas de rôle dans cette histoire, je ne l’ai pas fait replonger, je consommais, lui non, enfin c’était fini tout ça. Et pour le meilleur, comme le pire.

Lui aussi, cherchait plus fort que lui...Un soir il me salue et mon pote, non. Embrouille. Le pote en question, était un vrai bon à la baston. Il aurait pu le tuer.

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Mais il a fini, Willy, par se faire interner en HDT, par sa mère, afin de le protéger, contre lui même.
A peine arrivé à l’HP il s’est pendu avec ses draps.
Imaginez la culpabilité de sa mère…
Comme quoi...Il ne faut pas faire ça. C’était en 2002 ou 3,  je crois, des années dures, pour moi, aux drogues dures qui dure
RIP soldat!

Pour dire, comment certains cherchent à se faire tuer,
et on ne peut rien y faire.


Plutôt que la mort,
à 42 ans, déphasé, électrocuté, hirsute, camé, en queman, ou survivant de la came et du das’, choisis ton roi, à Fleury ou à Soisy tu finiras…
Plus tard, c’est mort?

Quand y en a marre, y a malabar.

Un DJ star,
parisien jusqu’aux ongles de ses mains, qui firent tourner les platines, et les têtes, il n’y avait qu’un Willyman!
On, me disait que j’allais finir pareil, me rendre compte à 40 ans que la défonce m’avait vidé. Et devant le constat d’échec, me buter. Je viens d’avoir son age ultime. Il laisse un fils.
Rest in peace !

Les keupons se recyclaient dans les free parties. Au départ j’étais passé du po-go, aux rock steady et soul de Jamaïque 60’s.
Et c’est le ragga, qui fit le pont vers Goldie et les sons anglais et ricains, Detroit, puis la scène club de Berlin (le trésor) de Londres et la disquerie de Bakar, vers la rue de Lappe.

Rendez-vous des amateurs d’imports (on allait à Noting hill, le festival, et les centaines de 45 tours originaux de Ken Boothe à Phillys Dillon…). Et on bougeait, devant Aba Shanty I !

La jungle, drum and bass, ça explose.
Et puis les Mas I Mas et les free de Paris.
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Donc je vous rassure pour la tentative d’homicide, il a survécu!
Il était si fier de sa cicatrice...J’ai vu une photo de lui avec d’autres cranes rasés, la cicatrice est énorme, il a interdiction de boire absolue.
Alcoolo, suicidaire, il crie à toute la terre qu’il va se venger!

J’avoue qu’une fois, je l’ai vu, avant que lui me voit, à Rennes où je vivais désormais. Il était 10 avec 12 chiens…
Heureusement que je l’ai vu avant lui, et pu me véski. Il n’y a qu’un téléphone à mon nom et j’avais  peur, il aurait pu venir pour moi. Il détestait son pays d’origine (son père en venait), depuis l’internat avec moi.
La juge a retenu «coups et blessures avec arme» donc délit, correctionnelle. Tribunal pour enfants. Au lieu de l’initiale inculpation de «tentative d’homicide, avec arme, avec ou sans préméditation» aux assises d’en décider…C’est la requalification en délit, et plus en crime, qui m’a sauvé. Enfin ce qui l’a sauvé lui, m’a sauvé moi.
Encore une fois nos sorts étaient liés, sauf qu’on était tous deux prêt à le payer. «J’en ai peur».
Tricard sur Paname, Contrôle Judiciaire, psy, éduc, obligation de soins…
18 mois avec sursis je crois. Ma vie aurait basculé si, ce jour, j’étais entré à Fleury en meurtrier. Je serai devenu un voyou. Un vrai…Ma vie, mes études futures, épouse, et ma virginité anale…aurait peut-être disparus derrière les hauts-murs d’une centrale…

Mais sur l’ado que j’étais, le juge pour enfant, a fait le bon choix, voyant que, justement, mon père, un peu tard, mais vieux motard, que j’aimais, sur sa moto guzzi, s’engagea à ce que je suive un chemin, disons, plus (dans le) droit. J’avais à perdre, lui non.

Mais quel futur,  pour les détraqués, pour les dérangés, pour les Béruriers?

Je suis devenu un dealer. Un consommateur. Un soir de 99, une fête Mas i Mas entre 69 db et triphasés, je bicrave mes tazs, Cocaïne, Mdma en poudre, bonbons de toutes les couleurs pour halloween, je sers, en héro et coco,  les anciens « anti pedo » comme les nouveaux, en essayant d’éviter, les mêmes qui, parfois, regrettent et, s’en prennent à toi, au lieu de prendre leur responsabilité, je ne t’ai pas forcé, c’est toi qui m’a supplié de te faire un paquet et maintenant tu reviens à quinze me fouttre dans une cave ? Tu m’as pris pour un cave ? Le shit, l’héro partent pas, sauf au tin-ma. Mais, les poches pleines, il ne faut pas traîner là.

Soudain, les poils sur mes bras se hérissent, j’entends le sax’ du début de la chanson des Béruriers noirs sur le mur de son!
Viva bertaga, ‘Petit agité’, et ‘Porcherie’ enchaînés, avec malice, par toujours les mêmes, à chaque teknival (celui de Martigny ou d’ailleurs), et là, qui vois-je bouger,  avec sourire en coin?
Une belle teucrè dressée, la «victime» : Loïc.

«Il ne connaissent pas la Chine, ni le mouvement d’la jeunesse,
Mais ils prennent de la morphine, et se foutent bien du reste!»
Mineurs en danger, Bérurier Noir

Je suis dans un camion à faire mes boules de dope, à 30e. Et il ne me voit pas.
Je suis content de partager le kiff des bérus en teuf, c’est moi qui lui avait fait connaître.
Je vois à sa jaunisse, carabinée, qu’il est en mauvaise voie, ma foi, son hépatite du lui être fatale.

Je l’ai donc tué, mais indirectement, et sans sanction. Je me sens comme un monstre, et tout de même, je regrette notre amitié! Humain?
Je ne sais pas, s’il a vécu ni s’il vit aujourd’hui, c’est improbable.

Traité de petit con, par Madame le substitut du procureur, tous mes interlocuteurs judiciaires seront des interlocutrices, diagnostiqué border line par la psy, obligation de soin, contrôle judiciaire et interdiction de séjour à Paris, d’approcher la victime.
Grace à un avocat que j’ai payé 1000 e et ma virginité pénale, je ne suis condamné qu’à 18 mois...avec sursis.

Je serai, par la suite, condamné pour VMA Vol à Main Armée, avec pièce factice, et d’autres violences, sans délit avéré, dépôt de plainte, à mains nues, stups, sans gravité.

Mais si je me faisait démonter, je perdais des dents et mon nez fut maintes fois cassé,
jamais je n’ai songé à porter plainte. Par contre l’inverse toujours, mais les témoins, ont innocenté votre serviteur, qui ne faisait que protéger des filles (et je n’étais pas à jeun…). Mais c’est la douane qui m’a fait stopper le biz. Au bout d’un moment ça tombe.

Il allait falloir faire deux boulots et vivre en squatt, pour payer mes képas de ronma. J’ai fait tous les tafs, le mieux ?

Spoiler
Lui, la victime, Loïc, tapait, les gens, et la manche, à 16 ans.


On était, tous deux, des gosses, dont tout le monde savait, d’avance, le lugubre destin.
Les ado, qui feraient les adultes de l’an 2000 étaient...
Punk, dealer, tox, squatteur, violent, alcoolo…

Puisse t-il être en vie…

Cons, damnés, condamnés...

On est quitte, mon double!

Dernière modification par ismael77 (09 janvier 2020 à  13:06)

Catégorie : Tranche de vie - 09 janvier 2020 à  12:55

#rave #police #justice #héroïne #techno #violence #cannabis

Reputation de ce commentaire
 
fait plaiz de te lire, ... et d'avoir le fin mot de le baston...!!! Marla



Commentaires
#1 Posté par : Junon 10 janvier 2020 à  23:18
Super texte, on est complètement de l'ambiance. J'aime ta manière d'écrire aussi.

L'ambiance me fait penser aux Vernon Subutex de Despentes. La période punk rock et drogue en France il y a 30 ans. Je n'suis pas de cette génération (98) mais les textes comme ça permettent de s'y replonger thanks.

 
#2 Posté par : ismael77 11 janvier 2020 à  21:22

Anonyme813 a écrit

J'aime ta manière d'écrire aussi.

merci,  ça me  va droit au foie!
J'ai connu Virginie, qui doit avoir quasi mon age, par Coralie Trin ti, compagne de mon meilleur ami, à l'époque de "baise moi" le film.
Je ne suis pas lecteur, je préfère en France, Philippe Jaenada, ou bien des histoires vraies, j'ai du mal avec les fictions, et ce nom Vernon Subutex, déjà ça ne va pas.
Soit on raconte des choses incroyables mais vraies, soit il faut être crédible et faire vraisemblable.
Mes histoires, si ce n'était pas moi, je n'y croirais pas!
D'ailleurs personne. Et c'est ça qui fait que le récit devient une proposition de voyage, en ma compagnie, mais le vrai raconté est déjà lu avec d'autres yeux, il ne m'appartient plus.

J'ai un autre blog magazine, sur la religion et le thème du bouc émissaire (Junkie, marginal), Calimero met les gants de boxe.

Un projet de podcast en anglais sur Youtube,
mais il faut des images, des dessins par ex.

C'est la mode aux US les podcast et sur le sujet, ils y en a plein, mais toujours morale AA NA...

Et, puisque, malgré le fait que Zola publia son oeuvre en roman feuilleton, il faut, pour être "écrivain", publier un livre. Mais un 100ème témoignage sur "l'enfer de la came" non merci.
J'ai une autre histoire, en lien, mais plus grande qu'un réservoir d'insuline. J'ai commencé ce matin! Ca se passe entre 1992 et 2000.
Donc ton compliment tombe bien!
merci!

L'époque où j'ai grandi, avait des bons côtés, le quartier populaire, sans racisme, et la liberté, le wild Paris, que j'ai aimé, de toute son odeur de gomme cramée des pneus du métro, au banc verts sur lesquels ont s'asseyait, mais les pieds sur le siège, et la capsule de cet ancien modèle de 1664 en verre consigné qu'on faisait valser, d'un coup de briquet...
Tu me manque mo Paris, tu t'es vendu, et je t'ai retrouvé de l'autre côté du périph, et là tu me jettes, pres de la source; la frontière espagnole, où passe la coke...


 
#3 Posté par : Junon 29 janvier 2020 à  13:38

ismael77 a écrit

vraies, j'ai du mal avec les fictions, et ce nom Vernon Subutex, déjà ça ne va pas.
Soit on raconte des choses incroyables mais vraies, soit il faut être crédible et faire vraisemblable.
Mes histoires, si ce n'était pas moi, je n'y croirais pas!
D'ailleurs personne. Et c'est ça qui fait que le récit devient une proposition de voyage, en ma compagnie, mais le vrai raconté est déjà lu avec d'autres yeux, il ne m'appartient plus.

Et, puisque, malgré le fait que Zola publia son oeuvre en roman feuilleton, il faut, pour être "écrivain", publier un livre. Mais un 100ème témoignage sur "l'enfer de la came" non merci.

Je peux comprendre qu'on puisse avoir soif d'authenticité mais de là à ne tolerer que les textes biographique..
L'enjeu lorsqu'on lit un livre ce n'est pas de devoir être convaincu de la réalité des faits. Penser comme ça c'est se fermer à un pan énorme de la littérature.
Chaque biographie est dans une certaine mesure romancé et chaque fiction est inspiré de la réalité. La beauté du roman c'est justement cette balance entre des intrigues fantastiques et des moments crédible où le lecteur pense que ça pourrait se passer dans la vrai vie et où il s'identifie aux personnages.

La triologie Vernon Subutex raconte la période punk rock des années 80 en France. Je n'ai jamais vu une auteur parler si bien de la rue et de la drogue que Virginie Despentes. Ce n'est ni trop complaisant ni trop dur, c'est à l'opposer d'un énième Christian F..
Ça transpire l'authenticité, ça se voit qu'elle a traversé ces addictions.


 
#4 Posté par : ismael77 04 février 2020 à  06:10

Anonyme813 a écrit

L'enjeu lorsqu'on lit un livre ce n'est pas de devoir être convaincu de la réalité des faits. Penser comme ça c'est se fermer à un pan énorme de la littérature.

Je ne parle que pour moi, j'admire les romanciers;
tout à fait d'accord seulement je n"y arrive pas j'ai l'impression de ne pas pouvoir ne serait(ce que changer un nom ou en inventer un ou passer du je au il, c'est du roman et c'est un dilemme et il faut du neuf de l'invention narrative.

En fait ce que je cherche n'est pas le vraisemblable mais le roman du réel. Conscient de la mythologie personnelle !
Je prépare un récit de voyage d'aventure réel et j'ai demandé aux "acteurs" l'accord (un délit et un nom connu) mais pour l'adultère c'est abusé. Pas de 'révélations' dommage pour le récit.Le roman permet de dire des faits mais ils se reconnaîtront !

Anonyme813 a écrit

Chaque biographie est dans une certaine mesure romancé et chaque fiction est inspiré de la réalité. La beauté du roman c'est justement cette balance entre des intrigues fantastiques et des moments crédible où le lecteur pense que ça pourrait se passer dans la vrai vie et où il s'identifie aux personnages.

Super phrases !
très bien dit, j'aimerais me libérer mais je n"écrit que des réflexions en lien avec l'histoire et la mienne et je ne suis pas prêt sauf pour l'humour.
l'histoire rencontre celle de ma famille et j'ai essayé la saga sur 3 générations la shoah, 68, et le tabou qui ressort par ma voix, déjà vu. Témoignage tox, aussi, alors une histoire de voyous et d'amour sur fond de guerre en Bosnie... La narration, c'est ce qui compte. J'adore écrire sur la bible et le récit des origines en passant de Moïse à Freud...
Mon livre préféré : le vaisseau des morts de Traven et un autre américain histoire vraie d'un marin, incroyable. J'aime bien Jaenada. Et plus  des sommes et des connaissances que la fiction par exemple j'adore les bio de Zweig plus que les romans. Il en faut du talent et du taf!


 
#5 Posté par : Junon 04 février 2020 à  17:49
Je te comprends un peu, mon livre préféré est Voyage au bout de la nuit de Céline. C'est dans ton style de livre, un voyage semi auto biographique de toute une vie, également un voyage avec lui même.

 
#6 Posté par : Rick 04 février 2020 à  18:09

Junon a écrit

La triologie Vernon Subutex raconte la période punk rock des années 80 en France. Je n'ai jamais vu une auteur parler si bien de la rue et de la drogue que Virginie Despentes.

Sérieusement? Despentes?.. elle est si bien écrit cette trilogie..?..


 
#7 Posté par : Junon 04 février 2020 à  21:51

Rick a écrit

Junon a écrit

La triologie Vernon Subutex raconte la période punk rock des années 80 en France. Je n'ai jamais vu une auteur parler si bien de la rue et de la drogue que Virginie Despentes.

Sérieusement? Despentes?.. elle est si bien écrit cette trilogie..?..

Moi je trouve le Roman bien écrit et l'intrigue à la hauteur. Je ventais surtout le roman sur son propos concernant la rue et de la drogue, certaines punchlines me reste en tête et décrivent parfaitement le truc. Même les lignes à propos de politique / société sont pertinentes.
C'est peut être pas la trilogie du siècle mais elle ne mérite pas d'être balayé avec mépris juste au titre. Après c'est surtout que le bouquin m'a touché, il m'a parlé, ça influence peut être ma critique, mais le premier tome mérite au mois d'être lu.

Après Despentes à eu un Renaudot en 2010, c'est pas une écrivaine de bouquin d'air de repos non plus.


 
#8 Posté par : Rick 04 février 2020 à  21:56

Junon a écrit

C'est peut être pas la trilogie du siècle mais elle ne mérite pas d'être balayé avec mépris, je trouve qu'elle mérite d'être un peu défendu. Après c'est surtout que le bouquin a touché, il m'a parlé, ça influence peut être ma critique, mais le premier tome mérite au mois d'être lu

nan nan au contraire DESPENTES tout le monde lui suce les gonades mais d'une force, genre c'est devenu impossible de trouver une discussion sur le féminisme sans qu'on cite king kong theory etc
En gros c'est le harry potter pour le féminisme

mais je ne savais pas qu'elle avait aussi réussi à devenir le tolkien des années 80 et de la rue, c'est cool

le mépris il est là où tu veux le voire poto, moi j'ai pas lu commment je pourrai juger des oeuvres que je n'ai même pas ouvertes ..

Après Despentes à eu un Renaudot en 2010, c'est pas une écrivaine de bouquin d'air de repos.

ahhh comme YANN MOIX?!

je comprends mieux c'est la nouvelle grande du game
vu les légions d'adorateurs

ok ben moi je ne juge pas sans lire, donc on verra bien.

je crois qu'on a offert la trilogie à filousky et il avait décroché assez vite, je lui emprunterai la prochaine fois

biz

Reputation de ce commentaire
 
Rigolo comme post ! Cusco
 
Ce post de qualitay... Marla (qui repart sur sa trottinette électrique...vrooum)

 
#9 Posté par : Junon 05 février 2020 à  01:28

ismael77 a écrit

et ce nom Vernon Subutex, déjà ça ne va pas.

Le mépris ne concernait pas ton message mais celui d'Ismael , je répondais au deux en même temps, désolé du quiproquo.
 

Rick a écrit

DESPENTES tout le monde lui suce les gonades mais d'une force, genre c'est devenu impossible de trouver une discussion sur le féminisme sans qu'on cite king kong theory etc
En gros c'est le harry potter pour le féminisme

Je suis assez d'accord, Vernon Subutex à au moins le mérite d'avoir des réflexions de droite, le roman n'est pas un pamphlets gaucho-feministe  écoeurant.

 

Rick a écrit

Après Despentes à eu un Renaudot en 2010, c'est pas une écrivaine de bouquin d'air de repos.

ahhh comme YANN MOIX?!

je comprends mieux c'est la nouvelle grande du game
vu les légions d'adorateurs

lol, elle a au moins eu l'outrecuidance de quitter le jury du goncourt cette année


 

Rick a écrit

ok ben moi je ne juge pas sans lire, donc on verra bien.

Sage parole, on se rejoint sur ça. Je voulais juste partage ma lecture au départ big_smile


 
#10 Posté par : Rick 05 février 2020 à  03:29
Bah écoute merci! tu m'as vraiment motivé pour la lire

voir quelqu'un de PsychoActif dire " Je n'ai jamais vu une auteur parler si bien de la rue et de la drogue que Virginie Despentes." en toute franchise ça m'a motivé , oui. le petit truc en plus qui fait que je vais bouger mon gros cul la prochaine fois pour repartir avec le trio (et le ramener et convaincre fil de le lire vraiment! big_smile ça se trouve soyons fou)

 
#11 Posté par : ismael77 11 février 2020 à  04:18
Je ne suis pas bien placé pour juger car je l'ai connu, et sans plus. Despentes, c'est le quartier de Lyon. J'ai un peu de mal avec l'intérêt de montrer une vrai péné, baisde moi, qui fait sonner faux le film. Ce n'est que mon avis à part ça un plaisir (c'est pas le lot.??) à lire. Et on est tous plus ou moins des keupons à la base. La C nike la création en ce qui me concerne et il n'y a qu'à voir une fine de tournage à 5g per capita! Les commentaires peuvent être écrits avec u joint, jamais les blogs, net à tso, clarté et envoyer les idées me submergent. Voilà pourquoi un cadre, chronique, ou podcast de durée prévue, si possible illustré par photos et dessins partout. Malgré ma formation en audiovisuel je ne sais pas mettre un mp3 avec diaporama sur le number one, youtuve. Accès for any english speakers: i THINK A POTENTIAL ONE million of rehab, autoradio, or subway, also info for health workers (they don't need us! That is non sense!).
So nobody wants to read, almost it is tiring, boring, solo, and if the voice is deep and well told, written to be, add the direct feeling sharing.like basse noogga or goonie talks .
Ow j'étais en USA là! désolé.
L'dée un podcast nommé addict stories (adixtory) about my way, experience, and others, like the non users around, social hilflösiqjeit,  l'enfance est un état de manque et détresse qui en cas de trauma, va jouer un rôle de substitut d'affect, la détresse est de ne pas connaître sa mère et son odeur, et puis elle puait le vin et l sky, gauloises brunes.
Ceux qui ont importé la méthode behavioriste, comportemental, résultats très bons, on eu l'idiotie corpo (toi analyste je te surpasse dans ma science...), on oublié que le problème est rarement l'addiction, celle ci a été solution, réponse, demande, ou autre, recherche de contraintes cadre et identité politique.
Alors les podacst sont TOUs moralistes en USA/UK mais je vais améner la rue sur le  GSM ...Si j'arrive à enregistrer !
Pour Moix je ne peux pas, ce style qui cache le vide, ce côté pédant, 6ème arrdt en Deudeuchen un BO bo. Un beauf intello. Et limite raciste. Despentes elle est moderne. Là je lis 'beam me up Scotty' sur le crack. J'ai besoin d'illustration pour mon podcats youtube. M ERCI!
Autre chose, ma mère a écrit un Roman (comme Virginie, c'est imaginaire) ouvrière établie d'extrême gauche et féministe, elle finit sa ie sevré (?) de a tise, et donnant des ateliers d'écrit à Ego (espoir Goutte d'or). C'est l'amiante qui l'a tué, on savait depuis 10 ans...Ils n'ont pas de retraités dans la boîte (esp de vie 57-61!). Donc je fais la part du récit, et du meessage politique sans me le cacher s'il existe? Elle est, en un sens féministe? Des femmes et des guns, donc des bites, réflexion...' comme la Torah je n'ai aucun besoin d'y croire pour apprécier la langue et le construit! Céline aussi, pose problème, mais il suffit de lire le voyage deux lignes (blague à part), et c'est bon, c'est un grand auteur! Voilà ce qui est jubilatoire pour les lecteurs, la n

 
#12 Posté par : ismael77 11 février 2020 à  04:27

Anonyme813 a écrit

ismael77 a écrit
et ce nom Vernon Subutex, déjà ça ne va pas.

Ce n'est que mon impression moi j'ai trouvé un nom propre un seul Shibbouleth Balagan. Support imaginaire au rendu réel meilleur! Mais on est pas tous doués!
je n'ai pas pu lire le texte à cause de ce titre, c'est comme Adolf Bayer-Mariani, c'est pas sa faute c'est que je ne peut fire aucune identification aux perso. ni y croire. C'est mon problème je ne critique pas. Je bute sur les noms propres inventés, car un nom c'est           tellement il faudrait écrire à l'américaine, un homme, une action, une idéologie, valeur (courage liberté, western cinéma et livres d'action.
J'ai du mal avec les romans. Dommage je me limite.


 
#13 Posté par : Anonyme 218797 19 février 2020 à  16:36

Anonyme813 a écrit

La triologie Vernon Subutex raconte la période punk rock des années 80 en France. Je n'ai jamais vu une auteur parler si bien de la rue et de la drogue que Virginie Despentes

Ben ça se passe qd mm de nos jours... l'ambiance 80's c'est lié a leur passé, aux flashback, mais le gros du livre dépeint notre société actuelle...
y'a du name drop de tt les cotés, avc bcp de vieux sons,mais elle cite aussi bien du Cohen,que du Britney Biatch (g de la tendresse pr elle depuis son petage de lomb à la tondeuse... ) ou du rap...
Et mm si c'est pas de l'elctro a la base que mixe le protagoniste ca part en mode free parteux donc...

Le coté feuilletonant ca se lit bien, mais mm si ct plaisant ça finira pas dans les annales, je pense..
ya eu une grosse hype dans le milieu parisien à la sortie de ces bouquins, et elle commence a etre plus "acceptable" sur les plateaux tv ou autre
elle a bénéficié d'une sacré médiatisation, ls ont mm fait une série Canal sur les bouquins...

La punkette devenue mainstream, malgré elle...
(d'ailleurs je iens de percuter, mais c un des thèmes récurent de la triologie, le post punk, les marginaux ont rangé les docs coquées et pointent tout les matins au taff, comme mr tout le monde...)


 
#14 Posté par : krakra 19 février 2020 à  18:10
Vernon subutex c’est pas le meilleur de despente,
ce que j'aime dans ses romans c’est son style rentre dedans qui s'accorde bien aux descriptions de violence

 
#15 Posté par : ismael77 27 janvier 2021 à  08:02

Anonyme813 a écrit

Je peux comprendre qu'on puisse avoir soif d'authenticité mais de là à ne tolerer que les textes biographique..

c'est juste mon ressenti en tant que rédacteur, et  en tant que lecteur c'est autre chose qu'un jugement de valeur.
Désolé je déterre des commentaires, mais ça fait longtemps que j'ai rien posté donc je fais le point et mon autocritique pour voir si je continue sur psychoactif ou si je reste sur les concours d'écriture, ce que je fais depuis, et qui me permet de ne plus m'enfermer dans le sujets de la drogues et des camés.
Je me rend compte que les critiques sont la plupart du temps (et tant mieux qu'il y en ait) on a du à un mal entendu, du à la forme plus qu'au fond sur lequel, en général je suis assez d'accord  avec le commentaires.
Cela m'aidera donc à être plus clair!

désolé pour les retours c'est pour en finir avec les écrits passés et passer à autre chose sans répéter les mêmes erreurs d'expression, de jugement, de ma part.
Sans pour autant me dédire tout le temps, il n'y a pas de texte que tout le monde comprend exactement tel que j'ai voulu qu'il le soit. Ou peu. C'est ce que je recherche ce matin, c'est vrai que je pourrais m'abstenir de l'écrire, mais après tout c'est mon blog et ça me sert à ne pas avoir à tout relire une autre fois, si je veux j'irai directement là, pour voir comment j'ai clos le topo et l'échange qui s'en suivit. Et même, en suite avoir un aperçu du recul que j'ai pu ou pas prendre depuis.
Je ne fais jamais lire quoi que ce soit à personne que je connais pas de lecteur alpha donc difficile de me rendre compte d'où j'en suis maintenant de mon itinéraire 'littéraire'. Après j'avais déjà répondu...Superflu pour vous mais superglue pour moi, les écrits restent...
Alors même quand on teste et qu'on est pas compris (ma faute est donc là, à corriger) il me faut séparer ce que je garde en assumant et ce qu'effectivement j'ai tapé à côté.
Merci pour les avis, critiques (pas le mépris quand même! Je ne fais de mal à personne cela reste mon avis sur mon expérience de vie et je le partage sans penser autre chose que poser cela. Parfois pour moi, comme je fais ici en bas donc il n'y a aucun mal à ça et les critiques mêmes dures sont les bienvenues tant qu'elles restent polies et respectueuses).
Si je n'accroche pas je le dis mais ce n'est pas toujours ce qu'on y lit, que j'ai pensé exprimer, par contre cela me montre ce qui pourrait être corrigé.
donc faut pas hésiter! Mais pas non plus confondre l'auteur, son intention et son expression. Ce qui est dur quand on connaît le sujet, et encore plus si on a connu l'auteur!
Forcément j'écris à la fois du vrai car je ne sais pas faire de fiction (ou alors de la 'poésie') mais aussi de la façon dont j'imaginerais aimer le billet de l'extérieur comme lecteur).
On verra si je continue ou si vous ne me verrez plus,  car loin d'avoir fait le tour du sujet je m'intéresse à moult autres domaines, comme l'histoire et les mythes bibliques, et beaucoup d'autres choses qu'on lit ailleurs qu'ici sous d'autres  noms, pseudos...
Pour mémoire 27 janvier 2021


 
#16 Posté par : Vajra 27 janvier 2021 à  18:52
Bonsoir Ismaël, merci pour tes textes. Personnellement je ne vois pas trop de liens avec V.Despentes. D'abord au niveau du style je la trouve plus facile à lire, elle est plus "littéraire" et sur le fond Vernon Subutex ça ratisse large car elle ne traite pas spécialement de la "zone" mais également de milieux sociaux riches et branchés. Il y a bien un fil conducteur mais surtout une multitude de personnages qui donnent un sentiment de dispersion. Moi je la trouve très déprimante, c'est le sentiment dominant que j'ai eu en refermant ses livres. Un peu comme avec Houellebecq (pas de rapport avec la zone) sauf qu'il est aussi déprimant que Despentes mais son intelligence et sa lucidité l'emportent.
Bon, ce que je voulais te dire Ismaël c'est que pour moi tu es un peu le fils spirituel de Jean Genet (rien que ça !). Et puis physiquement il y a même une ressemblance entre ta photo en noir et blanc et celles du "grand homme". J'ai lu Genet il y a fort longtemps, ce que j'en ai retenu c'est son amoralisme et la façon dont il crée de la poésie à partir de sa vie et de ceux qu'il rencontre. Comme toi je trouve.
Curieusement il est maintenant pratiquement oublié en France (enfin c'est mon sentiment) alors qu'il est étudié comme un écrivain d'importace aux Etats Unis (peut être en raison de ses engagements politiques).

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