Catégorie : Tranche de vie - 03 décembre 2023 à 03:46
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pour prendre plus de substance qui me rend mieux mais avec les conséquence d'après
Donc reparles en à l'addictologue pour qu'il t'aide. Amicalement
prescripteur a écrit
Bonjour, le probleme n'est pas que tu ne respectes pas le contrat mais que tu te mets dans une situation dangereuse.
pour prendre plus de substance qui me rend mieux mais avec les conséquence d'après
Donc reparles en à l'addictologue pour qu'il t'aide. Amicalement
Salut !
Je vais en effet parler du mal être que je ressent à cause du Tramadol LP vue que j'ai trop l'habitude du libération immédiat donc psychologiquement c'est dur, mais en effet en parler ça fait du bien
Après je vais pas dire non plus que je gratte les pellicule pour les rendre en LI lol
Stelk-r a écrit
Coucou
Ne veux-tu pas parler de toutes tes prises à ton addictologue ?
Enfait, tant que tu ne lui dis pas tout, il ne pourra jamais te prescrire ce qu'il te faut pour ne pas être en manque.
Il ne te jugera pas, ne te grondera pas et n'arrêtera pas de te suivre pour autant ! Au contraire, il t'aidera d'avantage en te prescrivant les bons produits à justes dosages.
Courage, tu es sur la bonne voie !
Stelk-r
Salut !
Tu as raison en effet le mieux est de leurs dire que j'ai bue et que j'ai pris du Xanax + Valium et que parfois je prend de la DPH ( Diphénhydramine )
Car au début je me suis dit qu'il fallait que je soit honnête avec eux la bas, sauf que c'est pas totalement le cas
Merci pour ton soutiens ça me fait plaisir ^^ j'y vais justement demain après midi je pourrait en parler si possible ou sinon attendre l'entretiens
Dans tout les cas mieux vaut que je sois honnête avec eux comme je voulais que ce sois avant de commencer l'addicto
Comme je l'ai été aussi avec mon médecin géneraliste :)
Prend soins de toi
Stelk-r a écrit
Enfait, tant que tu ne lui dis pas tout, il ne pourra jamais te prescrire ce qu'il te faut pour ne pas être en manque.
Il ne te jugera pas, ne te grondera pas et n'arrêtera pas de te suivre pour autant ! Au contraire, il t'aidera d'avantage en te prescrivant les bons produits à justes dosages.
Ca c'est faux, et tu peux l'envoyer dans le mur avec ce genre de phrase !
Il ne faut pas être naîf ! La plupart des addictologues ne sont pas capables d'entendre que l'ont continue à consommer, et leur attitude va changer si tu leur dit que tu continue à consommer.
En leur disant "tout", tu t'expose encore plus à la stigmatisation.
pierre a écrit
Stelk-r a écrit
Enfait, tant que tu ne lui dis pas tout, il ne pourra jamais te prescrire ce qu'il te faut pour ne pas être en manque.
Il ne te jugera pas, ne te grondera pas et n'arrêtera pas de te suivre pour autant ! Au contraire, il t'aidera d'avantage en te prescrivant les bons produits à justes dosages.Ca c'est faux, et tu peux l'envoyer dans le mur avec ce genre de phrase !
Il ne faut pas être naîf ! La plupart des addictologues ne sont pas capables d'entendre que l'ont continue à consommer, et leur attitude va changer si tu leur dit que tu continue à consommer.
Désolée si j'ai donné de fausses infos. J'ai peut-être en tête des addictologues plus compréhensifs que la moyenne.
Comment conseillerais-tu de réagir du coup ? As-tu d'autres pistes ?
Merci
Désolée si j'ai donné de fausses infos. J'ai peut-être en tête des addictologues plus compréhensifs que la moyenne.
Comment conseillerais-tu de réagir du coup ? As-tu d'autres pistes ?
Merci
Si tu ne l’as pas lu, je te conseille cette discussion intitulée « arrêtez les drogues d’abord je vous ausculte après » avec des PUD qui témoignent de l’effet que ça a de dire à un médecin que tu consommes des drogues : https://www.psychoactif.org/forum/2023/ … .html#divx
Les addictologues c’est pareil. Beaucoup sont là pour nous rééduquer et nous montrer le droit chemin. L’addictologie c’est la medecine qui fait de la morale…
pierre a écrit
Désolée si j'ai donné de fausses infos. J'ai peut-être en tête des addictologues plus compréhensifs que la moyenne.
Comment conseillerais-tu de réagir du coup ? As-tu d'autres pistes ?
MerciSi tu ne l’as pas lu, je te conseille cette discussion intitulée « arrêtez les drogues d’abord je vous ausculte après » avec des PUD qui témoignent de l’effet que ça a de dire à un médecin que tu consommes des drogues : https://www.psychoactif.org/forum/2023/ … .html#divx
Les addictologues c’est pareil. Beaucoup sont là pour nous rééduquer et nous montrer le droit chemin. L’addictologie c’est la medecine qui fait de la morale…
C'est pas faux mon addictologue elle m'emmerde avec les neuroleptique alors que je lui dit que ça augmente mes état dépressif, et elle veux à la place me mettre sous TSO alors que je veux pas, mais même quand je serait de retour en dosages thérapeutique pour mes douleurs je veux rester sous Tramadol !
Et de base il me convient paraitement pour mes douleurs chronique
Mais bon je suis adulte etc.. donc j'ai pas d'obligation de TSO car j'ai commis aucun crime sauf du vendalisme mais aucune personne m'a vue, après la je me sens coupable tout même, mais heureusement que j'ai le droit de refusé ^^
Prend soins de toi !
loulana a écrit
Perso mon addicto est super cool et milite pour la réduction de la consommation qd on n'est pas près à l'abstinence
Tout dépend de la situation.,
admettons que j'y suis, mais si je n'ai pas envie d'arrêté même plus tard, elle respecte le choix de la personne en face d'elle ?
nineta a écrit
Le statut de pair-aidant est une aberration. Tout simplement parce que les professionnels avec qui tu bosses sont généralement incapables de te voir autrement qu’à travers tes consos, et que tu n’auras jamais la reconnaissance que tu mérites. Tant que les consommations seront diabolisée, et les PUD réduites à leur conso, on n’avancera pas.
Pair-aidant, c’est une fois encore une manière de maintenir les PUD à l’écart de l’équipe et des « professionnels » (et ce peu importe les compétences ou diplômes de la personne.
En cas de problème tout sera toujours mis sur le dos des consommations de la personne, et la stigmatisation vécue par le pair-aidant et reproduite par la structure qui l’embauche, peut-être destructrice.
Cette situation n’existait pas avant la professionnalisation des CAARUD… tout était fait par les PUD elles-mêmes, il n’y avait pas de différence pro/PUD, tous les intervenants étaient des PUD ou presque…
Il y a une énorme hypocrisie dans le milieu de la RDR et de l’addicto envers les professionnels qui consomment. S’ils sont embauchés comme pros, ils doivent taire leurs consommations (même si elle sont connues), avec un interdit qui impose de ne jamais les révéler aux usagers de la structure, sous peine de voir critiquer sa « posture professionnelle ». Et inversement si tu es embauché comme pair-aidant, tes compétences ne seront pas reconnues à leur juste valeur, avec une rémunération souvent inférieure.
Les pairs aidant ont le Q entre 2 chaises!
Stelli a écrit
nineta a écrit
Le statut de pair-aidant est une aberration. Tout simplement parce que les professionnels avec qui tu bosses sont généralement incapables de te voir autrement qu’à travers tes consos, et que tu n’auras jamais la reconnaissance que tu mérites. Tant que les consommations seront diabolisée, et les PUD réduites à leur conso, on n’avancera pas.
Pair-aidant, c’est une fois encore une manière de maintenir les PUD à l’écart de l’équipe et des « professionnels » (et ce peu importe les compétences ou diplômes de la personne.
En cas de problème tout sera toujours mis sur le dos des consommations de la personne, et la stigmatisation vécue par le pair-aidant et reproduite par la structure qui l’embauche, peut-être destructrice.
Cette situation n’existait pas avant la professionnalisation des CAARUD… tout était fait par les PUD elles-mêmes, il n’y avait pas de différence pro/PUD, tous les intervenants étaient des PUD ou presque…
Il y a une énorme hypocrisie dans le milieu de la RDR et de l’addicto envers les professionnels qui consomment. S’ils sont embauchés comme pros, ils doivent taire leurs consommations (même si elle sont connues), avec un interdit qui impose de ne jamais révéler tes consos aux usagers de la structure, sous peine de voir critiquer sa « posture professionnelle » et inversement si tu es embauché comme pair-aidant, t’es compétences ne seront pas reconnues à leur juste valeur. Les pairs aidant ont le Q entre 2 chaises!
Hmmm ça vend pas du rêve ce que tu dis là.. j'ai connu 2 pairs aidants embauchés dans mon parcours et leur place dans l'équipe est très bien définie, leur rôle était hyper important et il y avait une vraie reconnaissance de l'équipe et des PUDs. (1 à marmottan et une autre à la Réunion).. après effectivement je n'ai pas plus d'exemple mais j'ai bien lu ton post et j'imagine que tu as dû être confrontée à plus de situation que moi et j'entends bien ce que tu veux dire. C'est triste.
Nartrouv
À long terme
Les anticholinergiques sont associés à une augmentation de 50 % du risque de démence (+30 % pour les antidépresseurs et +70 % pour les neuroleptiques). Le lien de cause à effet est possible mais pas formellement démontré voir ref N°1.
prescripteur a écrit
Bonjour, en principe les antihistaminiques sont safe à long terme.
Toutefois les anti-cholinergiques (la diphenydramine en est un) sont associés à des risques de demence, ainsi que les AD et les neuroleptiques.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diph%C3%A9nhydramine
https://fr.wikipedia.org/wiki/AnticholinergiqueÀ long terme
Les anticholinergiques sont associés à une augmentation de 50 % du risque de démence (+30 % pour les antidépresseurs et +70 % pour les neuroleptiques). Le lien de cause à effet est possible mais pas formellement démontré voir ref N°1.
Merci beaucoup pour la précision :)
Cela me rassure beaucoup car j'aime les effet de la DPH même si je fait quelque pause de quelque jours tout de même
Merci infiniment pour cette clarté !
Prend soins de toi
Stelli a écrit
Le statut de pair-aidant est une aberration. Tout simplement parce que les professionnels avec qui tu bosses sont généralement incapables de te voir autrement qu’à travers tes consos, et que tu n’auras jamais la reconnaissance que tu mérites. Tant que les consommations seront diabolisée, et les PUD réduites à leur conso, on n’avancera pas.
Pair-aidant, c’est une fois encore une manière de maintenir les PUD à l’écart de l’équipe et des « professionnels » (et ce peu importe les compétences ou diplômes de la personne.
En cas de problème tout sera toujours mis sur le dos des consommations de la personne, et la stigmatisation vécue par le pair-aidant et reproduite par la structure qui l’embauche, peut-être destructrice.
Cette situation n’existait pas avant la professionnalisation des CAARUD… tout était fait par les PUD elles-mêmes, il n’y avait pas de différence pro/PUD, tous les intervenants étaient des PUD ou presque…
Il y a une énorme hypocrisie dans le milieu de la RDR et de l’addicto envers les professionnels qui consomment. S’ils sont embauchés comme pros, ils doivent taire leurs consommations (même si elle sont connues), avec un interdit qui impose de ne jamais les révéler aux usagers de la structure, sous peine de voir critiquer sa « posture professionnelle ». Et inversement si tu es embauché comme pair-aidant, tes compétences ne seront pas reconnues à leur juste valeur, avec une rémunération souvent inférieure.
Les pairs aidant ont le Q entre 2 chaises!
Malheureusement, un peu le même constat de mon côté...
J'essaye de bosser dans la RDR et malgré une expérience depuis 2008 (d'abord en milieu festif puis en e-RDR comme on dit maintenant), une reprise d'étude universitaire grâce à la validation des acquis (VAPP) pour obtenir un diplôme de prévention des conduites à risques, puis plus récemment une certification de patient experts / pair-aidant concernant les addictions, rien.
Pire, depuis cette dernière, lors de mon plus récent entretien d'embauche (CAARUD), j'ai bien senti que la directrice bloquait sur ça : de fait, cette certification signifie que tu es (ou a été) usager.
C'est trop souvent la même histoire face à des professionnels de santé : d'un côté les soignants, de l'autre les soignés...faudrait surtout pas inverser les rôles hein !
Pour eux les savoirs expérientiels ne comptent pas...
Et effectivement, je me dis que suite à la loi qui a reconnue la RDR (2004 ?) et aux politiques publiques qui ont suivies, la professionnalisation à eu tendance à écarter (de fait) les usager-es de ces structures...alors même que ce sont pourtant des assos d'auto-support qui sont à la base de la RDR !!!
Après, faut pas s'étonner non plus d'une méfiance - et d'une défiance - toujours plus grande envers les "sachants"...
Nineta a écrit
J'avoue les neuroleptiques et les antidépresseurs c'est vraiment pas confortable. Perso les ADs ça va c'est plutôt les neuroleptiques et les benzos qui me font galèrer. J'ai juste une question à te poser pourquoi tu ne veux pas d'un TSO ?
Je pense que c'est parce que je veux garder le contrôle ou plutôt le faux contrôle que je veux rester sous Tramadol, et j'ai aussi très peur que les TSO ne fasse pas d'effet de bien être comme j'ai connu de nombreuse fois
Depuis quelque temps je suis en train de subir un craquage mental et chez moi c'est très très dangereux alors je calme un peux en prenant de l'alcool ce genre de chose
Bon sang ! j'arrive même pas à me concentrer quand je joue au jeux vidéos, c'est pour dire à quelle point ça me retourne complétement et surtout que le centre d'addictologie auquel je vais ce situe au fameux endroit auquel j'ai été hospitalisé à l'adolescence et subit de force des traitement que ne voulais pas ainsi que l'isolement ce genre de choses...
Ce qui me provoque une déréalisation depuis plusieurs semaines la maintenant et elle s'arrête pas et je sais pourquoi du coup
Même si je sais que c'est un cercle vicieux...
Prend soins de toi !
Tzinga a écrit
C'est un pas important ton message ici.
La probabilité d'issue à l'addiction commence par la capacité à voir de façon lucide et complète les faits. Il faut accepter et prendre la juste mesure, la réalité de la consommation.
Cette consommation ne te définie pas.
Par honte, par ambition, on peut facilement donner une version plus tolérable de notre consommation.
Pourtant c'est en se confrontant à notre propre image, à nos ressentis, à nos actes, que l'on trouve la force d'en surmonter les causes.
La consommation et la dépendance découlent de douleurs profondes ou de parcours progressifs menant à s'abandonner à ce mécanisme.
Prendre conscience c'est douloureux.
D'une façon cela oblige à faire face à ce que cette consommation implique dans notre vie
Cela implique de s'imposer la douleur, pénibilité, notre ressource pour continuer la vie
Alors saisi l'occasion de ton constat, la prochaine fois, lâche la vérité, factuellement, sans t'associer aux faits.
Laisse juste sortir les mots pour dire tes conso véritables.
La suite sera un autre pas, d'abord dire par des faits, ensuite avoir le ressenti de nos mots. Laisser venir ce qui en découle.
Accepter de ressentir l'échec, de faire des faux pas. Accepter le chemin et ces embûches
C'est motivant ton message haha
Pour écrire à fond et sans problème pour s'exprimer j'ai une technique, c'est d'écrire et s'en foutre des fautes d'orthographe etc... puis ensuite il y a la correction la au moins c'est écrit de manière vrai ^^
Comme tu dit et en effet c'est tellement vrai, l'addiction d'écoule d'un parcours progressif mais long et douloureux, l'addiction c'est la perte de contrôle qui mène à d'autres problèmes par la suite mais qui peux être aussi une porte de secours vers quelque chose de plus agréable sans arrêter de consommer pour autant
Il faut juste que j'apprenne au plus possible d'éviter les d'abus et juste consommer de manière récréatif, ce qui commence à venir mais c'est pas encore gagné lol
Après c'est en quelque sorte pour toute la vie, cette envie profonde de reconsommer à fond tout les jours encore et encore, sauf que en ce rappelant de la douleur que procure les différentes phases de "problèmes" que cela soit le manque, les soucis avec les autres personnes etc... je pense que les "anciens" comprenne bien ce que je veux dire
Mais comme j'ai appris ici quand il y a par exemple des "rechute" bordel ! j'aime pas ce mot ! bref quand il y a des rechutes mieux vaut pas ce culpabiliser par ce que cela changera rien et mieux vaut profiter des effets de la substances pour le coup
Merci pour ton message en tout cas ! très motivant ça donne envie de continuer et de s'ouvrir encore plus mais en plus "vrai", bon.. euh avec un peux de retenu quand même haha
Prend soins de toi
a écrit
Je pioche je pioche sur ce que j'ai mis de coté, Prégabaline surtout
Je boit au moins 7 bouteille de bière de 8° avec tout ça et 1200mg voir plus de Prégabaline du coup
Je cite ces deux messages car je trouve qu'ils se contredisent. Tu dis être parfaitement bien avec ses traitements mais tu es obligé d'augmenter les doses pour en ressentir les effets. J'ai lu beaucoup de messages de toi où tu transpires la culpabilité d'avoir du mal a gérer tes consos... Je ne suis clairement pas dans le jugement (qui serait je si je le faisais !) mais je te suis depuis maintenant plusieurs mois et maintenant j'aimerais te donner mon réel avis et tu en fais ce que tu veux ok?
Pour les neuroleptiques je comprends parfaitement tes réticences après je ne sais pas si tu consommes autant de Prégabaline de tramadol et d' alcool pour justement essayer de contrer les symptômes de ta maladie qui j'imagine ne doit pas être facile à vivre au quotidien... en ce sens les neuroleptiques peuvent être une bonne béquille menfin je n'ai pas de psychose et ça fait un an que j'en prends et dans mon cas ça n'a pas été une réussite.... so je suis un peu trop subjective pour te donner un avis là dessus d'ailleurs tout mon post relève de la pure subjectivité XD.
Par rapport à ça, on en a déjà parlé, tu es patient et tu as parfaitement le droit de refuser un traitement qu'on te propose (sauf dans certaines situations). Je respecte mais sérieux mec la methadone c'est un palier 3, le tramadol un pallier 2. On te propose un traitement opioïdes plus puissant, qui comme tu as pu lire sur ce forum, a aidé ou aide vraiment encore aujourd'hui à avoir plus de recul sur ta façon de gérer ta conso et toi tu diabolises ce traitement ?
Mec la methadone c'est du pain béni quand on veut retrouver une vie normale. Elle n'empêche pas de consommer (même si il faut faire gaffe à certaines interactions). Comme toi avant j'étais la reine de la pharmacodependance en plus de laddiction à l'héroïne et après un an de TSO au bon dosage j'ai perdu tout intérêt à prendre des tonnes de benzos et Cie et j'ai même arrêté l'alcool (alors que ce n'était même pas dans mes objectifs). Je prenais quasiment que des psychédéliques comme quand j'ai commencé à prendre des prods et ma vie était clairement plus facile à gérer.
Au début je suis montée à des doses hautes pour moi en expliquant au médecin que j'avais encore besoin de ressentir de la défonce sinon ça aurait été trop brutal. Cette faveur m'a été accordée et pendant 3 mois j'ai profité à fond des effets récréatifs de la methadone. Ct le bonheur j'étais enfin apaisée, pas besoin de vider les pharmacies, courir après un dealer ou de se déboîter à l'alcool pour me sentir bien. Après j'ai commencé à avoir plein de projets, on a trouvé ma dose de confort et j'ai pu accomplir des choses que je n'aurais jamais osé faire avant. J'avais enfin trouvé mon équilibre même si j'avoue que j'étais un peu trop speed.
Enfin voilà réfléchis à ce qu'on te propose au lieu de voir tout en noir, dans ce cas là je ne comprends pas pourquoi tu tiens à être suivi en addicto si tu veux rien changer dans tes consos. Tu es peut-être tout simplement pas prêt et en soi c'est pas grave du tout mais là vous êtes rentrés dans un langage de sourd avec ton addictologue et ça ne t'aidera pas au contraire.
Donc tu as deux options 1: si ce n'est pas un suivi forcé par la justice ben t'arrêtes et tu continues ta vie comme avant
Option 2 : essaie de faire confiance à ton médecin et ne soit pas aussi buté face aux alternatives proposées (que je trouve à titre personnel plutôt logiques)
a écrit
m'a dit que je suis provocateur car j'ai acheter devant une infirmière de la Diphénhydramine et que j'ai parler au groupe la bas en addictologie de ce que j'allait en faire,
Ben un CSAPA n'est pas un lieu de deal frérot, sa réaction est normale par rapport aux règles institutionnelles... si elle t'a parlé de provocation c'est qu'après avoir fait la transaction devant un personnel soignant tu as dit à tout le monde ce que tu allais en faire (et effectivement pour moi c'est pas ultra adapté comme comportement, moi j'appellerai ça un appel à l'aide mais je comprends que ça puisse être interprété comme une provocation...)
a écrit
Putain je m'énerve peut être pour pas grand choses mais franchement ce putain d'abus de pouvoir, de dire des choses qui rabaisse soit disant parce que t'es "médecin" j'ai envie de dire, va te faire foutre
Tu as tes raisons et je les respecte à fond après je dis que tout n'est pas noir ou blanc ya encore de bonnes structures et pro. Rien par rapport à ce que tu as fait et dis au médecin du CSAPA ça aurait déjà pu très mal tourné. Ils ont l'air de vouloir te laisser le temps de prendre une décision qui te convienne le mieux alors que tu te serais déjà fait viré de la plupart des CSAPA pour refus de soins..... (ce que je trouve aberrant par ailleurs bref). Du coup je trouve que c'est déjà un bon indicateur pour ton suivi là bas.
a écrit
Je donne pas une bonne images de moi, mais je vais vous le dire car j'ai plus rien à foutre, j'ai longtemps pris un couteau de poche avec moi dans le bût de tuer la psychiatre, mais j'ai pas réussi car c'est trop facile et trop injuste
CALM DOWN!!!! Finir avec un mort sur la conscience et passer des années en prison je suis pas sûre que ça soit la meilleure des thérapies.....
Voilà mon cher Gordeno désolée pour ce message qui peut paraître un peu sec mais cela fait des mois que je lis ton mal être quasi tous les jours. Ça tourne en rond, tu en souffre mais tu ne veux rien changer à tes habitudes.... je sais que c'est hyper difficile d'accepter l'aide de professionnels quand on a déjà vécu des maltraitances et des abus de pouvoir (et je sais TRÈEES bien de quoi je parle !!!). Mais là si tu veux que ta vie change essaie de faire ce qu'il faut pour. Essaie de sortir de ce sentiment de persécution, les choses peuvent évoluer, tu peux essayer d'autres alternatives et si ça te convient pas ben tu retournes à ton ancien traitement et basta.
D'habitude je reste toujours hyper douce dans mes posts mais là j'ai juste envie de te dire Oh mec !!! Fais qqch!!! On ne sait même plus quoi répondre à tes posts tellement nous avons l'impression d'avoir déjà tout dit pour te soutenir, partager nos expériences et te conseiller avec bienveillance maintenant il faut que ça vienne de TOI. Tu es le seul capitaine de ton navire même si ton équipage est là pour t'aider c'est toi le maître à bord.
T'envoie tout mon soutien, mon empathie et ma bienveillance, je crois en toi sinon j'aurais pas passé une heure à t'écrire tout ça. Continues à nous tenir au courant et à poster. On est là et c'est déjà ça.
Tienbo largpa !!!@
A+
Nineta
Nineta a écrit
Honnêtement, je trouve ce message tellement parfait... écoute vraiment ces précieux avis et conseils... :).
Rien à ajouter à cette masterclasse ; je me permet d'insister humblement sur, il me semble également, les avantages que représenteraient la Mérhadone !
D'une part, tu ne perds rien à essayer (bien qu'à mon avis, ça demande un peu de prudence, c'est un peu plus dangereux que le tramadol niveau dépression respi si je ne m'abuse... ), si ?
D'autre part, le tramadol ne me semble avoir aucun avantage sur la métha : ça agit moins longtemps, ta ees risques en plus, de la stabilité en moins...
Enfin, je veux dire, la méthadone est un opiacé bien plus efficace que le tramadol, hein !
Et pour le côté AD du trama... voir pour un vrai AD éventuellement ?
Enfin à voir quoi, mais AMHA également, substituer le tramadol par la méthadone a beaucoup de chance de n'avoir que des avantages pour toi ! Même du point de vu "défonce", effet perceptible, à mon sens.
Bref, accroche toi :).
a écrit
D'une part, tu ne perds rien à essayer (bien qu'à mon avis, ça demande un peu de prudence, c'est un peu plus dangereux que le tramadol niveau dépression respi si je ne m'abuse... ), si ?
Et oui effectivement la methadone est plus forte que le tram et cela comporte des risques en cas de surdosage (comme tous les opioïdes en fait). Menfin il me semble effectivement qu'il faut vraiment faire attention avec la methadone surtout avec certaines interactions.. de toute façon Gordeno si tu fais une induction methadone il faudra te séparer du tramadol avant mais dont worry à priori les addictologues ne sont pas là pour te mettre en danger.
a écrit
En tout cas je continu de réfléchir avec la méthadone oh bein perso de la morphine je dirait oui automatiquement lol mais la méthadone c'est plus long car il faut que je sois sûr de moi car le retour en arrière je sais pas si il va être facile surtout avec la psychiatre qui fonctionne un peux comme les psychiatres de l'époque ou j'était ado, avec du genre beaucoup d'abus de pouvoir et d'insistance, en plus elle a bosser dans le même lieu en temps qu'interne à l'époque, donc ce trauma plus le fait de retourner dans une zone auquel j'ai vécu ce trauma, je peux vous dire que depuis je fait des cauchemars toute les nuit et des flashback de plus en plus souvent, c'est pour ça que c'était si dur d'allez au début en addicto car cela ce trouve la bas, le bâtiment auquel j'ai vécu la pire période ce situe en face alors je suis encore plus parano depuis
Je comprends à 200% ta réticence par rapport aux maltraitances institutionnelles que tu as vécu dans le centre en face et effectivement ça aurait été mieux que tu puisses aller dans un autre centre mais j'imagine qu'il n'y a peut-être pas d'autres établissements dans ton village ou ta ville. Bon apparemment il faudra faire avec... du coup je te conseille vivement de parler de tous ces traumas à ton addictologue et nouveau psychiatre pour qu'ils puissent t'aider à trouver des solutions. Tout ce que tu as écrit dans ton dernier post ( que je trouve vraiment pertinent) doit à mon sens être discuté avec les professionnels car ça les aidera à comprendre tes difficultés face au suivi. Car le risque (au vu de ce que tu as dit et fait au CSAPA)est qu' ils soient très chiants avec toi concernant ton accompagnement (cela pourrait aussi avoir un impact sur ton induction si tu souhaites la faire.) Faut être un peu stratège face au corps médical
À mon avis si vous arrivez à travailler sur tout ça avant un changement de traitement vôtre relation sera plus apaisée et un vrai lien de confiance pourra s'établir entre vous et c'est super important !! C'est dans ce sens qu'il faudra honnête avec eux sur tout ce que tu ressens face à ton nouvel accompagnement, du coup cela explique pourquoi tu n'arrives pas à prendre de décisions et ils pourront le travailler plus sereinement avec toi.
a écrit
Vous savez je suis le genre de gars qui transporte toujours un couteau avec lui au cas ou quand je sort, il n'a jamais servi heureusement, enfin... peut être pour couper quelque chose lié à moi que je dirait pas ici, je pense que vous voyer ce que je veux dire, avec mes crises etc... oui j'ai recommencé après temps de temps, c'était à ma première semaine d'addictologie, j'était tellement en colère et bouleversé que je me suis bien défouler et c'est le truc pas du tout très jolie à voir, cette soirée la j'avait un bût de tout finir, finir avec tout, voila excuser moi pour le hors contexte
Tkt j'avais compris pour le couteau ♡
a écrit
Enfin de toute façon j'ai un rdv dans un centre chez des psychiatres qui sont spécialiser sur les trouble psychiatrique ont verra ce que cela va donner, mais j'en ai eu un en rdv qui c'est déplacer dans le centre d'addicto pour un entretien et le gars était plutôt cool le genre de gars gentil avec une voix calme douce, enfin bref il ma fait passer des questionnaire mais l'heure était trop tard donc ont a pas fini, en tout cas en lui disant que je souffrait d'hallucinations et parfois mes pensé sont trop forte alors il ma dit "J'aimerait vous revoir et aussi avec votre mère" surement pour avoir aussi un avis extérieur, bon je suis curieux mais je reste défensif au cas ou
Je trouve ça hyper cool que tu aies cet accompagnement en parallèle !! En général les psychiatres sont pas très bons en addicto (sauf ceux qui ont fait une spécialisation) mais il pourra t'aider pour le reste. Il est assez fréquent que les familles soient conviées à un ou plusieurs rdvs (surtout si vous vivez ensemble) et si il fait de la thérapie systémique c'est le top! En attendant cela pourrait aider ta maman à mieux te comprendre et donc mieux vivre cette situation. Il y a également des associations d'aide aux aidants familiaux, ça pourrait être également une bonne ressource pour elle et forcément pour toi aussi.
Voilà recentre toi tu as un endroit où tu peux prendre ton temps et cela devrait parfaitement entendu par l'équipe soignante (enfin j'espère !!!). Encore une fois tu n'as que 22 ans et ce que tu fais aujourd'hui t'aidera dans ton futur donc tienbo largpa ok;)
Allez tiens nous au courant de tes avancées, je suis sûre que tu vas trouver des solutions adaptées à TOI.
Ps, tu sais moi aussi j'ai eu beaucoup de réticences par rapport à la methadone au début au point où je me suis infligée 5 jours de manque atroce pour être sûre d'en avoir vraiment besoin (ct pas malin mais ct ma technique). Du coup tu n'imagines pas le bonheur et la délivrance ressentie lorsque j'ai pris mes premières doses. En tout cas ça a été salvateur pour moi et j'espère que cela sera également le cas pour toi si tu commences ce TSO..
La biz nartrouv tout vite !!!