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La drogue, comment ? Pourquoi ? 



fume_une_joint

A la question banale qui nous a tous été pausée, je répond du tact au tact que d'aussi loin que je me souvienne LA DROGUE m'a attirée, fasciné et que je savais qu'on allait vivre, elle et moi, une grande histoire !

c'est vrai qu'il faut un contexte, un lieu, des potes, bref cet univers ne nous tombe pas dessus automatiquement (encore que...)

Et vous ? pur hasard ?
Avez eu vos premières défonces pour faire comme les autres, pour le frisson de  braver un interdit, parce que vous avez eu une moitié qui était dedans ?

Bref tant de circonstances sont possibles mais au fond qu'est que vous en attendiez ?

J'espère que ce sujet n'a pas déjà  été abordé et que vous n'avez pas tous l'impression d'avoir fait le tour de la question. Au cas où je m'excuse...

lancer vous



Trop bête je suis ! c'est sur le forum que cela devrait être car un blog c'est perso... enfin c'est notre histoire qu'on partage. bref


Gamine je bloquai déjà  sur le droguiste, le magasin je parle, c'est vous dire.
Tout cet univers me concernais j'en étais sûre, alors quand un joint est passé devant moi du haut de mes treize ans je l'ai stoppé net. On c'est plus quitté pendant au moins 10 ans ! j'en profite pour vous dire que le bedo m'a débarrassée de mon asthme.
Un collègue m'avait dit "fume" t'auras plus de crise, ça c'est cool -clin d'œil à  son côté médicinal de cette plante magique-

Après l''héro, grosse bêtise mais on en fait tous.

Entre deux je dévalisais toutes les pharmacies familiales, amicale, occasionnelle en benzo ou somnifère, tous ce qui pouvait modifier ma conscience sans diriger le truc moi même.
 
15 ans d'héro, sous méthadone aujourd'hui car le subutex ne me convenait pas, pas forcément mécontente de mon parcours, enfin de mes addictions plutôt !

Sauf que si j'arrive aujourd'hui à  ne plus trop penser qu'à  l'héro je tape la cc en IV et là , comme beaucoup, non tous ceux qui l'ont fait, je me demande si je vais stopper un jour !

Un bon taquet de cc y a pas photo, c'est trop bon !!! mais méchant le craving !

D'ailleurs j'y retourne, à  une prochaine amis psycho  tongue

Dernière modification par Loreleï27 (06 mai 2015 à  01:16)

Catégorie : Témoignages - 04 mai 2015 à  18:55



Commentaires
#1 Posté par : Anonyme6525 05 mai 2015 à  18:09
Pour moi, ce fut une passion et une forte fascination avant même d'avoir vraiment su comment ça goutais. Je me rappelle un de mes copains au collège qui avais fumé du cannabis avec son grand frère, et qui allais me faire essayer dans les jours qui suivaient. Je lui ai posé des dizaines de questions, sur les effets, la durée, qu'est-ce que ça changeait... Avant ça j'avais subi une anesthésie semi-totale au calinox (N2O et O2) à  l’hôpital parce que je m'étais planté un truc dans la paume. Ça m'as fortement marqué, l'empathie que j'ai ressenti, le caléidoscope psychédélique que ça a créé dans mon organisme totalement clean de tout abus^^

Ça m'as tellement intéressé que j'aimerai en faire mon métier, travailler en recherche dans l'étude des substances psychoactives. (je suis en master de biochimie dont je m'approche du but) Mais j'aimerai bien aussi revenir à  une consommation très occasionnelle, car je crois que je suis dépendant psychologiquement, à  la codéine et aux dissociatifs.

 
#2 Posté par : Loreleï27 05 mai 2015 à  23:38
C'est cool d'éprouver une telle fascination sans pour autant ne voir que l !.e côté "défonce", tiens le cap pour tes études et suit ton chemin.

La recherche est importante pour les UD à  bien des niveaux.
Et si tu est dépendant a quelque substance que ce soit, tu te promène sur le bon site pour trouver de l'aide, des idées et des réponses.

Bon courage à  tous les niveaux
smiley-gen013

 
#3 Posté par : 'Nrockandrolls 06 mai 2015 à  08:03
salut loreleï,

je me retrouve tout  fait dans la description que tu fais + haut et les étapes que tu as franchies.

Adolescente j'étais fascinée par les drogues, toutes les drogues. Je lisais beaucoup de bouquin scientifique en faite RDR wink sur leur effets psychologiques et physiques leur usage, j'étais très curieuse de nature et un peu borderline aussi. Mais je n'ai jamais voulu prendre de drogue dure trop tôt car évidemment trop au courant des effets à  long terme sur le corps et l'esprit donc la 1e fois qu'on m'a proposé une trace de coke à  16 ans ben j'ai dit non ! Trop jeune j'étais !

A 18/19 ans découverte du monde de la teuf, une monde de liberté, curieuse comme tout j'en prenais plein  les yeux ! Et là  je les ai toutes essayées. Bon malgré toutes mes connaissances sur le sujet l'héro ma quand même eue, on gagne jamais avec elle !

C'est marrant hier une copine a ressorti une vielle photo de pote le matin en teuf...pfff vla la tête de chéper c'est collector !  je me suis dit que j'ai quand même fait du chemin puis ca va la gestion a pas été catastrophique  (merci les TSO) j'ai toujours dit non quand ça allait trop loin à  mon goût.

Mon première injection à  31 ans, je ne m'estimais pas prête à  gérer ce mode d'administration avant et comme l'héroïne, je pense que madame est très vicieuse et te prend par surprise. Donc à  prendre avec des pincettes.

Actuellement je fais une pause de toute substance pendant 1 an raison médicale ^^ mais c'est très bien pour pouvoir récapituler où j'en suis  et refaire baisser la tolérance (les weekend avec mon chéri  à  500 € ca va 5 min, la paye en prend un coup).

J'ai pu me rendre compte que malgré le peu d'injection que j'ai fait une vingtaine en 6 mois), la dépendance et le ptit gout de revienzy ben c'est ce que je pensais... Be careful !

Je suis toujours autant passionnée par le sujet de la drogue, alors quand j'ai découvert PA, ben c'était une évidence ! Trop intéressant le partage d'expériences, enfin des gens comme moi où j'ai tout le temps le droit de parler de mon sujet préféré sans qu'on me fasse de remarques, tant parle trop, blablabla (parle toujours... big_smile .

J'ai le droit autant que je veux ! ... tant que je dit pas trop de bêtises wink

Bonne journée ensoleillée (ma vraie drogue favorite)

'Nrock

 
#4 Posté par : Dreamland 06 mai 2015 à  16:45
Salut

Moi j'ai premièrement commencé par le cannabis (je devais avoir 14/15 ans) , probablement pour suivre le mouvement , je l'ai quand même aimée et aujourd'hui elle reste ma camarade occasionnelle (j'ai toujours fais de mon mieux pour gérer pour éviter de devenir accro et me foutre dans des m*****) . Et comme tout jeune qui suis le mouvement , aillant des "amis" plus agé que moi et que je croyais être super cool , je suivais leur avis sur le sujet des drogues , avis qui était en gros :"la drogue c'est mal , m'voyez , toute façon la beuh c'est pas une drogue" ... Au bout d'un moment , après m'être trouvé , j'ai développé une véritable fascination pour les psychédéliques et leurs mondes , mais malgré ça , j'enchainais déprime sur déprime (a me demander si j'étais pas en dépression) et sachant que je ne devais pas me lancé dans tout ça , j'ai attendu d'avoir une vie cool que j'aimerais pour faire tout ça...

Et à  mes 19 ans , au début de l'année , dans l'appart d'un de mes meilleurs potes , on a tapé notre première douille de Salvia à  deux (erreur de ne pas avoir prit un BOB) , je n'ai rien eu de très spécial (mais je comptes bien recommencer dans les meilleurs conditions durant cet été) et durant Pâques , ma première expérience au LSD (j'ai fais un TR) ...

Aujourd'hui je comptes bien essayer ces psychédéliques , comme les Champis , La Mesca ,... Tout en restant éloigné des autres types de drogues qui ne m'intéressent pas et dont je trouves que les risques ne valent pas ce qu'ils proposent ... (Je ne juges personnes , c'est mon avis)

Je sais que c'est loin d'être le récit de la vie du mec le plus intéressant du monde , mais le truc c'est que je me devais d'y répondre , m'étant moi même posé cette question hier soir , le "Et vous ? Pourquoi et par quoi avez vous commencez?" hahah ! wink

 
#5 Posté par : xololt 06 mai 2015 à  22:36
Salut,

Comme beaucoup j'ai commencé par le cannabis. C'était en 1989, à  l'époque on ne connaissait pas trop la beuh, par contre fumer du shit était très à  la mode dans ma petite ville bourgeoise de la région bordelaise. Il y avait le vocabulaire, la musique... le petit microcosme de la bande de fumeur, on faisait "session" en écoutant BOB, on apprenait à  rouler des "jo". On achetait des barrettes de 2g à  100 francs mais le mieux était de faire un "plan" à  partir de 250 francs le 10g. Le petit train train le week end puis tous les jours... Des rencontres, un style, un délire... ça aurait pu être autrement mais tous les mecs (surtout des mecs à  l'époque) un peu branleur ont au moins essayé le truc.

A 17 ans j'ai gobé mon premier trip, on disait pas encore "perché" mais wow... puis l'inévitable voyage à  Dam à  18ans, premier joint de vrai beuh (les têtes) et un dragon vert  qui restera un super souvenir. Une rigolade terrible et des hallus d'enfer...

Puis l'ecstasy a débarqué; on disait les KSEU, avec la techno et les oldshcool "rave party". ça restait plus souple que la MD d'aujourd'hui du reste. Je suis plus resté fidèle au LSD et au rock pour ma part.

Enfin la coke, c'était assez cher donc j'ai commencé à  en consommer quand je travaillais. Petite expérience de l'héro en sniff mais pas mon truc, ou du moins trop de piquage de nez, de gratouiile et de gerbe pour m'en donner le goût.

D'autres expériences comme le crack lors de voyages en afrique de l'ouest, des noids sur le tard (plus jamais), MDMA à  sniffer, champi... mais à  partir de 25ans c'est essentiellement le cannabis et la coke qui m'ont accompagnés.

Voilou, bon je sais vous vous en foutez de ma life... je me suis inscrit sur ce site un peu par nostalgie vu qu'aujourd'hui à  40 ans je suis straight, allez un bédo vraiment très occasionnel. Le canna ne me branche plus du tout pour une conso quotidienne et j'ai stopé la coke car mon système ORL s'est fragilisé. Le palpitant, bien qu'aucun problème diagnostiqué, m' eut fait un peu peur aussi...

L'absence de drogue laisse un certain vide mais j'ai redécouvert des sensations simples comme dans l'enfance. A noter que le manque de drogue et la tension qui l'accompagne m'ont fait découvrir des dimensions incroyables dans le rêve.
Reputation de ce commentaire
 
Merci pour ce retour dans "mes" années de jeunesse. C'est cool. Amarnath

 
#6 Posté par : ex bakounine 07 mai 2015 à  02:33
SI VOUS ARRIVEZ A FAIRE LE TOUR DE LA QUESTION....TOURNée DE CC!!!

 
#7 Posté par : Laura Zerty 07 mai 2015 à  15:30
J'ai commencé comme beaucoup de gens par pure curiosité mais aussi en suivant le mouvement en demandant à  tirer sur un joint sans vraiment trop savoir à  quoi m'attendre, je n'avais pas une attirance particulière envers le produit mais bon mes potes bédavaient, ils étaient "cool" alors pourquoi pas test.

Ensuite j'ai vite compris que ça calmait toutes mes phases dépressives et qu'en me donnant une raison de vivre en plus de kiffer la musique, je gagnais en "coolitude" et en sociabilité, disons que ça me faisait un point commun avec des gens qui ne me ressemblaient pas du tout.

J'ai alors commencé à  sortir de ma chambre pour aller en soirée (même juste avec un ou deux potes) et à  bédaver en plus de boire de l'alcool. J'aimais bien ça me donnait le sentiment d'exister et toujours d'être dans le mouvement, pour quelqu'un qui avait une piètre image de lui même et un manque de confiance évident c'était tout ce qu'il me fallait.

Après avoir développer un réseau social grâce au fait de sortir et de connaitre les vraies choses de la vie (arf), j'ai commencé à  avoir fait le tour du Cannabis et de la tise, il m'en fallait plus. Ayant reçu une forte culture musicale Rock je me suis tourné vers les psychédéliques (LSD) mais après avoir comprit que c'était bien puissant comme drogue et que je ne savais pas où en trouver, je me suis orienté vers le DxM et la codéine, facilement accessible en pharmacie.

Alors là  ma curiosité était plus que ravie, le DxM a transformé ma vision de la vie et m'a donné une confiance en moi pour gagner en profondeur d'esprit et en individualité. Je ne voulais plus suivre le groupe mais être un esprit libre et non asservi en développant ma culture et surtout en édifiant ma personne aux travers d'expériences introspectives. j'ai compris que j'avais déjà  commencé ce travail avec le Cannabis via des sessions musicales, mais là  c'était bien plus fort, le DxM m'amenait au c œur de mon esprit et je m'analysais en permanence pour comprendre d'une part pourquoi je me droguais, et d'autre part qui j'étais.

Ensuite j'ai enfin découvert les psychés, leur lucidité m'a permit d'élargir ma vision des choses et de moi même, et j'ai comprit alors que j'aimais la drogue parce qu'elle me permettait de me retrouver d'un point de vue identitaire, mais aussi qu'elle dopait ma vie dans le sens où je vivais les choses plus à  fond et plus intensément, cela comblait une lassitude chronique qui me faisait à  l'époque bien déprimer.

A partir de là  j'aurais du m'arrêter, j'avais de la matière à  penser pour plusieurs mois voir années mais mon caractère enviant et ma personnalité addictive m'ont trahi et je n'ai pas su résister à  plus d'intensité pour ne pas déprimer parce que je me faisais de nouveau chier tout simplement. Entre temps la drogue avait fait de moi un égocentrique typique qui a viré jusqu'à  la pathologie suite à  diverses péripéties mais surtout en découvrant les stimulants.

Ces drogues purement superficielles n'ont fait qu'aggraver ma situation, les effets de toute puissance et de fausse empathie m'ont fait croire que j'étais quelqu'un d'autre que moi, bon disons que je me cherchais alors que je m'étais déjà  trouvé, et ça surtout dans le but de continuer à  prendre des prods.

S'en est suivi plus d'un an d'excuse en tout genre pour proder, et plus je prodais plus je me sentais mal, plus je perdais ma confiance en moi, plus je ne me sentais pas à  ma place, plus je déstabilisais mon esprit qui s'habituait à  prendre des G et à  encaisser mes abus. En soi je n'avais pas besoin d'autant de défonce, mais je m'étais créer un faux besoin sur fond d'envie pour continuer à  proder et à  me sentir exister alors qu'en fait j'étais juste un petit con qui se mentait, et le pire dans tout ça c'est que je le savais mais me l'avouer véritablement m'aurait fait arrêter et faut croire que j'étais assez dépendant pour continuer de me mentir.

Donc à  force de vivre en dehors de ma personne tout en croyant être moi même, la contradiction grandissante dans mon esprit m'a amené à  me faire vraiment du mal, et là  j'ai sombré dans la douille une nouvelle fois, mais en mode vénère par l'année éprouvante que je venais de vivre.

Gros repli sur moi même, toujours en quête de confiance mais celle-ci restait illusoire (le temps de la défonce, et encore..), au final je suis devenu complètement parano, un vrai cliché pour le coup !

Après toute cette merde je suis retourné chez mes parents pour me restructurer avec un cadre plus sain et deux ans plus tard je me suis débarrassé de pas mal de mes démons, j'ai repris confiance en moi, je retrouve mes amis, et je redonne un vrai sens à  ma vie (autre que me défoncer en attendant la suite, si il y a une suite). Tout ça ne s'est pas fait sans mal puisqu'à  m'être mis la tête à  l'envers j'ai bien marqué mon esprit qui demandait toujours à  se perdre dans ses propres méandres, en quête de sens alors que j'avais déjà  donné du sens à  ma vie.

Mais bon je m'ennuie toujours alors je continue de proder par habitude, en fait je me suis tellement habitué à  m'envoyer ma dose quand j'ai un coup de mou que je suis incapable de vivre sans dans le temps. Il y a toujours un moment où j'en reviens aux vieilles mauvaises méthodes, soit la défonce...et ça défonce ma vie. J'avance malgré moi mais ma confiance en moi fait toujours le yoyo, la vanité me guette à  tout moment et quand pour une fois je sors de mon monde ce que je vois en dehors ne me donne pas plus envie...donc je continue de prendre mon mal en patience en évitant de trop me niquer la tête.

Je m'apprends à  orienter ma curiosité vers autrui, dans d'autres domaines que la drogue même si j'aime trop ça, rien de tel que se sortir de son quotidien pour mieux l'observer, mais à  trop en sortir c'est de plus en plus dur d'y revenir...je crois que je ne suis pas le seul dans ce cas là , il y a plus de cent ans Freud traitait du mal être dans la civilisation, je crois qu'aujourd'hui il est bien pire encore et que les jeunes personnes paumées comme moi ont recours à  la drogue pour s'oublier quelques temps sans que l’espoir que tout aille mieux après ne se réalise. Remarque faudrait être sacrément naïf pour croire qu'en se défonçant tout va nous tomber dans la main, mais bon drogue et naïveté vont de paire, des plans sur la comète je m'en suis fais plus d'un et quand j'écoute les gens autour de moi je me rassure en me rendant compte qu'ils sont tout aussi largué.

Bref j'ai toujours eu besoin d'illusions pour ne pas déprimer en me créant de faux problèmes pour exister parce que je m'ennuie, mais à  trop rêver en prodant les désillusions qui s'ensuivent sont limite pire que la réalité et des fois je me dis que le jeu n'en vaut peu être pas le risque prit à  altérer sa conscience sous le coup de pulsion ou de raisonnements adolescents...mais bon s'assumer quand le bilan n'est pas bon ce n'est pas agréable non plus, et à  trop déprimer je sais que l'envie de proder pour retrouver espoir et confiance reviendra.

Rebref même si j'avance sur certains plans depuis 7 ans que je me drogue, en règle générale je tourne bien en rond quand même...en fait je crois que j'ai fais le tour de la question qui me poussait à  me droguer en voulant à  tout prit y répondre, mais on ne se sort pas d'une dépendance aussi facilement, même si elle est majoritairement psychologique.

Ex Bakouine on fait comment pour la CC :)

 
#8 Posté par : ex bakounine 07 mai 2015 à  18:03
Salut LAURAZERTY, et tu crois vraiment que tout est dit et que ton temoignage clos une interogation qui est un goufre ,pourquoi on prend des prods pour aller mieux,ou croire qu on va aller mieux???
Lae seul truc qui est sur(sur,,,et encore) c est que si on le fait c est qu on est conscioent de nos soufrances psy, les animaux (vu reportage) ne se "droguent" que pour repondre a une soufrance ou si leur corps le demande.
  bon mais bien essayé,,,,,salut :)

 
#9 Posté par : ex bakounine 07 mai 2015 à  18:04
soufrance physique pour les animaux.....mais ce que je dit est p tere une connerie

 
#10 Posté par : xololt 07 mai 2015 à  23:34
C'est vrai qu'avec la drogue on finit toujours par tourner un peu en rond. La quête de l'identité est profondément spirituelle je pense et la drogue, bien que participant de cela, se joue de nous. Entre extase et bad trip, montée et descente, plaisir et souffrance, on ne sait jamais trop à  quel étage on atterrit... voir si on finit pas au sous-sol lol.

Comme disait l'autre connais-toi toi même ou qui suis-je où vais-je dans quel état j'erre... En changeant d'état de conscience je soulèverai peut-être le voile d'isis qui me cache la réalité telle qu'elle est.

Certains pratiquent la méditation pour accéder à  l'identité, peut-être est-ce la solution.

 
#11 Posté par : Laura Zerty 08 mai 2015 à  01:40

ex bakounine a écrit

soufrance physique pour les animaux.....mais ce que je dit est p tere une connerie

Les animaux ayant une conscience ont forcément une sensibilité les amenant à  ressentir plaisir et souffrance !


Salut LAURAZERTY, et tu crois vraiment que tout est dit et que ton temoignage clos une interogation qui est un goufre ,pourquoi on prend des prods pour aller mieux,ou croire qu on va aller mieux???
Lae seul truc qui est sur(sur,,,et encore) c est que si on le fait c est qu on est conscioent de nos soufrances psy, les animaux (vu reportage) ne se "droguent" que pour repondre a une soufrance ou si leur corps le demande.

Prendre conscience de ses souffrances et prendre de la drogue pour s'auto médicamenter c'est un départ de réflexion assez commun je pense, moi j'ai commencé cette réflexion au moment où j'ai découvert les prods en me rendant compte que je ne me suis jamais vraiment senti "bien" dans mon corps et la drogue permettait de m'en échapper en me perchant dans mon esprit. Ensuite j'ai fais le lien entre le corps comme siège des émotions et justement le fait que je voulais fuir mes émotions et donc mon corps à  l'époque, et encore maintenant, en prenant de la drogue justement. Un peu comme les animaux qui prennent de la drogue pour fuir une douleur, moi j'ai des gènes physiques et parfois de drôles de phases psychiques, d'où l'utilisation de drogue pour m'auto guérir au départ.

Ce qui nous différencie des animaux c'est le fait que l'on soit doué de raison et donc une fois que j'ai commencé à  prendre des drogues pour me guérir instinctivement, j'ai développé dessus X raisons pour me justifier par culpabilité, ce qui peut entrainer tout plein d'embrouilles psychologiques et amener à  des sortes de névroses du fait de ne pas être en accord avec moi même : toujours le problème de se voir comme tel mais d’être autrement en réalité...mais bon ça c'est un des pièges de la drogue que de se créer des illusions à  propos de soi (et si on prend c'est peu être pour ça d'un autre côté aussi), c'est la suite de mon raisonnement dans mon texte plus haut :)


xololt a écrit

Comme disait l'autre connais-toi toi même ou qui suis-je où vais-je dans quel état j'erre... En changeant d'état de conscience je soulèverai peut-être le voile d'isis qui me cache la réalité telle qu'elle est.

Certains pratiquent la méditation pour accéder à  l'identité, peut-être est-ce la solution.

Ce que je sais de la méditation c'est que ça permet d'une part de prendre du recul sur soi, et d'autres part d'aller mieux en se relaxant en prenant du recul justement.
On en revient à  une forme de guérison en prenant une distance avec soi même en fin de compte, sauf là  c'est purement psychologique en se sevrant de notre faculté de raisonner pour nous détresser et faire le point.
Mais on peut aussi se servir de la méditation pour reconnecter avec notre corps en "faisant la paix" avec lui, l'esprit à  cette capacité fusionner la conscience à  notre inconscient en ressentant tout simplement nos émotions (l'idéal étant d'arriver à  éprouver de bonnes vibes et de surfer dedans, mais là  encore il y a le piège des illusions dans lequel il ne faut pas tomber, parce que la drogue chargée en émotion nous fait croire et voir tout ce que l'on désire, même si cela n'est pas forcément réel...).

Et si la médiation est une recherche d'un certain bonheur, j'y verrais la quête de soi au travers d'une sagesse axée sur le besoin de vérité pour gagner en conscience et ainsi en capacité à  accéder à  son inconscient pour faire la paix avec soi même au lieu de subir ses propres émotions et pulsions, qui peuvent être très violentes parfois, autant pour soi que pour autrui.

Et puis quand on écoute son corps on se rend mieux compte de lorsque l'on se fait du mal en se droguant ou pas, mais vaut mieux pas être in love avec la drogue quand on se rend compte de ça sinon on se cache cette vérité aux travers de toutes sortes d'excuses trop bien raisonnées pour soi puisqu'on croit à  ses propres mensonges et on vit dans une forme de contradiction qui peut nous amener par entêtement à  nous droguer d'autant plus au point de se faire vraiment mal...en mode Teen Spirit !


 
#12 Posté par : ex bakounine 08 mai 2015 à  05:06
salut LAURAZERTY,
la VERIT2 CE QUE TU DIS EST PAS CON loin de la,ET 0 IRONIE,MAIS CETTE QUESTION TROP GENERALISTE,vague,ça m a fait marrer,j ai l impression que tas un peu pris la mouche,....desole.
  télportation de cc sur ton profil,,,,bzzz

 
#13 Posté par : Laura Zerty 08 mai 2015 à  12:28
Bien sur que c'est généraliste, mais je pense que ça l'est assez pour que chacun puisse s'y retrouver plus ou moins, après on a tous notre façon de vivre la drogue mais je reste persuadé qu'on a tous le même cerveau et que les drogues agissent de la même façon dessus pour chacun, donc il y a forcément des points communs.

Faut juste différencier les généralités des expériences persos et s'accorder ensuite sur la manière d'aborder le sujet.

Snif

 
#14 Posté par : xololt 08 mai 2015 à  17:55
La fusion de l'inconscient et de la conscience : Carl Jung parlait d'individuation d'autre du Soit, à  savoir de totalité de soit même. Il est indéniable que la drogue ouvre des portes... " les portes de la perception"... sur un autre aspect de la CONSCIENCE. Mais approche-t-on de la totalité de soit même en soulevant le couvercle de ce puis sans fond, peuplées d'émotions et de pulsions ? C'est vrai qu'on peut y voir ce que l'on veut, pour autant on peut penser à  une autre forme de réalité. Drogue, Illusion et réalité, Philip K Dick dans le "Dieu venu du centaure" ou "En attendant l'année dernière" évoque cela avec brio

La méditation, écartant l'usage  de psychotrope est peut-être effectivement une approche plus calme pour réaliser cette fusion. Justement par la mis en sommeil de l'égo et de ses émotions éprouvantes auxquelles il est confronté. Pas de montée ni de descente, de désirs et de rejets, "puisque je ne suis plus moi, je suis chaque être, je suis chaque chose". Citation tirée d'un reportage exceptionnel d' Arnaud Desjardin : "le message des tibétains" part2, visible sur youtube.

 
#15 Posté par : Laura Zerty 08 mai 2015 à  21:21

xololt a écrit

La fusion de l'inconscient et de la conscience : Carl Jung parlait d'individuation d'autre du Soit, à  savoir de totalité de soit même. Il est indéniable que la drogue ouvre des portes... " les portes de la perception"... sur un autre aspect de la CONSCIENCE. Mais approche-t-on de la totalité de soit même en soulevant le couvercle de ce puis sans fond, peuplées d'émotions et de pulsions ?

Je pense que si tu approches de trop près la totalité de ta personne, soit tu pètes un câble et "reste perché" à  te prendre pour chepa qui, soit tu te suicides.

Y a des choses qu'il ne vaut mieux pas voir chez l'être humain (et donc chez soi), de peur de se faire bien trop peur justement.


 
#16 Posté par : 'Nrockandrolls 09 mai 2015 à  06:40

Y a des choses qu'il ne vaut mieux pas voir chez l'être humain (et donc chez soi), de peur de se faire bien trop peur justement. - See more at: https://www.psychoactif.org/blogs/La-dr … html#c9307

Avec mon conjoint, nous nous posions la question de savoir si nous regrettions le temps passé dans la drogue et tout ce qui va avec en particulier avec l'héroïne. la réponse est non.

L'addiction, le manque physique et psychologique (surtout les 1er manque) est super dure à  encaisser, et pour ma part j'ai vue des côtés de ma personnalité que j'aurais aimer ignorer, ces expériences ont fait naitre en moi une sagesse que jamais je n'aurais cru possible il y a 10 ans et je pense que les expériences aussi intenses que celles-ci ni sont pas pour rien.

Pour appréhender la totalité de sa personne il faut toute une vie.


 
#17 Posté par : xololt 09 mai 2015 à  20:11
Je me posais aussi la question : "aurais-je eu une vie plus épanouie si je n'avais pas croisé le chemin de la drogue ?" Pt' être ben qu'oui mais pt' ben qu'non, était-ce écrit ? Etait-ce une forte probabilité due à  une certaine sensibilité artistique, un penchant vers l'imaginaire et le monde onirique. J'ai remarqué que les drogués avaient très souvent un côté "artiste raté" lol.

Pour certains cela c'est avéré funeste, un ami mort d'un trop speed ball, un autre s'est jeté sous un train car il était arrivé au bout probablement... j'ai eu la chance de rester en vie, une bonne frayeur toutefois avec la c, et d'être aujourd'hui à  40 en assez bonne santé. J'ai la présomption d'avoir ouvert des portes, exploré une partie de la CONSCIENCE et d'avoir eu la force de dire stop quand le corps le disait. La c et la ganja, c'est psychologique mais bon hein c'est costaud le psychologique.....

Le crédo du tantrisme : "rien ne doit être rejeté, mais assumé et transformé"

 
#18 Posté par : Anonyme6525 09 mai 2015 à  23:19
J'ai du mal avec votre façon de voir, comme si prendre de la C et de l'héroine pouvait avoir un effet psychonautique. Je suis d'accord pour dire que toute expérience est riche d'enseignements, mais je dois avouer qu'entendre parler d'ouvrir les portes de la conscience avec des opiacés et des IV de coke ça me rend très septique...

Moi j'ai une petite conso de codéine, même pas quotidienne. Mais tout ce que je vois, c'est que ça me fait me renfermer sur moi même, plus je me plonge là  dedans plus mes interactions sociales sont dénuées de plaisir. Je suis moins motivé pour les trucs qui normalement me feraient vibrer, ça nourri la part de stressé en moi. Bref globalement, avec mon "expérience" du truc, ça n'apporte qu'un frein a mon évolution. Je ne juge pas ceux qui souffrant tellement en sont arrivés a prendre des opiacés quotidiennement, mais pour moi qui est arrivé dans la drogue à  fond pour ressentir de l'amour (tombé raide dingue de toutes les substances qui faisaient naitre ça en moi, GBL et empathogènes) et croquer dans cette putain de vie à  pleine dents, être réduis à  avoir une envie lancinante de codéine dés que j'en ai pas pris depuis 3/4 jours, ça me blaze. Quelle merde. Alors oui une part de moi apprécie et chéri ces instants cotonneux, mais le prix est bien lourd a payer, et je suis sur que je vais faire rigoler certains comme je n'ai jamais même connu le manque physique opiacé.

A la rigueur, le seul truc positif que je vois à  tout ça, c'est que je me suis renseigné et ait appris pleins de choses pour essayer de m'en libérer, me reste plus que la motivation. Est-ce que j'aurai eut les couilles de partir en retraite méditative si je n'avais pas ressenti un besoin de changer? Ducoup après coup, quand je serai totalement sorti de tout ça, okay, je pourrai me dire que ça m'as quand même apporté des choses. Mais je suis pas 100% convaincu...

"aurais-je eu une vie plus épanouie si je n'avais pas croisé le chemin de la drogue ?" - See more at: https://www.psychoactif.org/blogs/La-dr … html#c9310

Pour moi, la réponse est oui oui oui, en tout cas pour la codéine. J'imagine pas ce que c'est avec une addiction à  l'oxy ou l'héroine, j’imagine que ce que je ressent en ce moment serai démultiplié puissance 100. Et pendant ce temps là  mes parents vieillissent, et chaque moment ou je tire la gueule parce que j'ai consommé avant et ou je suis froids émotionnellement, en rentrant chez eux, j'éprouve une grande perte. Une grande perte de pas être présent à  100% pour apprécier ces instants de ma vie si banals, mais qui je sais me paraitront si précieux quand ils ne seront plus.

Je m'éloigne du sujet peut être^^ :)

Reputation de ce commentaire
 
Je fais le bilan en lisant ce post et je te rejoins implacablement Majama

 
#19 Posté par : cobalt 10 mai 2015 à  10:53
pour moi tout a commencer avec le cannabis j ai fumer mon premier beuze a 15 ans et jusque a mais 18 ans ça était que pétard et après des amis a moi avais déjà  gouter des exta chose que tu trouver pas a tout les coins de rue en 1993 et bien sur j ai fait comme tout le monde  j ai gouter et bien sur j ai adorer ca et la j ai commencer a consommer des exta presque tout les weekend  avec beaucoup de cannabis en douille et bien sur quand tu commence a consommer des drogue tout commence a entrer dans un milieu assez fermer enfin dans les année 93  et peu de temps après j ai decouvere le LSD ma drogue préféré j ai adorer les buvard et pui après j ai gouter a tout ce que je trouve  je fessai tout les festival d été et tout le temps sous acide et exta c etait le pied toujours essayer d aller plus loin je prenais  beaucoup d acide et bien sur pour les descente de l héroïne  et petit a petit je suis tomber dedans et puit après une pénurie de came j ai connu le SUBUTEX que j aurais préférer éviter de connaître car comme TSO c est peu être un bon médoc mais pour ce défoncer c est de la m... qui accroche bien plus que l héroïne  après plus de 15 ans d injection j ai plus un seule veine potable et j arriver pas a arrêter j y penser tout le temps et arriver jamais a faire le pas et a force de vouloir arrêter dans avoir marre de ce charcuter tout le jour j ai regarder sur le net et je suis tombe sur ce forum ou j ai lu des post de personne qui on franchie le pas vers la méthadone et mis janvier 2014 j ai pris rdv dans mon CEID et voila 1 ans et demi que je suis sous méthadone et ça ma quand même changer le vie  j ai commencer a a 160mg/j et suis a ce jour a 80mg

J AI ADORER TOUT CE QUE J AI FAIT ET REGRETTE RIEN J AI ADORER PRENDRE DE LA DROGUE  SEULE SEULE REGRET PAS AVOIRS ÉTAIT ASSEZ FORT POUR DIRE STOP AUX SHOOT DE  SUBUTEX

 
#20 Posté par : Laura Zerty 10 mai 2015 à  14:52

'Nrockandrolls a écrit

Avec mon conjoint, nous nous posions la question de savoir si nous regrettions le temps passé dans la drogue et tout ce qui va avec en particulier avec l'héroïne. la réponse est non.

L'addiction, le manque physique et psychologique (surtout les 1er manque) est super dure à  encaisser, et pour ma part j'ai vue des côtés de ma personnalité que j'aurais aimer ignorer, ces expériences ont fait naitre en moi une sagesse que jamais je n'aurais cru possible il y a 10 ans et je pense que les expériences aussi intenses que celles-ci ni sont pas pour rien.

Pour appréhender la totalité de sa personne il faut toute une vie.

Je pensais plutôt au fait de jouer aux "révélations" dans le sens où tu fais tomber une à  une tes illusions pour te rapprocher d'une forme de vérité brute et purement objective au travers d'une dissolution totale de ton égo...en gros t'es plus personne et à  éteindre une à  une les lumières qui t'animent, au final tu te retrouves dans le noir complet et là  si tu reprends conscience trop brutalement la mort peut être une solution face au néant dans lequel tu te trouves, ou la folie peut t'emporter mais sans que tu ne te reconstruises d'un point de vue identitaire donc.


Anonyme6525 a écrit

J'ai du mal avec votre façon de voir, comme si prendre de la C et de l'héroine pouvait avoir un effet psychonautique. Je suis d'accord pour dire que toute expérience est riche d'enseignements, mais je dois avouer qu'entendre parler d'ouvrir les portes de la conscience avec des opiacés et des IV de coke ça me rend très septique...

Je pense que c'est avant tout l'état d'esprit de l'individu qui amène à  une approche psychonautique plus que le produit en lui même, mais c'est clair qu'à  prendre des produits éteignant l'esprit en lui faisant piquer du nez et d'avoir envie de recommencer une fois qu'on a repris conscience, cela amène surement plus à  vivre dans une forme de déni pour continuer de consommer en ne se remettant pas en question, plutôt que de chercher à  mieux se connaitre en en consommant justement.

Au final après dix ou vingt ans de conso, si on s'en est partiellement sorti on ne regrette pas en ne se remémorant majoritairement que les bons souvenirs, mais bon les leçons qu'on en a tiré sont plus du au fait qu'on est grandi et prit en maturité plutôt que le fait qu'on est eu des révélations sous influence arf...là  dessus y a pas photo. T'imagine remettre ta vie en cause dans son intégralité ? détruire toutes ses illusions et se retrouver face à  celui ou celle qu'on a toujours fui...brrrrr, l'ignorance et le déni peuvent sauver des vies !


 
#21 Posté par : 'Nrockandrolls 10 mai 2015 à  19:06
Salut Laura ,

Oui , il est vrai qu'il ne faut pas aller trop loin sinon plus dure est la chute et se relever devient très dur. Heureusement j'ai su arrêter à  temps... instinct de survie ?

Dès que ça allait trop loin c'était stop .  Ma session la + longue a été de 8 mois en 10 ans.

La plupart du temps c'était entre 2 semaines et 2/3 mois.

 
#22 Posté par : Laura Zerty 10 mai 2015 à  19:38
Oki, mais je parlais plus d'introspection que de consommation en fait ! même si en consommant tu peux vivre des expériences te permettant de mieux te connaitre au final.

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