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Le paradis 



Je parle tout le temps de l'enfer, mais évidemment il existait son contraire: Le paradis.

Je n'y ai pas eu droit dans ma psychose, sauf les dix premiers jours ou je ressentais comme une montée de MDMA au naturel. ( push de sérotonine donc )

Mais au fond de l'enfer, je percevais parfois les lueurs du paradis. Il y a l'image d'épinale: Les oiseaux, l'eau pure, les arbres frutiers, la paix total, une sensation MD au centuple ( qu'on me promettait dans mon délire ) constante, éternel, inlassable.

On y fait l'amour quand on veut, sous forme d'Esprit immortel. On mange des fruits psychédéliques qui nous font tripper des siècles, aussi de façon inlassable comme la torture l'est en enfer.

C'est aérien, léger, doux,... On y voit dieu et nous sommes rassurés. Les salauds eux, brûlent dans le désespoir pendant qu'au paradis, la jouissance est éternel.

Le soleil est grandiose, il abreuve de sensations positives les âmes qui ne perderont jamais de sa chaleur.

L'amour est omniprésent, nous sommes des Esprits, il n'y a pas de lieu proprement dit, nous sommes partout.

Comment atteindre ce paradis pour dieu ? ëtre sois et tendre la main aux autres, c'est tout. Une belle utopie tu me diras.

Catégorie : Témoignages - 21 septembre 2018 à  17:29



Commentaires
#1 Posté par : Nils1984 22 septembre 2018 à  12:46
... ou simplement savoir se mettre à la place des autres, non ?

 
#2 Posté par : Massa 22 septembre 2018 à  16:12
oui l'empathie. C'est un élément essentiel à notre vie. Moi je comprend la souffrance des autres, mais je ne la ressent pas. J'en ai conscience et je fais attention. Je ne manque pas de sensibilité ( houlala non ) donc je peux me rattraper sur mon manque d'empathie. Par contre quand j'en ai, c'est a fond ! Limite j'en pleure

Je suis vraiment détraquée.

 
#3 Posté par : Nils1984 22 septembre 2018 à  16:38

Massa a écrit

oui l'empathie. C'est un élément essentiel à notre vie. Moi je comprend la souffrance des autres, mais je ne la ressent pas. J'en ai conscience et je fais attention. Je ne manque pas de sensibilité ( houlala non ) donc je peux me rattraper sur mon manque d'empathie. Par contre quand j'en ai, c'est a fond ! Limite j'en pleure

Je suis vraiment détraquée.

Tu ne la ressens pas ou tu ne veux pas la ressentir ? (par ex... pr... te protéger?)
Et ça, se protéger, c'est la condition sine qua non pr bosser ds le soin, par exemple...

" je suis vraiment détraquée " Oui tu l'es... mon beau miroir big_smilebig_smile


 
#4 Posté par : Massa 22 septembre 2018 à  16:45
Je crois que je me protège. J'en suis certaine même. Quand j'ai de la peine pour quelqu'un, c'est toujours extrême genre je m'imagine le pire. Donc je préfère ma froideur apparente. J'ai grandi dans le Sinaloa avant le règne d'El Chapo Guzman, mais c'était quand même super chaud. Je me souviens de truc horrible, les sicarios  c'est autre chose que les bandits en occident. J'ai souvent eu peur, ca a du jouer sur le bouclier que je brandis.

 
#5 Posté par : Nils1984 22 septembre 2018 à  21:49
l'auto-défense c'est primordial 0O (non c'est pas un slogan pub) plus-un

boulet attention je lance pas un pavé mais un boulet
c'est long j'suis désolé mais c'est le dernier post que j'écris Massa
prends le tps pr le lire et amitié sincère quoi que tu en penses



Tu as vécu une étincelle de "retour à la vie" récemment, et là d'après ce que j'ai lu tu es déjà rattrapée par tes démons
Mais au fond, dis moi, tes démons forment un peu le mur infranchissable entre toi-ton retour du feu /l e cauchemar de ta vision et toi / celle que tu veux et doit être / celle qui aspires à... j'sais pas moi, écrire ce foutu livre fou ?
Tu crois vraiment que ce mur est infranchissable ? Le zyprexa reste tes amortisseurs
oui Massa oui, le mal je l'ai vu, il existe, jamais je n'ai mis ça en cause, encore moins la douleur que ça été pr toi de l'affronter... c'est possible de redresser la barre. J'en suis sûr.

Mais vraiment j'insiste, le cerveau est une machine dont la prérogative principale est de créer de l'infini, de calculer les probabilités des causes des phénomènes qu'il perçoit etc etc
Tu sais toi même que l'illusion te malmène alors pourquoi lui donnes tu autant de pouvoir ? Pourquoi jouer avec le feu, toi qui sait à quel point il est la pire chose au monde ?

T'as un livre à écrire, si tu commences par ex à le travailler sérieusement, c'est à dire sérieusement, horaires de taf mais sans salaire big_smilebig_smile, si tu détournes tes pensées douleur noire, les harponnent  et tente de les retravailler, de les sublimer, d'en faire une histoire, une trame, un plan, un récit, tes persos, des dialogues, des lieux, des péripéties, une intro, une fin, un dévelloppement, là tu seras la Reine de ton univers, ces putains de démons seront à toi et Gaby sera ton éditeur...

Bon allez interro demain. Rend pas copie blanche je suis vache et j'donne des bulles à la pelle.

Trouve une trame, un fil, essaye
Ré-ré-invente, dans la confiance et plus dans la justification

c'est ça l'empathie pr moi.... rien d'autre

essaye

bisoo

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(sorry j'viens de supprimer le passage concernant mon trauma. J'aurais pas du écrire là-dessus. Plus tard peut-être... mais c'est ton blog. Je n'ai pas à y mettre ma douleur ^^)

Dernière modification par Nils1984 (22 septembre 2018 à  21:59)


 
#6 Posté par : Massa 23 septembre 2018 à  16:21
oui mon livre, une romantisation de ma vie. Parce que la réalité est toujours plus dure que la fiction. J'aimerai justement être la plus réaliste possible.

Sous l'ancien traitement+ la vide d'après décompensation mon cerveau était juste vide. Je dois le rééduquer, je fais des exercices de style.

Merci pour tes encouragements ils sont fondés, la ou j'en suis je peux surmonter le cap.

 
#7 Posté par : Nils1984 23 septembre 2018 à  18:18

Massa a écrit

Parce que la réalité est toujours plus dure que la fiction.

toujours
tout comme la parole déguise la pensée
et l'écrit amplifie ou simplifie, améliore ou re-dessine ce déguisement  ^^

je devrais peut-être l'écrire en lettres capitales : ma seule certitude est que tout ce qui n'a pas besoin de "croyance" pour exister, semble réel et incontestable. Et là y'a un paradoxe
je veux dire... le vrai croyant, pur et dur, véritable croyant, à mon avis voit vraiment ce qu'il dit (veut?) voir
c'est comme j'avais dis il me semble : croire et vouloir croire sont 2 trucs différents
d'ailleurs je me suis dit hier soir après avoir repensé au vieux sermon du "si tu veux du peux"
bha je trouve ça faux
le contraire ouai ok : pouvoir c'est vouloir, mais vouloir n'est pas pas forcément pouvoir...

donc si j'ai dit un truc du genre : quand on veut on peut bha sorry c'était de la merdass

je voudrais écrire plus
mais je veux pas te souler (+ ?)

:)

bye à bientôt

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#8 Posté par : Massa 23 septembre 2018 à  21:50
Tu ne me saoul pas du tout.

On n'a pas besoin de croire si on est sûr que cela existe. Le faite de devoir croire est déjà un problème en sois, pourquoi dieu ne serait il pas omniprésent de façon direct en nous ? Ce mystère dévoile bien la relativité d'une religion, aussi dogmatique soit elle.

Pouvoir c'est vouloir mais vouloir n'est pas forcément pouvoir… je suis bien d'accord !

L'espoir est le troisième élément.

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