Blogs » hyrda » 

Multiplication des « cabanes à pot » à Kanesatake 



juste pour préciser c'est à cet endroit où j'ai déjà fait un blog sur les cigarettes indiennes(à environs 1/2 heure de Montréal)
/forum/uploads/images/1563/annotation.png


Une vingtaine de cabanes illégales de vente de marijuana sur le territoire de Kanesatake témoignent des difficultés du conseil de bande à se faire respecter et de l’incapacité des gouvernements à faire observer les lois.
Le grand chef du conseil de bande Serge Otsi Simon le dit sans détour, il est contre les cabanes à pot, dont il estime le nombre à une vingtaine sur son territoire.
J’ai des inquiétudes, car on en trouve à côté d’une garderie, d’une école élémentaire et même en face d’un centre de désintoxication, dit-il en se disant convaincu qu'une bonne partie de la marchandise ne vient pas de sources légales.

On y trouverait aussi des produits comestibles à base de cannabis, alors que leur légalisation ne se fera que cet automne.

En février, un article du Journal de Montréal avait recensé une douzaine de cabanes. Un moratoire décrété en 2009 interdit pourtant la construction de nouvelles cabanes, qu’elles soient dédiées à la vente de cannabis ou de cigarettes, sans le consentement de la communauté.
Que fait la police?
Récemment, le grand chef a demandé à l’un des propriétaires qui prenaient de l’expansion dans la pinède d’arrêter. Au lieu de cela, il a redoublé d’efforts, déplore Serge Otsi Simon avant d’ajouter : Je peux aller chercher une injonction, mais qui va l’appliquer?
La police. Quelle police? On n’a pas de police. On a la Sûreté du Québec (SQ), mais elle est prise dans une situation précaire, car la communauté ne lui fait pas entièrement confiance. Imaginez si un officier de la SQ devait dégainer son arme et tuer un Mohawk, ça pourrait déclencher une crise à travers le pays, et personne ne voudrait savoir si c’était justifié ou non.
Contrairement au maire d’Oka, Pascal Quevillon, qui croit que c’est la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui devrait assurer la sécurité dans la réserve, le grand chef Simon privilégie d’abord la création d’un corps policier autochtone. L'option de la GRC
Gendarmerie royale du Canada
vient en second.
Mais si nous faisons appel à la GRC, le Québec pourrait nous dire : "Non, c’est de notre juridiction". Bref c’est politique.
Serge Otsi Simon, grand chef du conseil de bande de Kanesatake
Si la SQ
Sûreté du Québec
dit suivre la situation, le gouvernement fédéral n'a pas voulu commenter.
Il y a aussi le manque de ressources humaines, qui fait que la consultation de la communauté sur l’avenir des cabanes à pot n’a toujours pas eu lieu, malgré les promesses.
On a désormais les ressources financières, mais on manque de personnel pour faire avancer la consultation et préparer les lois éventuelles, confie le grand chef.

source
www.radiocanada@.ca

Catégorie : Actualités - 22 juillet 2019 à  14:10



Commentaires
#1 Posté par : Drim 23 juillet 2019 à  08:44
Intéressant ça les cabanes à pot, selon certaines sources il en existerait dans les terres reculée ardéchoises.
Spoiler

 
#2 Posté par : hyrda 23 juillet 2019 à  15:00

Drim a écrit

Intéressant ça les cabanes à pot, selon certaines sources il en existerait dans les terres reculée ardéchoises.
Spoiler

j'y vais bientôt chercher des cigarettes à plumes je vous
ferais un trip report Hyrda


Remonter

Pied de page des forums