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Problème avec un psy!
Salut à tous;
J'écris ce matin, car hier j'ai eu une journée prise de tête, et je sais bien que malheureusement je ne suis pas le seul à avoir été confronter à des médecins qui nous traitent comme de la merde.
Un vendredi sur deux je dois aller chercher mon traitement de méthadone au CSAPA qui me le délivre.
Mais jeudi matin j'avais rendez vous avec mon psychiatre (qui est aussi le chef de service) et vu que j'ai eu un empêchement je n'ai pas pu m'y rendre.
Je me suis dit que ce n'était pas très grave vu qu'il ne fait que remplir l'ordonnance et me la donner, j'ai penser que je verrais un autre médecin du centre.
Donc je me rend au CSAPA, vu que j'allais chercher mon traitement j'avais un léger manque qui me faisait transpirer à grosses gouttes, mais rien d'insurmontable.
J'attend cinq minutes que l'infirmière est le temps de me recevoir, et je vois arriver mon psy l'air véner.
Il m'appelle et l'on se rend dans un bureau, là il commence à me dire que j'ai louper mon rdv et que si cela se reproduit il arrêtera mon traitement, mon hébergement, enfin tout mon suivi.
J'essaie de lui dire calmement que ce n'est que la première fois que je loupe un rdv.
Mais il ne veux pas le reconnaÎtre, il se met alors à vérifier ma dernière analyse, qui avec ma chance était positive à l'héro.
Je lui raconte donc ce que j'explique depuis environ trois semaines aux infirmières et à mon éduc, c'est à dire que pendant le mois de juin dernier j'ai pris du Prontalgine.
Je ne sais pas si tous le monde connait c'est un anti douleur, à base d'un peu de Codéine, je prends cela pour mes mal de dents (ancien crackeur), je précise quand même que c'est sans ordo.
Bien sur le psy lui croit que je prend cela pour me défoncer, et me redit que si cela se reproduit il mettra fin à tout m'ont suivi.
Ce n'est pas la première fois que je tombe sur un médecin de ce style, mais depuis un an je suis vraiment honnête avec eux, à tous les niveaux( ils savent exactement ce que je consomme). Alors je n'arrive plus à accepter d'être traiter comme ça.
D'ailleurs pendant les dix minutes où je me suis fait faire une morale de merde par cet incompétent, j'ai eu peur de moi même.
A un moment dans ma tête je me suis vu me lever et lui sauter à la gueule, pourtant je vous assure que la violence c'est pas mon truc, mais là il remettait tout ce que je disais en questions.
C'est comme si tous les efforts que je faisais depuis pratiquement deux ans étaient remis en cause pour des raisons qui sont, pour moi, plus que bidon.
J'ai réussi à me raisonner à temps pour rester calme mais je me suis fait peur.
Et puis je suis tellement obliger de faire le canard pour ne pas perdre mon appartement, que je me dégoûte moi même, mais je ne veux pas retourner à la rue.
Ce que j'appréhende c'est que ce ne soit que le début du harcèlement pour que je finisse par péter un cable et que je parte de moi-même.
Je sais que je commence à les déranger, je suis loger par leur structure depuis trop longtemps enfin plus que ce qu'ils acceptent normalement, le truc c'est que je fais tout ce qu'ils me demandent, donc ils n'ont pas de raison de me renvoyer.
Hier en rentrant chez moi je me suis avaler une bonne quantité de médocs et j'ai dormis pour me calmer.
Je crois que j'avais perdu l'habitude de me faire traiter comme ça, maintenant il m'a remis dans le bain et du coup je me demande à quel moment la petite vie plus ou moins tranquille depuis un an va s'arrêter.
A bientôt les gens.
J'écris ce matin, car hier j'ai eu une journée prise de tête, et je sais bien que malheureusement je ne suis pas le seul à avoir été confronter à des médecins qui nous traitent comme de la merde.
Un vendredi sur deux je dois aller chercher mon traitement de méthadone au CSAPA qui me le délivre.
Mais jeudi matin j'avais rendez vous avec mon psychiatre (qui est aussi le chef de service) et vu que j'ai eu un empêchement je n'ai pas pu m'y rendre.
Je me suis dit que ce n'était pas très grave vu qu'il ne fait que remplir l'ordonnance et me la donner, j'ai penser que je verrais un autre médecin du centre.
Donc je me rend au CSAPA, vu que j'allais chercher mon traitement j'avais un léger manque qui me faisait transpirer à grosses gouttes, mais rien d'insurmontable.
J'attend cinq minutes que l'infirmière est le temps de me recevoir, et je vois arriver mon psy l'air véner.
Il m'appelle et l'on se rend dans un bureau, là il commence à me dire que j'ai louper mon rdv et que si cela se reproduit il arrêtera mon traitement, mon hébergement, enfin tout mon suivi.
J'essaie de lui dire calmement que ce n'est que la première fois que je loupe un rdv.
Mais il ne veux pas le reconnaÎtre, il se met alors à vérifier ma dernière analyse, qui avec ma chance était positive à l'héro.
Je lui raconte donc ce que j'explique depuis environ trois semaines aux infirmières et à mon éduc, c'est à dire que pendant le mois de juin dernier j'ai pris du Prontalgine.
Je ne sais pas si tous le monde connait c'est un anti douleur, à base d'un peu de Codéine, je prends cela pour mes mal de dents (ancien crackeur), je précise quand même que c'est sans ordo.
Bien sur le psy lui croit que je prend cela pour me défoncer, et me redit que si cela se reproduit il mettra fin à tout m'ont suivi.
Ce n'est pas la première fois que je tombe sur un médecin de ce style, mais depuis un an je suis vraiment honnête avec eux, à tous les niveaux( ils savent exactement ce que je consomme). Alors je n'arrive plus à accepter d'être traiter comme ça.
D'ailleurs pendant les dix minutes où je me suis fait faire une morale de merde par cet incompétent, j'ai eu peur de moi même.
A un moment dans ma tête je me suis vu me lever et lui sauter à la gueule, pourtant je vous assure que la violence c'est pas mon truc, mais là il remettait tout ce que je disais en questions.
C'est comme si tous les efforts que je faisais depuis pratiquement deux ans étaient remis en cause pour des raisons qui sont, pour moi, plus que bidon.
J'ai réussi à me raisonner à temps pour rester calme mais je me suis fait peur.
Et puis je suis tellement obliger de faire le canard pour ne pas perdre mon appartement, que je me dégoûte moi même, mais je ne veux pas retourner à la rue.
Ce que j'appréhende c'est que ce ne soit que le début du harcèlement pour que je finisse par péter un cable et que je parte de moi-même.
Je sais que je commence à les déranger, je suis loger par leur structure depuis trop longtemps enfin plus que ce qu'ils acceptent normalement, le truc c'est que je fais tout ce qu'ils me demandent, donc ils n'ont pas de raison de me renvoyer.
Hier en rentrant chez moi je me suis avaler une bonne quantité de médocs et j'ai dormis pour me calmer.
Je crois que j'avais perdu l'habitude de me faire traiter comme ça, maintenant il m'a remis dans le bain et du coup je me demande à quel moment la petite vie plus ou moins tranquille depuis un an va s'arrêter.
A bientôt les gens.
Catégorie : L'enfer c'est les autres - 27 juillet 2013 à 05:59
Commentaires
1
#1 Posté par : Ricoson 27 juillet 2013 à 08:13
Malheureusement, il y a de tout pour faire un monde.
Il a été con, croyant peut être que c'était pédagogique. Toi de ton coté, tu aurais du appeler, reconnais le. Oublie les cons. Il y en a trop. Faits avec les autre, il y en a assez.
Garde ton logement. Tu ne fais pas le "canard". Tu manges ta langue et tu es plus malin qu'eux. Raison et je sais plus quoi, font plus que force et que rage. Qui n'a jamais mangé sa langue pour préserver autre choses de beaucoup plus important que l'honneur ou je sais pas quoi. En tout cas des choses qui n'en valent pas la "peine" ni la "souffrance". Il y a d'autres chats a fouetter.
Mais je t'entend de tout mon C œur Psycho.
Il a été con, croyant peut être que c'était pédagogique. Toi de ton coté, tu aurais du appeler, reconnais le. Oublie les cons. Il y en a trop. Faits avec les autre, il y en a assez.
Garde ton logement. Tu ne fais pas le "canard". Tu manges ta langue et tu es plus malin qu'eux. Raison et je sais plus quoi, font plus que force et que rage. Qui n'a jamais mangé sa langue pour préserver autre choses de beaucoup plus important que l'honneur ou je sais pas quoi. En tout cas des choses qui n'en valent pas la "peine" ni la "souffrance". Il y a d'autres chats a fouetter.
Mais je t'entend de tout mon C œur Psycho.
#2 Posté par : psychoniac 27 juillet 2013 à 08:54
Salut Ricoson et merci pour ton com,
Je ne veux pas nier que j'aurais du appeler, d'ailleurs je m'en veux car ça aurait éviter qu'il me traite comme ça.
C'est juste que la menace au traitement je trouve cela dégueulasse.
Quand je dis que je fais le canard, c'est que j'ai l'impression que tout ce que je dis qui ne va pas dans le sens du centre, est automatiquement rejeter.
Par exemple pour les médocs à base de codé je ne comprend pas en quoi cela pose un problème.
C'est le seul truc qui me soulage lors de mes maux de chicos, vu que je ne suis pas en capacité d'aller au dentiste, pour le moment, j'ai pris l'équivalent de deux boites en 2 mois donc je ne vois pas comment j'aurais pu me défoncer.
Je ne sais pas si l'on comprend ce que je veux dire.
Quand je me défonçais, avec tout ce qui me passait à porter de naseaux, je ne me plaignais pas quand on me prenait la tête, vu que je ne venais pas aux rdv, ou que j'étais souvent positif à la came lors des analyses de contrôle.
Disons que je les comprenais.
Mais aujourd'hui, et avec ce centre, je n'ai jamais fais un pas de travers.
De toute façon ils ne m'auraient pas garder aussi longtemps en hébergement thérapeutique si je n'avais pas respecter leurs obligations.
Quand on fait tout pour que ça se passe bien, mais que malgré tout ils trouvent le moyen de t'allumer pour des prétextes, plus ou moins, compréhensible, c'est difficile à accepter.
Surtout que l'éduc du centre qui s'occupe de mon cas, depuis le début de mon suivi chez eux, est en vacances jusqu’à fin aout, alors j'ai un peu peur qu'ils profitent de son absence pour arrêter mon hébergement.
Je ne veux surtout pas faire de généralité, je ne parle que d'un psy et d'un centre que je connais bien.
Par le passé j'ai surtout rencontrer des médecins génial et des CAARUD et CSAPA hyper compétent.
Mais je trouve que c'est important de parler des choses qui ne vont pas.
Je suis prêt à en discuter, si ça intéresse quelqu'un.
A bientôt.
Je ne veux pas nier que j'aurais du appeler, d'ailleurs je m'en veux car ça aurait éviter qu'il me traite comme ça.
C'est juste que la menace au traitement je trouve cela dégueulasse.
Quand je dis que je fais le canard, c'est que j'ai l'impression que tout ce que je dis qui ne va pas dans le sens du centre, est automatiquement rejeter.
Par exemple pour les médocs à base de codé je ne comprend pas en quoi cela pose un problème.
C'est le seul truc qui me soulage lors de mes maux de chicos, vu que je ne suis pas en capacité d'aller au dentiste, pour le moment, j'ai pris l'équivalent de deux boites en 2 mois donc je ne vois pas comment j'aurais pu me défoncer.
Je ne sais pas si l'on comprend ce que je veux dire.
Quand je me défonçais, avec tout ce qui me passait à porter de naseaux, je ne me plaignais pas quand on me prenait la tête, vu que je ne venais pas aux rdv, ou que j'étais souvent positif à la came lors des analyses de contrôle.
Disons que je les comprenais.
Mais aujourd'hui, et avec ce centre, je n'ai jamais fais un pas de travers.
De toute façon ils ne m'auraient pas garder aussi longtemps en hébergement thérapeutique si je n'avais pas respecter leurs obligations.
Quand on fait tout pour que ça se passe bien, mais que malgré tout ils trouvent le moyen de t'allumer pour des prétextes, plus ou moins, compréhensible, c'est difficile à accepter.
Surtout que l'éduc du centre qui s'occupe de mon cas, depuis le début de mon suivi chez eux, est en vacances jusqu’à fin aout, alors j'ai un peu peur qu'ils profitent de son absence pour arrêter mon hébergement.
Je ne veux surtout pas faire de généralité, je ne parle que d'un psy et d'un centre que je connais bien.
Par le passé j'ai surtout rencontrer des médecins génial et des CAARUD et CSAPA hyper compétent.
Mais je trouve que c'est important de parler des choses qui ne vont pas.
Je suis prêt à en discuter, si ça intéresse quelqu'un.
A bientôt.
#3 Posté par : pouety 29 juillet 2013 à 17:02
la menace de suppression du traitement est un grand classique... quand je me suis fait agresser par une infirmière a l'hôpital, je me suis bien évidemment énervée : on m'a menacé d'arreter le traitement parce que quand on se fait agresser, faut se taire !
sache quand même, qu'ils ne peuvent pas te virer, car ils ont une obligation de moyens... ils ne peuvent pas refuser de te soigner et te laisser en rade : s'ils ne veulent plus de toi, ils doivent te trouver un autre pro pour prendre le relais...
Franchement, on tombe parfois sur des toubibs qui sont d'une méchanceté incroyable. Y'en a plus d'un que j'aurai envoyé voir un psy...
faut pas se laisse faire, t'as des droits comme tout le monde. te laisse pas marcher sur les pieds !
sache quand même, qu'ils ne peuvent pas te virer, car ils ont une obligation de moyens... ils ne peuvent pas refuser de te soigner et te laisser en rade : s'ils ne veulent plus de toi, ils doivent te trouver un autre pro pour prendre le relais...
Franchement, on tombe parfois sur des toubibs qui sont d'une méchanceté incroyable. Y'en a plus d'un que j'aurai envoyé voir un psy...
faut pas se laisse faire, t'as des droits comme tout le monde. te laisse pas marcher sur les pieds !
#4 Posté par : PtiDav 29 juillet 2013 à 22:42
Oui c'est sur que ce moyen de pression est quand même limite. Mais bon, on est des toxs, on doit fermer notre bouche et souffrir en silence, on l'a bien mérité quand même, fallait pas se droguer!
Une étiquette bien lourde à porter et un des pires préjugés que je connaisse, mais quand c'est des pro qui sont censés être là pour t'aider qui pensent comme ca, c'est le comble. Heureusement, ce sont des cas isolés, j'ai réussi a trouver un CSAPA des plus compréhensifs et qui ne jugent pas ou ne font pas de chantage. Mais ayant connu ce genre de médecins avant, je ne peux que compatir avec toi psychoniac, c'est lourd à supporter et ca porte sur les nerfs ce genre de gens.
Bon courage en tout cas.
Une étiquette bien lourde à porter et un des pires préjugés que je connaisse, mais quand c'est des pro qui sont censés être là pour t'aider qui pensent comme ca, c'est le comble. Heureusement, ce sont des cas isolés, j'ai réussi a trouver un CSAPA des plus compréhensifs et qui ne jugent pas ou ne font pas de chantage. Mais ayant connu ce genre de médecins avant, je ne peux que compatir avec toi psychoniac, c'est lourd à supporter et ca porte sur les nerfs ce genre de gens.
Bon courage en tout cas.
#5 Posté par : Ricoson 30 juillet 2013 à 06:47
Salut PtitDave.
Il faut faire la part des choses. Tous les soignants ne sont pas des cons et les UD des saints. J'ai vu dans mon CSAPA des UD se comporter très mal et traiter le personnel soignant comme des merdes. Je suis bien sur que ce n'est pas ton cas.
Un jour, j'ai voulu en calmer un par le langage et j'ai pris une baffe.
Je fais pas le poids et j'ai mangé ma langue, mais je le voie souvent trainer.
J'attends ma revanche et je l'aurai. Dans ma banlieue, je prône le respect, mais ne supporte toujours pas les cons, ni les coups..
Certains soignants ne sont pas formés et exécrable et certains UD sont invivable en soin. Et toi, tu paie au milieux.
Un classique............
Il faut faire la part des choses. Tous les soignants ne sont pas des cons et les UD des saints. J'ai vu dans mon CSAPA des UD se comporter très mal et traiter le personnel soignant comme des merdes. Je suis bien sur que ce n'est pas ton cas.
Un jour, j'ai voulu en calmer un par le langage et j'ai pris une baffe.
Je fais pas le poids et j'ai mangé ma langue, mais je le voie souvent trainer.
J'attends ma revanche et je l'aurai. Dans ma banlieue, je prône le respect, mais ne supporte toujours pas les cons, ni les coups..
Certains soignants ne sont pas formés et exécrable et certains UD sont invivable en soin. Et toi, tu paie au milieux.
Un classique............
#6 Posté par : psychoniac 30 juillet 2013 à 14:43
Merci pour tous les messages.
Je tiens juste à préciser que dans le centre dont je parle c'est la première fois que j'ai un problème de ce style, car je l'ai dit plus haut je fais le max pour respecter le protocole de soins.
Le truc que je trouve un peu dommage c'est que le psy qui m'a pris la tête a plusieurs décennies d’expérience dans ce boulot mais qu’apparemment il n'a toujours rien compris, ou alors il s'est tellement fait prendre la tête qu'il est devenu comme ça.
Ce matin j'ai vu mon éduc du CAARUD et je pense que je vais repasser en médecine de ville.
Avant d'être suivi par ce CSAPA j'étais déjà en médecine de ville mais ayant eu des problèmes de CMU l'année dernière j'ai été obliger de me tourner vers eux par rapport à la gratuité du traitement.
Je crois qu'en retournant voir le doc qui me suivait auparavant ça va régler pas mal de problèmes, en plus j'avais une relation de confiance avec lui et il ne me prenait pas pour un inconscient incapable de gérer son traitement.
Et puis j'en ai un peu marre d'être au milieu des différentes prises de tête, entre UD et soignants, d'ailleurs ce n'est pas toujours à cause des méchants UD.
J'ai parfois assister à certains comportement de la part de soignants qui n'ont vraiment rien de différent par rapport aux comportements de certains UD.
Mais bon c'est comme ça et je crois que ça le sera toujours, c'est la nature humaine enfin je crois.
Je tiens juste à préciser que dans le centre dont je parle c'est la première fois que j'ai un problème de ce style, car je l'ai dit plus haut je fais le max pour respecter le protocole de soins.
Le truc que je trouve un peu dommage c'est que le psy qui m'a pris la tête a plusieurs décennies d’expérience dans ce boulot mais qu’apparemment il n'a toujours rien compris, ou alors il s'est tellement fait prendre la tête qu'il est devenu comme ça.
Ce matin j'ai vu mon éduc du CAARUD et je pense que je vais repasser en médecine de ville.
Avant d'être suivi par ce CSAPA j'étais déjà en médecine de ville mais ayant eu des problèmes de CMU l'année dernière j'ai été obliger de me tourner vers eux par rapport à la gratuité du traitement.
Je crois qu'en retournant voir le doc qui me suivait auparavant ça va régler pas mal de problèmes, en plus j'avais une relation de confiance avec lui et il ne me prenait pas pour un inconscient incapable de gérer son traitement.
Et puis j'en ai un peu marre d'être au milieu des différentes prises de tête, entre UD et soignants, d'ailleurs ce n'est pas toujours à cause des méchants UD.
J'ai parfois assister à certains comportement de la part de soignants qui n'ont vraiment rien de différent par rapport aux comportements de certains UD.
Mais bon c'est comme ça et je crois que ça le sera toujours, c'est la nature humaine enfin je crois.
#7 Posté par : PtiDav 30 juillet 2013 à 23:23
@Ricoson: Je comprends ce que tu veux dire, mais d'un autre coté, il est facile pour un soignant de voir un UD agressif qui vient seulement cherché sa "came en substitut", d'un UD qui cherche à s'en sortir réellement.
Partant de la, je comprend pas que tout le monde soit mis dans le même panier (c'est ce que je voulais dire par la dans mon message précédent).
Même si c'est vrai qu'a la longue, ca doit aussi les rendre aigris, et du coup de plus faire la difference... A nous UD de prouver qu'ont est de bonne foi aussi, c'est nous qui demandons de l'aide, après tout.
Pour le coup de la baffe... ca arrive, je compatis, mon pseudo te dira pourquoi
@psychoniac: Quand tu dis médecine de ville, tu veux dire medecin généraliste?
Car si c'est le cas, certain sont arrangeants et font le tiers payant direct, donc si t'as la CMU en plus, rien à payer. Suffi d'en trouver un qui le fait, mais ils sont de plus en plus rare.
Partant de la, je comprend pas que tout le monde soit mis dans le même panier (c'est ce que je voulais dire par la dans mon message précédent).
Même si c'est vrai qu'a la longue, ca doit aussi les rendre aigris, et du coup de plus faire la difference... A nous UD de prouver qu'ont est de bonne foi aussi, c'est nous qui demandons de l'aide, après tout.
Pour le coup de la baffe... ca arrive, je compatis, mon pseudo te dira pourquoi
@psychoniac: Quand tu dis médecine de ville, tu veux dire medecin généraliste?
Car si c'est le cas, certain sont arrangeants et font le tiers payant direct, donc si t'as la CMU en plus, rien à payer. Suffi d'en trouver un qui le fait, mais ils sont de plus en plus rare.
#8 Posté par : Ricoson 31 juillet 2013 à 09:51
Oui ptiDav et Pshyco.
Mon CSAPA est dans une banlieue assez pauvre et les usagers sont peut etre très différent en provinces ?
Moi, j'y ai été, parce que c'était a coté et que ca te remet a ta place ce genre de CSAPA. Tu vois ton image dans les patients présents. J'aime affronter la vérité.
Maintenant, je suis en gélule et je n'ai plus a attendre l'ouverture par l'infirmier toujours en retard, du local pour la remise des fioles.
Ça m'arrange désormais, mais je ne regrette pas d'avoir été ou la plupart vont.
Il est vrai que un bon médecin de ville qui s'y connait, ce doit etre moins rude boy et plus agreable..
Mon CSAPA est dans une banlieue assez pauvre et les usagers sont peut etre très différent en provinces ?
Moi, j'y ai été, parce que c'était a coté et que ca te remet a ta place ce genre de CSAPA. Tu vois ton image dans les patients présents. J'aime affronter la vérité.
Maintenant, je suis en gélule et je n'ai plus a attendre l'ouverture par l'infirmier toujours en retard, du local pour la remise des fioles.
Ça m'arrange désormais, mais je ne regrette pas d'avoir été ou la plupart vont.
Il est vrai que un bon médecin de ville qui s'y connait, ce doit etre moins rude boy et plus agreable..
#9 Posté par : psychoniac 14 août 2013 à 01:32
Salut à tous,
@ PtitDav: Oui quand je dis médecine de ville ça veut dire que tu vas voir ton généraliste, enfin si il prescrit bien des T.S.O, car tous ne le font pas.
J'ai vite fonctionner comme ça, au bout de six mois j'étais en médecine de ville. Vu que j'habitais à la campagne, et que le CSAPA, qui m'a initié mon traitement métha se trouvait à 35 km de chez moi, et vu que je n'ai pas le permis c'était compliqué.
Déjà pendant six mois j'ai du y aller au minimum deux fois par semaine, alors ils ont été cool et ils ont transmis le relais de prescription à mon généraliste.
Par la suite quand j'ai fais mes cures, je suis repasser par les CSAPA, et autres, mais j'ai toujours mieux fonctionner en médecine de ville.
Mon doc fait gaffe que je ne fasse pas n'importe quoi, mais c'est un truc baser sur la confiance si je lui dit que j'ai pris de la codéine parce que j'avais mal aux chicos il me croit et il me prend pas la tête, sauf si il voit que je ne vais pas bien et dans ce cas il essai d'en savoir plus.
Je me sent moins tendu quand je ne dépend plus d'un de ces centres, car même si beaucoup de soignants sont super compétents quand on tombe sur un con, c'est tout de suite compliqué, surtout si le mec s'accroche comme c'est en train de se passer pour moi en ce moment.
@Ricoson Moi aussi je trouve ça bien de se confronter à d'autres UD, perso ça me permet de parler avec des personnes qui traversent les mêmes choses que moi, ou qui sont à un stade différents.
Parfois certains, qui consomment encore à donf, viennent vers moi et dans ces cas là j'essaie de partager mes expériences.
Dans tous les cas je trouve cela enrichissant, mais je préfère l'ambiance des CAARUD plutôt que la rigidité du cadre, dans les CSAPAS.
C'est d'ailleurs pour cela que je commence à monter un projet de blog avec le CAARUD, que je fréquente, depuis environ quatre ans.
Je trouve que des structures de ce type sont vraiment très importantes, car elles ne font pas de triage à l'entrée, elles accueillent toutes les personnes qui se présentent à la porte de la structure.
La seule "condition" c'est d'avoir une relation(souvent problématique) avec la drogue; mais si un gars en galère se pointe à la porte pour demander un café ou un appel téléphonique, il sera reçu comme tous les autres, même si il n'a pas de lien avec les prods.
La seule limite se serait d'être en galère, et d'avoir besoin d'un coup de main.
Voilà je vais essayer de dormir mais pour le moment je suis en tête à tête avec la fée blanche et j'avoue que c'est sympa.
Bye
@ PtitDav: Oui quand je dis médecine de ville ça veut dire que tu vas voir ton généraliste, enfin si il prescrit bien des T.S.O, car tous ne le font pas.
J'ai vite fonctionner comme ça, au bout de six mois j'étais en médecine de ville. Vu que j'habitais à la campagne, et que le CSAPA, qui m'a initié mon traitement métha se trouvait à 35 km de chez moi, et vu que je n'ai pas le permis c'était compliqué.
Déjà pendant six mois j'ai du y aller au minimum deux fois par semaine, alors ils ont été cool et ils ont transmis le relais de prescription à mon généraliste.
Par la suite quand j'ai fais mes cures, je suis repasser par les CSAPA, et autres, mais j'ai toujours mieux fonctionner en médecine de ville.
Mon doc fait gaffe que je ne fasse pas n'importe quoi, mais c'est un truc baser sur la confiance si je lui dit que j'ai pris de la codéine parce que j'avais mal aux chicos il me croit et il me prend pas la tête, sauf si il voit que je ne vais pas bien et dans ce cas il essai d'en savoir plus.
Je me sent moins tendu quand je ne dépend plus d'un de ces centres, car même si beaucoup de soignants sont super compétents quand on tombe sur un con, c'est tout de suite compliqué, surtout si le mec s'accroche comme c'est en train de se passer pour moi en ce moment.
@Ricoson Moi aussi je trouve ça bien de se confronter à d'autres UD, perso ça me permet de parler avec des personnes qui traversent les mêmes choses que moi, ou qui sont à un stade différents.
Parfois certains, qui consomment encore à donf, viennent vers moi et dans ces cas là j'essaie de partager mes expériences.
Dans tous les cas je trouve cela enrichissant, mais je préfère l'ambiance des CAARUD plutôt que la rigidité du cadre, dans les CSAPAS.
C'est d'ailleurs pour cela que je commence à monter un projet de blog avec le CAARUD, que je fréquente, depuis environ quatre ans.
Je trouve que des structures de ce type sont vraiment très importantes, car elles ne font pas de triage à l'entrée, elles accueillent toutes les personnes qui se présentent à la porte de la structure.
La seule "condition" c'est d'avoir une relation(souvent problématique) avec la drogue; mais si un gars en galère se pointe à la porte pour demander un café ou un appel téléphonique, il sera reçu comme tous les autres, même si il n'a pas de lien avec les prods.
La seule limite se serait d'être en galère, et d'avoir besoin d'un coup de main.
Voilà je vais essayer de dormir mais pour le moment je suis en tête à tête avec la fée blanche et j'avoue que c'est sympa.
Bye
#10 Posté par : Ricoson 14 août 2013 à 08:29
Salut.
La fée blanche. Qu'est ce donc ???
Je t'avoue que dans mon CSAPA, je n'ai pas pas pu discuter avec les usagers.
Ils sont un peu dur, s’engueulent, te tape de la thune, te demande des plans, se revendent des trucs chourés a la con, genre auto radio, sans conter un début de baston, un Lundi Matin qui m'a fait un peu peur.
Les insultes pleuvent et il a été déjà dévalisé.
Il y a des cas difficiles, et la plupart, ont été jeté par leur famille, errent dans les rues de ma Banlieue, et je n'ai pas envie qu'ils interférent sur mon intimité.
Je t'avoue que quand j'en voie un, je change de rue.
Mais, n'y voit surtout pas un jugement de valeur. C'est les gars qui sont trop "rude boy" pour moi.
Ca doit être l'age, mais ils m'ont toujours vouvoyé, et m'ont pris pendant longtemps pour un éducateur. Mais le langage n'a rien a voire avec celui employé sur ce forum.
Quand je parle de l'image, je les regarde, et je me dis que leurs misères si voyante, c'est aussi la mienne, malgré l'age, ma vie sociale, mon boulot et mon gosse. Ca me met en garde. C'est mon image en reflet.....
Et ca m'a toujours gêné qu'on me fasse passer devant les autres pour la pharmacie, parce que je travaillais. Mais, il parait que c'est la règle. Ce que je voulais, c'était que ce soit pratique et publique.
Maintenant que je suis en cachet, je n'ai plus a attendre a la Pharmacie. Je vais voir ma DOC et parfois le Psychologue, avec qui nous avons des débats très intéressant.
L'attente de l'infirmier toujours en retard avec les mecs qui s'énervaient, c'est fini. Ouf.
La fée blanche. Qu'est ce donc ???
Je t'avoue que dans mon CSAPA, je n'ai pas pas pu discuter avec les usagers.
Ils sont un peu dur, s’engueulent, te tape de la thune, te demande des plans, se revendent des trucs chourés a la con, genre auto radio, sans conter un début de baston, un Lundi Matin qui m'a fait un peu peur.
Les insultes pleuvent et il a été déjà dévalisé.
Il y a des cas difficiles, et la plupart, ont été jeté par leur famille, errent dans les rues de ma Banlieue, et je n'ai pas envie qu'ils interférent sur mon intimité.
Je t'avoue que quand j'en voie un, je change de rue.
Mais, n'y voit surtout pas un jugement de valeur. C'est les gars qui sont trop "rude boy" pour moi.
Ca doit être l'age, mais ils m'ont toujours vouvoyé, et m'ont pris pendant longtemps pour un éducateur. Mais le langage n'a rien a voire avec celui employé sur ce forum.
Quand je parle de l'image, je les regarde, et je me dis que leurs misères si voyante, c'est aussi la mienne, malgré l'age, ma vie sociale, mon boulot et mon gosse. Ca me met en garde. C'est mon image en reflet.....
Et ca m'a toujours gêné qu'on me fasse passer devant les autres pour la pharmacie, parce que je travaillais. Mais, il parait que c'est la règle. Ce que je voulais, c'était que ce soit pratique et publique.
Maintenant que je suis en cachet, je n'ai plus a attendre a la Pharmacie. Je vais voir ma DOC et parfois le Psychologue, avec qui nous avons des débats très intéressant.
L'attente de l'infirmier toujours en retard avec les mecs qui s'énervaient, c'est fini. Ouf.
#12 Posté par : Ricoson 14 août 2013 à 10:45
J'ai jamais aimé la redescente.
On fait durer jusqu'à plus rien et au bout de deux jours , c'était l'épuisement
En deux jours, je pouvais claquer 10g.
J'avais comme par hasard des milliers de copains au Tango.
J'en ai pas un bon souvenir depuis
Ça fait 30 ans.
On fait durer jusqu'à plus rien et au bout de deux jours , c'était l'épuisement
En deux jours, je pouvais claquer 10g.
J'avais comme par hasard des milliers de copains au Tango.
J'en ai pas un bon souvenir depuis
Ça fait 30 ans.
#13 Posté par : psychoniac 14 août 2013 à 11:59
moi c de temps en temps et je m'interdit de la baser.
ça m'a trop rendu dingue dans le passé.
je suis de l'avis que le crack n'est pas un produit avec lequel on peu s'amuser je dirais que même l'héro me fait moins peur en tout cas sur le plan du manque psy.
a bientôt rico
ça m'a trop rendu dingue dans le passé.
je suis de l'avis que le crack n'est pas un produit avec lequel on peu s'amuser je dirais que même l'héro me fait moins peur en tout cas sur le plan du manque psy.
a bientôt rico
#14 Posté par : Ricoson 15 août 2013 à 09:08
Le facteur passe toujours deux fois...
Jamais essayé. Ca n’existait pas avant, et maintenant, trop vieux pour m'y essayer.
Si ca avait existé il y a 30 ans, je l'aurai a coup sur tenté.
Jamais essayé. Ca n’existait pas avant, et maintenant, trop vieux pour m'y essayer.
Si ca avait existé il y a 30 ans, je l'aurai a coup sur tenté.
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