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Il y a 3 manières de distribuer ce cannabis : soit en le mettant sur un biscuit, soit en le mettant dans un petit-suisse, soit sous forme de gelée préparée par notre cuisine", explique le directeur de l'établissement dans le reportage en tête de cet article. Un médecin explique de son côté que les résultats sont prometteurs : "Le cannabis nous a permis de réduire, voire de supprimer les médicaments contre l'angoisse, les antidépresseurs et les somnifères, assure-t-il.
https://www.lci.fr/amp/bien-etre/video- … 42462.html
Dernière modification par Mister No (14 janvier 2020 à 06:46)
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remplacer d'office les benzo, antidepresseurs, antidouleur etc pour tout le monde avec du cannabis je trouve c'est un peu arbitraire
Je me demande si tu as lu l'article ou entendu les soignants qui travaillent dans cet établissement à la pointe des traitements en neuro psy.
Il n'en est pas question, en fait dans la réalité, c'est l'inverse de ce que tu décris ou fantasmes.
Ce qui est arbitraire, c'est que les médecins et les patients n'aient que le recours au benzos, opis, et aux somnifères, qu'ils n'aient pas le choix. Et quand ils l'ont, les résultats sont spectaculaires.
Même pour ces patients alzheimer il n'est pas question de priver qui que ce soit d'un traitement, au contraire.
L'usage des cannabinoïdes est la plupart du temps mieux toléré par les personnes âgées que des perturbateurs du système nerveux central.
En terme de bien être, ces patients suisses vont tellement mieux qu'il a été permis de supprimer des médicaments devenus inutiles.
L'usage des cannabinoïdes en psy ou neuropsy est en train de prendre un virage stupéfiant.
Aux états Unis et au Canada, quand les patients et les médecins ont le choix pour le confort de vie, le cannabis permet de réduire l'usage des opioïdes par exemple sans priver qui que ce soit.
Vivement des études serieuses et sans oeuillères, mais qui s'intérêssent avant tout au bien-être du patient...
Sur l'usage des cannabinoïdes tu en as chaque mois qui sont publiées.
Au cas où cela t'aurait échappé, deux spécialités ont l'Amm partout dans le monde et répondent en terme d'études au critères de mise sur le marché d'un médicament à vocation neuro psy.
En parlant d'oeillères, il ne faut pas confondre 15 ans de fumette du marché noir avec du tabac avec des dosages en THC et CBD pour des personnes âgées et bénéficiant d'un suivi en neuro psy...
D'autre part, tu dis que le cannabis te fait déprimer après 15 ans de conso quotidienne et que pour ton équilibre tu préfères le mélange benzo opis, ce que personne d'autre que toi peut savoir et se respecte totalement.
A ta place, je tenterais de savoir la fonction qu'occupait le cannabis au point d'en fumer tous les jours pendant 15 ans, certainement la même fonction que le combo opis benzos à mon avis. On ne consomme pas 15 ans de suite pour le plaisir, mais à mon avis pour masquer parfois de manière inconsciente des symptômes dépressifs que la camisole chimique des hommes ou des plantes peut masquer avec plus ou moins de succès sur le long terme.
Le risque est qu'un jour benzo et opis ne soient plus aussi efficaces.
Des études sérieuses montrent que l'usage de cannabinoïdes a un excellent bénéfice risque pour les patients atteints d'Alzeimer et bien d'autres, et même si le cannabis soulagé dans de très nombreuses pathologies différentes par sonne à part toi ne suggère que c'est la panacée imposée que ce soit sur ce forum ou sur l'article LCI.
Dernier point les études sérieuses montrent que le cannabis peut soulager certaines douleurs plus efficacement que les opioïdes.
Pourtant le fentanyl est plus facilement prescrit et prescriptible que les cannabinoïdes, il faut des œillères pour ne pas se rendre compte que la réalité est opposée à tes craintes injustifiées.
L'usage des cannabinoïdes est freiné, c'est la réalité.
Personne n'oblige à un traitement, aucun médecin n'en a le pouvoir à quelques exceptions près, la contrainte de soin.
Quand au fait qu'il n'existe pas d'études sérieuses ou sans œillères sur l'usage des cannabinoïdes en médecine, c'est une légende urbaine.
Dernière modification par Mister No (16 janvier 2020 à 08:53)
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Six erreurs à éviter
? Prescrire un hypnotique de façon systématique, sans évaluation de la situation du patient.
? Méconnaître une dépression ou un autre trouble psychiatrique à l’origine du trouble du sommeil.
? Négliger un symptôme évocateur de syndrome d’apnées du sommeil (ronflements sonores, somnolence diurne, céphalées au réveil, excès de poids).
? Associer plusieurs benzodiazépines, hypnotiques ou anxiolytiques.
? Reconduire une prescription sans réévaluer la situation du patient.
? Arrêter brutalement un traitement par benzodiazépine ou molécule apparentée
https://www.med.upenn.edu/cbti/assets/u … 0775-9.pdf
Apnée du Sommeil obstructive
L'apnée obstructive du sommeil (AOS) est la forme la plus répandue de troubles respiratoires du sommeil aux États-Unis, touchant 9% des adultes américains [56]. Le traitement standard de l'AOS est un dispositif mécanique qui maintient les voies respiratoires dégagées pour une respiration non laborieuse, appelé appareil à pression positive continue (CPAP).
Bien que les appareils CPAP soient un traitement efficace pour l'AOS, de nombreux patients ne se conforment pas en raison de l'inconfort associé au traitement [57 •]. Un certain nombre d'études animales et humaines ont été menées pour examiner les cannabinoïdes comme alternatives thérapeutiques potentielles pour le traitement de l'AOS.
Ce programme de recherche a été initié sur des modèles animaux.
Dans une première étude, Carley et ses collègues [38] ont cherché à déterminer le rôle des cannabinoïdes endogènes et exogènes dans la modulation de la respiration pendant le sommeil chez les Sprague-Dawleyrats.
Les résultats ont montré que l'oléamide endocannabinoïde et le cannabinoïde exogène THC réduisaient les événements apnéiques, fournissant des preuves initiales suggérant que le système cannabinoïde pourrait fonctionner pour supprimer les symptômes de l'AOS médiés par la sérotonine.
En effet, il a été démontré que la sérotonine a un effet atonique (excitateur) sur les motoneurones des voies aériennes supérieures qui servent à maintenir la perméabilité des voies aériennes supérieures et à réduire l'apnée [58].
Des années plus tard, Calik et ses collègues [41 •] ont étudié l'efficacité des injections de dronabinol (THC synthétique) dans le ganglion nodose pour réduire les apnées induites par la sérotonine chez les rats Sprague-Dawley.
Les auteurs ont constaté que le dronabinol réduisait les apnées induites par la sérotonine et modulait les muscles des voies respiratoires supérieures responsables de la régulation de la respiration pendant le sommeil, fournissant des données préliminaires sur l'utilisation du dronabinol dans le traitement des adultes atteints d'AOS.
Une étude de suivi a ensuite été menée pour étudier le mécanisme d'action du dronabinol dans la prévention des apnées réflexes induites chez les rats Sprague-Dawley mâles adultes [43 •].
Les auteurs ont prétraité les rats avec les récepteurs AM251 et AM630 et CB1 et CB2, respectivement, pour déterminer si cela empêchait l'efficacité de l'injection de dronabinol dans les ganglions nodosiques pour réduire les apnées.
Les résultats suggèrent que les effets du dronabinol dans la suppression des apnées sont facilités par son action sur les récepteurs CB1 et CB2. Enfin, dans les travaux les plus récents, Calik et ses collègues [44 •] ont étudié l'effet des injections intracérébroventriculaires de dronabinol dans la suppression des apnées chez les rats Sprague-Dawley.
Les auteurs n'ont trouvé aucune réduction significative des apnées chez les rats traités par des injections intracérébroventriculaires de dronabinol, ce qui suggère que l'efficacité du dronabinol dans la suppression des apnées est facilitée par l'activité du système nerveux périphérique.
Cette étude a maintenant été étendue aux humains atteints d'OSA.
Dans une étude préliminaire, les collègues de Jumpertzand [39] ont étudié la fonction des endocannabinoïdes, y compris l'oléoyléthanolamide (OEA), l'anandamide (AEA) et le 2-arachidonyl-glycérol (2-AG) chez des patients atteints d'OSA comparés à des témoins sains. Les auteurs ont trouvé des concentrations plus élevées d'OEA mais pas d'AEA ou de 2-AG chez les patients atteints d'OSA, qui étaient associées à des difficultés respiratoires. Cette constatation suggère que les endocannabinoïdes, en particulier l'OEA, peuvent fonctionner pour protéger le cerveau contre les symptômes de la somnifère. Des recherches supplémentaires ont ensuite été menées pour examiner l'impact du dronabinol chez l'homme atteint d'AOS. Ici, ses collègues Prasadand [40] ont étudié l'innocuité, la tolérabilité et l'efficacité du dronabinol pour diminuer la gravité des symptômes de l'AOS chez les adultes. Les auteurs ont découvert que le dronabinol était sûr, bien toléré et a démontré son efficacité dans la réduction des apnées chez les adultes atteints d'AOS à des doses allant de 2,5 à 10 mg par jour. Dans une étude distincte, Farabi et ses collègues [42 •] ont examiné les effets du dronabinol sur les mesures objectives du processus de sommeil chez les adultes atteints d'AOS. Les auteurs ont constaté que le dronabinol était associé à un changement dans le delta et les fréquences et à une augmentation des rythmes ultradiens, ce qui était corrélé à une amélioration des apnées et à une diminution de l'insomnie. un potentiel thérapeutique dans le traitement de la somnifère à court terme. Des études de suivi à long terme et des essais contrôlés sont nécessaires.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (16 janvier 2020 à 09:20)
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Dernière modification par bigorneau (16 janvier 2020 à 09:27)
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Mister No a écrit
Je me demande si tu as lu l'article ou entendu les soignants qui travaillent dans cet établissement à la pointe des traitements en neuro psy.
oups...non je n'avais pas vu le lien, juste réagi au paragraphe
Ce qui est arbitraire, c'est que les médecins et les patients n'aient que le recours au benzos, opis, et aux somnifères, qu'ils n'aient pas le choix. Et quand ils l'ont, les résultats sont spectaculaires.
mais, en fait, je crois qu'on est parfaitement d'accord.
Je crois que je me suis peut-être mal exprimée...mais je partage vraiment l'importace de laisser le choix, en evaluant les effets pour chaque patient (vu que chacun réagit différement !).
En parlant d'oeillères, il ne faut pas confondre 15 ans de fumette du marché noir [...]
D'autre part, tu dis que le cannabis te fait déprimer après 15 ans de conso quotidienne et que pour ton équilibre tu préfères le mélange benzo opis, ce que personne d'autre que toi peut savoir et se respecte totalement.
A ta place, je tenterais de savoir la fonction qu'occupait le cannabis au point d'en fumer tous les jours pendant 15 ans, certainement la même fonction que le combo opis benzos à mon avis. On ne consomme pas 15 ans de suite pour le plaisir, mais à mon avis pour masquer parfois de manière inconsciente des symptômes dépressifs que la camisole chimique des hommes ou des plantes peut masquer avec plus ou moins de succès sur le long terme.
Le risque est qu'un jour benzo et opis ne soient plus aussi efficaces.
Tu as raison, c'est bien la question qui me tournait dans la tête pendant mon insomnie de cette nuit...je suis suivi par un psy, je fais une thérapie, j'essaye de m'en sortir avec ou sans prod. Même si les opis et quelques benzo ont clairement remplacé mes joins « thérapeutiques » et mon envie de défonce, je continue à ne pas fumer car je me sens globalement mieux. Je ne peux pas tirer des conséquences de cause à effet directes (et encore moins générales, ce que je ne faisais absolument pas, en parlant juste pour moi !).
Je ne sais pas si un jour je ne vais pas retourner vers le cannabis...
Des études sérieuses montrent que l'usage de cannabinoïdes a un excellent bénéfice risque pour les patients atteints d'Alzeimer et bien d'autres, et même si le cannabis soulagé dans de très nombreuses pathologies différentes par sonne à part toi ne suggère que c'est la panacée imposée que ce soit sur ce forum ou sur l'article LCI.
Je n'allais pas jusqu'à là...loins de moi d'affirmer que c'est une panacée imposée...juste un flip personnel...je partageais un ressenti perso c'est tout, sans aucune valeur scientifique ou générale. Je suis bien contente qu'il y a des avancées dans ce sens là !!
Pourtant le fentanyl est plus facilement prescrit et prescriptible que les cannabinoïdes, il faut des œillères pour ne pas se rendre compte que la réalité est opposée à tes craintes injustifiées.
L'usage des cannabinoïdes est freiné, c'est la réalité.
Je suis pour une dépenalisation des drogues et pour une utilisation thérapeutique des cannabinoides là où ils sont benefiques et efficaces pour le patient. Je ne remets pas ça en doute...et j'espère vraiment que le frein à leur utilisation soit lévé et les avancées en médécine permettent de recentrer cette discipline sur les patients, qui sont les premiers touchés par les pathologies leur concernant et les choix sur les remèdes proposés !
Quand au fait qu'il n'existe pas d'études sérieuses ou sans œillères sur l'usage des cannabinoïdes en médecine, c'est une légende urbaine.
Tant mieux ! J'avoue être ignorante au sujet, sorry.
Par contre, là où je ne suis pas d'accord c'est là, avec bigorneau :
bigorneau a écrit
avec un peu de discipline le cannabis c'est la panacée, le soma, l'arbre de vie
edit; bon je suis un peu hors-sujet, n'étant pas encore tout à faire une personne âgée, mais c'est bon pour tout le monde
Chaque molécule, chaque remède convient à certaines personnes pour lesquelles est la panacée un moment, mais pas pour toutes à tout moment.
C'est mon avis, mais la « discipline » dans l'utilisation des prods/médoc n'est pas le seul élément qui contribue à une réussite therapeutique (sinon on en revient au discours de la "volonté"...). Il y a pleins d'éléments (chimie cérebrale, contexte, expériences, doses, qualités etc etc). Des fois ça marche pour nous ou pas...l'important c'est d'en avoir le choix !!!
Dernière modification par cependant (16 janvier 2020 à 15:04)
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Des fois ça marche pour nous ou pas...l'important c'est d'en avoir le choix
Pour apprécier et savoir dans quelle mesure cela fonctionne sur un ensemble de personnes, il faut déjà comparer une population de patients à qui on propose une prescription d'une préparation et un suivi médical et d'un autre côté des consommateurs de produits de marché noir dans le cadre d'une automédication assumée ou non.
Rien que le fait de pouvoir utiliser une teinture mère m'a permis de stopper la combustion sans réel effort.
La plupart des plantes à vocation thérapeutiques contiennent aussi du CBD et du CBG, ces derniers limitant les effets secondaires négatifs du THC qui eux seront davantage recherchés pour épicer les sensations des usagers récréatifs.
Peu de chance d'en retrouver sur le marché noir, en plus certaines landrace qui pouvaient le faire en terme de cahier des charges ont totalement disparu ou presque totalement. Les colombiennes riches en CBD, c'est fini, pareil pour les semences cultivées au Maroc ou en Jamaïque, les hybrides full THC ont gagné la planète prohibition.
Il faut cesser de concevoir l'usage médical des cannabinoides à travers le prisme de la prohibition.
Le cannabis peut être un amplificateur de l'angoisse, mais les souches sélectionnées pour un usage thérapeutique ont un alchimie qui permet de limiter le phénomène qui peut être déstabilisant, comme quand on goute un produit qui vous met violemment dans l'espace, ce n'est pas l'objectif d'un médecin ni d'un patient au quotidien.
Les patients ont tout de suite constaté qu'une alchimie complète était bien plus efficace et supportable que du marinol ou dronabinol qui sont uniquement du THC pur et de synthèse, comme si l'industrie pharma avait choisi de mener des études sur la pire option possible, que du THC, finalement, un peu comme sur le marché noir.
L'industrie pharma ne peut plus reculer devant les résultats obtenus avec une balance bénéfices risques plus avantageuses que les best sellers. Elle a déjà investi massivement, j'attends juste qu'elle devienne de nouveau un acteur innovant dans le domaine qu'elle a toujours répugné à développer, à part les synthétiques mais qui ont un rapport bénéfice risques dégradé par rapport à l'utilisation d'une plante.
Dernière modification par Mister No (17 janvier 2020 à 08:58)
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Dernière modification par Sambkh (17 janvier 2020 à 10:10)
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