Comment aider un ami ?

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Renée G. femme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 06 Apr 2021
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Bonjour,
je vous écris en tant qu'usagère et surtout en tant qu'amie d'un usager.

Nous sommes une bande d'ami.e.s qui fait la fête et nous consommons  différents produits (cocaïne, kétamine, 3M, LSD, MDMA, Ectsay, pour quelques personnes GHB) mais tout en allant parfois loin dans ces expériences, nous avons toujours veillé à les limiter à des espaces festifs.

Un ami donc nous, nous inquiète. Il consomme seul et beaucoup (de la 3, de la cocaïne et du G surtout), en fête et aussi dans des séances de chemsex. Il prend des risques pour son travail (nous avons peur qu'il perde son emploi), sa santé, mais même aussi sa vie et parfois même celle des autres (conduite après une nuit d'excès, encore perché et deux heures de sommeil).

Par ailleurs nous le voyons se transformer. Il est de moins en moins celui que nous connaissons. Nous sommes un peu démuni.e.s car quand on lui parle seul il est dans le déni.  Nous envisageons de lui parler à plusieurs, pour lui dire avec bienveillance et sans jugement que nous nous inquiétons. Mais voilà, le problème : nous avons peur qu'il se braque. Je vous écris donc pour vous demander conseil.

Comment nous conseilleriez-vous de lui parler ? A plusieurs ? Seul.e. ? Ou encore à quelques uns qui représentent le groupe ? (Nous sommes une grosse quinzaine)

J'imagine que vous devez recevoir beaucoup de messages comme le mien, peut être même que ce sujet a déjà été traité (auquel cas je serais preneuse d'un lien) et je m'en excuse donc.

En espérant que vous pourrez m'aidez, j'ajouterais juste pour terminer que nous sommes conscients que la consommation excessive des produits n'est que le symptôme d'autre chose (nous avons des hypothèses mais rien de ferme) et qu'il voit déjà une psy, mais que sa consommation continue de se dégrader...

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Zopi7.5
Psycho junior
France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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317 messages
Alors je trouve que c’est assez compliqué de répondre, moi j’ai un ami qui bedave beaucoup après la découverte du shit en soirée, et c’est vraie qu’avec deux amies ont s’inquiète dans le sens où ça a commencer au joint, récemment il nous a avouer prendre de la MD assez souvent donc bon compliquer.
On lui a parler et tout évidement, je lui ai parlé de ce que j’ai vécu, mais le problème c’est que en général quand une personne deviens addict elle deviens je pense « esclave » de la drogue elle peut pas s’arrêter de consommer pour combler un vide.
Donc on n’as beaucoup essayer de le lui faire comprendre qu’il y allait un peu fort que qu’il faudrait qu’il diminue, du sens ou nous aussi on voyait un certain changement il devenait assez taciturne alors que de base il l’est pas du tout.
Mais je pense que le truc c’est que quand la personne trouve de quoi combler son vide grâce à la drogue et bien que c’est là le plus dur, je pense que conseillé ou pas les paroles qu’on peut lui dire peuvent le faire réfléchir sur l’instant T mais après c’est vite oublier, ça rentre et sa ressort de l’oreille... ( je pense)
Je dis ça car quand on me disait ça, j’étais exactement comme ça, ça rentrait et sa ressortait car j’étais esclave de la came, je pouvais faire des trucs de ouf pour en avoir donc autant te dire que les conseils ça rentrait mais sortais directement.
Y’a que vraiment quand tu te rend compte intérieurement que ça va pas et que tu te l’admet à toi même que tu peux espérer changer, encore une fois je parle pour moi.

Donc je serai pas trop comment t’aider car pour moi vous pouvez lui parler mais ça aura peut être un impact sur lui et tant mieux si c’est le cas !, ou au contraire ça ne changera pas grand choses.
Un truc qui m’avais fais réfléchir c’était quand j’étais interner mais bon je lui souhaite pas d’arriver jusqu’à la.

Dernière modification par Zopi7.5 (07 avril 2021 à  07:16)


La piraterie n’est jamais finie

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prescripteur homme
Modérateur
champi vert102champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Feb 2008
11587 messages
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Par ailleurs nous le voyons se transformer. Il est de moins en moins celui que nous connaissons. Nous sommes un peu démuni.e.s car quand on lui parle seul il est dans le déni.  Nous envisageons de lui parler à plusieurs, pour lui dire avec bienveillance et sans jugement que nous nous inquiétons.

Si vous lui dites avec bienveillance et sans jugement il ne devrait pas y avoir de pb. Il restera dans le déni, au moins un moment, mais vos interventions ne seront pas inutiles à terme. Une faute courante est de vouloir imposer votre agenda. Même si c'est dur il faut savoir attendre que lui même définisse "le bon moment" !
Par contre, a priori, une intervention à plusieurs risque d'être vue comme un "procès". Je pense qu'il vaut mieux plusieurs entretiens à 2 ou 3 (y compris lui).
Je pense aussi qu'il faut vous désolidariser de ses consommations et des risques associés (voiture, police etc..) ,sans le laisser tomber, mais en séparant nettement ses consommations des vôtres.
Et, bien sûr s'il demande de l'aide, médicale ou autre, vous pouvez l'aider.
Enfin vous pouvez voir avec ses parents mais dans la discrétion !
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (07 avril 2021 à  08:45)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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