Le sport est il une "drogue" selon vous ?

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Sertralino homme
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Hello

J'ai remarqué que le sport, surtout le cardio, avait tendance à potentialiser les effets de certaines drogues sur le moment, mais également un pouvoir psychoactif net même sans avoir consommer. Pour ce qui est des autres types d'efforts, style musculation ou autre, je trouve également que ça a un effet certes plus subtil mais qui dure plus longtemps et s'installe comme une forme d'"energie" supplémentaire sur du moyen ou long terme.

D'ailleurs il y a beaucoup de témoignage de personne qui se disent soit " accro au sport " soit que l'activité physique les a aider à surmonté une mauvaise passe ou pendant un sevrage. Le sport allié à un traitement antidépresseur serait également plus efficace que le traitement par antidépresseur seul. (mais ne pourrait PAS remplacer ce dernier cependant en terme d'efficacité )

Il y a pas que ça mais qui rappel l'ivresse, mais aussi le fait que justement il y a un "point de félicité" ou tu kiff, et ou tu sais que si tu vas encore plus loin ça servira à rien et voir ça va te mettre dans le mal, parfois même vomir si tu reprend le sport violement par exemple.

D'un point de vue chimique, le sport modifie le fonctionnement du cerveau de manière établie, puisqu'il y a sécrétion d'endorphine et de dopamine directement sur le moment, selon le type d'effort et l'intensité. Selon certaines études, ça a également un impact sur la sérotonine mais ça serait sur de plus long thermes, et également sur la sécrétion de plusieurs hormones comme l'HGH et la testostérone, qui chez l'homme comme chez les femmes ont également un impact sur l'humeur, la motivation, le sentiment de bien-être et la libido.

Il y a également sur le moment des réactions logiques sur le corps lié à l'accélération du débit sanguin, et un renforcement du système récompense lié à ses réactions. C'est à dire que plus vous allez répéter dans le temps un type d'exercice qui vous a provoquer une forme de détente par la suite ( voir d'euphorie pour certains ), plus votre cerveau va avoir la motivation et l'envie de revenir à ce type d'exercice.

c'est pas une molécule mais ça a tout d'une activité psychoactive d'un point de vue chimique en faite non ?

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Mister No homme
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D'un point de vue chimique, le sport modifie le fonctionnement du cerveau de manière établie, puisqu'il y a sécrétion d'endorphine

C'est une légende urbaine qui m'a longuement contenté et que j'ai du véhiculer, mais ces dernières années les concentrations avant et après effort intense ont été mesurées.

Les analyses montrent que ce sont surtout les concentrations d'endocannabinoides qui augmentent significativement, et perso, cette sensation d'apaisement particulière après une séance de sport me fait plus penser aux effets du cannabis qu'un effet opiacés.
Les concentrations d'endorphines n'augmentent pas après l'effort, du moins elles ne passent pas la barrière encephalique d'après ces études sur des souris.

https://www.science-et-vie.com/corps-et … etude-6309

Je ne pense pas que le sport puisse rendre chimiquement accro, en revanche on peut se demander si l'usage de sport intensif n'a pas une fonction thérapeutique chez certains, et le supprimer, supprimer ce gros morceau de vie qui en plus peut être une passion, peut créer pire qu'un vide, probablement un "déséquilibre".
Théorie du soir espoir. fume_une_joint

Dernière modification par Mister No (15 juillet 2021 à  23:43)


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Anaya non binaire
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Bonjour,

Je me retrouve dans ce que vous dites. J’ai pu avoir notamment en course, des effets euphorisants et de détente ainsi qu’un regain d’energie. Le sport m’aide clairement à lutter contre les idées noires, à gérer la frustration de tous les jours. J’ai besoin de sentir que je dépasse une certaine limite pour être apaisée.  J’ai retrouvé dans cette pratique un peu de ce que j’avais perdu avec l’arret des consommations.
Pour moi, s’il y a bien effet psychoactif dans le sens d’une action sur le cerveau au niveau des neurotransmetteurs (sérotonine, dopamine etc) il n’est pas aussi important qu’en cas de prise de MDMA par exemple.

Dernière modification par Anaya (15 juillet 2021 à  23:42)


« Il faut encore porter en soi un chaos, pour mettre au monde une étoile qui danse »
Nietzsche

« C’est avec les gros egos qu’on fait les petits chefs » fernandelle

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Mister No homme
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Perso, mes plus grands trips en endurance qui n'est pas mon fort, c'est quand je reprenais le sport à la rentrée, école et club après avoir tapé 4 à 6 heures dans l'eau avec un minimum de deux heures avec palmes par jour pendant 4 à 6 semaines.
J'etais tellement affûté que je pouvais programmer les différents rythmes et surtout m'y tenir.
J'avais des sensations terrible pendant l'effort, ce deuxième souffle ou tout paraît facile et agréable, le côté douloureux de l effort disparaît et on est hight tout simplement.
J'ai ressenti ces sensations de hight uniquement sur des sports d'endurance, demi fond, nage avec palme ou sans, vélo.
Apres l'effort, l'induction sommeil ressemble je trouve à celle du cannabis.

Dernière modification par Mister No (16 juillet 2021 à  00:10)


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Sertralino homme
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Mister No a écrit

Perso, mes plus grands trips en endurance qui n'est pas mon fort, c'est quand je reprenais le sport à la rentrée, école et club après avoir tapé 4 à 6 heures dans l'eau avec un minimum de deux heures avec palmes par jour pendant 4 à 6 semaines.
J'etais tellement affûté que je pouvais programmer les différents rythmes et surtout m'y tenir.
J'avais des sensations terrible pendant l'effort, ce deuxième souffle ou tout paraît facile et agréable, le côté douloureux de l effort disparaît et on est hight tout simplement.
J'ai ressenti ces sensations de hight uniquement sur des sports d'endurance, demi fond, nage avec palme ou sans, vélo.
Apres l'effort, l'induction sommeil ressemble je trouve à celle du cannabis.

Intéréssant, mais on est d'accord que le sport est apaisant ? Cannabis j'associe ça aux psychédélique et à une ivresse plus "farfelu", le sport quand j'ai fini de nager par exemple jai vraiment cette sensation de flottement et de bien être en même temps, comme ci ça chassait mes idée noirs ( pas complétement mais ça m'aide  beaucoup en tout cas )

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Mister No homme
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Rien de farfelu dans ce deuxième souffle en ce qui me concerne, juste une plénitude, rien de psychédélique pour ma part, mais une plénitude que certains retrouvent dans le yoga ou l'apnée. Un état méditatif durant l'effort type endurance ?

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Sertralino homme
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Mister No a écrit

Rien de farfelu dans ce deuxième souffle en ce qui me concerne, juste une plénitude, rien de psychédélique pour ma part, mais une plénitude que certains retrouvent dans le yoga ou l'apnée. Un état méditatif durant l'effort type endurance ?

farfelu c'est peut-être pas le bon mot mais tu compares ça au cannabis. J'ai du en consommer 10 fois dans ma vie et c'est il y a vraiment longtemps, donc j'ai oublié la sensation on va dire. Du coup tu dirai que ça te fait penser au cannabis dans quelle type de sensation en faite et pourquoi plus le cannabis que les opis par ex ?

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Sertralino homme
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tu me donnes envie de fumer mdr

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LLoigor homme
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Sertralino a écrit

D'un point de vue chimique, le sport modifie le fonctionnement du cerveau de manière établie, puisqu'il y a sécrétion d'endorphine et de dopamine directement sur le moment, selon le type d'effort et l'intensité

Sertralino a écrit

Selon certaines études, ça a également un impact sur la sérotonine mais ça serait sur de plus long thermes, et également sur la sécrétion de plusieurs hormones comme l'HGH et la testostérone, qui chez l'homme comme chez les femmes ont également un impact sur l'humeur, la motivation, le sentiment de bien-être et la libido.

Franchement je suis pas du tout expert mais je veux bien croire a ces 2 passages sans soucis.

J'ai des souvenirs quand je faisais du sport collectif rugby par exemple et quand telle saison on avait une bonne équipe et quand arrivé les phases finales on réussissaient à battre certaines grosses équipes.

Sur le moment mais aussi toute la soirée qui suivait (3eme mi-temps ^^) et bien l'humeur la motivation, le sentiment de bien-être voir la libido étaient décuplé après un gros dépassement de sois (si en plus on avait marqué c'était encore plus)

Même avant de boire "un" coup on tchatché sans s'arrêter on sautés comme des piles, etc...

Nulle doute que du côté du cerveau y avait de l'endorphine et de la dopamine et autre a gogo ^^

My 2 cents

Dernière modification par LLoigor (16 juillet 2021 à  08:51)


Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

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Mister No homme
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Nulle doute que du côté du cerveau y avait de l'endorphine

Permets moi de douter et même d'avoir des certitudes désormais, il s'agit bien d'une légende urbaine. Toutes les études depuis 2013 démontrent que le système zndocannabinoide est impliqué par ce ressenti.

Tous les coureurs (et sportifs en général) vous le diront : courir apporte un véritable sentiment de bien-être. Connu sous le nom de “runner's high”, cette sensation ressentie après un effort physique régulier et intense, est comparable selon une nouvelle étude repérée par Inside Hook  à celle d'un orgasme ou d'un “high” après avoir fumé du cannabis. Jusqu'à maintenant les scientifiques s'accordaient à dire que ce sentiment était produit de l'endorphine agissant sur les récepteurs opiacés du corps. Selon une étude allemande parue en février dernier dans la revue Psychoneuroendocrinology, ce serait plutôt la liaison entre les endocannabinoïdes et les récepteurs cannabinoïdes du corps qui provoquerait une telle sensation. Comme l'écrit Inside Hook, les endocannabinoïdes sont un “composé naturellement induit qui est biochimiquement similaire à la marijuana” qui font aussi “une apparition dans le cerveau au moment des orgasmes”. 

La découverte s'est faite via une expérience où 60 coureurs expérimentés ont été suivis, certains d'entre eux ayant reçu un médicament bloquant l'effet produit par l'endorphine. Après avoir couru pendant 45 minutes, pour atteindre le point culminant du “runner's high", les scientifiques se sont rendus compte que quasiment tous les coureurs, y compris ceux ayant reçu le médicament, jouissaient des effets de bien-être propres à la course. Les scientifiques en ont conclu que ces effets étaient plutôt à créditer aux endocannabinoïdes plutôt qu'à l'endorphine.

https://www.sciencedirect.com/science/a … 3021000470

Dernière modification par Mister No (16 juillet 2021 à  09:37)


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trolalol homme
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Mister No a écrit

Nulle doute que du côté du cerveau y avait de l'endorphine

Permets moi de douter et même d'avoir des certitudes désormais, il s'agit bien d'une légende urbaine. Toutes les études depuis 2013 démontrent que le système zndocannabinoide est impliqué par ce ressenti.

Tous les coureurs (et sportifs en général) vous le diront : courir apporte un véritable sentiment de bien-être. Connu sous le nom de “runner's high”, cette sensation ressentie après un effort physique régulier et intense, est comparable selon une nouvelle étude repérée par Inside Hook  à celle d'un orgasme ou d'un “high” après avoir fumé du cannabis. Jusqu'à maintenant les scientifiques s'accordaient à dire que ce sentiment était produit de l'endorphine agissant sur les récepteurs opiacés du corps. Selon une étude allemande parue en février dernier dans la revue Psychoneuroendocrinology, ce serait plutôt la liaison entre les endocannabinoïdes et les récepteurs cannabinoïdes du corps qui provoquerait une telle sensation. Comme l'écrit Inside Hook, les endocannabinoïdes sont un “composé naturellement induit qui est biochimiquement similaire à la marijuana” qui font aussi “une apparition dans le cerveau au moment des orgasmes”. 

La découverte s'est faite via une expérience où 60 coureurs expérimentés ont été suivis, certains d'entre eux ayant reçu un médicament bloquant l'effet produit par l'endorphine. Après avoir couru pendant 45 minutes, pour atteindre le point culminant du “runner's high", les scientifiques se sont rendus compte que quasiment tous les coureurs, y compris ceux ayant reçu le médicament, jouissaient des effets de bien-être propres à la course. Les scientifiques en ont conclu que ces effets étaient plutôt à créditer aux endocannabinoïdes plutôt qu'à l'endorphine.

https://www.sciencedirect.com/science/a … 3021000470

Le médicament était peut être périmé, non?...


אין מזל לישראל

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Mister No homme
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Le médicament était peut être périmé, non?

C'est l'argument le plus trolleybus pour mettre en doute une étude. lol

Tu peux bien entendu chercher des biais possibles, mais des médicaments périmés est un biais à exclure.

Quand bien même une erreur de cette nature était possible, cela prend des décennies pour que les opis perdent significativement en substances actives.

En principe l'étude est reproductible et ses résultats également tant que l'on ne fait pas de cherry picking jusqu'à obtenir des résultats qui tendent dans le sens souhaité.

Ces études n'ont jamais à ma connaissance été mises en doute et ne paraissent pas financées par des labo pour développer des molécules.

Cela permet de comprendre aussi pourquoi les tri athlètes ou les adeptes de courses extrême utilisent le cannabis durant les entraînements ou parfois en compétition. Cannabis censé couper la motivation ou la possibilité de pratiquer du sport y compris à haut niveau.

Pour en revenir aux endomorphines, toutes les études depuis 2013 vont dans le même sens, elles n'augmentent pas ni pendant, ni après l'effort.

Si tu lis les résultats de l'étude en lien tu remarqueras que les auteurs restent pondérés et ouverts à la possibilité de biais.

Endocannabinoids are better candidates than endorphins to explain a runner's high in humans.

Depuis environ 2010 les chercheurs ont acquis de nouvelle pistes de recherche :

https://www.google.com/amp/s/presse.ins … /6003/amp/

Dernière modification par Mister No (16 juillet 2021 à  13:19)


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Mister No a écrit

Le médicament était peut être périmé, non?

C'est l'argument le plus trolleybus pour mettre en doute une étude. lol

Tu peux bien entendu chercher des biais possibles, mais des médicaments périmés est un biais à exclure.

Quand bien même une erreur de cette nature était possible, cela prend des décennies pour que les opis perdent significativement en substances actives.

En principe l'étude est reproductible et ses résultats également tant que l'on ne fait pas de cherry picking jusqu'à obtenir des résultats qui tendent dans le sens souhaité.

Ces études n'ont jamais à ma connaissance été mises en doute et ne paraissent pas financées par des labo pour développer des molécules.

Cela permet de comprendre aussi pourquoi les tri athlètes ou les adeptes de courses extrême utilisent le cannabis durant les entraînements ou parfois en compétition. Cannabis censé couper la motivation ou la possibilité de pratiquer du sport y compris à haut niveau.

Pour en revenir aux endomorphines, toutes les études depuis 2013 vont dans le même sens, elles n'augmentent pas ni pendant, ni après l'effort.

Si tu lis les résultats de l'étude en lien tu remarqueras que les auteurs restent pondérés et ouverts à la possibilité de biais.

Endocannabinoids are better candidates than endorphins to explain a runner's high in humans.

Depuis environ 2010 les chercheurs ont acquis de nouvelle pistes de recherche :

https://www.google.com/amp/s/presse.ins … /6003/amp/

I was joking, of course. smile
C'était juste une manière de me moquer gentiment de cette étude; en tant que coureur de fond, alpiniste ET consommateur régulier d'opiacés, je constate une forte proximité entre l'un et l'autre niveau ressenti, et ce depuis toujours (étude ou pas). Le mélange des deux, notamment, est particulièrement détonnant, ce qui je pense s'explique davantage par le coté dopaminergique de la dope que par les fameuses endo(mo)rphines, en effet.
En revanche la Weed ben pas du tout, ce n'est pas du tout le même genre de détente pour moi, QUAND détente il y a avec. et surtout ce n'est pas sport-compatible (cf. également un article récent de Libé sur la conso de trama pendant le tour de France, en passe d'être interdite).
Enfin, si légende il y a, elle est davantage scientifique qu'urbaine, comme en témoigne le terme même d'endorphines, simple abréviation d'endo-morphines.

Amicalement,


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Sertralino homme
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trolalol a écrit

Mister No a écrit

Le médicament était peut être périmé, non?

C'est l'argument le plus trolleybus pour mettre en doute une étude. lol

Tu peux bien entendu chercher des biais possibles, mais des médicaments périmés est un biais à exclure.

Quand bien même une erreur de cette nature était possible, cela prend des décennies pour que les opis perdent significativement en substances actives.

En principe l'étude est reproductible et ses résultats également tant que l'on ne fait pas de cherry picking jusqu'à obtenir des résultats qui tendent dans le sens souhaité.

Ces études n'ont jamais à ma connaissance été mises en doute et ne paraissent pas financées par des labo pour développer des molécules.

Cela permet de comprendre aussi pourquoi les tri athlètes ou les adeptes de courses extrême utilisent le cannabis durant les entraînements ou parfois en compétition. Cannabis censé couper la motivation ou la possibilité de pratiquer du sport y compris à haut niveau.

Pour en revenir aux endomorphines, toutes les études depuis 2013 vont dans le même sens, elles n'augmentent pas ni pendant, ni après l'effort.

Si tu lis les résultats de l'étude en lien tu remarqueras que les auteurs restent pondérés et ouverts à la possibilité de biais.


Depuis environ 2010 les chercheurs ont acquis de nouvelle pistes de recherche :

https://www.google.com/amp/s/presse.ins … /6003/amp/

I was joking, of course. smile
C'était juste une manière de me moquer gentiment de cette étude; en tant que coureur de fond, alpiniste ET consommateur régulier d'opiacés, je constate une forte proximité entre l'un et l'autre niveau ressenti, et ce depuis toujours (étude ou pas). Le mélange des deux, notamment, est particulièrement détonnant, ce qui je pense s'explique davantage par le coté dopaminergique de la dope que par les fameuses endo(mo)rphines, en effet.
En revanche la Weed ben pas du tout, ce n'est pas du tout le même genre de détente pour moi, QUAND détente il y a avec. et surtout ce n'est pas sport-compatible (cf. également un article récent de Libé sur la conso de trama pendant le tour de France, en passe d'être interdite).
Enfin, si légende il y a, elle est davantage scientifique qu'urbaine, comme en témoigne le terme même d'endorphines, simple abréviation d'endo-morphines.

Amicalement,

Je suis d'accord avec l'effet du mélange opiacés et cardio. Une fois c'était le lendemain d'une conso d'héro, j'étais à la piscine et d'un coup j'ai vraiment eu l'impression que je remontais en therme d'effet, pas de la même manière, dans le sens ou j'avais pas envie de m'allonger ni rien, mais c'était quand même assez puissant pour que je le sente, j'en était même assez surpris

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Je suis d'accord avec l'effet du mélange opiacés et cardio. Une fois c'était le lendemain d'une conso d'héro, j'étais à la piscine et d'un coup j'ai vraiment eu l'impression que je remontais en therme d'effet, pas de la même manière, dans le sens ou j'avais pas envie de m'allonger ni rien, mais c'était quand même assez puissant pour que je le sente, j'en était même assez surpris

Exact.cool

De la même manière que tu sens une remontée d'héroïne en claquant un joint.

Fumer un joint envoie un bon petit up sur le ressenti de l'héroïne sans toutefois vraiment potentialiser cette dernière en terme de dépression respiratoire par exemple. Le mécanisme biochimiqie est connu depuis 15 20 ans.

Le système endocannabinoide a aussi des répercussions sur les récepteurs opiacés en modifiant certains réglages pour faire court.
Cb2 est aussi un récepteur allosterique au moins d'un récepteur opiacés.
Je ne parle pas de CB3, le jour où on en parlera avec quelques certitudes, la science et la médecine auront franchi un palier important.

Tu stimules ton système endocannabinoide par la natation et tu provoques une affinité plus grande pour ce qui te reste d'héro dans le sang et que tu ne percevais plus.

Cela étaye totalement les études depuis maintenant 10 ans qui démontrent l'implication du système endocannabinoide durant et après l'effort d'endurance. merci-1


Sinon un des liens entre les deux classes de récepteurs. 2005 et 2000

Opioid and cannabinoid receptors share a common pool of GTP-binding proteins in cotransfected cells, but not in cells which endogenously coexpress the receptors

Abstract

CB(2) cannabinoid receptor-selective agonists are promising candidates for the treatment of pain. CB(2) receptor activation inhibits acute, inflammatory, and neuropathic pain responses but does not cause central nervous system (CNS) effects, consistent with the lack of CB(2) receptors in the normal CNS. To date, there has been virtually no information regarding the mechanism of CB(2) receptor-mediated inhibition of pain responses. Here, we test the hypothesis that CB(2) receptor activation stimulates release from keratinocytes of the endogenous opioid beta-endorphin, which then acts at opioid receptors on primary afferent neurons to inhibit nociception. The antinociceptive effects of the CB(2) receptor-selective agonist AM1241 were prevented in rats when naloxone or antiserum to beta-endorphin was injected in the hindpaw where the noxious thermal stimulus was applied, suggesting that beta-endorphin is necessary for CB(2) receptor-mediated antinociception. Further, AM1241 did not inhibit nociception in mu-opioid receptor-deficient mice. Hindpaw injection of beta-endorphin was sufficient to produce antinociception. AM1241 stimulated beta-endorphin release from rat skin tissue and from cultured human keratinocytes. This stimulation was prevented by AM630, a CB(2) cannabinoid receptor-selective antagonist and was not observed in skin from CB(2) cannabinoid receptor-deficient mice. These data suggest that CB(2) receptor activation stimulates release from keratinocytes of beta-endorphin, which acts at local neuronal mu-opioid receptors to inhibit nociception. Supporting this possibility, CB(2) immunolabeling was detected on beta-endorphin-containing keratinocytes in stratum granulosum throughout the epidermis of the hindpaw. This mechanism allows for the local release of beta-endorphin, where CB(2) receptors are present, leading to anatomical specificity of opioid effects.

Sources :

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10789829/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15705714/

Dernière modification par Mister No (17 juillet 2021 à  08:12)


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trolalol homme
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Mister No a écrit

Je suis d'accord avec l'effet du mélange opiacés et cardio. Une fois c'était le lendemain d'une conso d'héro, j'étais à la piscine et d'un coup j'ai vraiment eu l'impression que je remontais en therme d'effet, pas de la même manière, dans le sens ou j'avais pas envie de m'allonger ni rien, mais c'était quand même assez puissant pour que je le sente, j'en était même assez surpris

Exact.cool



Cela étaye totalement les études depuis maintenant 10 ans qui démontrent l'implication du système endocannabinoide durant et après l'effort d'endurance. merci-1

Oui bien sûr... à ceci près que du coup on est au moins deux à manifester un ressenti diamétralement opposé aux résultats de cette fameuse étude; à dire qu'autant les résultats qui établissent une proximité de fonctionnement opiacés/activité physique corroborent l'expérience de chacun, autant celle-là...
Mais bon puisque la science l'a décrété, nous n'avons plus qu'à nous incliner bien bas et oublier notre expérience vécue. Un peu de bonne volonté, que diable! Et qui sait, peut être qu'à force de méthode Couet parviendrons-nous à troquer notre came contre un ou deux joints... Fini le keke! punk1lol
Bon allez j'arrête, un courageux inconnu va encore venir me demander des comptes via champi interposé - et notre cher mister no (que je remercie au passage pour la transmission d'infos,  toujours intéressante) va finir par y voir quelque chose de personnel smile

Bonne fumette à tou(te)s les cop(a)ines  smile

drogue-peace

Dernière modification par trolalol (17 juillet 2021 à  09:09)


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Mister No homme
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à ceci près que du coup on est au moins deux à manifester un ressenti diamétralement opposé 

Tu n'as pas lu ou correctement interprété.

La légende urbaine, c'est la production d'endorphine qui serait augmentée. C'est une contre-vérité biochimique.

Pour le reste, les études que je cite montrent que ce sont les endocannabinoides produits qui créent la réaction en chaîne.

Je ne me permets pas de remettre en doute le ressenti, mais pas de production d'endorphines à l'origine du truc. Pour cela il faut prendre le temps de lire et nuancer ce qui est écrit.

La science c'est plus complexe que notre ressenti et parfois le contraire du ressenti malgré les apparences.

Agir sur les récepteur endocannabinoides durant l'effort modifie la géométrie des récepteurs opiacés, mais ne produit pas plus d'endorphines capables de passer la barrière encéphalique, ce que démontre l'usage d'un agoniste opiacés chez les coureurs sauf si le médicament était périmé. lol

La synergie cannabis opiacés illustre bien le truc, un up sans ajout d'opioids endo ou exo, ce qui explique le ressenti du lendemain d'une prise d'héro à la piscine par exemple.

Désolé si la science t'apprend que ton ressenti n'est pas du au process biochimique qui semblait s'imposer par ton ressenti. C'est même cela l'essence de la science, ne pas se fier au ressenti ou aux apparences qui a pris un coup à la rondelles dernièrement.

Le sport ne fait pas plus produire d'endorphines pouvant passer la barrière pour satisfaire notre cerveau, il adapte par le biais des endocannabinoides notre système opi, le reconfigure pour l'adapter. La surface des récepteurs ne peut s'étendre que dans une certaine limite par l'abus de sport, limite fixée par les valeurs standard que dame nature nous a attribué.

En revanche, si pas de production d'endorphines franchissant la barrière, le sport et le cannabis peuvent modifier la biochimie de nos récepteurs opioids.

Encore une fois, avant de savoir cela, bin je ne savais pas.

Cela ne m'a pas frustré me rendre compte que moi aussi j'avais pu véhiculer une légende urbaine sur la soit disant production d'endorphines dues à l'effort.

Je me suis remis en cause à ce moment là et je.n'ai pas tenté de remettre enbcause les fondements de la science.

Dernière modification par Mister No (17 juillet 2021 à  10:08)

Reputation de ce post
 
Meric pour les précisions nécessaires ! GuyGeorge
 
Merci pour le développement - Johan

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trolalol homme
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Oui, remis en cause au point de perdre ta propre perception intime des choses; Et c'est bien là le problème: parce qu'un discours qui à un moment t peut se targuer de bénéficier de la légitimité et de l'autorité de la science nous dit que les vessies sont des lanternes, nous prenons effectivement des vessies pour des lanternes.
C'est un phénomène qui a été abondamment étudié; et ici je ne pense pas tant au test de Milgram qu'à l'affaire Sokal, par exemple (des scientifiques avaient testé la crédulité des chercheurs en sciences humaines à l'égard de discours employant une phraséologie  pseudo-scientifique: résultats édifiants), et surtout à la manière dont notre expérience ordinaire du monde est façonnée par des soumissions inconscientes à ce que nous tenons pour des vérités scientifiques - vérités que nous serions bien en peine de démontrer par nous-mêmes, mais auxuquelles nous nous soumettons a priori parce que, n'est-ce pas, "c'est scientifique".
Je sais bien que la science nait d'une rupture d'avec le sens commun, le monde de la perception et de l'expérience immédiate; mais le divorce ainsi inauguré entre ces deux champs, celui de l'expérience immédiate d'une part et celui de la démonstration déductive de l'autre ne va pas sans poser de graves problèmes qu'on ne résoudra (ni même pour commencer ne posera correctement) ni en condamnant la science et ses critères de validation draconiens, ni non plus en lui abandonnant sans reste la notion même de vérité et l'accès à l'expérience sensible comme telle, qui reste l'alpha et l'omega de notre rapport au monde.
Ainsi, quel que soit le degré d'élaboration ou d'abstraction d'une théorie scientifique, celle-ci n'a jamais pour objet que le monde sensible lui-même. D'où aussi que pour un philosophe aussi rationaliste que Descartes, la certitude première n'est pas une vérité déductivement obtenue, mais bien l'expérience que la conscience fait d'elle-même, le fameux "cogito".
En tant qu'UD pris entre le marteau de notre expérience sensible de nos consommations et l'enclume des discours scientifiques et/ou pseudo-scientifiques visant à légitimer/incriminer cette même expérience nous sommes sans cesse confrontés à cette problématique. Nous réapproprier notre capacité à donner sens à  cette expérience à la première personne, celui que nous souhaitons, est indissociable de celle consistant à mettre à distance ces discours qui prétendent parler à notre place.     

désolé pour le pavé
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Ya pas à etre dsl ;) Merci pour ton pavé !

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Sertralino homme
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Régular Psyché a écrit

Hey les gars, mangé et respiré aussi  sa  provoque des  réactions chimique dans le ciboulot .. Même que si t'arrête l'un des deux tu peux mourir.
Et même que quand tu manges, et que sa faisait longtemps que t'avais faim, après tu te sent bien..
Et même aussi que si tu manges trop tu peux faire une overdose qui peut se traduire par une belle crise de foie ..

Tout comme LA drogue koi ... Eh mais en faite.. tout ce qui nous entoure est potentiellement de la drogue du coup nan  ?



Bon plus sérieusement, faudrait se mettre d'abord d'accord sur votre définition de psychoactif nan ? Parce que si le sport est psychoactif pour vous, alors dans ce cas comme jdisais au dessus, manger et respirer c'est psychoactif... Même regardé le cul d'une femme dans la rue provoque un bien être chez l'homme. Du coup la vue d'un cul c'est psychoactif aussi ..

mouais, manger boire respirer cest des truc "vital" tu satisfais un besoin, tu en es peut-être "addict" si on veut jouer avec les mots mais est-ce que hormis le soulagement de ta faim ou le plaisir sur le moment de manger un truc bon tu déclenche une modification des neurotransmetteurs. Tu vas me dire que oui, et je suis d'accord, comme passer un bon moment te rend heureux donc cercle vertueux tu secrète plus de dopamine, mais à la différence que le sport fait l'inverse, t'as pas besoin de courir une heure par jour pour vivre, tu vas pas mourir si tu le fais pas et là plus part des gens ont même une aversion à faire des efforts physiques. Et pourtant là c'est le systeme inverse qui se produit c'est à dire que tu es de bon humeur parce que ton corps a secreté de la dopamine par exemple, et non pas secrété de la dopamine parce que tu as été de bonne humeur grâce à un bon moment.

Je pense que personne va rien comprendre à mon charabia mais jarrive pas à mexpliquer autrement :)

un petit exemple : quand t'es pas bien dans ta tête tu perd l'appetit et c'est pas en te forçant à manger que tu vas te sentir mieux. Par contre dans mon cas si je me force à aller nager une heure par exemple, même si au début j'ai la flemme et je met mon corps en étant de stress physique, au bout de quelques longueurs ya un espece de "declic" chimique qui fait que je me sens mieux, et parfois c'est assez puissant pour avoir un soulagement qui va durer plusieurs heures. Un bon repas je pense pas que ça peut être aussi puissant. Maintenant pour quelquun qui est DEJA dans un bon jour, peut-être qu'un bon plat va renforcer son sentiment de bien-être c'est vrais. ( et encore c'est peut-être le verre de vin )

Dernière modification par Sertralino (18 juillet 2021 à  04:23)

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j'ai fais un schema mdr pour expliquer

en gros ce qui est en rouge c'est l'impact que ça a sur l'humeur si tu le fais pas, et en violet l'impact que ça a si tu le fais. dou la différence entre un truc psychoactif qui te fait "monter" et un truc qui simplement te maintient normal dab

Dernière modification par Sertralino (18 juillet 2021 à  04:38)

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Bonjour, je défend l'idée de bien distinguer dépendance d'addiction.
La dépendance pour moi c'est le fait d'être dépendant de quelque chose qui nous est externe, ses parents, son entourage, ses meubles, ses habitudes alimentaires, le bon vin de temps en temps et pourquoi pas le cannabis ou autres.
La vision "hygieniste" distingue la dépendance normale de la consommation de "drogues" qui pour elle est par définition pathologique. Mais les habitants des Etats américains qui autorisent le cannabis recréatif sont ils "guéris" instantanément ?
En ce sens nous sommes tous des polydépendants et c'est normal, même obligatoire.
L'ascèse consiste à se liberer de ses dépendances mais ce n'est ni courant ni donné à tout le monde.
nb= Le bouddhisme nomme cette dépendance attachement et en fait la source de la souffrance. Il a sur ce sujet une vision assez différente de notre vision d'occidental. Sauf chez les stoiciens mais il est possible que le fondateur de cette philosophie, qui était phénicien (on dirait maintenant libanais) ait entendu parler des doctrines hindouistes voire bouddhistes.

http://www.unchoix-uneroute.com/reflexi … tachement/

L'OMS utilise les termes d'addiction et de dépendance de façon indifférenciée mais je prefere nettement cette vision

https://www.planetesante.ch/Magazine/Ad … ifferentes

nb= Il définit la dépendance comme tout ce dont l'absence entraine un phénomène de sevrage mais ce n'est pas contraire à ma vision. L'absence de la plupart des "objets" dont nous somme dépendants entraine une souffrance. Par exemple le deuil en cas de perte d'un proche.

L'addiction part d'une dépendance (mais la grande majorité des dépendances ne mènent pas à l'addiction) mais se distingue par la présence d'effets négatifs et l'impossibilité de contrôler sa "consommation".
Par exemple (j'ai écrit sur le deuil) on fait le deuil de ses proches disparus (car on était dépendant) mais le deuil pathologique se distingue par une tristesse excessive et nocive (on était addict à ses proches).

Donc pour le sport il est normal d'en être dépendant si on l'aime et dans la mesure où c'est bon pour la santé. Mais s'il devient "indispensable" et qu'on n'arrive pas à modérer ses effets secondaires, on est addict au sport. Et c'est vrai de toutes les "consommations".

Dans un autre post j'ai proposé qu'on analyse une "consommation" (quelle qu'elle soit) par 4 axes indépendants

1) le caractère réglementaire
2) le contrôle sur sa consommation
3) les effets bénéfiques
4) les effets nocifs

Dans ce sens on ne parle plus d'addiction ou non addiction (en noir ou blanc) mais d'une consommation particulière dont les caractéristiques sont propres à chacun.e.

https://epigramme.fr/poesie/philo/un-ju … -la-guerre

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (18 juillet 2021 à  16:13)

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J'aime beaucoup ton pdv - Johan

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mychkine homme
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Salut à tous

@Régular Psyché Je suis d'accord avec ce que tu viens de dire. Le phénomène "de mode" qui consiste à comparer tout et n'importe quoi avec une drogue est certes raccord avec l'idée de faire comprendre au grand public certaines vérités bien utiles (e. g. non les droguééééé(e)s ne sont pas fondamentalement distincts de n'importe quel autre être humain qui lui aussi a besoin de ressentir des émotions positives - par des moyens divers dont la drogue ne représente qu'un cas particulier) mais d'un point de vue plus scientifique, comme toujours lorsqu'il s'agit de vulgariser, cette conception est plus vectrice de confusions qu'autre chose.

Car tout est psychoactif !

La vie, l'expérience subjective du monde, tire sa substance du mouvement des neurotransmetteurs au sein d'une matrice ultracomplexe formée de neurones, de liquide céphalo-rachidien, de capillaires, de cellules gliales... Toute perception sensorielle, toute émotion y déclenchent une série de modifications subtiles ou ultrapuissantes ! Le cerveau est psychoactif par essence !

On peut tout de même tenter de se baser sur l'intuition commune pour définir ce que c'est qu'une expérience psychoactive, c'est ce qu'ont fait plusieurs personnes ici (Sertralino pour n'en citer qu'une).

Cependant, la stratégie consistant à prendre un fonctionnement cérébral précis comme référence et à tenir toute situation qui s'en écarte pour un phénomène psychoactif, se heurte à plusieurs difficultés :

-Le seuil à partir duquel un écart à la normale est suffisamment significatif pour constituer un phénomène à part est parfaitement abritraire
-Le fonctionnement habituel du corps est assez polymorphe pour passer par un grand nombre de situations très différentes au cours de la journée, donc il est compliqué de s'accorder sur une définition générale du "niveau de base"  à partir duquel on mesurera des effets psychoactifs (qui souvent imitent des comportement naturels - vigilance, créativité, joie, orgasme - avec quelques variations) (*)
-Tous les paramètres biologiques sont varient parfois forement en fonction de l'âge, de l'individu, du sexe...

Donc pour moi, une drogue, c'est simplement une substance chimique ayant des propriétés directement psychoactives (i. e. créant une différence mesurable au niveau du ressenti mental par rapport à un placebo pris dans les mêmes conditions). (**)

Le sport n'est pas une drogue selon cette définition. (***)

(*) C'est ma principale objection au post de Sertralino ci-dessus, celui avec les graphiques. (par ex. le fonctionnement "normal" de base du corps est-il d'avoir faim ou d'être rassasié ? de se reposer ou de faire un effort ? La réponse n'a rien d'évident quand on regarde l'histoire humaine, la façon dont nos ancêtres vivaient, etc.)

(**) Avec éventuellement la distinction entre drogues endogènes et exogènes. On peut peut-être rajouter le critère de "hacking" pour être plus sélectif, c'est-à-dire considérer comme une drogue seulement les substances dont l'effet psychoactif ne procure pas d'avantage évolutif (le critère existe aussi pour définir une saveur fondamentale (les 5 connues étant salé, sucré, acide, amer et umami) sauf que c'est l'inverse, là elle doit procurer un avantage pour être considérée comme telle.)

(***) Mais il peut quand même etre une conduite addictive (comme le sexe, les TOCs, etc.), ce n'est pas contradictoire.


@ Mister No  Merci beaucoup pour tous ces articles, c'est très intéressant comme souvent ! J'essaierai de regarder tout ça en détail.

@ trolalol Je suis d'accord avec toi quand tu constates une proximité entre le ressenti au cours d'un sport d'endurance et l'effet d'un opiacé, bien plus que celui du cannabis. Mais il n'est pas absurde, si les endocannabinoïdes agissent sur le comportement du système sensible aux opiacés, de penser que la consommation d'opis (dont le site actif est je le rappelle à quelques variations près le même que celui des endorphines) agit sur ce même système, d'une façon différente (activation des récepteur µ et delta) mais avec des conséquences proches. Pour moi ici le ressenti ne contredit pas l'expérience scientifique.


++

Dernière modification par Mychkine (18 juillet 2021 à  11:44)

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Mychkine a écrit

Donc pour moi, une drogue, c'est simplement une substance chimique ayant des propriétés directement psychoactives (i. e. créant une différence mesurable au niveau du ressenti mental par rapport à un placebo pris dans les mêmes conditions). (**)

Le sport n'est pas une drogue selon cette définition. (***)

Je suis plutôt d'accord avec toi sur la définition, mais si tu enlève le mot "substance" reconnait que ça colle. Le problème cest qu'on peut pas faire d'etude placebo avec le sport ...

nonobstant il y a des etudes qui montrent que une pratique sportive allié à un antidépresseur est plus efficace chez la majorité des patients qu'un antidépresseur seul, ça pourrait être un début de preuve scientifique

Dernière modification par Sertralino (18 juillet 2021 à  17:51)

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Moi32 homme
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Bonjour, je suis en train de faire du sport, et j’avoue que cela procure une sensation de légèreté qu’on peut retrouver dans une prise de substances mais avec des limites car c’est notre corps qui fabrique cette endorphine naturelle comparé aux substances chimiques.

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Sertralino homme
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Moi32 a écrit

Bonjour, je suis en train de faire du sport, et j’avoue que cela procure une sensation de légèreté qu’on peut retrouver dans une prise de substances mais avec des limites car c’est notre corps qui fabrique cette endorphine naturelle comparé aux substances chimiques.

donc il y a production de substance, c'est moins puissant car endogène et pas exo mais selon ton ressenti c'est psychoactif ?

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Moi32 homme
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Ça peut l’être car toutes les personnes qui se procurent ces sensations en faisant soit de la musculation ou un sport qui favorise l’intensité de l’effort ressentent le besoin d’y retourner; tu as déjà entendu le ressenti de ces personnes après ces efforts intensifs ? Elles sont catégoriques dans le sens où elles développent une forme de bien-être, alors oui je pense  vraiment que c’est psychoactif, en tous cas c’est ce que je ressent après chaque séance de musculation

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speedy76 homme
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guygeorges a écrit

Sobre de toute substance, si tu va faire une retraite méditative à 10h par jour, tu risque fort de tomber 2 ou 3 fois dans un état de conscience modifié assez intense. Je pense que la limite est plus floue que tu ne le crois. L'humain a trouvé des milliers de façon de déstabiliser temporairement sa conscience même sans prendre de produits psychoactifs.

Salut,

J'ai pas vraiment d'éléments de réponse, mais je suis assez d'accord avec ce que tu dis.
Il y a peut-être, et même certainement, des processus biologiques et chimiques qui rentrent en jeu, dans les sensations que l'on peut éprouver à travers la pratique d'une activité physique.

Mais en ce qui me concerne, je sais également, que ce qui joue beaucoup pour moi est la gymnastique du cerveau : je pratique des activités physiques qui me demandent (ou me permettent) un degré de "concentration" très élevé. Après quelques années, j'en suis arrivé à la conclusion que cela s'apparentait effectivement à une forme d'auto-hypnose, de méditation, appelons-le comme on veut. Et, quelque part, ça me "shoote" un peu, du moins ça m'apporte une grande détente et décontraction pendant et après l'activité.
Je suis comme "hyper-connecté" avec l'instant présent. Et je sais que cela me procure un bien fou.
D'ailleurs, il y a de plus en plus de préparateurs physiques, de sportifs, qui mettent en avant la préparation mentale (encore une fois, "hypnose", etc, on l'appelle comme on veut, et ça peut prendre différentes formes), et qui expliquent que c'est au moins aussi important que la préparation physique.

Je pense perso que les deux rentrent en jeu, autant les mécanismes biologiques que l'état d'esprit

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Mychkine homme
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Sertralino a écrit

Mychkine a écrit

Donc pour moi, une drogue, c'est simplement une substance chimique ayant des propriétés directement psychoactives (i. e. créant une différence mesurable au niveau du ressenti mental par rapport à un placebo pris dans les mêmes conditions). (**)

Le sport n'est pas une drogue selon cette définition. (***)

Je suis plutôt d'accord avec toi sur la définition, mais si tu enlève le mot "substance" reconnait que ça colle. Le problème cest qu'on peut pas faire d'etude placebo avec le sport ...

C'est vrai ! Mais comme je l'ai dit je pense que dans un sens "tout" est psychoactif...
Ceci dit il est vrai que tout ne tombe pas dans la catégorie "psychoactive" selon la majorité des gens.
C'est pour lever cette confusion que j'ai rajouté la contrainte "substance" (chimique) pour définir une drogue.

nonobstant il y a des etudes qui montrent que une pratique sportive allié à un antidépresseur est plus efficace chez la majorité des patients qu'un antidépresseur seul, ça pourrait être un début de preuve scientifique

Pour moi les vertus du sport ne sont plus à démontrer, c'est évident que je me sens inifiniment mieux quand je fais du sport - cardio ou muscu, particulièrement le cardio - que ce résultat soit la conséquence des endorphines, des endocannabinoïdes, de la sensation méditative, du fait que je me concentre sur autre chose que mes problèmes pendant un court moment, ou que je me sente simplement mieux dans ma peau car j'entretiens mes capacités physiques...

Et je ne suis pas le seul à professer cela.

Il y a une différence d'état psychologique très nette entre avant/après la séance de sport.

(Pour enfoncer un peu plus le clou d'une porte ouverte, je suis en pleine montée d'oxycodone, et j'ai vraiment une sensation très proche de celle que j'ai après une heure de course ou de vélo, qui n'a rien à voir avec celle très psychédélique que le cannabis me donne.)

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NicolasMachiavel homme
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Hello, merci pour ta question,

Je vais y répondre avec, ma propre expérience.

Il se trouve que j'ai longtemps pratiqué le sport, notamment le rugby et donc forcément à côté la musculation et la course pied. Je pense y avoir été accro en effet, mais non pas forcément pour des raisons physiologiques mais plus pour des raisons psychologiques. Je m'explique, en fait, certes le système endocannabinoïde a fait son travail, mais je pense que j'ai été plus accro à l'image et au bien-être physique qu'y en découlait. J'étais bien bâti, en forme et prêt à n'importe quel effort, les autres me complimenter sur ma forme olympique et donc tout ça participe à un état de bien-être général je pense.

Quand tu arrêtes de pratiquer pour X ou Y raison, forcément cet état de bien-être décroit parce que dans mon cas, la peur de perdre la forme et le corps que je me suis construit te pousses par conséquent à ne pas arrêter cette pratique sportive. Ça peut se manifester par de la frustration ou bien encore par une sorte de "manque" qui, in fine, te reconduira à enfiler tes baskets ou aller à la salle. Je pense que le sport pratiqué régulièrement avec motivation peut déclencher une sorte d'addiction type bigorexique qui se manifestera d'une manière ou d'une autre en fonction de l'individu.

Sur le plan psychoactif, franchement c'est clair qu'après un bon fun intense, ou grosse séance à soulever de la fonte y'a un état de bien être qui est de l'ordre du physiologique.

Je soulève une question à

Mister No a écrit

D'un point de vue chimique, le sport modifie le fonctionnement du cerveau de manière établie, puisqu'il y a sécrétion d'endorphine

C'est une légende urbaine qui m'a longuement contenté et que j'ai du véhiculer, mais ces dernières années les concentrations avant et après effort intense ont été mesurées.

Les analyses montrent que ce sont surtout les concentrations d'endocannabinoides qui augmentent significativement, et perso, cette sensation d'apaisement particulière après une séance de sport me fait plus penser aux effets du cannabis qu'un effet opiacés.
Les concentrations d'endorphines n'augmentent pas après l'effort, du moins elles ne passent pas la barrière encephalique d'après ces études sur des souris.

https://www.science-et-vie.com/corps-et … etude-6309

Je ne pense pas que le sport puisse rendre chimiquement accro, en revanche on peut se demander si l'usage de sport intensif n'a pas une fonction thérapeutique chez certains, et le supprimer, supprimer ce gros morceau de vie qui en plus peut être une passion, peut créer pire qu'un vide, probablement un "déséquilibre".
Théorie du soir espoir. fume_une_joint

Peut-être y a-t-il une différence entre l'activité sportive pratiquée ? Perso je trouve le sentiment de bien-être entre cardio et muscu largement différent, je donne pour hypothèse que peut-être qu'au niveau musucu avec la déchirure des myofibrilles dans le muscle, le cerveau atténue justement la douleur avec des endorphines alors que le cardio, moins violent pour la structure musculaire n'en aurait pas besoin ?

Pour finir j'ai eut des phases cocaïne puis des phases sport, et il se trouve que mon envie de sport dans les semaines qui précèdent ma consommation de C est quasi nulle, et inversement quand je pratique le sport je suis beaucoup moins sensible à l'envie irrépressible de consommer quand je vais en soirée. (Pas le cas pour l'alcool, troisième mi-temps oblige)

En tout cas pour conclure à mon avis oui le sport est une drogue et surement la meilleure qui puisse exister !


Une petite trace entre chaque fichier Excel, un buvard à chaque congé.

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Sertralino homme
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Régular Psyché a écrit

guygeorges a écrit

Sobre de toute substance, si tu va faire une retraite méditative à 10h par jour, tu risque fort de tomber 2 ou 3 fois dans un état de conscience modifié assez intense. Je pense que la limite est plus floue que tu ne le crois. L'humain a trouvé des milliers de façon de déstabiliser temporairement sa conscience même sans prendre de produits psychoactifs.

C'est pas sa le soucis.. Je suis bien conscient que l'on peut arrivé à un énorme bien être autre qu'en consommant directement des substances. Hors si on détache le mot substance à psychoactif, alors dans ce cas absolument tout deviens psychoactif.
Et pour le coup le mot perd un peu de sa substance je trouve.

Bon après c'est énormément de question de sémantique pour pas grand choses.
Puisque de toute façon dans le dico la def de psychoactif est bien liée à la prise de substance. Et c'est pas demain que notre commu va réussir à faire changer la définition du dictionnaire ^^'..

Je vois ce que tu veux dire quand tu dis que on pourrait si on suit cette logique considerer tout comme psychoactif. Rien que la lumière du soleil par exemple, elle a un impact sur l'humeur. Mais pour le sport je trouve que cest une sensation différente, la lumière même en restant devant une lampe de luminothérapie, ou une bonne bouffe ou autre ça va pas te faire planer, le sport franchement j'ai l'impression que si mais bref le but de mon topic c'était pas de redefinir le mot psychoactif.

et justement le fait que je considère ça comme une drogue c'est parce que j'ai l'impression que ça secrete des substances ( endogene ) et en grande quantité, pas juste une secretion de dopamine parce que ta soif et que t'as bu de l'eau, je parle vraiment d'une sensation intense que tas au bout de 30 minute de cardio quand t'es habitué à courir et que tu ressens plus le stress physique du débutant

Dernière modification par Sertralino (21 juillet 2021 à  08:09)

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