Sevrage invivable et anormalement interminable

#Tramadol lorazepam temesta sevrage gabepentine lyrica
#1 
Viking724 homme
Nouveau membre France
30 octobre 2023 à 20:13
Bonjour à tous,
Comme indiqué dans le titre, je m'explique plus clairement:
J'ai commencé par le cannabis de mes 16 à 17 ans, ensuite j'ai procédé à une automédication Aux benzodiazépines (temesta-lorazepam) dès mes 17 ans, car avant même de savoir plus tard que je souffrais de schizophrénie je suis tombé dans le cercle vicieux des benzos car je souffrais de troubles paranoïaques sévères pendant des nuits et des journées entières si je ne prenais pas ces cachets, je flippais et tremblait de manière démesuré j'en étais paralysé par la peur , dès que j'en prenais un, une demi-heure après, toutes mes pensées farfelues disparaissaient instantanément après 30 minutes et le rituel de la bonne douche chaude du soir, j'abrège tous les détails c'est trop long, (j'en dirais plus sans soucis si l'on me pose des questions)
Suite à cette péripétie, lors d'un anniversaire chez un ami, on à regardé sur internet ce que pouvait bien être le tramadol, on se l'est joué à l'américaine et on a bien compris les effets récréatifs qui nous attendaient, son père avait de fortes douleurs aux genoux ce qui veut dire qu'il avait une cargaison de tramadol/paracétamol en réserve, alors on s'est pris 3 pilules chacun,
Après avoir ressenti l'extase que ça m'a procuré, surtout les effets de la schizophrénie accompagné de dépression étaient loin de moi, je ne recommande pas de déconner comme ça dans sa vie, mais disons que j'ai fais avec les moyens du bord me disant que j'allais arrêter ça très vite, 1 mois plus tard on à fini le stock tout en ajoutant quotidiennement le cannabis et les lorazepams (juste pour ma part)
Là où je veux en venir, c'est que les années de consommations massives pour fuir la schizophrénie ce sont accumulés jusqu'à un point où ma tolérance était tellement monstrueuse que je devais consommer ces trois récentes dernières années (janvier 2020-décembre 2022)
Sur 72h sans dormir je devais consommer régulièrement 1 boîte de 30 TOPALGIC 50mg tout les 4-5h avec 40 à 60 lyricas accompagné de 4 lorazepams, sur 72h sans dormir tous les 5h grosso modo ça faisait jusqu'à maximum 6 boîte de trama 120 lyricas et une dizaines de lora, je ne plaisante pas, alors une question se pose: c'est comment j'ai fait pour me fournir ainsi, je suis passé par les fausses ordonnances et je passais mon temps de pharmacies en pharmacies, arnaquant sans scrupule les honnêtes pharmaciens, bref je me suis fait choper en décembre 2022 suite à une longue enquête sur mon cas... Le hic dans tous ça c'est que en plus d'avoir pris 2 ans de surcis comme si ça ne suffisait pas j'ai eu le droit à un arrêt brutal, le cold  turkey des enfers, j'ai survécu en ne recevant aucune aide médicale , juste de l'indifférence et de l'eferalgant...
Cela dure donc depuis janvier, je vais mieux depuis juin, mais je vis quotidiennement le syndrome sérotoninergique, j'ai l'impression de ne pas vivre, je souffre, je dors mal je me réveille 3-4 fois par nuit les yeux et le crâne en feu, et j'en passe, j'ai juste la force de passer mes journées à fixer le mur, pourtant j'ai largement de quoi m'occuper je ne suis pas à plaindre, mais j'ai un sérieux désintérêt pour tout et je ne peux focaliser mon attention sur rien, même en me forçant j'oublie instantanément ce que je fais, un enfer, j'ai suivi le conseil de faire du sport régulièrement sans relâche (une souffrance sans nom) ça m'aide juste à dormir et passer le temps quand je n'ai pas trop mal de partout pour le faire.
Auriez vous quelques conseils à me donner pour gérer ce moment ultra dur ou je ne reçois aucun soutien de personne (amis, famille, médical)
Je sais qu'ici je parle à des personnes connaissant réellement le sujet, puis je me dis que souvent sur internet je suis étonné parfois je suis tombé sur des personnes en or sans conditions n'attendant rien en retour, je suis sur que sur ce forum je serai bien plus pris au sérieux que à l'hôpital où ils me filaient du dolirhume limite. Alors qu'un sevrage ça aurait plus être bien plus grave l'arrêt aussi brutal, par miracle je suis encore là à ce jour pour en discuter et me faciliter la tâche, j'ai une vie à reprendre. Et énormément de projets à accomplir.
Merci de votre temps accordé si vous avez eu la patience de lire ce roman.

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#2 
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Stelli femme
Dinosaure de PA France
31 octobre 2023 à 23:10
Au delà de l’arrêt de toutes ces consos, tu as un traitement pour la schizophrénie? Le médecin qui te suit est-il au courant de ce sevrage brutal et des conséquences pour toi?

Petite remarque sinon, le syndrome sérotoninergique survient quand on surdose des substances qui jouent sur les neurotransmetteurs sérotoninergique, tels que le DXM, la MDMA, les antidépresseurs… en particulier en cas de mélange.

Ce que tu vis ce sont plutôt les effets du sevrage brutal, peut-être liés à ce qu’on appelle le PAWS (syndrome de sevrage prolongé)

Le lien du psychowiki sur le PAWS :
https: //www.psychoactif.org/psychowiki/index.php?title=PAWS,_le_syndrome_prolong%C3%A9_de_sevrage

Et concernant le sevrage des benzodiazepines :
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … C3%A9pines

Dernière modification par Stelli (31 octobre 2023 à 23:11)

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#3 
Viking724 homme
Nouveau membre France
01 novembre 2023 à 21:24
Bonsoir à toi Stelli
Merci d'avoir pris temps de me répondre,
Alors pour répondre à tes questions oui j'ai un traitement et je vois des psychiatres de manière forcé (contrainte médicale et judiciaire) donc j'ai du en voir plusieurs aussi indifférent les uns que les autres et ne sont jamais d'accord entre eux et à côté de la plaque concernant cette histoire, je suis passé par un CSAPA ils m'ont laissé galérer les généraliste tout un tas de manière depuis cette histoire alors qu'avant ils distribuaient les médocs à la pelle...
Mon traitement c'est de l'amisulpride mais les effets secondaires de celui-ci sont redoutables, moi qui me plains déjà d'avoir l'incapacité à juste vivre ou effectuer mes tâches correctement, celui-ci provoque impatience, bloqué totalement l'endorphine enfin c'est pas efficace et tout ce qui sont sensés me rendre la vie au-moins plus vivable se renvoient la balle et font mine de rien comprendre... C'est comme la prison mais sans ps5 ni même un simple livre pour résumer.
Alors les symptômes prolongé je n'avais pas clairement été mis au courant vu la bande d'incompétents à qui j'ai eu a faire,
Au moins j'en saurai un peu plus, plus qu'à patienter et ne pas hésiter à consommer de la force dès que j'en ai l'occasion.
Après la question qui ne peut avoir de réponse et qui me turlupine c'est, combien de temps cet enfer durera encore, ça s'améliore mais à la vitesse escargot ...
Bonne soirée et merci encore.
D'autres informations seront les bienvenus.

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