Hors ligne
Dernière modification par prescripteur (03 janvier 2024 à 11:31)
Hors ligne
prescripteur a écrit
Bonjour, tu peux essayer la Nacetylcysteine (= le mucomyst un anti-tussif) qui calme le craving chez certaines personnes. L'avantage est que c'est vraiment peu toxique.
https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … 908_1.html
http://www.bichat-larib.com/revue.press … _resume=66
https://www.addictaide.fr/effets-de-la- … a-cocaine/
https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/ … 1866/21857
https://www.alcoologie-et-addictologie. … ew/867/178
Pour le temps de duree du craving c'est totalement dependant de la personne. Une psychotherapie peut te donner des pistes !
https://congresfrancaispsychiatrie.org/ … peutiques/
Amicalement
Intéressant tout ça
Je vais essayer. Ça s'achète sans ordonnance si j'ai bien compris
Merci pour ta réponse
Dernière modification par Eva716 (04 janvier 2024 à 10:38)
Hors ligne
Hors ligne
Streetardimfs a écrit
Salut,
Je suis passé l'année dernière par une période d'addiction au crack qui m'a ruiné financièrement et abattu les derniers remparts fragiles de ma force mentale.
Je me suis retrouvé dans un endroit sombre et je suis devenu une personne si mauvaise que j'ai oublié ma morale et mon identité.
Je consommais plusieurs prods, de la C plus régulièrement mais j'arrivais globalement à gérer avec ma copine, puis quand on nous a introduit au crack on s'est enfermés dedans, j'ai vendu toutes mes affaires, des souvenirs importants et des biens que j'ai mis des années à constituer je les ai troqués pour des cailloux de poison.
Ça s'est calmé le jour où j'ai avalé une boîte de lexo pour me calmer et arrêter le craving. Et j'ai du admettre et parler de la situation dans laquelle je me trouvais, après s'en suit un séjour difficile de deux semaines de sevrage sec aux urgences puis 3 semaines en Psychiatrie/Addicto.
Je me suis retrouvé face à moi même pendant presque 5 semaines dans un cadre qui n'était pas familier. Le tout gavé de neuroleptiques, j'avais plus de craving à force parce que je passais mon temps à dormir, avoir des pertes de mémoire, être incapable de lire, écrire, dessiner ou même me concentrer.
Ça m'a traumatisé du crack, mais j'ai pas réussi à me débarrasser de la C. Et même si je ne suis pas dans les ténèbres comme avant, je suis quand même coincé dans cette boucle infinie.
Et de fil en aiguille j'ai fini par me préparer du crack, de nouveau, alors que je m'étais mis un point d'honneur à ne jamais refaire cette erreur. Même si je n'ai plus de craving de crack aussi intense comme avant au point de devenir une obsession ben j'en suis toujours réduit à gaspiller mes ressources dedans, avant je me disais que ça m'aidait à être actif en fait aujourd'hui c'est juste que je suis toujours soumis au produit et j'arrive pas à penser à autre chose.
Alors je ne prends plus aucune autre substance en dehors de la C et de temps en temps le crack, quand ma copine en prépare.
J'aurais adoré plus que tout me montrer rassurant sur vos interrogations mais j'y suis et clairement j'arrive plus à envisager ma vie sans consommer de la C.
De tout mon cœur bon courage et énorme soutien dans votre combat, j'aurais aimé avoir suffisamment de mental pour réussir à décrocher, ne serait-ce qu'au moins remettre certaines choses en question.
Merci de ce retour d'expérience. Je comprends tellement c'est pareil pour moi. Je suis dans une période d'abstinence mais je reste très attachée et "dans l'attente" de la prochaine conso.
Mes problèmes financiers actuels m'empêchent de consommer. C'est un mal pour un bien. Mais j'attends la délivrance de pouvoir fumer à nouveau j'y pense très très régulièrement même après deux ans.
Hors ligne
Dernière modification par zuzu (28 mars 2024 à 20:53)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par zuzu (30 mars 2024 à 10:57)
Hors ligne