Dur dur la sobriété

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#difficulté #sobriété #tristesse
GuiDuBled homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 11 Jan 2024
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Bonjour à vous.

C'est la première fois que je m'inscris sur un forum. Et première fois que je me confie. Veuillez également excuser mon orthographe approximatif. J'ai, je crois tous les dys... qui peuvent exister.

Je suis alcoolique depuis un bon bout de temps. Toutefois, par une quelconque rage de vivre, j'ai réussi à me passer de mon mal le plus présent, l'alcool. Je dit le plus présent car c'est lui qui prenait le plus de place dansma vie. J'ai également fumer du bedo pendant 30 ans et pris tout ce qui pouvait ce présenter à moi sans distinction aucune.  Mais ce qui m'a fait (et à mon entourage) le plus de mal c'est bien ce bon vieux breuvage.
Mais pourquoi donc je viens écrire ces quelques lignes sur ce forum ? Et bien c'est la solitude de mon combat. Je réussi tant bien que mal à me maintenir avec une consommation minimale de ce produit. Je bois de temps à autre quelques verres. Le mal est la il me guette. A chaque joie ou tristesse vécu, la cellule alcool ce réactive. Je contrôle enfin j'essaie. Je tiens grâce au regard de mes enfants. Mais je crac régulièrement. Et le flash de vodka c'est déjà retrouvé bien caché dans mes affaires. Vous savez... au cas où.....
Je me fatigue à essayer d'autre produit pour être high. Les autres produits ne sont pas un problème. C'est bien l'alcool et cette douce sensation de coton et de toute puissance qui me manque.

Je n'ose pas aller parler à un groupe. Je me dit même que de parler d'alcool pendant 2h me donnerais justement l'effet inverse.

Suis je seul à me sentir seul ? Je fais le dur face au miens que j'aime tant, mais au fond je suis une bichette meurtri et blesser par toutes ces années de beuverie. Je ne veux plus y retourner. A ça non. Mais que faire face à ce sentiment horrible de frustration alors qu'il devrait être fierté.

Merci de m'avoir lu.

Des schmoutz (bise en alsacien)

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TheSo homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 02 Mar 2024
14 messages
Hello ,
J’espère avant tout que tu te sens un peu mieux depuis l’écriture de ton topic :-)

Je sors moi même d’une dépendance à cette diableries qu’est l’alcool , après 5 ans d’alcoolisme pur et dur à base de quelques cannette de pierre à 1litre de vodka par jour. Et c’est parfois difficile ,on a vite envie de craquer pour un rien … mais il faut s’accrocher à quelque chose , comme tu le dis , le regard de tes enfants est déjà une bonne motivation je pense ? ( j’ai pas d’enfants je ne peux pas le savoir) mais aussi la santé …

Je peux me permette de te demander depuis combien de temps tu buvais ? Et quelle quantité si ça n’est pas trop indiscret ?

En tout cas tu n’es pas seul sache le , on est tous dans la même merde haha et on est là pour se serrer les coudes alors chasse cette mauvaise tentation de ta tête et trouve une alternative, d’après que le sport c’est bien , je vais essayer personnellement ( d’après que notre corps fabrique de la drogue quand on fait du sport xD )

Bien à toi ,

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Zarathoustra homme
Psycho sénior
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champi vert3champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 27 May 2017
655 messages
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Salut à toi,

Sur l'alcool, déjà faut virer la dévalorisation de soi et entretenir cette culpabilité que l'on retrouvera d'ailleurs dans tous les excès. L'existence est trop courte pour s'offrir se tsunami de haine de soi, même dans les moments les plus difficiles. Après j'en reste à une conscience où on ne blesse personne d'autre que soi.

Coke, alcool, crack, mdma et medoc et puis 3-MMC et GBL et j'en passe, même le sucre, le gras, les addictions sont multiples.

Il faut trouver le mécanisme de la dépendance, ou tenter de le comprendre, et éviter, enfin si possible, de l'enrober dans de la morale.

L'addiction ou la dépendance aura des causes, attention l'avalanche : sociale, génétique, comportementale, culturelle, accidentelle, psychologique, physiologique etc

Faut aussi avouer qu'acheter un litre de Ricard ou de vodka dans une bonne boutique se soldera par un sourire d'un dealer assermenté et ça peut même devenir un moment de grâce sociale si c'est un breuvage de haute valeur ajoutée (par exemple une superbe vodka ou un single malt de prestige), plus culturel chez nous, tu vas t'offrir des caisses et des caisses d'un délicieux vin et on te félicitera, bravo à toi pour cette finesse d'esprit.

C'est moins glorieux je te l'accorde de se défoncer à la vodka, même de bonne qualité qu'au Bourgogne ou aux exquis vin de la vallée du Rhône. Et voir un type défoncé au Côte Rôtie qui se dégeule dessus reste plus acceptable que celui qui végète après une bouffée de crack trop sévère.

Ca n'est pas mettre toutes les drogues au même plan, c'est débile de penser comme ça. C'est juste comprendre que notre environnement est dysfonctionnel sur le plan e la compréhension des drogues et que pour 98% de la population boire un verre de vin n'est pas problématique, alors que sniffer une ligne de coke l'est ou taper deux lattes d'un joint est prohibée.


Ce qui pose l'alcool et les problèmes de l'alcool incompréhensible parce que empêtrés dans une zone de rhétorique irrationnelle.

Sortir défoncé d'une bonne soirée punch c'est fun selon les milieux, mais se faire un petit 80mg de mdma ou un 1,2ml de ghb, ou un deux lignes d'une coke correcte sera vu comme un sujet subversif ou criminel.

Pour l'accool, j'y suis passé dans la dépendance,pas au point de taper des cures mais putains que ce fut dur d'en sortir.

J'ai plus ou moins reussi à sortir du schéma en déculpabilisant, en me collant à des ami(e)s, compagne qui ne buvaient pas, à accepter les défonces et non les considérant comme des échecs, à penser le sevrage sur des années avec des dérapages. Et à se connaître. Donc pour moi à rejeter l’abstinence radicale, trop anar pour ça.

Toutes les drogues que j'ai arrêté l'on été sous une forme un peu symétrique.  Une courbe qui monte et qui descend, jamais sous le format brutal.

Ben pour l'alcool j'ai cru à ces concepts de l’abstinence radicale, pas du tout valable et adaptée à mon tempérament. Ca n'a pas marché.

Ce qui fonctionne reste la consommation qui s'inverse. Avant c'était tous les jours, puis un jour de repos, puis deux puis trois, puis une semaine (et toujours de moment de défonce), puis 15 jours.

Pas question pour moi de maintenir une histoire de l’abstinence avec ce coté glauque des sectes où l'on se positionne en addicte en souffrance et délivré. Avec des protocoles pseudo religieux.

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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GuiDuBled homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 11 Jan 2024
4 messages
Hello les amis.

Merci d'avoir pris le temps de me lire.
Je n'avais d'ailleurs pas vue que quelques un d'entre vous se sont arrêté sur mon poste.

Pour reprendre le file, @theso j'ai le parcours classique de l'essai de d'arrêter. J'ai replonger mais en pire... caché. Emmitouflé dans ma honte. Les proches ne supportant plus le moindre faut pas. Il faut les comprendre. 10 ans que je traine cet alcoolisme sans limite. Je viens également du vignoble alsacien. La moitié de mes amis sont viticulteur. A 10 ans déjà j'avais accé à des hectolitres de vin. Je suis très vite passé à l'alcool festif. Celui que tu décrit @zaratoustra. Cette façon de boire qui est valorisé. Tu tiens l'alcool... tu est cool. J'ai tenu longtemps avec le binge drinking du week-end et abstinence jusquaux jeudredi. Mais voilà avec les années je suis passé à la conso journalière. Jusqu'à boire environs 10 litre de bière forte à la maison en plus de tous les conso dans les bars avant de rentrer chez moi. J'ai pris tant de risque... en voiture lorsque je cherchais mes enfants à l'école au travail puisque j'étais toujour sur la route. Tout est partie en vrille. Je buvais une bouteille de whisky le matin, puis bistro la fin d'après-midi et mes 10 litres de bière à la maison. Je devenait violant et agressif alors que je suis plutôt cool et zen avant. Ça me paraît loin tout ça maintenant. Après mettre autorisées une sortie avec un.pote plutôt sain de corps et d'esprit. Celui ci.me propose des champi. Je n'ai pas dit non. Mais quand lui était totalement fonsdé moi je tenais la route. J'ai but tout ce que j'ai trouvé chez lui. Il se couche mais bien sûr moi j'en veux plus. Je part à 3h de chez lui bien décider à m'acheter du crack, de la coke et de l'héroïne. Ce sui ne prend pas bcp de temps à Lille ( j'y habite depuis 20 ans). Je suis rentré chez moi. J'ai vue le regard de ma compagne et j'ai compris. Ça n'est plus possible. Elle va partir se mettre en sécurité qq part. A cela je lui dit que je part à l'hôpital pour me faire interné. Une semaine après je me sent mieux, plus de tremblement, plus de sueur, ça va mieux. Du coup pour moi ça n'est pas possible de boir un verre de temps à autre il faut passer à autre chose.

Je suis encore fragile mais bien décider à ne plus me leurrer. Plus de culpabilisation inutile mais également plus d'alcool. Je surf sur le c'est plus possible. Et me concentre sur le positif. Je reprends goût aux choses simple de la vie.

Merci de m'avoir lu.

Prenez soin de vous. A bientôt

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GuiDuBled homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 11 Jan 2024
4 messages
Deso j'ai doublé le message. Je ne suis pas très doué avec les forum. Je suis ou j'étais un oeu plus pro avec la defonce :)

Dernière modification par GuiDuBled (13 avril 2024 à  21:41)

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