#1
- Mlle*Ordinaire
Psycho junior
- 02 octobre 2024 à 21:25
Bonjour à tous,
Aujourd'hui, j'ai eu mon RDV avec la médecin addictologue concernant ma dépendance au tramadol.Je ne rentrerais pas trop dans le détail du "pourquoi et du comment" j'en suis arrivée là. J'ai déja raconté mon histoire en long, en large et en travers, parmi plusieurs post. Pour les détails, je vous invite à y aller faire un tour si vous voulez en savoir plus...
Ce RDV a duré plus d'1h30. Elle a refait le point sur l'origine de ma dépendance (douleur du dos, décès de ma mère, un travail épuisant), de mes tentatives de sevrages secs, du sevrage dégressif que ma médecin a initié (qu'elle n'aurait d'ailleurs pas fait de cette façon ...)
Toujours est-il, d'après mon histoire, elle m'a proposé quelques solutions pour me sortir de la dépendance.
-> Il y a effectivement le sevrage sec en hospitalier qu'elle me déconseille (trop violent pour moi). Mais que je suis libre de choisir.
-> L'initiation à la Bupré (dit subutex?) en me présentant au CSAPA tous les jours pendant une semaine pour trouver ma dose confort.
-> L'initiation à la Bupré en me faisant hospitaliser quelques jours pour réajuster le plus vite possible la bupré dans la même journée si besoin. On partirai sur du 4mg.
-> Elle est sûre que la Bupré me serait beaucoup plus adaptée que la méthadone.
En plus d'un traitement médicamenteux, elle me propose en plus un suivi psychologique car le contexte dans lequel j'ai augmenté mes doses n'est pas rien (sur les conditions du décès brutale de ma mère). Un deuil pas réalisé totalement selon elle puisque je m'anesthésiais avec le tramadol.
C'est pourquoi le sevrage dégressif tramadol en L.P ne serait pas une bonne idée. Il y aurait risque de rechute. Il est préférable qu'on coupe net au tramadol. Sinon, ça serait une histoire sans fin.
Pour le tramadol L.P en vrai, je ne sais pas quoi en penser
Concernant la douleur du dos, pas d'inconvénients à prendre de la bupré (d'ailleurs c'est un anti douleur?), durant mes examens médicals (ou la kiné).
Je la revois dans 2 semaines pour que je lui fasse part de ma décision.
Elle m'a bien mise en confiance. J'ai pu vider mon sac on va dire. Je lui ai dis que j'étais à 400 mg.
Mais maintenant je dois faire un choix.
Je pouvais me décider dès aujourd'hui mais elle a préféré que je digère les informations avant de me précipiter vers telle ou telle proposition. Et que je revienne vers elle pour lui faire part de ma décision mûrement réfléchie (RDV dans 2 semaines à la même heure).
Aujourd'hui, j'ai eu mon RDV avec la médecin addictologue concernant ma dépendance au tramadol.Je ne rentrerais pas trop dans le détail du "pourquoi et du comment" j'en suis arrivée là. J'ai déja raconté mon histoire en long, en large et en travers, parmi plusieurs post. Pour les détails, je vous invite à y aller faire un tour si vous voulez en savoir plus...
Ce RDV a duré plus d'1h30. Elle a refait le point sur l'origine de ma dépendance (douleur du dos, décès de ma mère, un travail épuisant), de mes tentatives de sevrages secs, du sevrage dégressif que ma médecin a initié (qu'elle n'aurait d'ailleurs pas fait de cette façon ...)
Toujours est-il, d'après mon histoire, elle m'a proposé quelques solutions pour me sortir de la dépendance.
-> Il y a effectivement le sevrage sec en hospitalier qu'elle me déconseille (trop violent pour moi). Mais que je suis libre de choisir.
-> L'initiation à la Bupré (dit subutex?) en me présentant au CSAPA tous les jours pendant une semaine pour trouver ma dose confort.
-> L'initiation à la Bupré en me faisant hospitaliser quelques jours pour réajuster le plus vite possible la bupré dans la même journée si besoin. On partirai sur du 4mg.
-> Elle est sûre que la Bupré me serait beaucoup plus adaptée que la méthadone.
En plus d'un traitement médicamenteux, elle me propose en plus un suivi psychologique car le contexte dans lequel j'ai augmenté mes doses n'est pas rien (sur les conditions du décès brutale de ma mère). Un deuil pas réalisé totalement selon elle puisque je m'anesthésiais avec le tramadol.
C'est pourquoi le sevrage dégressif tramadol en L.P ne serait pas une bonne idée. Il y aurait risque de rechute. Il est préférable qu'on coupe net au tramadol. Sinon, ça serait une histoire sans fin.
Pour le tramadol L.P en vrai, je ne sais pas quoi en penser
Concernant la douleur du dos, pas d'inconvénients à prendre de la bupré (d'ailleurs c'est un anti douleur?), durant mes examens médicals (ou la kiné).
Je la revois dans 2 semaines pour que je lui fasse part de ma décision.
Elle m'a bien mise en confiance. J'ai pu vider mon sac on va dire. Je lui ai dis que j'étais à 400 mg.
Mais maintenant je dois faire un choix.
Je pouvais me décider dès aujourd'hui mais elle a préféré que je digère les informations avant de me précipiter vers telle ou telle proposition. Et que je revienne vers elle pour lui faire part de ma décision mûrement réfléchie (RDV dans 2 semaines à la même heure).
Dernière modification par pierre (03 octobre 2024 à 14:29)
"Le succès serait un voyage pas une destination.
Ce qui compterait: c'est le chemin parcouru et les détours..."
Hors ligne
#2
- Mlle*Ordinaire
Psycho junior - 03 octobre 2024 à 12:15
J'ai réfléchi depuis le RDV d'hier avec la médecin addictologue et je pense me tourner vers le subutex.
Mais j'hésite entre l'initiation en ambulatoire (se présenter tous les jours au centre pour l'initiation) ou à me faire hospitaliser.
Je ne sais pas ce qui serait le mieux. D'ailleurs, j'ai oublié de lui demander si en hospitalier, on avait le droit au visite ..
Bref, si parmis vous, il y en a qui sont passés soit par ambulatoire ou par l'hospitalisation, je serais intéressé par votre retour.
Si y a des choses à savoir avant de me décider (et qui peut m'aider à choisir), je ne dis pas non...
Ce n'est tellement pas facile de se décider. J'ai beaucoup cogiter et j'ai l'impression de tourner en rond.
Je ne vous cache que l'idée de remplacer une addiction par une autre me gène. Pourtant la médecin addictologue m'a rassuré que le subutex serait moins addictif que la méthadone. Mais en recherchant, je m'aperçois que le subutex reste bien addictif.
J'ai pensé au sevrage dégressif avec le tramadol L.P, mais elle ne semble pas y croire..
Du coups, il me reste que le subutex voire le sevrage sec...
Qu'est ce qui pourrait m'aider à trancher ? Je ne vais rester éternellement dans l'indicision, et être spectatrice de ma vie
Mais j'hésite entre l'initiation en ambulatoire (se présenter tous les jours au centre pour l'initiation) ou à me faire hospitaliser.
Je ne sais pas ce qui serait le mieux. D'ailleurs, j'ai oublié de lui demander si en hospitalier, on avait le droit au visite ..
Bref, si parmis vous, il y en a qui sont passés soit par ambulatoire ou par l'hospitalisation, je serais intéressé par votre retour.
Si y a des choses à savoir avant de me décider (et qui peut m'aider à choisir), je ne dis pas non...
Ce n'est tellement pas facile de se décider. J'ai beaucoup cogiter et j'ai l'impression de tourner en rond.
Je ne vous cache que l'idée de remplacer une addiction par une autre me gène. Pourtant la médecin addictologue m'a rassuré que le subutex serait moins addictif que la méthadone. Mais en recherchant, je m'aperçois que le subutex reste bien addictif.
J'ai pensé au sevrage dégressif avec le tramadol L.P, mais elle ne semble pas y croire..
Du coups, il me reste que le subutex voire le sevrage sec...
Qu'est ce qui pourrait m'aider à trancher ? Je ne vais rester éternellement dans l'indicision, et être spectatrice de ma vie
"Le succès serait un voyage pas une destination.
Ce qui compterait: c'est le chemin parcouru et les détours..."
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#3
- prescripteur
Adhérent PsychoACTIF - 03 octobre 2024 à 12:54
Bonjour, en tous cas ton addictologue est à l'écoute et te respecte. Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
Hors ligne
#4
- pierre
Web-Administrateur - 03 octobre 2024 à 14:29
Bonjour,
pour réagir a ton post,, il y a beaucoup de personnes qui arrivent dans les CSAPA ces dernières semaines, suite à la mise sous ordonnance sécurisée du tramadol et de la codéine par l'ANSM. Les médecins qui les suivaient leur disent qu'ils n'ont pas d'ordo sécurisée, et s'en débarassent en les renvoyant en CSAPA (pour les plus chanceux...)...
Dans mon CSAPA, nous avons 2 nouvelles personnes par jour qui viennent pour le tramadol..
Pierre
pour réagir a ton post,, il y a beaucoup de personnes qui arrivent dans les CSAPA ces dernières semaines, suite à la mise sous ordonnance sécurisée du tramadol et de la codéine par l'ANSM. Les médecins qui les suivaient leur disent qu'ils n'ont pas d'ordo sécurisée, et s'en débarassent en les renvoyant en CSAPA (pour les plus chanceux...)...
Dans mon CSAPA, nous avons 2 nouvelles personnes par jour qui viennent pour le tramadol..
Pierre
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#5
- Mlle*Ordinaire
Psycho junior - 03 octobre 2024 à 23:36
pierre a écrit
Bonjour,
pour réagir a ton post,, il y a beaucoup de personnes qui arrivent dans les CSAPA ces dernières semaines, suite à la mise sous ordonnance sécurisée du tramadol et de la codéine par l'ANSM. Les médecins qui les suivaient leur disent qu'ils n'ont pas d'ordo sécurisée, et s'en débarassent en les renvoyant en CSAPA (pour les plus chanceux...)...
Dans mon CSAPA, nous avons 2 nouvelles personnes par jour qui viennent pour le tramadol..
Pierre
Je ne suis pas si surprise bien qu'attristée de la situation...
Si je n'avais pas pris les devants, je pense que je me serais retrouvée dans la même situation.
D'ailleurs, il se peut que ma médecin refuse de prendre le relai si j'accepte la bupré comme TSO puisqu'elle est, elle aussi, placée sous ordonnance sécurisée...
C'est à ce point difficile pour un médecin de se mettre à l'ordonnance sécurisée ?
"Le succès serait un voyage pas une destination.
Ce qui compterait: c'est le chemin parcouru et les détours..."
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