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cependant a écrit
Quelle était ton rapport au sub ? Quelles étaient les motivations a arrêter ? Quels bénéfices tu cherchais en arrêtant ? Et quels bénéfices tu avais en consommant ?
cependant a écrit
D'ailleurs, depuis combien de temps as-tu fait ce sevrage ?
cependant a écrit
Quels bénéfices remarques tu dans ta vie grâce à ce sevrage ?
Ah, aussi ça serait intéressant de savoir depuis combien de temps tu consommais du sub, comme t'en était arrivé à ta conso...
Salut,
Je me pose aussi ces questions (si l'auteur du topic ne les a pas précisé) à chaque fois que je lis un témoignage concernant un opiacé.
J'espère que l'OP nous éclairera, c'est des questions importantes pour comprendre son post.
J'ai aussi remarqué suite à des expériences personnelles que la durée de consommation conditionne beaucoup le sevrage.
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leoxy a écrit
Et pour pourquoi j'arrête et je ne reste pas sous tso...et bien mon corps ne rajeuni pas, je le sens, maintenant avec l'âge ça me fatigue, mon fils me regarde piquer du nez en essayant de lire ses histoires, le sub et la metha me font baissé la vision, le soir pour lire j 'avais besoin de mes lunette + une loupe comme un papi. Ca à éteins le feu que je ne savais pas gérer mais ça à aussi éteins plein de possibilités.
Cela fait presque 30 ans que je vis avec le subu, et cela ne m'a JAMAIS empeché de faire quoi que ce soit. Bien sur chacun est différent, mais dans les messages que je lis sur les TSO il y a beaucoup de culpabilité et de honte non dite, sur le faite d'être dépendant à un opiacés qui porte le stigmate du tox.
Hier en lisant d'anciens messages, j'ai trouvé un message incroyable de lousweet qui résume à merveille ce que je veux dire, quand elle parle de baisser son traitement de subutex (sans y arriver) :
https://www.psychoactif.org/forum/viewt … p?id=81495
lousweet a écrit
Mais reste que j’ai cette sensation d’être 2 personnes : l’une qui veut absolument se débarrasser de la buprenorphine pour ne plus avoir une vie rythmée par la prise de cachets. Avec cette sensation d’être” sale”par rapport à d’autres personnes non addict. Avec une énorme culpabilité d’être tombée dans la dépendance à la codéine.Et l’autre qui est très bien avec son traitement, qui se demande à quoi bon envisager de diminuer pour se voir confronter à l’échec et devoir se l’expliquer et l’expliquer à d’autres retrospectivement.
Celle la, nous allons l'encadrer !
leoxy a écrit
Ca à éteins le feu que je ne savais pas gérer mais ça à aussi éteins plein de possibilités.
Quand tu dis que ca éteint "plein" de possibilité, c'est la stigmatisation qui éteint plein de possibilité. Sous TSO, (surtout cux qui viennent de la dépendance à la codéine et au tramadol), on se sent tox, et rien que cela empêche de faire beaucoup de chose?
Pour info : Pour baisser le subutex ou la méthadone avec le moins de douleurs (psyhiques et physiques) possible, il faut baisser maximum entre 5% et 10% tout les deux mois. Au dela, ce n'est pas tenable sur la durée.
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pierre a écrit
Quand tu dis que ca éteint "plein" de possibilité, c'est la stigmatisation qui éteint plein de possibilité.
Je me permets d'intervenir pour dire que je ne suis pas d'accord avec cette phrase. Du moins sur sa forme, qui sonne comme une affirmation, une vérité absolue.
J'ai démarré par 3 fois un TSO à la buprénorphine. Et chaque fois le résultat est le même : passées les premières semaines super coolos et agréablement prometteuse, mon état se dégrade assez vite. Véritable sensation de camisole chimique, hypersomnie, et l'énergie physique et créative des débuts disparaît, laissant place à une morosité couleur ciel de novembre.
Depuis mon inscription sur PA (qui colle à peu près au début de cette période que je vis encore, où j'ai totalement lâché le contrôle de mes consos), j'ai appris énormément au contact du forum et notamment à remettre en question ma 'condition' de polytox'. Notamment en découvrant des outils et en apprenant à m'affranchir de la culpabilité et du regard stigmatisant de l'entourage ou des 'pros' de la santé.
Il y a évidemment des résidus qui traînent encore dans ma self-estime mais je suis complètement sincère en affirmant que ce n'est pas cette stigmatisation subie et imposée qui me pousse à lâcher le sub' systématiquement.
La notion d''engagement à vie' est également un important moteur de ce blocage.
Et ça, c'est vraiment une histoire d'égo, et de réflexion personnelle.
Oui, je sais et je sens, au plus profond de moi, que m'engager dans un TSO sur le long terme ne me rendra pas un réel service. Pourtant, j'ai rien contre l'idée qu'une simple pilule puisse me permettre de stabiliser mon quotidien, en m'évitant par exemple de taper des traces absolument partout, en moins d'une minute, car même si j'ai une méthode très stricte, j'ai vraiment la pression de faire un écart un jour, d'oublier mon pochon, ma paille, des résidus, dans un endroit où ce n'est même pas entendable que ça arrive. Genre au taf, chez des potes qui ont des gosses, les WC publics ..
Évidemment, j'aimerai vachement vivre dans un monde où taper un trait ne serait pas plus contraignant que de vouloir fumer une clope chez des non-fumeurs. Pouvoir dire à mes potes "je vais m'en faire une, je reviens". Faire ça sans stress, au calme, dans une salle de bain par exemple, avec le temps pour préparer et taper proprement, en accord avec mes objectifs RdR sur cette pratique.
Mais je reste convaincu que ce que je vis en ce moment, que ma drugomanie actuelle n'est qu'un épisode de vie (bien et pas bien, la vie quoi), qui changera un jour, reviendra peut-être. Et donc je ne peux - ni ne veux - me forcer à accepter une molécule qui conditionnera ma vie, parce que ça ne colle pas avec ma conception (purement perso, hein, j'insiste) et mon besoin de liberté.
Cette raison, ainsi que les symptômes vite fait décrits plus haut sont à l'origine de mon refus conscient (mais pas que) d'un TSO. C'est génial que ça existe, et j'aime bien jouer un peu avec le sub ou la métha parfois, mais ma vie passera très probablement par un autre chemin. Et vraiment, si je ressentais ce que certain.e.s vivent avec leur TSO, j'aurai certainement franchi le pas pour me stabiliser sans aucun intérêt pour le regard accusateur et rabaissant de la société
Ceci dit, il y a quelques temps, je me suis dit que je me laissais jusqu'à mes 40 ans (j'en ai 38 et demi) avant de peut-être recommencer à réfléchir à cette possibilité, si je réalise que ma situation n'a pas évolué et que l'horizon paraît bouché.
Je sais que c'est un sujet très sensible et que le débat ressort régulièrement (notamment en ce moment) mais ça me paraît pas déconnant de partager mon expérience pour éviter une généralisation sur les actions et réactions des PUDs en quête de stabilité.
La stigmatisation n'est et ne peut pas être responsable de tout !
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