[ Polyconsommation ]

Quelles sont pour vous les drogues à "éviter"

Usager terrestre a écrit

Bonjour !


Je voulais savoir pour vous quelles drogues étaient à éviter ou dont vous regrettez d'avoir croisé le chemin ?

Au contraire les drogues qui vous ont apporté quelque chose ?

:) peace les usagers !

Hello, j’aime beaucoup ta question ! Je me demande parfois comment aurait été ma vie si à aucun moment je n’aurai pris de drogue. Je ne saurais pas trop répondre à ta question actuellement…

hello, perso pour moi les drogues à éviter sont celles qu’on s’injecte. j’adore la drogue franchement en plus ça m’a toujours attirée mais je me suis fixé des limites. par exemple l’héroïne et le crack c’est mort pour moi. sniffer c’est déjà trop! (aucun jugement je précise)

Dernière modification par meumeuh (Aujourd'hui à  08:50)

Rha la datura. C'est loin ! Ça poussait ds le collège/lycée. Yavait qu'à se servir.
  1 hallucinogène dangereux, à éviter sans connaissance, et finalement avec le recul, il y aurait pu y avoir 1 gros grillage de neurones. Souvenir très précis, 1 pote avait mit 1 grosse semaine pour redescendre complètement.

  Avec le recul ça aurait pu être dangereux.

  Mon souvenir sur ce trip, parmi d'autres, était "cool".. Mouais... Je me souviens parfaitement de cette lourdeur ds l'estomac par contre. Pas loin de la gerbe.

  Souvenir précis lors d'1 festival, le festiventu à Calvi. Festival qui n'esiste plus.
  Conso après 1 décoction, aller plutôt 1 pressage et 1 masseration.

  Sur quelques jours de conso, avec mix d'autres substances , le dernier jour était plutôt folklo.

  Je me souviens qu'on est rentré au camping, et on a accentué les nombreuses gorgées de cette mixture. C'était pas bon en goût.
  Et le bordel à vraiment commencé.
  Je me suis retrouvé seul dans le camping, le vent s'est mit à souffler, de plus en plus en fort.
  Les branches des arbres ne bougeaient pas, mais les feuilles s'agitaient et surtout faisait 1 bordel monstre. J'allais voir les usagers du campings, mais la tempête était trop forte, je n'entendais plus rien et me suis calé dans 1 coin pour observer cette tempête imaginaire, c'était splendide. Le bruit du vent recouvrait mes paroles, j'hurlais pour exprimer mes pensées. Je voulais retrouver mes potes. J'en voyais 2 qui faisaient peur à des hollandais. En pleine tempête je les arrache des hollandais pour les mettre dans une tente. Je gueulais toujours, le vent faisait trop de bruit. Et là problème, mes 2 potes ne s'exprimait que par des groellement, étaient inaudibles. Et surtout ils ne voulaient pas rentrer dans la tente, c'était pour eux 1 sac plastique géant de supermarché. Je voulais les protéger de la tempête et un peu d'eux-mêmes aussi, la tante était là seule solution. 1 pote m'a rejoint, tout aussi défoncé mais qui pouvait parler encore. Après 1 long temps de multiple rattages pour les faire rentrer dans la tente, on a créé 1 jeu pour qu'ils rentrent enfin dedans. Ça a été difficile mais enfin ils sont rentrés. Je suis resté à côté, toujours dans ma tempête où seules les feuilles bougeaient, je ne parle pas des hallus causées par les branches qui créaient des personnages ou autres, et même de petit scénarios. J'attendais la descente, tout en buvant encore du datura.
  Je surveillais les potes, coincés dans cette tente, très agités au début, puis qui se sont calmés. Ce n'était plus que des sons qui s'exprimait. Mais malgré tout sur des tons de conversation. J'ai eu le landemain la confirmation qu'ils discutaient entre eux. C'étaient sur le moment incompréhensible. J'ai attendu que la tempête se calme quelques heures, elle s'est calmée avec le lever du jour. Et moi aussi. (on s'est fait bien sûr virer du camping le landemain, suite au bordel auditif et matériel qu'on a fait cette nuit là)
  L'histoire ne finit pas tout à fait là mais l'un, qui était dans la tente avait 1 train le landemain tôt, je l'ai accompagné à la gare, il était tjs aussi perché et continuellement intégré une 3ème personne imaginaire (à chaque fois très differente les unes des autres) dans la conversation, jusqu'à me faire taire à un moment pour discuter avec une de ces personnes alors qu'il achetait des clopes. Hop je le met dans la micheline (ou Train à Grandes Vibrarions) , 5h environ de trajet pour retourner sur Ajaccio, 1 peu inquiet mais confiant. Après quelques jours de fluctuations d'état dû au datura il m'aura finalement expliqué qu'il a discuté tout le trajet avec 1 gars très cool, on ne saura jamais s'il existait ou pas.
  J'ai perso plutôt apprécié le datura, puisque j'ai continué à boire mon infusion quelques semaines par la suite encore, tout en le renforçant. Par contre je me souviens oui de la soif, ça déshydrate énormément, et cette espèce de lourdeur continuelle dans l' estomac. Mais j'ai arrêté assez rapidement,( c'était 1 simple experience) on continuait nos expérimentations pour se percher bêtement le plus rapidement avec du shit.

  Vu d'ici il y a 25 ans en arrière environ, je rigole de cette expérience, mais réellement il y aurait pu y avoir vraiment danger. Et ce n'était pas la seule anecdote avec le datura, m'enfin celle-là a été la plus précise.

  Gaffe avec cette plante, mal dosé ça peut être mortel à moyenne dose, finalement comme beaucoup d'autres produits.

  La vie continue et oui, peut-être le pire a été 1 mauvais produit. 1 C dégueulasse, coupée à je ne sais plus quoi, qui malgré tout m'a aidé à arrêter. Je n'ai pas retrouvé 1 produit propre en revenant chez moi, en IV, malgré plusieurs contacts et rue, ici c'est (c'était) de la merde à s'injecter m'a fait, à la longue, arrêter le produit. Avec 1 peu d'aide...

  Tu t'es lancé sur le datura, tu m'as remonté 1 flash de souvenir, j'ai suivi.:).
  Je rajoute l'eau écarlate (je crois qu'ils ont changé leur recette depuis), 1 vrai merde addictive putin idem j'étais jeune, et dans les délires d'inhalations, je me souviens de l'ether, ces fameuses bouteilles bleues, mais les dates étaient dépassées, et les effets etaient passable si pas de grande dose. Mais je crois qu'à cette époque, la vente y était déjà interdite.

Le négatif au top, drogues légales: les benzo. En traitement comme en défonce (! ?), je devais les rencontrer à 1 moment pour stabiliser mon état, mon corps fait maintenant des rejets.
Attention ! Certaines personnes en ont besoin, et leurs permettent d'avoir 1 vie plus posée, moins anxiogène, et ça peut servir comme traitement de sevrage...
  Mais s'en servir comme moyen de défonce, ça me semble surtout peu satisfaisant, de nombreux témoignages sont présents sur le forum, mais surtout, pour quelques sevrage il faut passer par là, ce serait franchement dommageable de se créer 1 tolérance trop grande à ce type de traitement avant d'en avoir réellement besoin.

Dernière modification par Cétékan (Aujourd'hui à  04:11)

Salut Meumeuh,
J'ai compris que ce sujet ne te plaisait pas. Perso je comprends qu'on puisse se poser ce genre de questions, même si c'est clairement orienté. Ça s'attarde sur des aspects réels de la consommation de drogues: les regrets, et les inconvénients. Pour moi ils existent et on doit pouvoir en parler, surtout entre nous PUD.

meumeuh a écrit

Car ce sont surtout l'usage ( pas le ROA >  IV , fumer du freebase que l'on fait d'une ou des drogues ( licites comme licites) qui peuvent etre souvent déterrent mais comment la PUD gere sa conso et les outils qu'elle utiluisesnt66 par ex un très bon pote qui a taper de la coke sur des décennies avec moi , et bien ce n'est rien à coté de rééels problèmes d'alcoolodépendances
A la limite si c'est sur un témoignage complet à chaque fois, pourquoi pas
(Avec quelle drogue, quel contexte , tolérance de la PUD etc
doit être évitée ou pas et donc quels bénéfices ,

Par contre je ne comprends pas ce que tu entends par "déterrent"?  Ni "qu'elle utilisesnt66"

Sinon pour répondre à la question posée, je ne regrette pas spécialement d'avoir rencontré et utilisé des drogues. Par contre je suis triste à l'idée que je ne connaitrai pas plusieurs d'entre elles à ma mort, alors que je les aurais bien testées.

La datura, testée à l'arrache avec des graines sèches ingérées également, a effectivement été un trip dispensable. Pas de grosses hallus de mon côté mais un trip un peu flippant, une sensation de présence malveillante, et la vue pas net pendant un jour au moins.

Autre mauvaise expérience, pourtant répétée plusieurs fois comme un bon masochiste: le thé de cosses de pavot broyées, qui certes défonce bien, mais m'a collé de sévères maux de bides, que j'avais tendance à ignorer au début, tout content de me défoncer gratos. Mais à la longue la douleur a pris le pas sur le plaisir.

Bref: plus c'est transformé pour avoir le substantifique principe actif à son état le plus concentré, souvent en poudre, mieux c'est (pour moi)