Augmentation méthadone / refus de prescription

Bonjour.
Mise en contexte :

Suivi dans un CSAPA à la base pour du tramadol à hauteur d'une moyenne à 1600mg par jour avec des pics à 2200. Je suis passé quasi directement sous buprenorphine ya 3 ans. Car la dose de tramadol était jugé trop forte.
Et Cela fait un an et demi que je suis passé de la buprenorphine à la méthadone.
Cela fait six mois que je suis passé de la methadone sirop à la forme gélule.
Ça n'a pas été facile, la forme gélule étant beaucoup plus lente pour faire effet.
Mais ça s'est stabilisé avec le temps. Et j'apprécie d'avoir un effet plus diffus et une descente moins abrupte grâce aux gelule.

Je suis actuellement à 100mg/jour en double prise. J'ai également fait une méthadonemie confirmant que je métabolisme cette dernière assez rapidement. une prise unique est efficace sur 18-20h. Et une "demi prise" environ 12-14 heures. Ce qui fait que la double prise me fait à peu près tenir 24-28h.

Pour ce qui est des heures de prises : 60mg de méthadone + 6mg de bromazepam (benzo)+ 10mg de brintellix (Antidépresseur) à 9h du matin - le soir, 40mg de méthadone à 21h.

Mais ces derniers temps.(Cela fait presque deux mois).

Sauf que ces dernier temps le manque à commencé à se faire ressentir de plus en plus tot. Au début, J'ai commencé à ressentir de très légers symptômes de manque aux alentours de 20h soit 1h avant ma deuxième prise.  Alors que d'habitude je pouvais tenir largement plus longtemps. Il m'arrivait même de prendre ma deuxième prise vers minuit.

Bref, au début j'ai pris sur moi et j'ai continué de prendre ma méthadone à 21h. Mais les effets de manques ont petit à petit commencé à se manifester de plus en plus tôt. Si bien qu'aujourd'hui vers 17-18h je sens déjà un léger manque. Qui devient plus intense au fil des heures.

Au début, en accord avec mon addicto, j'ai décidé de revoir la façon de prendre ma méthadone.
Au lieu de prendre 60mg le matin jen prenais 70 voir 80.
Ca a été efficace. J'ai pu recouvrer un effet thérapeutique durant jusque 21h. Par contre le soir c'était bien plus dur de ne se contenter que d'une petite dose. Et au final le matin je me levais presque en chien.
J'ai tenté une triple prise. J'ai aussi tenté de reporter ma prise de bromazepam pour la prendre pile quand les effets de manques de la méthadone se faisait sentir. Tout ça dans le but d'apaiser le manque.. mais en vain.

Ces tentatives ont été mise en place avec mon addicto afin de voir si c'était vraiment le dose de methadone en elle même qui posait problème. Afin d'éviter d'augmenter la dose de méthadone inutilement.


Au final la seule "solution" que j'ai trouvé à été de piocher 10mg dans la dose réservée au dernier jour avant le renouvellement en pharmacie soit le dimanche. Ce qui fait que du lundi au samedi je me retrouvais avec 110mg de méthadone au lieu de 100. Pour seulement 40mg le dimanche.

Ma situation les jours de semaines se sont améliorés sans pour autant atteindre le niveau optimal d'autrefois mais c'était beaucoup mieux.
En contrepartie, le 7 ème jour se révélait bien plus dur et long.

J'en ai parlé ya quelques jours à la personne qui remplace mon addictologue (reparti en congé maternité pour une durée indéterminée).

Je lui ai demandé si il était possible de monter la dose journalière à 120mg ou au moins 110. Mais je me suis essuyé un refus net, clair et presque hautain.

Pourtant mon ancienne addicto était ok pour monter si cela se révélait nécessaire. Mais comme elle n'était pas sur que le problème viennent de la méthadone en elle même : elle m'a demandé de patienter un mois jusque notre prochain rendez vous tout en me conseillant d'expérimenter un changement de dose dans les prises, la mise en place d'une triple prise, la prise de bromazepam lorsque le manque se fait sentir etc.

Elle m'a également dit qu'elle inscrirait dans mon dossier les problèmes auquel je suis confrontés dans le cas où notre rendez vous soient retardé ou son départ en congé maternité soit avancé. Ce qui est arrivé.



J'ai demandé à l'addictologue remplaçant de vérifier dans mon dossier mais il n'a rien voulu savoir.
Je lui ai également dit que je ne me sentais vraiment pas bien au point de piocher dans les doses du dimanches pour stabiliser mon état. (Ce qui constitue un mésusage il me semble). Mais comme précédemment il n'a rien voulu savoir.

Selon lui, je chercherais tout simplement à me procurer un surplus de méthadone pour pouvoir utiliser ce dernier dans un cadre récréatif. (Il ne l'a pas dit comme ça, mais l'a sous entendu très fort).
Pourtant, il me semble que mon dossier dans le CSAPA ou je suis suivi est totalement clean. Pas de prises de drogues jugé illégal comme de l'héroïne, de la cocaïne ou autre. Et un seul antécédents de mésusage (dont ils ont connaissances) avec la buprenorphine il y'a trois ans. Que j'ai avoué sniffer pendant quelques semaines.

Je ne connais pas le fonctionnement d'un CSAPA mais ça ne devrait pas empêcher l'addicto d'augmenter ma dose ?


Bref, je viens vers vous parce que je suis un peu perdu

Est ce que cet addictologue à t'il le droit de refuser net une demande d'augmentation de dose ? (ayant déjà été approuvé en amont sur mon dossier par mon ancienne addicto)


Si je fais une méthadonemie et que je la lui présente comparativement à mon ancienne méthadonémie en guise de preuve, est ce que cela le poussera à accepter un passage à 110mg ?

Y'a t'il des recours possibles ?
Ou peut être avez vous une idée de ce qui m'arrive. Je sais bien que c'est sûrement dû à la tolérance mais bon la metha est quand même censé être ultra stable dans le temps

Et au pire, si il existe une méthode miracle pour faire durer plus longtemps les effets de la metha, je suis preneur
Je vous avoue être complètement perdu.



Je ne sais pas du tout quoi faire. Récemment je me suis mis à échanger mes anciens comprimés de tramadol, de codéine et de buprenorphine contre des doses négligeable de methadone. J'ai également failli en acheter.