Anonyme813 a écrit
/forum/uploads/images/1563/aletta.gif
Quand je parviens à la regarder dans les yeux (...), c'est comme si elle était devant moi, en chair et en os ! Magique.
Évidemment, il en faut pour tous les goûts...
Là je vais parler des miens / des esthétiques qui me parlent.
Je ne juge donc pas le «modèle» / la «performeuse», ni ses choix de modif corporelles, ce que je risque de juger c'est plutôt ce que la société nous programme à «désirer».
Pour moi ce type de physique stéréotypé c'est limite cheap, voir ringard, très daté 90's / early 00's. De nos jours on a pas une foultitude de physiques, mais on est revenu à qque chose de plus «naturel»...
Aucune femme ressemble à ça, c'est très bizarre a regarder, presque dérangeant...
Et la où c'est triste, c'est que ça instaure des standards surréalistes en plus de «former» le jeune public masculin à désirer un modèle de corps fictif...
C'est bon pour personne :
Les hommes peu expérimentés ont une image de la poitrine tout droit sorti d'un manga, qui est «rigide» au lieu de prendre ses aises et suivre le corps et la pesanteur...
Les nanas complexes car se trouvent plates, le sein «tombant» (= normal).
Bon actuellement, il y a davantage de diversité, sans doute avec le développement du porn dit «amateur» (à la J&M Spoiler .
Les femmes sont tres minces + seins refaits qd mm dans la majorité. Donc tjrs des stéréotypes...
Mais la recherche de realisme, l'approche a la «gonzo» offre qd mm une plus grande diversité anatomiquement....
Ah et en passant, la sainte trinité «fellation - pénétration vaginale - sodomie» continue de faire rêver ( LE MEC... )
Dans un porno pour femmes ou lesbien - hors fetichisation saphique destinée a un public masculin, le point culminant ça risque peu d'être une sodomie olympique feat des diamètres affolants...
Déjà les actrices soumettent leur corps a rude épreuve pour changer un anus lambda en trou noir béant, il faut qu'elles mettent en condition tt ca en élargissant le passage dès la veille...
Il y a des effets secondaires possible a terme, et c'est qd mm eprouvant...
Dans la vie réelle, il n'y a pas de pratique automatique ou «obligatoire».
Pas de norme ou de « programme type» dans les rapports sexuels / sensuel / amoureux...
De ce que j'ai compris, qd le partenaire a «besoin» (guillemets titanesques) de finir sur une sodomie pour éjaculer...
- Soit c'est un automatisme psy intégré et devenu sa norme. Qu'il est possible de déconstruire.
- Soit, il est possible que le partenaire se sente plus «gainé» / serré que dans le vagin (pour diff raisons : format du penis, après une grossesse, ... ).
Contracter son periné (la femme) et le muscler si besoin peut aider (indispensable apres un accouchement, pr eviter fuites urinaire, descentes organes... par ex). Quoi qu'il en soit vous n'avez pas a vous «imposer» de pratiques (ici sodomie ) pour pallier aux «besoins» (envies plutôt) du partenaire.
- Soit... d'autres raisons existent...
Faire un «calin», c'est du partage, une forme de communion, et aussi bcp de confiance et de communication (ça aide bcp quoi).
Le «devoir conjugal» n'est plus un devoir heureusement, mais integrons bien que ce n'est pas une performance où l'un se devoue au plaisir de l'autre. C'est mutuel.
Apres l'orgasme n'est pas une fin en soit, pour les 2 sexes (et ejaculer n'est pas forcément jouir), on est pas tjrs dans une symétrie calculée... Donc forcément, on peut pas tjrs «égaliser le score» sur 1 câlin (= rapport, c'est les relents de mon côté romantique prudasse lol non c surtt plus mimi et moins connoté Spoiler ). L'essentiel est d'être dans une dynamique équilibrée et que chacun puisse donner comme recevoir....
Il y a aussi parfois (bcp chez les hommes je trouve) une course à l'orgasme, comme si il s'agissait d'un bon point, ou d'une médaille prouvant leur compétence sexuelle...
- 1) c'est mal connaître le plaisir feminin, qui décline plein de nuances...
- 2) ça peut limite etre tue l'amour qd on te demande dès la fin «alors t'as joui?!!!» ou «j'etais bon?????!!». A se demander si le but c'est le calin ou qu'il se rassure sur sa « virilité»...
- 3) Perso, j'estime qu'il faut savoir se laisser aller pour kiffer aussi. La course a la performance, et etre focus seulement sur le plaisir de l'autre, je pense pas que c'est le mieux...
Et puis qd tu captes que le mec donne trop d'importance à ce «détail», limite tu veux pas lui péter son ego... (= oui oui ct genial, voir simulation bruyante pr satisfaire sa quête...)
Faut lacher prise quoi.
Idem si un mec ne fini pas ben c'est pas dramatique ou lié au partenaire.
Les drogues peuvent jouer. Le stress. La déprime. 2eme round. ...
Et un homme ne jouit pas nécessairement en éjaculant. Il ne faut pas lier systématiquement les deux.
# En entrant au lycée quasiment tous les gosses ont déjà été confrontés à une video porno.
# Une sacré proportion d'ado envoie ou enverra des «nudes» (selfie mais à poil en gros), bien qu'on communique sur les risques comme le revenge porn.
# Les YouPron, PronHub et consors enregistrent des fréquentations énormes pour des sites web.
# Sur le net, nous sommes de plus en plus bombardés par des pubs à caractère porno, tjrs plus explicites, plus trash...
Bref, l'éducation sexuelle et la RdR sexo sont pour moi des indispensables dans notre socièté....
Sur ce, bonne bourre et sortez couverts!!!
https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=cq8k-ZbsXDI
Ocram a écrit
schizophrénie de la société qui fait mine d'hypersexualisé chaque pendant de nos vie et en parallèle un puritanisme de plus en plus présent...
Bien vu.
Applicable aussi aux domaines des drogues...
Anonyme 218797 a écrit
l'éducation sexuelle et la RdR sexo sont pour moi des indispensables dans notre socièté....
Oui... et egalement pour le chemsex...
Anonyme813 a écrit
Le porno a raté le virage, il n'est pas emancipateur et source de plaisir à travers l'amour de l'autre et de soi même. Un beau potentiel raté.
Il y a quand même un truc de positif avec le porno quand même. Quand on regarde les sites internet qui propose des vidéos par catégories on se rend compte d'une chose... C est que peut importe ce qui nous fait kiffer il y a une catégorie pour nous. Ça va, bien evidemment de plus soft au plus hardcore en passant par les trucs chelou ou encore les fétischismes les plus pointus. ( Je vous encourage à aller voir les fétischistes du mohair ça vaut le coup d'oeil )
Bref y a moyen de souvent se trouver dans la norme.
Je ne remets pas en question, en revanche, tout les côté deletere de l'industrie du porno evidemment hein?!?!
Ocram
Anonyme813 a écrit
C est que peut importe ce qui nous fait kiffer il y a une catégorie pour nous.
Cette réflexion m'a franchement fait sourire, limite m'a perturbée : je n'aurais jamais envisagé la question de cette façon-là.
Maintenant que je sais qu'il y a une catégorie pour moi je vais peut-être m'y intéresser davantage. Cela m'ouvre des perspectives insoupçonnées.
D'autant qu'il paraît qu'homme et femme sont autant excité par le porno l'un que l'autre: https://www.marianne.net/societe/sexe-f … mmes-egaux
Ce qui ne signifie pas pour autant que leur appétence est égale, amha.
lenaalarechercheduparadis a écrit
du chemsex (3-mmc, toujours et encore, pour ne pas la nommer) ont cette particularité de me faire fantasmer sur des thèmes curieux, déviants, décadents, qui ne correspondent pas [forcément] à mes goûts habituels
Je confirme l extraordinaire ouverture d esprit qu octroie la 3mmc...
Bootspoppers a écrit
lenaalarechercheduparadis a écrit
du chemsex (3-mmc, toujours et encore, pour ne pas la nommer) ont cette particularité de me faire fantasmer sur des thèmes curieux, déviants, décadents, qui ne correspondent pas [forcément] à mes goûts habituels
Je confirme l extraordinaire ouverture d esprit qu octroie la 3mmc...
Sans vouloir te contredire, il ne s'agit pas tout à fait d'ouverture d'esprit, mais plutôt d'une réceptivité inhabituelle à certaines perversions; et je n'emploie pas le terme péjoratif de "perversion" pour rien. L'ouverture d'esprit, expression à connotation franchement positive, serait, en ce qui me concerne, de m'intéresser à des sentiments plus subtiles, plus proches d'un érotisme délicat que de la pornographie la plus vulgaire qui soit (mes bas instincts, comme je le dis ci-dessus). Débridée, je veux bien, mais toute expérience sexuelle n'est pas forcément bonne à vivre. Et si celle-ci m'apporte du plaisir, j'aime aussi qu'elle me rende un peu heureuse (ça suppose ni dégout ni honte le lendemain)...
Compliqué, tout ça. Et simple à la fois.
Anonyme813 a écrit
Et si celle-ci m'apporte du plaisir, j'aime aussi qu'elle me rende un peu heureuse (ça suppose ni dégout ni honte le lendemain)...
Ne suffit il pas de s'accepter?
décembre2016
La pornographie, c’est de l’exploitation sexuelle filmée !
La réflexion issue du combat pour une loi d’abolition du système prostitueur et la rencontre, au quotidien, avec des personnes prostituées qui lui confient les violences qu’elles subissent dans l’industrie pornographique, ont amené le Mouvement du Nid à mener une réflexion sur la pornographie et à prendre position pour qu’on la désigne et la combatte enfin pour ce qu’elle est : de l’exploitation sexuelle filmée et un lieu de violence extrême.
Depuis avril 2016 et le vote de la loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel, acheter un acte sexuel est interdit en France. Les "clients" prostitueurs encourent une amende de 1 500 euros.
Dans ce qu’on appelle communément l’industrie du film pornographique, les actrices et les acteurs sont de la même façon rémunérés pour effectuer des actes sexuels non simulés, dans le cadre d’une mise en scène. Leur consentement est obtenu par un "contrat" et par l’argent. Il y a donc là aussi achat d’un acte sexuel.
Le Mouvement du Nid, lors de ses actions de rencontre et d’accompagnement, dialogue régulièrement avec des personnes prostituées qui ont aussi une expérience du « porno ». La plupart décrivent ce qui se passe sur les plateaux de tournage comme une extrême violence, à l’instar de Nadia [1], dont nous avons publié le témoignage sur le site de notre revue, Prostitution et Société. Les témoignages similaires d’actrices ou d’anciennes actrices et stars sont nombreux sur internet.
Étymologiquement, pornographie signifie représentation de la prostitution
Pornographie et prostitution sont donc étroitement liés, par la nature du consentement aux actes sexuels effectués, par l’expérience des personnes qui y sont impliquées, mais aussi par l’étymologie et l’histoire. Pornographie veut en effet dire représentation de la prostitution. Parce que les premières représentations pornographiques, en peinture (Hokusai au Japon), comme au cinéma à ses débuts, se sont toutes faites dans les bordels. Les premières actrices porno étaient des personnes prostituées dans des maisons closes ; les premiers acteurs, leurs "clients".
L’ensemble de ces facteurs a logiquement conduit le Mouvement du Nid à entamer une réflexion sur le sujet et à prendre une position inédite. En juin 2016, lors de son Assemblée générale, le Mouvement a adopté une résolution qui décide de renverser la perspective sur ce qu’on appelle habituellement la pornographie, afin de la nommer et la combattre enfin pour ce qu’elle est : de l’exploitation sexuelle filmée. Des violences sexuelles sont infligées et subies à des fins de profit, dans le contexte d’une industrie mondiale qui pèse aux alentours de 100 milliards de dollars. Notre association organise en novembre 2017 un colloque ambitieux pour évoquer ces questions et organiser la riposte.
Un impact catastrophique sur les victimes et la société
L’enjeu ? Cesser de faire passer l’industrie du film pornographique pour une forme de liberté, d’expression ou de création et dénoncer ce qu’elle est vraiment : des actes prostitutionnels et des violences sexuelles filmées, dont l’impact est catastrophique pour les personnes qui en sont victimes, et pour l’ensemble de la société. Car la banalisation de la pornographie va de pair avec l’objectification et la déshumanisation des femmes dans les représentations de la sexualité, ce qui a des impacts sur les "consommateurs", en particulier les jeunes, exposés de plus en plus tôt à la violence de ces films.
Pour toutes ces raisons, il est plus approprié de parler d’exploitation sexuelle filmée que de film pornographique, terme qui fait passer des violences sexuelles organisées pour des productions culturelles. Connaissant la réalité de ce qui se passe sur les plateaux de tournage, et l’ampleur des violences sexuelles commises, parler de film pornographique, comme s’il s’agissait de simples films qui représenteraient l’acte sexuel crûment, revient à faire perdurer le déni des violences.
Le fait que ces actes sexuels tarifés soient obtenus dans le cadre de l’industrie du film ne les rend ni légitimes ni légaux. C’est en réalité un facteur aggravant de la violence.
Accompagner les personnes, combattre le système
Le Mouvement du Nid a donc logiquement décidé de prendre position, dans sa tradition de soutien aux personnes victimes du système prostitutionnel et de lutte contre le système, et de dénoncer cette exploitation sexuelle filmée pour ce qu’elle est : une exploitation de la violence sexuelle et une marchandisation inacceptable de l’être humain, qui nécessitent une action de terrain et une action politique.
Sur le terrain, cela signifie soutenir les personnes qui subissent ces violences, et tenter de faire cesser l’impunité qui règne autour de plateaux de tournages où, contrairement à l’industrie filmique habituelle, on ne joue pas, on ne simule pas les violences.
Politiquement, il s’agit bien sûr de sensibiliser à la réalité de ces violences, mais aussi de faire de la prévention auprès des jeunes. Ce qu’on leur impose comme vision de la sexualité à un âge de plus en plus jeune n’a rien à voir avec la liberté sexuelle et une sexualité égalitaire et épanouie.
Des débats prometteurs
Le Mouvement du Nid s’empare donc résolument de la question de la pornographie. La fi d’année 2016 en a été la preuve avec un colloque organisé le 19 novembre à Marseille par la délégation des Bouches-du-Rhône, "Pornographie et Prostitution : Imaginaires et réalités", et une conférence débat, le 24 novembre à Lyon, par la délégation du Rhône, sur le thème : "Pornographie ou exploitation sexuelle filmée ?".
Soutenu par la Délégation PACA aux droits des Femmes et à l’Égalité, et co-organisé avec l’Alliance des femmes pour la démocratie et le Forum Femmes Méditerranée, le colloque marseillais a tenu à centrer sa réflexion sur la réalité des tournages pornographiques. Joël Martine, philosophe et militant altermondialiste, a affirmé la nécessité de retourner la caméra pour la braquer sur la violence de ce que vivent les acteurs et surtout les actrices, et pour dévoiler les aspects proxénètes de la production.
Hélène Rémond, psychologue clinicienne, a pris appui sur l’accompagnement de Valérie (pseudonyme), qui a tourné 30 films en 9 mois, pour décrire un système de prostitution cachée où le harcèlement sexuel est constant.
Les différents intervenant.e.s ont pu établir des liens entre la culture patriarcale et machiste et la production pornographique, dénoncer l’impérialisme du phallus (concept dû à Antoinette Fouque, l’une des fondatrices du MLF) et le libéralisme économique et libidinal prédateur. Les lignes de continuité entre prostitution et pornographie ont été explorées, autant du côté des acteurs (trajectoires de vie, dissociation) que des consommateurs et des trafiquants/entrepreneurs.
La nécessité d’une réflexion politique s’est dessinée tout naturellement, face à un appareil idéologique majeur de conditionnement pour nos comportements sexuels. Pour la délégation marseillaise, il n’est plus temps de craindre les accusations de moralisme quand la véritable subversion est de déconstruire un outil de domination et un instrument d’assujettissement qui frappe en premier lieu les jeunes.
À Lyon, Sandrine Goldschmidt, militante du Mouvement du Nid du Val-de-Marne, chargée de mission sur le sujet et responsable du festival féministe Femmes en résistance, est intervenue pour exposer la position du Mouvement et démontrer en quoi il fallait sortir du mensonge selon lequel les films pornographiques seraient une libre représentation de la sexualité et non un lieu de violences.
Au terme de cet exposé, de nombreux échanges ont eu lieu avec la salle, composée d’un public plutôt jeune et semble- t-il déjà sensibilisé à la question. Dès lors qu’on prend le temps en effet d’exposer ce qui se passe réellement dans ce lieu d’exploitation, apparaît avec clarté la nécessité de dénoncer ces violences et de mieux démonter les discours qui la font passer pour ce qu’elle n’est pas : la porno amateur qui n’a d’amateur que le peu de moyens pour la produire mais qui est bien l’objet d’un commerce, ou la pseudo porno féministe qui ne peut s’exempter de la contrainte liée à la demande des "clients" de la pornographie. Enfin, a été soulignée la nécessité d’une prévention accrue auprès des jeunes, afin de les rassurer sur le fait que l’image de la sexualité qu’imposent les films issus de l’exploitation sexuelle filmée, n’était en aucun cas une obligation normative ou un modèle à suivre.
C'est un communiqué d'une association féministe radicale qui est abolitionniste. Une position qui sera très à la mode dans quelques années.
Il existe aussi des militants "pro sexe" comme cette amie qui a passé sa thèse sur le féminisme et la pornographie. Son film biographique est sortie en vod hier, enjoy
https://vimeo.com/ondemand/portraitdune … V-CFhdu8pg
Anonyme813 a écrit
Une position qui sera très à la mode dans quelques années
Permet moi d'en douter. Les positions neo-feministes inclusives ou peu importe son appellation perd de la traction dans le grand public depuis des années bien qu'il gagne du terrain dans nos universités. L'Église, en France, on a tendance à la combattre, et ces idées puritaines ne sont qu'un reflet d'une époque passée où le pouvoir religieux gérait les mœurs. L'Église maintenant est de gauche et ses adeptes peuvent faire preuve d'un fanatisme tout à fait similaire. D'autant plus que ce mouvement se contredis sans cesse. Certaines sont pour la liberté dans tous ces états, les autres pour la déconstruction systématique de toutes les choses touchant à la dite liberté sous un prisme misandre et souvent même raciste.
Que les gens le souhaitent ou non, le sexe "recreatif" c'est avant tout une histoire de pouvoir. Un pouvoir qui peut s'exercer à travers la violence, la passion ou bien d'autres choses kinky. Par récréatif je veux dire sans but procréationnel même si celui-ci peut prendre bien des formes.
Si ces personnes ont un problème avec ça, qu'elles se mêlent de leurs fesses, deviennent asexuelles et arrêtent de mettre leurs nez et leurs cheveux bleus sous ma couette.
Comme dit précédemment il y en a pour tous les goûts. Et croyez le ou non mais ce sont les femmes qui regardent le plus de scènes hardcore. Alors pour faire de la psychologie de comptoir. Ça ne m'etonnerais pas que celles-ci projettent leurs déviances sur les hommes. C'est bien connu, beaucoup de femmes ont un fantasme récurrent et c'est le viol. Deux autres qui reviennent souvent c'est le BDSM et la domination sociale, les ventes de 50 nuances de gris en est la preuve.
Alors bon sang stop l'hypocrisie. Les jeux videos, les films et les livres ne rendent pas violent, tout comme le porno ne nous transforme pas en sadique sexuels. Je vous rappelle que dans les années 50 à 2000 c'etait des positions tenues par certain groupes religieux et notamment ces coincés de puritains Ricains.
Je sais pas si je m'étale dans tous les sens ou quoi mais ça fait du bien de râler.
Rick a écrit
Une position qui sera très à la mode dans quelques années.
Je trouve leur position très intéressante et bien argumentée.
Anonyme813 a écrit
ont amené le Mouvement du Nid à mener une réflexion sur la pornographie et à prendre position pour qu’on la désigne et la combatte enfin pour ce qu’elle est : de l’exploitation sexuelle filmée et un lieu de violence extrême.
Ocram a écrit
C est sur que de rendre les trucs interdit ça règle le problème... thinking ha non!!!
Je ne sais pas si tu écrivais cela en réaction au communiqué du Nid, mais je préfère rappeler qu'il n'est nullement question d'interdiction:
Anonyme813 a écrit
Dès lors qu’on prend le temps en effet d’exposer ce qui se passe réellement dans ce lieu d’exploitation, apparaît avec clarté la nécessité de dénoncer ces violences et de mieux démonter les discours qui la font passer pour ce qu’elle n’est pas : la porno amateur qui n’a d’amateur que le peu de moyens pour la produire mais qui est bien l’objet d’un commerce, ou la pseudo porno féministe qui ne peut s’exempter de la contrainte liée à la demande des "clients" de la pornographie. Enfin, a été soulignée la nécessité d’une prévention accrue auprès des jeunes, afin de les rassurer sur le fait que l’image de la sexualité qu’imposent les films issus de l’exploitation sexuelle filmée, n’était en aucun cas une obligation normative ou un modèle à suivre.
Il s'agit de sensibiliser, tout comme on sensibilise les gens au fait que prendre l'avion ou faire des enfants ça pollue, se fournir chez Amazon ça a des conséquences sociales, etc., etc.
Rick a écrit
Il existe aussi des militants "pro sexe" comme cette amie qui a passé sa thèse sur le féminisme et la pornographie. Son film biographique est sortie en vod hier, enjoy
Il est trop tôt pour savoir ce qu'en dit ton amie, mais il faut bien entendu écouter les voix discordantes.
sud 2 france a écrit
Fantasme récurrent du viol.....Vlà le cliché !!!
Peut-on parler de cliché quand plus ou moins la moitié des femmes ont ces fantasmes. Qui plus est à une fréquence médiane d'une fois par mois. J'invente rien.
From 1973 through 2008, nine surveys of women's rape fantasies have been published. They show that about four in 10 women admit having them (31 to 57 percent) with a median frequency of about once a month. The actual prevalence of rape fantasies is probably higher because women may not feel comfortable admitting them.
Anonyme813 a écrit
The actual prevalence of rape fantasies is probably higher because women may not feel comfortable admitting them.
Ah mais, puisque je suis une femme je vais te répondre, en effet je l'admets, j'ai 1000x fantasmé de violer, mais alors JAMAIS, pas une seule fois, je n'ai fantasmée d'être violée. D'être prise, oui, par un homme qui me plaisait, mais violée, jamais.
EDIT: j'ai la flemme d'entrer dans les détails mais ta source est toute pourrie. Elle mélange erotic et aversive fantaisies et elle joue sur l’ambiguïté des questions. Comme on n'a pas accès aux sources originales, on ne peut rien en déduire.
When asked about being "overpowered by a man," 52 percent said they'd had that fantasy, the situation most typically depicted in women's romance fiction. But when the term was "rape," only 32 percent said they had had the fantasy.
Je ne traduis pas mais il y a ce commentaire intéressant:
I started having rape fantasies as a teenager and now, about 15 years later, it is still the core of most of my sexual fantasies. I think perhaps they started because at the time, I felt that it was morally wrong for me to fantasize about willingly having sex, I was a kid, I wasn't married, etc. So, if I fantasized about rape, then it wasn't consensual, fantasy me was not doing anything "wrong." I think it was feelings of shame along with sexual curiosity that started it for me, and now that is what gets me off. I need that feeling that the man is overwhelmed by lust or somehow compelled to do it, that I am an unwilling participant, but that it is intensely pleasurable nonetheless. I need a bit of the dominant/submissive to act it out, but, like you have mentioned in some of your articles, pain is a big turn off. I would not want to be really raped, that would be terrifying, and yet it is an integral part of my fantasy life.
Pourquoi appeler cela fantasme de viol, alors que la réalité du consentement est totalement ambigue (consentante, elle ne l'est pas ou joue à ne pas l'être, mais elle l'est quand même a priori), qu'il n'y pas de douleur mais seulement du plaisir?
En fait c'est avant tout le fantasme d'être irrésistible puis de tomber sur un homme ultra motivé et au savoir faire ultra efficace et de jouir sans avoir à lever le petit doigt.
On est certainement plusieurs à savoir que cette denrée se fait rare.
S'agissant de la législation de la prostitution, le prohibitionnisme est un courant de pensée qui vise à interdire la prostitution. Relevant en général d'une condamnation morale de l'acte prostitutionnel, le prohibitionnisme entend pénaliser tous les acteurs du système prostitutionnel: le proxénète, le client de la prostitution et les personnes prostituées. Les pays nordiques, en Europe et notamment la Suède, ont interdit la prostitution en criminalisant seulement les clients et les proxénètes, les prostituées étant considérées comme des victimes. Cette approche s'apparente davantage à l'abolitionnisme.
Si les abolitionnistes sont du bon côté de la pente c'est grâce à la croissance inévitable du féminisme radical et des réformateurs du capitalisme (le marché libre et les mouvements libéraux ne permet pas d'aborder les problèmes).
On ne peut fantasmer et réaliser un fantasme de viol car un viol nécessite une absence de consentement. En revanche, fantasmer sur du rough sex ou un simulacre de viol (un 'faux' viol, consentis, ritualisé. Oú la personne souhaite par exemple perdre le contrôle, être dominé etc.) en effet ce type de fantasme est commun. Mais ces personnes ne souhaites pas subir un viol attention. Un mot clef ne peut représenter la complexité de ce fantasme.
Souhaiter un viol est un comportement autodestructeur qui relève de la psychiatrie.
Le bdsm lui, place la confiance et le consentement au coeur des pratiques.
Par exemple il y a un déficit énorme de dominatrices par exemple, des femmes prêtent à porter un gode ceinture et à sodomiser des hommes hétérosexuels. Donc Hilde, tu seras accueille à bras ouverts. A vrai dire, on paye pour cela. Cela peut bousiller la relation des couples, vu que ça modifie en profondeur la dynamique du duo et l'image de la virilité. Un très bon article sur le sujet: https://www.vice.com/en_us/article/ev55 … -about-sex
Pour les prohibitionnistes et les abolitionnistes du porno, la popularité du fantasme de "viol" ou celui des "beurette" sont des symptômes d'une industrie malade et la preuve de racisme patriarcale violent.
Hors sujet sur le trans exclusif radical féminisme (terf) :
Attention ne pas confondre radfem et terf, la plupart des mouvements sont pro sex. Certains ou la plupart des radfem sont abolitionnistes. Et enfin une partie des radfem sont terfs c'est à dire que les personnes nées mâles sont bannis du Mouvement. C'est un courant de très petite taille, américain ou australien en général. J'ai découvert ça grâce à une youtubeuse en 2017, dans sa première vidéo elle se faisait tabassée par des lesbiennes dans un bar donc ça avait piqué ma curiosité. Exemple de revendication: exclusion des trans du sport féminin, des prisons, des toilettes, des réunions en mixité partielle, des établissements scolaires féminin etc. C'est un mouvement particulièrement détesté, au point de bénéficier d'une publicité constante.
Voilà c'est ce que je croyais sur le sujet mais hey c'est un simple opinion.
Fin de l'édition du message à 18h47.
Hilde a écrit
qu'il n'est nullement question d'interdiction:
Il faut relire. On parle d'un mouvement abolitionniste déjà. Ensuite on va parler de proxénétisme, d'exploitation et de violences sexuelles en faisant l'amalgame avec la prostitution tout le long de ce texte ce qui au yeux de la loi la rendrait illégale et au yeux des gens qui seraient convaincus par ce genre de discours, tapisserait le terrain pour demander l'abolition du porno en gagnant l'opinion. Leurs intentions sont limpides et il faut vraiment être complice pour ne pas le voir.
Je pense qu'il est bon de rappeler aussi que les acteurs et actrices pornos sont des travailleurs reconnu par l'état et que donc ils ont le droit de revendiquer leurs droits devant un tribunal et de se syndiquer. Comme les acteurs classique, ils ont généralement des agents qui s'occupent de leurs contrats. C'est à eux de voir avec leurs acteurs si la personne souhaite ou non faire certaines scènes.
je n'ai fantasmée d'être violée.
C'est très bien pour toi mais comme il a été dit, c'est environ la moitié des femmes qui auront ces fantasmes. Malgré tout tu fantasme de violer, ce qui est pour moi la même chose. La base d'une relation sexuelle saine étant le consentement des personnes concernées. Chez toi la dynamique est simplement différente.
En soit je m'en fou de qui fantasme de quoi, je dis ça pour souligner les dynamiques de violence qui tournent autours du sexe, de montrer à quel point la violence et les rapports de domination peuvent régir nos fantasmes et comment le porno ne répond à ces fantasmes que de façon naturelle finalement.
Ce qui excite c'est le tabou. C'est pour ça que ce qui marche le mieux en ce moment c'est les thèmes violents et l'inceste.
Pourquoi appeler cela fantasme de viol, alors que la réalité du consentement est totalement ambigue
Pourquoi parler de réalité en parlant de fantasme? Le principe du fantasme c'est qu'il n'y a pas de réalité derrière celui-ci et que la seule limite est l'imagination. C'est un fantasme de viol car d'un point de vue légal c'est un viol. Il n'y a pas d'ambiguïté dans le consentement, c'est binaire. Oui ou non.
La source est dans le papier. Ils parlent de 7 études je crois. Il n'y en a qu'une ici.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/19085605/
Anonyme813 a écrit
Leurs intentions sont limpides et il faut vraiment être complice pour ne pas le voir.
Bof, procès d'intention toussa.
D'abord leurs intentions sont peut-être limpides, mais on peut ne pas le voir parce qu'on méconnait le sujet, et ensuite qu'est-ce qui te convainc que ce qu'ils décrivent ne s'apparente pas à de la prostitution?
Après ton topo sur les droits des acteurs, c'est dans un monde idéal, un Etat de droit non fantasmé. Déjà qu'avec les réalisateurs qui ont leurs entrées à Cannes (Abdellatif Kechiche) ça ne se passe pas toujours sans conflit, ou lorsqu'il s'agit de faire valoir ses droits c'est extrêmement difficile, sur des tournages de porno loin du #MeToo je ne préfère pas imaginer le rapport de force défavorable.
Anonyme813 a écrit
C'est très bien pour toi mais comme il a été dit, c'est environ la moitié des femmes qui auront ces fantasmes.
A mon avis tu fais exprès de ne pas réagir à la question de la réalité du fantasme sous-jacent à ce que l'on appelle en raccourci "fantasme de viol", et tu fais exprès d'ignorer que certains hommes le prennent littéralement pour le fantasme qu'aurait la femme d'être violée et qui ne demanderait qu'à être satisfait.
Cela indique surtout que certains hommes fantasment que la femme fantasme d'être violée, d'où une bonne partie de la production porno.
Anonyme813 a écrit
Malgré tout tu fantasme de violer, ce qui est pour moi la même chose.
Non, ce n'est pas du tout la même chose: dans mes fantasmes l'on ne me contraint pas et l'on accepte que j'ai le pouvoir, si ce n'est pas la preuve qu'on est irrésistible! Le terme de viol était en fait exagéré, l'autre étant consentant.
Anonyme813 a écrit
En soit je m'en fou de qui fantasme de quoi, je dis ça pour souligner les dynamiques de violence qui tournent autours du sexe, de montrer à quel point la violence et les rapports de domination peuvent régir nos fantasmes et comment le porno ne répond à ces fantasmes que de façon naturelle finalement.
Oui.
Mais quand même, le porno ce n'est pas un fantasme ou une vue de l'esprit, c'est une réalité concrète, c'est une forme d'acting out de fantasme, diffusé et partagé, ça va beaucoup plus loin que le fantasme.
Anonyme813 a écrit
Ce qui excite c'est le tabou. C'est pour ça que ce qui marche le mieux en ce moment c'est les thèmes violents et l'inceste.
Est-ce qu'on peut généraliser cette affirmation que le tabou excite? L'inceste, vraiment? Genre pédophilie ou entre adultes?
Anonyme813 a écrit
Par exemple il y a un déficit énorme de dominatrices par exemple, des femmes prêtent à porter un gode ceinture et à sodomiser des hommes hétérosexuels. Donc Hilde, tu seras accueille à bras ouverts. A vrai dire, on paye pour cela.
Dans mes fantasmes je sous-traite. Cela ne m'excite pas de faire moi-même le sale boulot, à la limite c'est le contraire.
Du coup je comprends que ça paye bien.
certains hommes le prennent littéralement pour le fantasme qu'aurait la femme d'être violée et qui ne demanderait qu'à être satisfait
N'importe quoi. Des tarés il y en a et ils n'ont pas besoin d'etre rassuré par les fantasmes des autres pour faire leurs exactions.
Dans le porno je n'ai jamais vu le mot viol. Comme Rick l'a bien dit, réaliser un fantasme de viol est impossible car il n'y a pas de consentement. Encore un fois on parle de violence. Le viol étant un acte violent je fais juste le rapprochement entre l'imaginaire de la violence et la satisfaction par l'image de la violence.
l'on accepte que j'ai le pouvoir
Alors c'est un fantasme bdsm, le consentement a lieu oui. Dans les fantasmes dont on parle, le consentement n'est pas accordé on peut alors parler de viol.
ça va beaucoup plus loin que le fantasme
Pour ce n'est que du voyeurisme. Ce qu'il se passe avec les acteurs est leur histoire, je ne fais que consommer les produits finis. Et pour avoir été sur quelques tournages en sortie d'ecole d'ingé son je peux te dire que la réalité à laquelle j'ai été exposé est faite de professionnalisme, de blagues à la con et de jeu d'acteur très sérieux.
Est-ce qu'on peut généraliser cette affirmation que le tabou excite? L'inceste, vraiment? Genre pédophilie ou entre adultes?
Oui, le tabou est source d'excitation, de repulsion et de honte. Ces trois sentiments sont aussi la source de bien des fantasmes. C'est un principe psycho de base, source de bien des nevroses et aussi de bien des consommateurs de produits illicites. Non l'inceste entre adulte genre mère et fils, père et fille, belle-sœur, beau beau-frère etc. Et j'imagine de même dans les pornos gays. Il faut que ça reste légal.
Anonyme813 a écrit
N'importe quoi. Des tarés il y en a et ils n'ont pas besoin d'etre rassuré par les fantasmes des autres pour faire leurs exactions.
Dans le porno je n'ai jamais vu le mot viol. Comme Rick l'a bien dit, réaliser un fantasme de viol est impossible car il n'y a pas de consentement. Encore un fois on parle de violence. Le viol étant un acte violent je fais juste le rapprochement entre l'imaginaire de la violence et la satisfaction par l'image de la violence.
J'ai relu ce qu'a écrit Rick et je crois que je le comprends.
Rick a écrit
On ne peut fantasmer et réaliser un fantasme de viol car un viol nécessite une absence de consentement. En revanche, fantasmer sur du rough sex ou un simulacre de viol (un 'faux' viol, consentis, ritualisé. Oú la personne souhaite par exemple perdre le contrôle, être dominé etc.) en effet ce type de fantasme est commun. Mais ces personnes ne souhaites pas subir un viol attention. Un mot clef ne peut représenter la complexité de ce fantasme.
Souhaiter un viol est un comportement autodestructeur qui relève de la psychiatrie.
Le bdsm lui, place la confiance et le consentement au coeur des pratiques.
Stal'Cair a écrit
Et croyez le ou non mais ce sont les femmes qui regardent le plus de scènes hardcore. Alors pour faire de la psychologie de comptoir. Ça ne m'etonnerais pas que celles-ci projettent leurs déviances sur les hommes. C'est bien connu, beaucoup de femmes ont un fantasme récurrent et c'est le viol.
Balancé comme tu l'avais fait, ça ne parle clairement qu'aux initiés, et ça laisse entendre que les femmes ne demandent qu'à être violées, sans compter que tu parles de déviance et non de fantasme. Comme on entend cela partout, j'en conclu(ai)s que c'est(ait) un fantasme masculin que les femmes demandent à être violées.
Alors, pour en revenir au porno, et en gros pourquoi je préfèrerais presque le porno gay à la limite, c'est que lorsqu'il y a une femme je n'y vois que de la violence exercée sur une ou des femmes qui font semblant d'aimer cela. Pourquoi? Parce que ma perception de la façon dont les actes sexuels sont performés m'indique qu'ils ne peuvent être que douloureux. Et ça ne me parle pas du tout du tout.
Certes ce ne sont pas des viols qui sont mis en scène, mais ce sont des actes sexuels, qui de mon point de vue, ne pourraient pas être consentis parce que globalement trop douloureux, qu'on appelle cela comme on veut selon son point de vue : sex ordinaire, rough sex ou simulacre de viol. Donc en gros, mon ressenti est qu'on met en scène des actes sexuels qui auraient leur place dans un viol en les transposant dans une relation consentie. Du coup ça me semble une imposture et ça ne me parle pas du tout du tout.
On ne peut pas généraliser et comme l'a affirmé Ocram, il y en aurait pour tous les goûts - sans compter qu'en vrai tous les goûts sont dans la nature, donc certaines aiment cela - mais c'est l'image traditionnelle que j'ai du porno, et me dire que puisque que la violence est filmée elle est consentie et tout va bien dans le meilleur des mondes car dans le porno on n'a jamais vu le mot viol, je ne sais pas vraiment ce que je dois en conclure...
Anonyme813 a écrit
Dennis Rodman
Celui ci, il fait surtout les fesses du dirigeant nord coréen
Anonyme813 a écrit
Encore une fois c'est une approche qui fait débat, il n'y a pas d'unanimité sur le sujet.
Ce n'est pas le genre de sujet propice à l'unanimité.
A la limite cela me paraît tout aussi dangereux de réclamer que seuls les actes sexuels gratuits soient licites.
Comme le rappelait Stal'Cair il y a des enjeux de pouvoir et ça déborde bien au-delà du sexe pris dans le cadre étroit de la prostitution et du porno.
Cela ne rendrait licites que les actes sexuels où l'on échange du sexe contre du sexe ou à la limite contre une satisfaction morale, tout le reste pouvant être assimilé à une contrepartie dont l'attrait pour le prestataire de service sexuels pourrait fausser le consentement.
Dans la vraie vie il y a 1000 raisons autres que l'envie de satisfaire un besoin sexuel immédiat pour consentir à un acte sexuel, et l'argent est l'une de ces possibles motivations. Céder à son partenaire pour avoir la paix quelque temps ou mieux lui dissimuler qu'on le trompe en est une autre. Finalement le sexe est une monnaie d'échange commune - et pas uniquement dans notre espèce -, ce pourrait être dangereux de le sacraliser.
Ce qui caractérise mieux les actes dont on parle, c'est la violence sexuelle, et là, même si ces actes étaient consentis gratuitement, donc sans contrepartie financière, dans un élan d'enthousiasme béat, on pourrait malgré tout les considérer illicites car portant atteinte à l'intégrité de la personne ce à quoi elle ne pourrait consentir à moins d'avoir son jugement faussé, comme avec les mineurs. Par derrière on pourrait rajouter une couche de syndrome de Stockholm pour compléter le tableau.
Tout ça pour dire qu'en fait je trouve heureux qu'il n'y ait pas d'unanimité sur le sujet...
Stal'Cair a écrit
Comme dit précédemment il y en a pour tous les goûts. Et croyez le ou non mais ce sont les femmes qui regardent le plus de scènes hardcore. Alors pour faire de la psychologie de comptoir. Ça ne m'etonnerais pas que celles-ci projettent leurs déviances sur les hommes. C'est bien connu, beaucoup de femmes ont un fantasme récurrent et c'est le viol. Deux autres qui reviennent souvent c'est le BDSM et la domination sociale, les ventes de 50 nuances de gris en est la preuve.
Alors bon sang stop l'hypocrisie.
Je reviendrai plus bas sur le fantasme de viol que tu as sourcé, mais en ce qui concerne les scènes hardcore, le BDSM et les ventes de 50 nuances de grey, c'est quoi ? Ça sort d'où ? C'est toi qui as réalisé ce travail ? Où sont tes sources ? Je suis désolé, mais ce qui est avancé sans preuve peut être rejeté sans preuve.
Ensuite, ceci :
Stal'Cair a écrit
Peut-on parler de cliché quand plus ou moins la moitié des femmes ont ces fantasmes. Qui plus est à une fréquence médiane d'une fois par mois. J'invente rien.
https://www.psychologytoday.com/us/blog … -they-mean
Premièrement, l'auteur de l'article n'a pas lui même réalisé ce travail, et deuxièmement, il n'est pas sourcé. Il y a certes une mention explicite d'un (seul) article scientifique, mais il n'y a aucune référence à cet article dans le texte. Ce n'est donc pas une source valide.
Je parlerai donc de l'article de Boliva et al cité dans l'article de psychologytoday, que tu as d'ailleurs toi même cité un peu plus bas, et que j'ai pris la peine de lire entièrement. La version complète est disponible ici.
Ce qui me gêne dans ce que tu dis, c'est que tu compares le fantasme de viol étudié dans cet article à la visualisation de pornographie et à des pratiques BDSM, c'est à dire à des actes agréables ou tout du moins désirés. Or ce n'est absolument pas le propos de l'article en question :
we use the term sexual fantasy to refer to almost any conscious mental imagery or day-dream that includes sexual activity or is sexually arousing. Sexual fantasies are acts of imagination rather than direct observations of external events or thoughts directed at solving a problem (Singer, 1966). A sexual fantasy can be an elaborate story or only a fleeting thought (Wilson, 1978). It can involve memories of past events or be completely imagined; and it can be intentionally imagined, occur spontaneously, or be stimulated by other events. Consistent with usage in this area of research, the term fantasy does not necessarily imply a desired experience or a pleasurable event.
Traduction : nous utilisons le terme " fantasme sexuel " pour désigner presque toutes les images mentales conscientes ou les rêves éveillés qui impliquent une activité sexuelle ou qui sont sexuellement excitants. Les fantasmes sexuels sont des actes d'imagination plutôt que des observations directes d'événements extérieurs ou de pensées visant à résoudre un problème (Singer, 1966). Un fantasme sexuel peut être une histoire élaborée ou seulement une pensée éphémère (Wilson, 1978). Il peut s'agir de souvenirs d'événements passés ou être complètement imaginé ; et il peut être intentionnellement imaginé, se produire spontanément, ou être stimulé par d'autres événements. Conformément à l'usage dans ce domaine de la recherche, le terme fantasme n'implique pas nécessairement une expérience désirée ou un événement agréable.
En gros, si tu t'es fait(e) violer dans ta vie et que tu as des flashbacks de la scène, c'est un fantasme au sens de l'article. Toujours d'après cet article, 78% des femmes ayant participé à l'expérience ont subi une aggression sexuelle et 21% ont subi un viol (alors qu'elles ont été tirées au hasard et qu'elles ont entre 18 et 21 ans, veuillez tous noter ces chiffres absolument affolants). Donc dire que d'après cet article, les femmes ont un fantasme de viol, et le comparer ensuite à de la visualisation de porno ou d'actes BDSM, c'est un non-sens complet et c'est sortir l'information de son contexte.
Ensuite, cette étude a été réalisée sur un échantillon d'étudiantes entre 18 et 21 ans, ce qui n'est absolument pas représentatif de l'ensemble des femmes en général. D'ailleurs, l'article le dit lui même dans sa conclusion :
These results are limited to university students. It would be important to replicate these findings with older women and with younger women outside the academic community. Research on non-coercive sexual fantasies does show a decrease in frequency with age (Leitenberg & Henning, 1995), and we would expect a similar pattern with rape fantasies.
traduction : Ces résultats ne concernent que des étudiantes d'université. Il est important de reproduire cet expérience sur des femmes plus agées et plus jeunes en dehors du milieu universitaire. Les recherches sur les fantasmes sexuels non-coercitifs montrent une diminution en fréquence avec l'âge (Leitenberg & Henning, 1995), et un pattern similaire à propos des fantasmes de viol est donc attendu.
Je crois que le point le plus intéressant dans cet article, c'est le fait que 51,8% des femmes de cette expérience déclarent avoir le fantasme de "Being overpowered or forced by a man to surrender sexually against my will" (« Être dominée ou forcée par un homme à se rendre sexuellement contre ma volonté »), mais que seulement 32,2% déclarent avoir le fantasme de "Being raped by a man" (« Être violée par un homme »). Ça veut dire qu'il existe un gap entre ce qui est perçu comme un viol ou non chez cet échantillon de femmes. De plus, les récits de fantasmes auto-évalués comme desagréables par les participantes impliquent régulièrement les stéréotypes du viol tel que celui de la « ruelle sombre » :
A closer inspection of the aversive fantasies revealed that a ‘‘dark alley’’ prototype occurred with some frequency. In this type of aversive rape fantasy, the fantasizer imagined a scene in which the self-character was attacked and raped while she was in a vulnerable situation, such as walking alone to her car at night or while sleeping alone in her apartment. These fantasies did not appear to be a reliving of a traumatic situation. Rather, they appeared to be the result of thinking, ‘‘What if something bad happens to me?’
Traduction : Une investigation plus profonde des fantasmes désagréables ont révélé qu'un pattern de "l'allée sombre" apparaissait à une certaine fréquence. Dans ce type de fantasme de viol, le fantasmeur imagine une scène dans laquelle son personnage est attaqué et violé pendant qu'il est vulnérable, comme en train de marcher vers sa voiture la nuit ou pendant qu'il dort seul dans son appartement. Ces fantasmes ne semblent pas être des réminiscences de situations vécues. Il semblerait plutôt que ce soit le résultat de pensées du style « Que se passerait-il si quelque chose de grave m'arrivait ? ».
Culture du viol, quand tu nous tiens...
Si tu veux approfondir, je te recommande cet article : Guided imagery of rape: fantasy, reality, and the willing victim myth. En gros, les fantasmes de viol auto-évalués comme agréables ne sont pas du tout réalistes. Lorsqu'on décrit une scène de viol réaliste à une femme, il n'y en a aucune qui ressent de l'excitation sexuelle.
Le viol n'a rien à voir avec le sexe : si je tabasse quelqu'un avec une pelle, personne n'appellera ça du jardinage.
Rick a écrit
J'ai découvert ça grâce à une youtubeuse en 2017, dans sa première vidéo elle se faisait tabassée par des lesbiennes dans un bar donc ça avait piqué ma curiosité. Exemple de revendication: exclusion des trans du sport féminin, des prisons, des toilettes, des réunions en mixité partielle, des établissements scolaires féminin etc. C'est un mouvement particulièrement détesté, au point de bénéficier d'une publicité constant
Rick je n ai rien à ajouter à ta présentation dont j ai juste cité un extrait.
Sauf que je ne crois pas que la pente naturelle ce soit l'abolitionnisme ou la prohibition, je pense au contraire qu'une société libérale accepte la prostitution. Je soutiens personnellement les mouvements féministes anti abolitionniste. Je suis membre d'une association de TDS anti abolitionnistes. J y crois!
Tu pourrais donner la reference de cette youtubeuse femme trans dont tu parles?
Merci
Yog-Sothoth a écrit
Du grand Yog. Je me sens fier e et fier d etre un humain quand je lis un post comme le tien
marla singer a écrit
on n est pas si loin de la question des prods par deux liens: la prohibition, et le chemsex. Je pense que le chemsex invite à une nouvelle éthique des relations sexuelles.
Anonyme813 a écrit
le BDSM et les ventes de 50 nuances de grey, c'est quoi
Une correlation. Les ventes de 50 shades of grey sont indéniablement élevées et en corrélation avec les fantasmes BDSM. Les recherches des membres féminins sur les sites de boules dans les catégories violentes sont aussi supérieures par rapport aux hommes. Ici hardcore, gangbang, double pénétration, fisting, bondage.
ce qui est avancé sans preuve peut être rejeté sans preuve.
J'ai pas que ça a foutre que de faire des exposés scientifique sourcés pour énoncer des vérités relativement banales et en soit sans intérêts. C'est un blog, pas un papier et que tu ne demande qu'à moi cette rigueur et pas aux personnes du mouvement du nid ou à Hilde par exemple me montre que ton raisonnement est tout aussi, si ce n'est plus biaisé que le mien.
l'auteur de l'article n'a pas lui même réalisé ce travail, et deuxièmement, il n'est pas sourcé.
Encore une fois, on s'en fou et ça ne m'etonnerais pas que ça que les autres études soient sourcés dans celle-ci ce qui est souvent le cas. Elles sont d'ailleurs très faciles à trouver.
Ce qui me gêne dans ce que tu dis, c'est que tu compares
Je. Ne. Compare. Pas.
Je met en relation des fantasmes qui impliques de la violence et des dynamiques de pouvoir avec des recherches porno mettant en scène ces mêmes implications. Que finalement c'est naturel et qu'il faut arrêter de se prendre le chou avec ces conneries.
Ensuite ton lien ne marche pas alors je ne peux pas le contre argumenter proprement. Pour certaines personnes, et notamment pas mal de féministes américaines, une relation sexuelle en état d'ivresse est un viol car l'ivresse retire le consentement en tout temps. Alors comment savoir si ce nombre n'est pas enflé par des théories aussi ridicules.
Mais tu dis:
qu'il existe un gap entre ce qui est perçu comme un viol ou non
Non, consentement = relation sexuelle classique
Absence de celui-ci = viol
J'aimerais bien savoir ce qu'ils veulent dire par rapport forcé non consenti qui n'est pas un viol. Mais je n'ai pas l'étude.
Généralement dans les fantasmes en question il y a de l'érotisme ce qui n'est pas compatible avec le viol réel. Voilà pourquoi c'est un fantasme. Et pour la dernière fois j'espère, ce qui m'importe n'est pas le fantasme en lui-même mais ce qu'il raconte sur la volonté de soumission(pouvoir) et l'aspect de violence qu'une personne va vouloir retrouver à travers son historique porno.
les fantasmes de viol auto-évalués comme agréables ne sont pas du tout réalistes
Non... sérieusement? Qui l'eu cru? J'ai déjà dit précédemment qu'amener le réel dans le fantasme n'avait pas de sens et plutôt que de me répéter pour la énième fois je te renvois à la dernière phrase de mon dernier paragraphe.
Le viol n'a rien à voir avec le sexe
Et personne n'est en train de la dire. Je me tue a dire que le fantasme de ce dernier n'a rien a voir avec les réelles envies d'une personne.
Stal'Cair a écrit
J'ai pas que ça a foutre que de faire des exposés scientifique sourcés pour énoncer des vérités relativement banales et en soit sans intérêts
Alors pourquoi prétends-tu nous persuader avec tes fake news raccourcis et pseudo-vérités, au lieu de reconnaitre que tu te contentes de scénariser un pas joli conte dont les éléments postulés a priori, quoique de l'ordre du vraisemblable, n'ont qu'un rapport très lointain avec la réalité?
C'est du terrorisme intellectuel que d'intimer aux autres de cesser de s'intéresser à un sujet uniquement parce que tu le considères totalement accessoire - et que tu ne veux pas perdre de temps à les convaincre.
Ton attitude est à l'opposé de celle de Yog qui a produit un gros boulot d'aide à la compréhension par remise dans le contexte et définition de ce que le terme fantasme de viol recouvre véritablement.... réalité bien éloignée de ce que tes propos sous-entendent, en dépit de tes dénégations.
[Au sens retenu par l'étude citée, "fantasme de viol" recouvre phobie du viol... et fantasme n'égale pas désir/volonté ni n'implique érotisme. Par ailleurs d'où tires-tu qu'il y ait une relation directe entre nature du fantasme et type de porno consommé?]
Anonyme813 a écrit
Je ne souhaite juste pas qu'on prohibe une chose en plus.
Ok
Anonyme813 a écrit
Et j'ai fait l'erreur de m'en prendre à la psychologie des prohibitionnistes qui comme beaucoup de radicaux, vient de la source de leurs tabous. Un exemple serait le chef d'un groupe KKK viriliste qui se tape des prostitués trans afro américaines dans son temps libre. Je vous laisse imaginer ce que ça pourrait être pour celles-ci.
C'est gratuit, non?
N'est-il pas possible d'imaginer que certain(e)s désirent authentiquement protéger d'autres personnes de violences sexuelles, et que celles-ci existent?
Les fantasmes des bien-pensants sont certainement supérieurs:
https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=Ifh6xJQyufc?list=PL0D_oUHHm6YMj_jRYmElMNWWQ53kr3hvZ
Stal'Cair a écrit
Yog-Sothoth a écrit
l'auteur de l'article n'a pas lui même réalisé ce travail, et deuxièmement, il n'est pas sourcé.
Encore une fois, on s'en fou et ça ne m'etonnerais pas que ça que les autres études soient sourcés dans celle-ci ce qui est souvent le cas. Elles sont d'ailleurs très faciles à trouver.
On s'en fout ? Super ! Tiens, j'ai ici un article du Gorafi qui démontre que le porno tramsmet une image biaisée des livreurs de pizza ! : http://www.legorafi.fr/2018/07/02/selon … de-pizzas/
Anonyme813 a écrit
Rick
Merde Randall avait raison...
Ocram
PS: je trouve que le champi jaune de Randall n'a aucun sens si jamais.
Ocram a écrit
Anonyme813 a écrit
Rick
Merde Randall avait raison...
Ocram
PS: je trouve que le champi jaune de Randall n'a aucun sens si jamais.
J'ai pris un champi jaune ?
Il disait quoi ?
Édit
Je voulais rebondir sur l'histoire du fantasme du viol chez les femmes et j'ai zappé. (C'est pas ma faute c'est la weed)
Et maintenant j'ai la flemme.
Bon ben je reviens demain, si le topic n'a pas brûlé.
Rick a écrit
Notre société est à bout, on se fait grand remplacer à cause du lobby juif et franc maçon qui utilisent les ong et leurs navires pour transporter des terroristes.
J'ai bien rigolé de ta petite diatribe, et la société tabou m'a parue excellente dans le contexte. Roteschield aussi... un peu plus tu faisais Rôte-shield. Bref.
Quand à Randall, la castagne ça le titille, mais malheureusement vélo-boulot-bédo.
Hilde a écrit
C'est gonflant qu'il n'y ait que des hommes pour discuter du fantasme de viol chez les femmes.
Quand à Randall, la castagne ça le titille, mais malheureusement vélo-boulot-bédo.
Ah mais non je suis en vacances, et le vélo .... No comment.
En fait c'est juste que j'en ai déjà discuté avec pas mal de copines et cette histoire de "viol" c'est récurrent.
Mais.... Elles ne fantasmaient pas d'un vrai viol bien sûr.
Juste d'être désirées a outrance, avec un mec qui ne peut pas résister à l'envie de les posséder. (Le tout agrémenté de menottes a fourrure et de bougies parfumées)
Un simulacre de relation forcée.
Il y a une différence entre le fantasme, l'assouvir de manière programmée et avec des gens de confiance, et se faire violer a l'arrière d'un J5 sur une aire d'autoroute par un gros connard qui pense que les nanas aiment se faire forcer la main.
Bref c'est complexe et j'ai pas la force de développer la.
Mais on s'éloigne quand même du sujet de base la.
Le PORNO !!!!!!
#tabatha-cash- <3
RandallFlag a écrit
Hilde a écrit
C'est gonflant qu'il n'y ait que des hommes pour discuter du fantasme de viol chez les femmes.
Quand à Randall, la castagne ça le titille, mais malheureusement vélo-boulot-bédo.Ah mais non je suis en vacances, et le vélo .... No comment.
En fait c'est juste que j'en ai déjà discuté avec pas mal de copines et cette histoire de "viol" c'est récurrent.
Mais.... Elles ne fantasmaient pas d'un vrai viol bien sûr.
Juste d'être désirées a outrance, avec un mec qui ne peut pas résister à l'envie de les posséder. (Le tout agrémenté de menottes a fourrure et de bougies parfumées)
Un simulacre de relation forcée.
Il y a une différence entre le fantasme, l'assouvir de manière programmée et avec des gens de confiance, et se faire violer a l'arrière d'un J5 sur une aire d'autoroute par un gros connard qui pense que les nanas aiment se faire forcer la main.
Bref c'est complexe et j'ai pas la force de développer la.
Mais on s'éloigne quand même du sujet de base la.
Le PORNO !!!!!!
#tabatha-cash- <3
Euuh belek avec mamie, les orties, tout ça...
Perso, aucune copine ne m'a parlé de ce type de fantasme, mais bon...
La où j'ai envie de pousser à la vigilance :
ce fantasme de "viol simulé", il est basé sur LA REPRESENTATION QUE LA SOCIETE SE FAIT DU VIOL.
Du coup ça participe un peu au délire "culture du viol" blabla ... On esthétise un truc déjà ré-interprété, bref... c'est à mille lieu du viol, mais ça le glamourise qd même...
Le viol, ca n'est pas dans le registre du sexuel. C'est plus du rapport de force, une histoire de pouvoir, de contrainte, de violence...
Un violeur ne "désire pas jusqu'à vouloir posséder la victime".
Ce qu'il désire, c'est avant tout avoir le dessus sur sa victime.
Le délire genre "il a pas su se retenir", c'est du gros bullshit énorme en principe...
C'est d'ailleurs pour ça que la castration (chimique ou non) ne fonctionne pas : ce n'est pas sexuel.
Le plaisir vient de la prise de pouvoir : du coup même sans ses organes sexuels, un violeur va prendre le pouvoir, contraindre, quitte à utiliser des objets pour pénétrer la victime...
Bref, VIOL = VIOLENCE
Le VIOL en pleine conscience n'est pas un acte sexuel... (j'en avais parlé avec un pro en CRIVAS, les centres de soins prévus pour les violeurs... bref, tous ces sujets sont hyper complexes, distinguer le désir du passage à l'acte, le sexuel de la violence pure... bref...)
Du coup je trouve mieux de ne pas tout mélanger et de ne pas injecter du sexuel où il n'y en a pas...
Sinon, ce "fantasme du viol" c'est bizarre peut etre que les femmes n'en parlent pas entre elles par honte, ou peut etre qu'elles anticipent ce qu'elles pensent qu'un hmme veut..... j'en sais rien.
Quoi qu'il en soit, ça montre qd même que le viol est perçu comme sexuel, excitant.... et pour moi, c'est grace à la représentation qui en est faite.
Tout ce qui montre une femme dire NON, NON, puis jouir dans la minute (en gros) comme si le consentement de la femme est secondaire ou que forcer les choses "ajoute du piment"... c'est exactement ça la culture du viol...
[D'ailleurs je le rappelle,mais la célèbre «production» Jaquie & Michel à été plusieurs fois dénoncée : actrice qui endure de choses pas prévues à la base (nb participants, actes à filmer, coups... donc viols et violences au travers de différents témoignages...)
Du coup on sait même plus ce qui est réel ou mis en scène... C'est hyper glauque...]
J'avais plus de connexion après avoir posté ce blog, je vois juste les reponses...
bises
Le STRASS se bat contre la criminalisation du travail sexuel et pour l’application du droit commun aux travailleurSEs du sexe. Il reste cependant tout à fait conscient que ces changements législatifs ne suffiront pas en eux-mêmes à combattre l’exploitation et les violences dont sont victimes les travailleurSEs du sexe, mais constituent une étape, nécessaire, à l’engagement d’une véritable lutte syndicale, fondée sur l’auto-organisation des travailleurSEs du sexe face à leurs exploiteurs. La criminalisation du travail sexuel constitue une entrave à la possibilité pour les travailleurSEs du sexe de défendre leurs droits. Parmi les violences dont sont victimes les travailleurSEs du sexe, nombreuses sont celles qui pourraient être évitées si elles exerçaient dans un contexte de décriminalisation.
Lire l'article complet ici.
Triste époque... Le quartier de Pigalle est devenu aseptisé. J'ai failli chialer, en repassant dans le coin 20 ans plus tard. La rue Véron, bien glauque, et ses travelos, sans oublier le p'tit disquaire metal TERMINAL RECORDS (plus fin des années 80)... Quand on a connu ce que c'était.
Je n'ai pas trouvé le passage du film Les Ripoux lorsqu'ils remontent en voiture la rue Saint-Denis, 1984 (pourtant, c'était déjà mort par rapport à encore avant), mais vous regarderez le film... Juste tombée sur ça, pour terminer sur une note un peu plus gaie :
https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=py3mDXMzRts
Note : je sais, mon argumentation à coups de "c'était mieux avant" est un peu moisie, mais bordel, c'est vrai, non ? Il est où, le temps où il fallait sortir dans la rue pour aller acheter - honteusement - un magazine de cul en baissant les yeux ?
Anonyme Acculée a écrit
Je reprends en cours de route cette discussion houleuse.
Concernant la position abolitionniste de la France, tout ce que l'on peut constater, c'est qu'au lieu de protéger les travailleurs/travailleuses du sexe, elle les met dans la précarité, et favorise la clandestinité et le proxénétisme, en touchant les personnes les plus vulnérables, les migrant(e)s entre autres. Interdire, encore interdire. Prohiber. Mêmes conneries et absurdités que la législation autour des drogues, même idéologie bien-pensante, avec en plus une hypocrisie nauséabonde.
Le STRASS, Syndicat du travail sexuel, mène un combat difficile. Voici son credo :Le STRASS se bat contre la criminalisation du travail sexuel et pour l’application du droit commun aux travailleurSEs du sexe. Il reste cependant tout à fait conscient que ces changements législatifs ne suffiront pas en eux-mêmes à combattre l’exploitation et les violences dont sont victimes les travailleurSEs du sexe, mais constituent une étape, nécessaire, à l’engagement d’une véritable lutte syndicale, fondée sur l’auto-organisation des travailleurSEs du sexe face à leurs exploiteurs. La criminalisation du travail sexuel constitue une entrave à la possibilité pour les travailleurSEs du sexe de défendre leurs droits. Parmi les violences dont sont victimes les travailleurSEs du sexe, nombreuses sont celles qui pourraient être évitées si elles exerçaient dans un contexte de décriminalisation.
C'est d'une tristesse...
En plus de 10ans aucune évolution, à part le client qui est pénalisé au lieu de la TdS...
Mais c'est un peu le jeu de la patate chaude, la pro et le client sont tour à tour pénalisés.
Pénaliser le client, c'est moins de boulot, donc pas nécessairement une bonne nouvelle pour les TdS.
Je crois que c'est sous Sarkozy à l'Intérieur que le délit de racolage est mis en place.
Depuis, celles qui «font le trottoir» ont du quitter les rues pour le Bois, et travaillent en plein air, par tous les temps, dans des sous bois non éclairés...
Super l'aide a ces personnes «vulnérable» = le peu de confort et sécurité que tu avais tu oublies.
Je sais pas bien d'où ça vient le Nid...
Si ya une filiation religieuse?
Pourquoi défendre l'abolition quitte à empirer les dangers...
Et puis le «social» bénévole, c'est surtt ouvrir la porte à bcp de dérives...
Anonyme 218797 a écrit
Je sais pas bien d'où ça vient le Nid...
Si ya une filiation religieuse?
Pourquoi défendre l'abolition quitte à empirer les dangers...
Et puis le «social» bénévole, c'est surtt ouvrir la porte à bcp de dérives...
En effet, le Mouvement du Nid trouve son origine dans une dérive, justement, de l’Église catholique, celle de l'activisme religieux et de l'Action Catholique (cf Père Andé-Marie Talvas). Cette association aurait pu aussi bien être protestante, d'ailleurs.
L'Action Catholique, en réalité un mouvement politique radical et intransigeant de gauche, voire plus à gauche encore, est un des maux de l’Église. Très critiqué, ce progressisme chrétien, à l'opposé de toute véritable vie de prière, fut déjà condamné dans les années 50. En effet, le but de l’Église n'est pas de changer le monde, mais de changer le cœur des hommes (afin de les rendre aptes à changer le monde par leur rayonnement spirituel).
On y rencontre une hérésie majeure, et le mot est faible, la théocratie, c'est-à-dire l’ingérence de la religion dans les affaires politiques (pas de séparation entre L’Église et l’État; plus exactement, on notera qu'il s'agit encore de personnes qui se servent de la religion et qui lui font du mal en la discréditant). Le néo-puritanisme de nos dirigeants s'est bien retrouvé dans ce lobby qu'ils subventionnent.
Tandis que l’ensemble des travailleurSEs du sexe sont précariséEs par la pénalisation des clients, les associations abolitionnistes profitent en revanche de nouvelles subventions. La ministre des droits des femmes Laurence Rossignol annonce par exemple une augmentation de 60% de leurs financements à partir de janvier 2017 [12]. La dite «abolition de la prostitution» nuit aux uns mais profite bien aux autres. Il y a ceux qui en vivent, et il y a ceuxLLEs qui en meurent.
Thierry Schaffauser.