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spartiate a écrit
Tiens question:
On n'aurait pas moyens de passer par l'Europe pour favoriser la dépénalisation de l'usage, et de l'utilisation thérapeutique?
Je suis une brèle en politique, mais il me semblait que moyennant un certains nombre de signatures, réunissant plusieurs pays de l'UE il était possible de faire voter des lois à l'échelle européenne, et donc supérieures aux lois des Etats?
si je dis une connerie allez y: j'ai mis mon slip en kévlar
C'est possible, mais il faut que le dossier soit déposé par 25 personnes de pays différents, et que le projet ramène plus de 50000 signatures.
Enfin en théorie faisable.
Ah j'oubliais, le projet doit être fait par des citoyens, les associations ne sont pas reconnues.
J'essayerai de retrouver le texte
Je serais à la Vilette lundi 18 juin un peu avant 18hen espérant ne pas bosser d'içi là ...
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mikykeupon a écrit
...Je serais à la Villette lundi 18 juin un peu avant 18hen espérant ne pas bosser d'içi là ...
Un keupon qui bosse On aura tout vu !!
Allez "l'appel du 18 joint", c'est demain !!
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Quand l´appel du 18 juin rime avec 18 joints
Quand l´appel du 18 juin devient l´appel du 18 joint...Au lendemain des élections législatives, une drôle de banderole s´est installée devant la préfecture à Saint-Denis. « Légalisez-la », c´est le message que certains militants ont voulu faire passer aux députés qui siègeront à l´Assemblée nationale durant les cinq années à venir. « La », c´est bien évidemment cette plante connue sous le nom de cannabis, chanvre ou encore zamal, produit illicite le plus largement consommé en France, notamment chez les jeunes. En ce lundi 18 juin 2012, nul doute que cette banderole, qui a pris place au sein des jardins de la préfecture, s´inscrit dans la lignée de l´appel du 18 joint, manifeste à la légalisation du cannabis en France.
L´appel du 18 joint est une initiative lancée par le journal Libération en 1976. Une initiative devenue le symbole du refus de la prohibition du cannabis en France, ses militants demandant l´abrogation de la loi de 1970 sur les produits stupéfiants. Parmi les signataires du manifeste, on retrouve notamment Bernard Kouchner, médecin humanitaire et ancien ministre des affaires étrangères, le philosophe Gilles Deleuze, l´écrivain Philippe Sollers, le réalisateur Bertrand Tavernier ou encore l´actrice Isabelle Huppert.
Aujourd´hui, au niveau national, le CIRC (collectif d´information et de recherche cannabique) réclame l´abrogation de cette loi et demande ainsi le retrait du cannabis et de ses dérivés du tableau des stupéfiants, ainsi que l´ouverture d´un débat sur les modalités de la sortie de la prohibition des drogues.
Dans ce but, tous les ans, le CIRC organise des actions pour l´appel du 18 joint. Et cela a vraisemblablement eu des échos à La Réunion cette année. La banderole qui a pris place dans les jardins de la préfecture appelle en effet à la légalisation du cannabis.
A noter que cette action s´inscrit dans un contexte particulier, c´est-à -dire au lendemain de la présidentielle et des législatives, où la dépénalisation du zamal s´est parfois invitée dans la campagne. Pour rappel, à La Réunion, le parti Europe Ecologie les Verts s´est prononcé en faveur de la mise en place d´une filière chanvre-zamal « à vocation thérapeutique » dans l´île, « dans un cadre juridique bien précis ».
En métropole, début juin, durant la campagne des législatives, la ministre du logement Cécile Duflot a elle affirmé être favorable à la dépénalisation du cannabis alors que le premier ministre Jean-Marc Ayrault indique que cette mesure n´est pas prévue par son Gouvernement. Ce qui avait valu à Cécile Duflot un rappel à l´ordre.
Il n´y a plus qu´à espérer, pour ceux qui veulent légaliser le cannabis, que leur appel du 18 joint soit entendu dans les années à venir.
Source : la réunion (IPR)
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Légalisation du cannabis : le THC fait son appel du 18-joint
Peu après la très solennelle cérémonie de commemoration du fameux appel radiophonique fait par le Général de Gaulle, le 18 juin 1940, pour organiser la résistance française à l´occupant allemand, c´est une tout autre cérémonie qui s´est tenue place Tarahoi, lundi 18 juin. Sous l´oeil attentif des forces de l´ordre, présentes en nombre, l´association THC, Tahiti Herbe Culture, a tenu son appel du 18-joint. Une trentaine de personnes ont assisté à cette manifestation organisée pour appeler à la legalisation de l´usage et de la culture du cannabis.
En maître de cérémonie, Karl Anihia, le president de THC, a exposé les raisons qui le motivent à manifester en faveur de ce principe (voir interview). Un débat contradictoire s´est installé avec Jacqueline Lienard, président de l´association Vivre sans drogue, et farouche opposée à cette mesure, dévouée depuis 2005 à la cause de la lutte contre toutes formes de dépendances.
L´appel du 18-joint est organisé chaque année en France à l´initiative du Collectif d´information et de recherché (CIRC), depuis 1993. Tous les 18 juin ce rendez-vous se tient à Paris et à Lyon pour revendiquer la légalisation du cannabis. De nombreux représentants politiques d'extrême gauche prennent part à ce rassemblement.
En 1976, tout a commencé par un manifeste publié dans les colonnes du journal Libération. Le texte commençait ainsi : «Cigarettes, pastis, aspirine, café, gros rouge, calmants font partie de notre vie quotidienne. En revanche, un simple « joint » de cannabis peut vous conduire en prison ou chez un psychiatre ». Le manifeste demandait « la dépénalisation totale du cannabis, de son usage, sa possession, sa culture (autoproduction) ou son introduction sur le territoire français en quantité de consommation courante ». Le texte précisait clairement qu'il n'appelait pas à la consommation mais à la fin d'une politique qui nie le sujet. Les signataires demandaient la mise en place d'une législation identique à celle des Pays-Bas qui tolèrent la vente et la consommation de cannabis depuis 1976. De nombreuses personnalités du monde du spectacle, des intellectuels ou des médecins ont signé ce texte.
Source : Tahiti info
Allez lire les témoignages
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Un débat pas si fumeux que ça
Nous ne pouvons qu´être d´accord avec Cécile Duflot lorsqu´elle se positionne pour la dépénalisation du cannabis. Reste à espérer qu´elle ne l´a pas fait seulement avant une élection pour se démarquer du PS, mais que ce combat se poursuivra dans les mois à venir. C´est pour cela qu´une fois de plus, nous participerons au rassemblement du 18 joint, le 18 juin à la Villette à Paris.
Quelques jours avant les législatives, Cecile Duflot, la nouvelle ministre du Logement, a réussi à faire le «”‰buzz”‰», se déclarant «”‰toujours favorable à la dépénalisation du cannabis. Il faut considérer que le cannabis, c´est comme l´alcool et le tabac, même régime”‰: une politique de santé publique et de prévention, notamment vis-à -vis des plus jeunes”‰». La droite, sans surprise, s´est emparée de la question pour dénoncer le «”‰laxisme”‰» de la gauche. Le PS, qui aurait pu faire preuve d´un peu d´ouverture sur cette question, a aussitôt rappelé son opposition à toute dépénalisation du cannabis. Valls, le nouveau ministre de l´Intérieur, a bien enfilé la tenue de premier flic de France, étant «”‰fermement opposé, au nom même des valeurs de gauche [...], à toute concession dans ce domaine”‰».
Pourtant, il est évident pour la grande majorité des professionnels de santé que la criminalisation de la simple consommation de cannabis amène dans une impasse. L´Observatoire européen des drogues et de la toxicomanie (OEDT) vient de publier une nouvelle étude qui le confirme clairement en comparant la toxicomanie dans 36 pays différents. Alors que la France a les lois les plus répressives, elle est bonne dernière en termes de consommation chez les jeunes de 15-16 ans”‰: 39”‰% des jeunes français ont déjà consommé du cannabis (chiffre en hausse), 10”‰% ont déjà essayé une autre drogue et même la consommation de tabac remonte avec 60”‰% qui ont déjà fumé (68”‰% pour les filles, 58”‰% pour les garçons). Si la raison qui justifie la pénalisation du cannabis est la santé des gens, la politique suivie par la France, que souhaite poursuivre Hollande, est totalement contre-productive. On le sait depuis fort longtemps”‰; rappelons-nous l´expérience américaine, après la Première Guerre mondiale, de prohibition de l´alcool, qui ne fit que favoriser les gangs et Al Capone…
Une interdiction prétexte à ficher
Pourquoi donc un tel acharnement à maintenir une loi absurde en termes de santé, et qui est bafouée quotidiennement par des millions de personnes”‰? La santé et la lutte contre la toxicomanie ne sont en réalité que des prétextes qui permettent en fait une répression croissante. En 2010, il y a eu 120”‰000 interpellations pour consommation de cannabis, 142”‰000 en 2011”‰: cela représente le quart des gardes à vue en France (hors infractions routières). En région parisienne, c´est même 40”‰% de l´activité judiciaire de la police qui est consacrée à la prétendue lutte contre la drogue. Il y a 24”‰000 poursuites par an pour simple consommation de cannabis alors même que l´OMS considère que l´alcool et le tabac sont des drogues bien plus néfastes pour la santé des populations (2 millions de morts dans le monde par an du simple tabagisme, totalement légal…). Le prétexte du cannabis est donc un moyen puissant pour fliquer, contrôler, ficher, mettre la pression sur des dizaines de milliers de jeunes chaque année, en particulier dans les quartiers populaires, et cibler les populations d´origine immigrée. À la suite des déclarations de Duflot, Georges Moréas, commissaire honoraire de la police, écrivait ainsi dans le Monde à propos de la criminalisation du cannabis”‰: «”‰J´ai donc posé la question à droite à gauche, dans les commissariats, et la réponse quasi unanime repose sur la connaissance de "la" population. En résumé, la loi qui pénalise l´usage des stupéfiants (un an de prison et 3”‰750 euros d´amende, jusqu´à cinq ans de prison pour certaines professions, comme les policiers) permet d´arrêter et de ficher un maximum de gens, et notamment des jeunes. "C´est le vivier de la délinquance de demain" m´a dit un commissaire. Cela peut paraître cynique, mais c´est le principe même d´un fichier”‰: plus il contient de noms (auteurs, suspects, victimes, plaignants…), plus il est efficace”‰».
Il y a donc urgence à changer cette situation. En 1981, Mitterand avait «”‰promis”‰» dans ses 110 propositions la dépénalisation du cannabis. Cela n´a jamais été tenu. Il y a fort à parier que Hollande s´inscrive dans cette continuité. Cela illustre son respect du système policier. Légaliser le cannabis ne provoquerait pas la catastrophe annoncée et serait une réelle avancée pour commencer à faire de la prévention et de l´éducation. En effet, le capitalisme ne serait pas ébranlé par la légalisation”‰: la Californie a fait par exemple un choix inverse en développant une économie capitaliste légale de production de cannabis et dépasse maintenant largement le Maroc en production, avec des milliers d´emplois…
Source : NPA
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