Davantage de décès dans les cas de 'désintoxication' réussie !

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pierre
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Je vous avez parlé d'une enquête dans un de mes post, qui montrait que la mortalité était plus importante chez les personnes "désintoxiquées" que chez les personnes substituées. Et bien, je l'ai retrouvé ! C'est une enquête au Royame-Uni d'Andrew Byrne. Je vous laisse lire :

Commentaires d´Andrew BYRNE à  propos de l´étude :
Loss of tolerance and overdose mortality after inpatient opiate detoxification: follow up study. Strang J, McCambridge J, Best D, Beswick T, Bearn J, Rees S, Gossop M. BMJ. 2003 May 3;326(7396):959-60


Chers collègues,

Troublé par le taux de mortalité excessif par overdose en Angleterre chez les héroïnomanes, Strang a eu l´excellente idée d´examiner, de façon prospective, les candidats à  une cure de ‘désintoxication´ (sevrage de l´héroïne ou de leur traitement de substitution). Il ressort de son étude que sur 137 patients inscrits dans un centre de ‘désintoxication´, 5 (3,6 %) sont morts en moins de 12 mois. Cela correspond à  l´ordre de grandeur enregistré pour les populations de personnes souffrant de toxicomanie aux opiacés qui ne suivent pas de traitement d´entretien    (2 – 7 % par an). Trois décès étaient dus à  une overdose et les deux autres pourraient avoir été liés à  la drogue (infection pour l´un et insuffisance rénale pour l´autre, conséquences d´une re-consommation). Mais aussi et surtout, ces chercheurs de Maudsley ont contacté et interviewé la plupart des survivants (103, soit 78 %, au bout de 9 mois en moyenne). Le résultat de ces interviews confirme l´étroite relation qui existe entre décès ou survie ; (1) le fait de vivre seul (80 % contre 16 %) et les questions potentiellement connexes telles que (2) passer plus longtemps en ‘désintoxication´ (25 jours contre 15 jours) et (3) suivre le traitement complet de ‘désintoxication´ de 28 jours (100 % contre 67 %).

Comme on a pu l´observer dans d´autres études, toutes les victimes étaient des hommes et probablement des usagers de drogue intermittents et non de grands consommateurs réguliers. Le plus regrettable est que, pour les 71 % qui suivaient un traitement à  la méthadone (et qui entraient dans le programme de ‘désintoxication´), la posologie quotidienne moyenne était d´environ 29 mg. Le professeur Strang recommande une dose minimum de 60 mg pour être efficace. Il se peut que ces patients aient suivi un traitement à  la méthadone inadéquat et donc inefficace. Ces patients traités dans ce cas n´étaient peut-être pas “prêts” pour la ‘désintoxication´.

Il est regrettable que, malgré l´administration de questionnaires de suivi, on ne nous dise pas quelle proportion de patients en désintoxication sont restés neuf mois sans prendre d´opiacés, bien qu´on sache que seulement 37 (27 %) sont parvenus à  une abstinence totale, formant ce que ces chercheurs appellent la catégorie “perte de tolérance” (“lost tolerance” – LT). Les 5 décès sont survenus dans ce petit groupe, ce qui donne un taux de mortalité parmi les sujets ayant “réussi” (“achevé”) leur désintoxication de 13,5 % au bout d´un an (trois étaient morts au bout de quatre mois).
Il existe actuellement au moins cinq bonnes études qui indiquent un accroissement apparent du taux de mortalité chez les héroïnomanes désintoxiqués des opiacés, y compris chez les personnes sorties de prison (voir références ci-après). Chacune de ces études vient s´ajouter à  l´inquiétant nombre de publications sur les décès par overdose.

Peu de personnes pourraient être plus dissuadées par des sanctions pénales contre la consommation d´héroïne que les détenus récemment sortis de prison. Pourtant, ce sont ces individus qui courent un risque très élevé en ce qui concerne l´usage de drogue et les complications qui s´ensuivent, y compris le risque de décès (jusqu´à  14 fois plus élevé selon une étude). On pense que la tolérance réduite des patients qui ont suivi une forme quelconque de désintoxication (y compris la “désintoxication rapide”) peut les rendre plus vulnérables à  une overdose de drogue illégale, par nature de ‘puissance´ inconnue.

On sait que les cas d´overdose sont plus fréquents chez les usagers occasionnels, qui vivent seuls, sont de sexe masculin et, paradoxalement, ont suivi un traitement de ‘désintoxication´. Ces auteurs trouvent ce dernier résultat “contre-intuitif” mais reconnaissent que la tolérance réduite et la force inconnue des drogues illégales peuvent être incriminés.


Cette étude ne signifie pas que la ‘désintoxication´ n´est pas recommandée, mais elle démontre que ce n´est pas une intervention fondée sur des résultats cliniques et qu´elle doit être prescrite sur la demande du patient lorsque les autres options ne sont pas satisfaisantes ni appropriées.


La désintoxication ne devrait jamais être obligatoire puisqu´on sait qu´elle entraîne un accroissement du taux de mortalité, comme l´ont démontré de rigoureuses études suédoises. La plupart des overdoses peuvent être évitées en informant les toxicomanes sur les règles à  observer : ne pas utiliser seul des drogues injectables, utiliser si possible dans des centres surveillés et utiliser de plus faibles doses.

Ce commentaire d´Andrew BYRNE est disponible sur le site bilingue (français-anglais) www.toxicomanies.info . Il est reproduit ici avec l´autorisation de son auteur et le Directeur de « The Baron Edmond de Rothschild Chemical Dependency Institute » qui gère ce site le Dr Robert G. Newman, que nous remercions vivement


Bibliographie :
•    Seaman SR, Brettle RP, Gore SM. Mortality from overdose among >injecting drug users recently released from prison: database linkage study. BMJ 1998; 316:426-428
•    Miotto K, McCann MJ, Rawson RA, Frosch D, Ling W. Overdose, suicide attempts and death among a cohort of naltrexone-treated opioid addicts. Drug and Alcohol Dependence (1997) 45:131-134     
•    Kakko J, Svanborg KD, Kreek MJ, Heilig M. 1-year retention and social function after buprenorphine-associated relapse prevention treatment for heroin dependence in Sweden: a randomised,placebo-controlled trial. (2003) Lancet 361:662-668
•    Grönbladh L, Öhlund LS, Gunne LM. Mortality in heroin addiction: impact of methadone treatment. Acta Psychiatr Scand 1990; 82: 223 - 227.
•    Loss of tolerance and overdose mortality after inpatient opiate detoxification: follow up study Strang J, McCambridge J, Best D, Beswick T, Bearn J, Rees S, Gossop M. BMJ (2003) 326: 959-960
•    Darke S, Hall W, Kaye S, Ross J, Duflou J. Hair morphine concentrations of fatal heroin overdose cases and living heroin users. Addiction (2002) 97:977-984

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reskaper
en route pour le soleil
Inscrit le 27 Apr 2007
3346 messages
intéressant
axiste il une étude qui puisse me dire si et combien de % d UD on réellement pu arrêter la meth après de nombreuse année sans mourir quelques mois après..??
aurais je dut prendre 60 mg pendant 15 ans ??
c est pour cela que quelque benzo de temps en temps c est mieux que un schoot mortel
et c est pour cela aussi qu on m adonné de la meth pendant toutes ces année ,pour ne pas faire d OD ça je pense que c est pas une mauvaise idée ,mais après on fait quoi quand on veut plus de cette metha..on la rote des année??..?
il y a t il des étude là  dessus ou on considère qu un consommateur de metha y restera à  vie???
ou les toubib on une solution ??
amitié pierre très bien ce forum

et super lien

Dernière modification par reskaper (12 juin 2009 à  12:52)


une goutte d eau dans un océan..

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Marian
Nouveau Psycho
Inscrit le 21 May 2007
50 messages
Slt pierre, T'as assurer pr la bibli merci...as-tu l'annee d'edition surtout pour celui de KAKOO j and co, ''1 year retention and social function'', es-ce recent? si non je regarderai t'inquiete,biz.M

La lucidite est la blessure la plus proche du soleil!

Ma tante

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alcaloX
Banni
Inscrit le 08 Jun 2007
998 messages
Bientôt 25 ans que je prends des produits opiacées (j'ai dut faire une abstinence d'une dizaines de mois en baissant les doses de néo co c'était en 93 ou 1994.
Je suis partis de mon milieu où j'ai connu le produit car je n'ai pas de volonté devant le produit.
J'ai vite retrouvé ce qui me fallait étant saisonnier dans la restauration j'ai vite replongé.
Bref tous ça pour dire que je suis partis une quinzaines d'année de ma ville natale et du milieu.
Je suis revenu quinze ans après en essayant de revoir d'anciens potes de galère et je me suis aperçu que beaucoup, avait arrêter les opiacés pour l'alcool et médocs et franchement quand il me disent "Putains t'es encore dans la came avec ta Métha., nous on est clean".
Et bien franchement j'ai pas envie d'arrêter la métha., trop peur de partir dans les drogues licites.
car je me trouve pas si déglaingué que ça avec ma Métha.
Avant les toubibs nous disaient qu'il fallait vite arrêter la substitution, genre dans quinze jours on descend les doses et dans un ou deux mois vous êtes sevré.
Heureusement que les mentalités ont changées, maintenant c'est " faut pas être pressé tant que tout va bien continué" et c'est tant mieux .
On progresse et je pense finir mes jours avec mon produit en déplaise à  NA.
(J'ai lu le post du gars de NA)
Et si j'arretes je suis sùr que le dernier shoot viendra me faucher.

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reskaper
en route pour le soleil
Inscrit le 27 Apr 2007
3346 messages
Pour ma part la metha m a beaucoup aidé
au début j étais vraiment bien et de se rèveiller pas malade c étais vraiment super..
Pendant 9 ou 10 ans no problèmes
A la longue je la prenais seulement pour ne pas être ne manque et là  c étais plus vraiment la joie..Les derniers 7 ans
J aurais peut être dut augmenter les doses pour de nouveau la sentir en peu.!!
j ai choisis la solution midozèlam et descendre ma cure petit à  petit..!!
Comme toi j ai un sacré problème avec toutes ses substances et je me rend compte qu chaque fois c est parce que je ne pouvais plus utiliser le produit que j ai arrêter ..
Quand je n avais plus de veine ni sur les jambes et ni sur les bras et que faire un shoot au milieux des abcès me prenais des heures les larmes aux eux ..je me suis arrêter la mort dans l âme (difficilemment c est un fait )
La meme chose pour le tabac quand j arrivais plus à  respirer le soir et qu à  chaque tirée de clop je toussais ...j ai arrèter
le hasch idem ..c est en train de venir quotidiennemt c est pas bon..
Actuellement il me reste la metha et là  rebelote mon corps commence à  ne plus vouloir l accepter peut être est ce psychologique..je sais pas ..??rien que le gout me fait du mal et je la sens très agressive gastriquement
Il me reste le dormicum qui me procure encore en peu de paix lorsque je me couche et qui m'évite de tourner toute la nuit dans mon lit en ressassant des épisodes douloureux
quoi que disent ces détracteurs ..ce produit restera sûrement longtemps une béquille et  même après toutes ces années de metha lorsque je n aurais plus de cure  j en aurais besoin.
Il n ai peut etre pas le reflet réèl de mes vèritable besoin mais il m aide.!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et aucun cas je continuerais à  prendre ces médoc style troxilien 36 heure d action  qui te lobotomies le cerveau et fait encore plus de mal que des médicament à  courte durée d action

Le reproche que je fait à  la metha est qu elle est à  trop longue durée d action ..et je comprend ceux qui se substitue à  la bénupropfhène

en tous cas pour moi à  cette époque de ma vie je je ressent comme cela .
Il n est absolument pas grave si on en ressent le besoin de prendre un mèdic  toute sa vie
alcotox tu as raison et tant que tu te sens bien comme cela c est tous bon ..
du moment ou un UD préfère une substitution à  une autre alors il faut le laisser faire comme il entend

Le consommateur ..NOUS.. sommes les mieux placé pour savoir ce qu il nous faut car nous avons beaucoup d expérience .
Je pense que tel produit me convient mieux .
Je suis le mieux placée pour le savoir .
J ai l expérience de tous les produit
Je dois donc pouvoir me le faire prescrire et non devoir me prostituer ou voler pour me l acheter

Tous cela pour dire qu ils faut faire confiance aux UD et leur prescrire ce qu cil souhaite
si la metha aide alors super on prescrit
si le dormi aide alors là  aussi on prescrit
Si le buprofene aide on prèscrit
Si l hèro me fait du bien qu on me donne de l hèro merde
Saissons de prendre les UD pour des malades
C est le système autours de nous qui l est malade
ON DOIS PRENDRE EN CONSIDERATION LES BESOIN DE L USAGER
J AI DES SENTIMENT DES BESOIN ET ON DOIT ACCEPTER MES DEMANDE
Meme des pays sois disant en avance sur les programmes de substitution oublie ces simple règles  fondamentales

on refile pas d autre substances méconnue et peut être plus dangereuse afin de plaire aux braves gens et au médecins cantonal et à  l air du temps
ces pratique de refus de prescription accentue le trafic de ses même substance ..
et  de cet fait favorise l exclusion
La Russie en ai un exemple flagrant
plaque tournante des opiacé
mais sans prescription de substitution
Et comme tu dis alcolox l alcool est une véritable saloperie qui tuent les dernier UD en leur enlevant le reste de jugeote qu ils leur reste de toutes ces années de galère
l alcool tue  rend con débile ..mais c est légal et sponsorisé
Sur lozane on préfère abrutir les tox ,qu ils restent chez eux à  piquer du nez sous troxi ou seresta et bannis les mèdoc qui donnent envie de faire de sa vie quelque chose
Bien sure que c est pas la panacée ces hypnotique .Mais après des années de dèfonce on n a plus d énèrgie et ces produits à  moi ls me donnet de l énèrgie ..si on en abuse pas.C est un fait
Mais entre rester à  crever chez soi amorphe ou ..sortir en peu stone  mais vigousse à  la lumière du soleil ..??
Je préfère la 2ème solution..
Si tous les UD de Suisse restaient à  crever chez eux bien propre
La Suisse dirait ..ohh mais ici y a plus de drogués chez nous
c est propre en ordre 
tip top on te dit..!!

LONGUE VIE au forum QUI FAIT DU BON TRAVAILLE
ET QU ON ECOUTE LES UD ET LEUR BESOINS REELLES ...
Pour la metha si cela peut aider alors super
il faut de multiple solution car il y a de multiple cas de figures
Et prendre en compte les besoin de son patient me semble important



DE la Suisse ou bien ??

DES PETITS BOUTS DE MOI ICI..mollet et tronche
http://reskaper.bleublog.ch/

Dernière modification par reskaper (24 juin 2009 à  13:22)


une goutte d eau dans un océan..

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monsieurwhite
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tant que la mort se fait par rechute c'est rassurant je trouve, ça prouve que si on ne déconne pas on a toutes les chances de s'en sortir.

Inverser le schéma n'est pas sortir du schéma.

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monsieurwhite
Nouveau Psycho
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Personnellement la méthadone m'a aidé a me couper de la drogue justement, me couper de l'héroïne et etc... a la base j'étais dealer je n'ai pris des opiacés qu'ensuite et j'ai assez peu trainé avec des tox au final. la je suis a 10mg et je n'ai pas envie de me droguer, et même quand j'y pense au final j'en ai tellement chié avec le manque quand j'étais ado que pour moi l'idée de l'héroïne ne me rappelle pas le plaisir mais le manque, ça facilite surement les choses. :)

Inverser le schéma n'est pas sortir du schéma.

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Je rappelle la traduction que j'avais faite il y a quelques années et que j'avais mis en ligne ici
http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/bmjTSO.pdf
Elle montre une surmortalité importante après arret des TSO sur une population importante (sans detail individuel, au contraire de l'etude de Pierre qui porte sur 172 patients mais avec bien plus de detail) . ce qui est important est que  les deux études sont convergentes
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Syd
cannasexalcoholic
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salut,

c'est interessant, mais au final la mortalite est due a la perte de tolerance
et donc d'un conduite a risque des anciens usagers qui n'ont pas integre ce fait....
la encore un peu de prevention pourrait s'averer utile...

en soit ce n'est pas l'arret le probleme mais la rechute, non? enfin la rechute non controlee...

« L'amour c'est l'infini mis à  la portée des caniches. » Céline

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En fait cela va probablement plus loin que la simple "erreur de dosage". Il semble que la tolérance aux effets toxiques (apnée notamment) diminue beaucoup plus vite que celle aux effets positifs. Il y a donc une période où le rapport de sécurité effets positifs/negatifs diminue fortement. En bref, après arrêt des opiacés, pendant assez longtemps, quand l'usager cherche un effet positif  donné, il est bien plus près de l'OD (et malheureusement parfois même dans l'OD) que quand il consomme régulièrement.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Syd
cannasexalcoholic
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merci Mr Prescripteur,

c'est vraiment etrange comme phenomene...

ca semble aussi specifique des opiaces non?
c'est aussi vrai pour un sevrage sans substitution prealable?

merci

Syd

Dernière modification par Syd (03 juillet 2014 à  16:47)


« L'amour c'est l'infini mis à  la portée des caniches. » Céline

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Oui , je pense,voir  par exemple les nombreux exemples d'OD à  la sortie de prison  même s'il n'y a pas eu de TSO et que le sevrage en prison date de plusieurs mois.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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